MAGAZINE BILINGUE SOCIO-CULTUREL Génération Z AMERICA LATINA CANADA-QUEBEC EUROPA N˚29 LUIS MILLINGALLI Flor de Tilo Verde Paisaje Andino de Cotopaxi Nació en 1959 en Ecuador al pie del volcán Cotopaxi. Pinta desde los 12 años guiado de la mano del maestro Oswaldo Guayasamín, quien le da un estudio. Artista autodidacto que muestra sus raíces indígenas y define su obra como ecológica y tradicional. Sus creaciones artísticas entran en la corriente naife con la técnica cromática con la cual sensibiliza su público. Condor view Né en 1959 au pied du volcan Cotopaxi en Équateur, il peint depuis l'âge de 12 ans, à ses débuts il est guidé par la main d' Oswaldo Guayasamín qui met à sa disposition un atelier. Artiste autodidacte qui revendique ses racines indigènes, il définit son œuvre comme écologique et traditionnelle. Ses créations artistiques s'inscrivent dans le courant naïf d'une technique chromatique pour toucher la sensibilité de son public. © crédit Danzantes en Camino Toros Bravos de Paramo 2 Loto Floreciente 3 Éditorial MAGAZINE BILINGUE: ESPAÑOL - FRANÇAIS Constitución de la UNESCO 2-3 Artiste: Luis Millingalli p. 6-7 6-7 Benjamin de Roubaix Javier Leibiusky SIRET 813662186 00010 sommaire Editorial w w w. e lc a f e l a t i n o . o rg 8-13 Génération Z Mauricio Álvarez Lopera 14-17 La fleur de l’oubli Juan Manuel Tagina 18-19 Festival 'le venezuela au cinéma' 24-27 'Las Cimarronas' du Costa Rica Silvia Espinoza 28-29 Celui qui ne fut pas Pilar Mata Solano 30-31 Le Tango Blanca Guzmán 32-33 Fernell Franco Andrés Betancourt et Daniel Emilio Rojas p. 20-23 34 Jacaranda Correa Ricardo Ariza p. 30-31 42 Bresil Aprobada en Londres el día 16 de noviembre de 1945. ARTICULO N° 1 Que, puesto que las guerras nacen en la mente de los hombres, es en la mente de los hombres donde deben erigirse los baluartes de la paz. Adoptée à Londres le 16 novembre 1945. ARTICLE 1 Que, les guerres prenant naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix... Esta frase resume el comportamiento humano. Los eventos se suceden primero en nuestras mentes y luego afuera. Parece extraño, pero es como cuando vemos el Sol en el firmamento, aparece por un lado y se oculta por el otro. Pero no es el Sol el que gira es la tierra. Cette phrase résume le comportement humain. Les évènements se succèdent en premier lieu dans nos esprits et ensuite en dehors. Cela semble étrange, mais c'est comme lorsque nous voyons le Soleil dans le firmament :il apparaît d'un côté et se cache de l'autre. Cependant, ce n'est pas le Soleil qui tourne, c'est la Terre. La société est la somme des personnes, les personnes font les sociétés, c'est pourquoi nous disons “chaque pays a le président qu'il mérite”. Sur la planète, il y a des guerres, des pollutions, des maladies et nous sommes, nous autres, ceux qui les produisent. Mais, il est plus aisé de me cacher et de chercher un coupable qui ne soit pas moi. De plus, il est facile de croire que quelqu'un va venir résoudre mes problèmes; un politique, un messie, un scientifique qui nous explique l'origine de la vie. Si je me crois meilleur que mon ami ou amie, meilleur que mes voisins, meilleur que les membres de ma famille, si je crois ceux de ma ville meilleurs que ceux d'une autre ville, ceux d'une région supérieurs à ceux d'une autre région, ceux d'un pays meilleurs ou supérieurs à ceux d'un autre pays, etc.; il est logique que ce raisonnement conduise à la guerre. L'Unesco recherche l'éducation culturelle de l'humanité, elle dit que les guerres sont le produit de l'ignorance. Art 3, N°2:. 2. Dans la lutte contre la guerre d’agression, le racisme et l’apartheid ainsi que contre les autres violations des droits de l’homme qui sont, entre autres, le résultat des préjugés et de l'ignorance… La sociedad es la suma de las personas, las personas hacen las sociedades, por eso decimos “cada país tiene el presidente que se merece”. En el planeta hay guerras, contaminaciones, enfermedades y somos nosotros los que las producimos. Pero es más fácil esconderme y buscar un culpable que no sea yo y creer que alguien va a venir a solucionarme los problemas; un político, un mesías o un científico que nos explique el origen de la vida. 20-23 L'Argentine: la référence mondiale du Polo Stéphane Cardon p. 8-13 Constitution de l' UNESCO Si me creo mejor que mi compañero o compañera, mejor que mis vecinos, mejor que mis familiares, los de mi ciudad mejores que los de otra ciudad, los de una región superiores a los de otra región, los de un país mejores o superiores a los de otro país, etc.; es lógico que este razonamiento nos conduce a la guerra. 40 Calisabor Anton Amadieu La UNESCO busca la educación cultural de la humanidad, porque dice que las guerras son producto de la ignorancia. Art 3 N°2: 2. En la lucha contra la guerra de agresión, el racismo y el apartheid, así como contra las otras violaciones de los derechos humanos que, entre otras cosas, son resultado de los prejuicios y de la ignorancia... 44 El Café Cultural La agresividad interior que cargamos los humanos produce las guerras, no los políticos. Ellos son el resultado de lo que somos. p. 24-27 L'agressivité intérieure que nous portons, nous les humains, est celle qui engendre les guerres,et ce ne sont pas les politiques. Les politiques sont le résultat de ce que nous sommes. En Colombie, on vient de signer la paix après 60 ans de guerre entre la guerilla et l'état. Pour que cette paix soit réelle, il est nécessaire que non seulement,nous les populations, nous nous désarmions mentalement mais aussi que nous nous retirions du champ de bataille. En Colombia se acaba de firmar la paz después de 60 años de guerra entre la guerrilla y el estado. Para que esta paz sea real se necesita no solo que los pobladores nos desarmemos mentalmente, sino que nos retiremos del campo de batalla. EX CE PT IO N N EL LE RE En la foto, el estilógrafo con el cual se firmó la paz; una bala de fusil convertida en instrumento de educación. Nom, prénom (association): FF p.32-33 Sur la photo le stylo (stylographe) avec lequel on a signé la paix; une balle de fusil convertie en instrument d' éducation. O Adresse: 2) Un CD du groupe WAYKIKI BOYS Ville: Pays: Date: Adresse e-mail: Commentaires: PHOTO: LUCIA 4 © crédit PHOTO COUVERTURE © MAURICIO ALVAREZ LOPERA © crédit ABONNEMENT Pour tout abonnement au magazine El Café Latino recevez ces trois beaux cadeaux: N’attendez plus et envoyez-nous le coupon avec un chèque de seulement 35€ Signature 3) Un CD de SALSA 1) Deux entrées au spectacle CIRKACUBA du Cirque Fenix 5 El Café Latino 63 rue du Maréchal Leclerc 94410 Saint-Maurice France E-mail: [email protected] Téléphone: 33 (0)664732284 [email protected] por javier leibiusky par javier leibiusky E L - El monstruo existe solamente en el interior nuestro – le dije. - Si el monstruo existe lo voy a matar, si es mentira voy a reír. Luego de tres semanas durante las cuales sólo veíamos agua el Sr. de Roubaix me habló nuevamente. - Me he perdido – dijo algo preocupado. Sentí un escalofrío. - Hasta ahora lo había ocultado para protegerte – estalló en una terrible carcajada. Se paró y comenzó a gritar hacia el océano. - ¡Si yo fuera un guerrero te llevaría a caballo pero como soy un perro voy a © de roubaix De Roubaix e mail arriva avec trois ans de retard. Chose inimaginable par les temps qui courent. Parce que le temps court. De plus en plus vite. Néanmoins, il reste encore des moyens de ralentir cette course folle. Partir en bateau à Nouméa par exemple. Ce mail arrivé avec trois ans de retard était en fait une invitation que je n'ai pas pu refuser. Il venait d'un Monsieur, un tel de Roubaix, qui jouait du trombone. Partir sur un bateau avec guitare et trombone comme seul bagage me semblait une excellente idée. Le bruit des vagues tôt le matin était hypnotisant. Il y avait une brume étrange et au loin une voix omniprésente qui tantôt chantait tantôt respirait. Peut-être n’était-ce que dans ma tête. Nous hissâmes les voiles sans moteur et sans commandant, à part mon compagnon de voyage, habillé à la Beatles sur la couverture de Sergent Pepper's Lonely Heart Club Band. Il gardait un silence mystérieux. Une fois en pleine mer, le silence commença à me gêner. J'ai tenté plusieurs fois d’entamer une conversation avec Mr de Roubaix mais la seule chose qu'il dit fut qu'il allait me faire oublier mon passé, même mon présent... Les jours passaient et au fur et à mesure j'ai appris que mon compagnon d'aventure était le fils d'un compositeur de musique de films, François de Roubaix et que sa mère était d'origine péruvienne ; il me parla aussi de son passage à Tahiti dans une fanfare de l'armée française, de l'écriture de chansons d'amour, de son amour pour la musique sud-américaine et enfin de sa recherche du paradis. Il me parla aussi du Monstre. Il ne savait pas s'il existait réellement mais au cas où, il avait son machete toujours avec lui. Un extraño miedo invadió mi ser. No tenía ninguna manera de escaparme si no fuera nadando. A lo lejos se oían unas percusiones que parecían tambores rituales africanos. © crédit morderte hasta la médula! © crédit l mail llegó con tres años de retraso. Algo difícil de imaginar en los tiempos que corren. Porque el tiempo corre. Cada vez más rápido. Y a pesar de ello, aún quedan maneras de disminuir esta carrera loca. Por ejemplo, partir en barco hacia Numea. Aquel mail llegado con tres años de retraso fue en realidad una invitación que no pude rechazar. Venía de un señor, un tal De Roubaix, que tocaba el trombón. Partir en un barco con una guitarra y un trombón como solo equipaje me pareció una excelente idea. El ruido de las olas a la madrugada me hipnotizaba. Había una bruma extraña y una voz lejana y omnipresente que cantaba y respiraba. Tal vez la voz estaba en mi cabeza. Levantamos las velas sin motor ni capitán. Mi compañero de viaje vestido como los Beatles en la tapa de Sergent Pepper´s Lonely Heart Club Band. Un silencio muy misterioso reinaba por todos lados. Una vez en alta mar, el silencio comenzó a molestarme. Intenté varias veces entablar una conversación con el Sr. de Roubaix pero lo único que me dijo fue que iba a hacerme olvidar mi pasado y mi presente... Los días transcurrieron y de a poco fui aprendiendo que mi compañero de viaje era el hijo de un compositor de música para cine, François de Roubaix y que su madre era de origen peruano. Me habló también de su estadía en Tahití como parte de una orquesta militar francesa, de la escritura de canciones de amor, de su amor por la música latinoamericana y de la búsqueda del paraíso. También me habló del monstruo. No sabía si existía realmente pero por las dudas llevaba su machete consigo. De Roubaix se volvió hacia mí con una sonrisa maligna: - Ayúdame por favor a vivir como Matusalén. Ante mi mirada de asombro, agregó: - Quiero vivir 900 años. - ¡Pero eso es imposible! - ¿Escuchas los tambores? Nos están esperando. ¡Será rápido y así tendré mi elixir ! Un mail que llegó con tres años de retraso. Algo difícil de imaginar en estos tiempos que corren. Porque el tiempo corre cada vez más rápido. Y a pesar de ello, aún quedan maneras de disminuir esta carrera loca. Por ejemplo, partir en barco hacia Numea. Y yo sabía que era un viaje de ida. - Le Monstre n'existe qu'à l'intérieur de nous – lui dis-je. - Si le Monstre existe vraiment je le tuerai. Si c'est un mensonge alors je rigolerai. Après trois semaines au cours desquelles on ne voyait que de l'eau partout Mr de Roubaix parla de nouveau. Benjamin de Roubaix vive y trabaja en Paris. Acaba de publicar un nuevo disco “Chansons d'amour” que pueden comprar en la FNAC. - Je me suis égaré – dit-il d'un air troublé. J'ai senti des frissons parcourir mon dos. http://www.benjaminderoubaix.fr/ On va jouer au Sunset le samedi 15 octobre 2016 à 21h30. Adresse : Sunset/Sunside 60 rue des Lombards 75001 Paris. Infoline +33 (0)1 40 26 46 60 http://www.sunset-sunside. com/2016/10/artiste/830/4149/ 6 - Jusque là je l'ai caché pour te protéger - il éclata de rire. Relecture : Anne-Marie Haas et Benjamin de Roubaix Il se mit débout et commença à crier vers l'océan. 7 - Si j'étais un guerrier je t’emmènerai à cheval, mais comme je ne suis qu'un chien je te rongerai jusqu'à la moelle ! Je commençais à sentir une peur étrange. Je n'avais aucune possibilité de partir si ce n'était à la nage. De loin on entendait des percussions qui sonnaient comme des tambours rituels africains. De Roubaix se retourna vers moi avec un sourire saugrenu : - Aide moi, s'il te plait à vivre comme Mathusalem. Face à mon regard d’incompréhension il ajouta : - Je veux vivre 900 ans. - Mais c'est impossible ! - Entends-tu les tambours ? Ils nous attendent. Ça sera rapide puis j'aurai mon élixir ! Un mail qui arrive avec trois ans de retard... Chose inimaginable par les temps qui courent. Parce que le temps court. De plus en plus vite. Néanmoins, il reste encore des moyens pour ralentir cette course folle. Partir en bateau à Nouméa par exemple. Et je savais que ce serait un aller simple. Benjamin de Roubaix vit et travaille à Paris. Il vient de sortir un nouvel album « Chansons d'amour » que vous pouvez acheter à la FNAC. http://www.benjaminderoubaix.fr/ Génération Z enciosa l i s d u t n e R v u j et a rat n o de u Portrait d’une génération silencieuse On connaît la génération y, mais que sait-on de la z ? Generación Z H aciéndome esta pregunta tomé la decisión de realizar un retrato de este grupo de personas nacidas a partir de 1995. Para ello, lo más natural fue apoyarme en mis dos actividades profesionales : consultoría en innovación y fotografía. Durante seis años, me he dado a la tarea de transmitir a diversas organizaciones el "Design Thinking", una metodología abierta, multidisciplinaria, no lineal y sobretodo enfocada en el ser humano. Los 5 pasos : comprender, definir, crear (en este caso a través de la fotografía y de la escritura), prototipar y experimentar. Me inspiré principalmente en las herramientas y el modo operatorio de los etnólogos para comprender un grupo de individuos en función de su comportamiento y su interacción con el mundo que les rodea. Como parte de este proyecto, he optado por incluir un número equivalente de jóvenes de sexo femenino y masculino, entre 14 y 20 años, con domicilio en París, en suburbios de la regional parisina y en Normandía, a partir de categorías socioprofesionales variadas, con 10% de jóvenes “extremos” y 90% en la norma. El reclutamiento lo efectué en parte a través de mi red de contactos, pero también por medio de Internet y de las redes sociales, y en la calle con encuentros casuales. Esta fue sin duda la etapa más complicada debido a que la noción de tiempo es muy relativa para esta generación. Definir una cita con un joven es una verdadera hazaña. Ellos no quieren comprometerse al mediano o al largo plazo, ya que no desean cerrar las puertas a otras actividades. Una cita no garantiza un encuentro, ya que pueden cancelar en el último minuto o simplemente olvidar ... Su respuesta preferida? "Este proyecto me interesa. Lo contacto pronto”. Una manera educada de decir. Nunca sucederá. En consecuencia, para encontrar 28 jóvenes, he tenido que reclutar alrededor de 50. Para preparar mis entrevistas, he elaborado un cuestionario de sesenta preguntas que permitan obtener una visión amplia de la vida de estos jóvenes : el amor, la amistad, la tecnología, el medio ambiente, la educación, la política, la religión, etc. Durante más de cinco meses, llevé a cabo 28 entrevistas, que podían durar de una a tres horas, en función de la calidad de los intercambios. La gran mayoría de ellas fueron “frente a frente”, con la excepción de dos entrevistas grupales y dos entrevistas telefónicas. La mayor parte de estos 8 Rudy intercambios se llevó a cabo en lugares públicos, pero en ciertos casos le pregunté a algunos jóvenes, que me permitieran realizar la entrevista en su lugar de residencia y en presencia de sus padres. Al final de cada reunión, hice un retrato que permitiera ilustrar el estilo de vida de cada joven. Luego de las primeras 25 entrevistas pude llevar a cabo un primer nivel de análisis que me permitió identificar alrededor de 23 características compartidas por los jóvenes de la Generación Z. Se trata de hipótesis personales definidas a partir del material colectado. Sin embargo, era necesario evaluar la veracidad de estas últimas con ciertos jóvenes. La pregunta era simple: "¿En cuál de éstas hipótesis te reconoces?” El Design Thinking promueve los intercambios regulares con los individuos estudiados, este trabajo permite afinar los resultados a medida que el proyecto avanza. Luego de algunas iteraciones, pasé no solamente de 23 a 12 características âgés de 14 à 20 ans, résidant à Paris, en proche et lointaine banlieue, mais aussi en Normandie, issus de catégories socio-professionnelles variées, avec 10% de jeunes extrêmes et 90% “dans la norme”. J’ai recruté ces derniers à travers mon réseau de contacts, sur Internet, grâce aux réseaux sociaux, mais aussi dans la rue, au hasard des rencontres. Ce fut l’étape la plus complexe, car la notion de temps et très relative chez les membres de cette génération. Fixer un rendez-vous relève de l’exploit. Ils ne veulent pas s’engager sur le moyen terme, se fermer les portes à d’autres activités. Un rendez-vous fixé ne garantit jamais une rencontre, car ils peuvent annuler à la dernière minute ou simplement oublier... Leur réponse préférée ? “ça m’intéresse. Je reviens bientôt vers vous.” Une façon polie de vous dire : ça ne se passera jamais. Résultat, pour rencontrer 28 jeunes, il m’a fallu en recruter environ 50. Pour préparer mes entretiens, j’ai défini une soixantaine de questions permettant d’obtenir une vision assez large de la vie de ces jeunes : amour, amitié, technologie, environnement, éducation, politique, religion, etc. Pendant plus de cinq mois, j’ai mené 28 entretiens, d’une durée allant d’une à trois heures, selon la qualité des échanges. La grande majorité d’entre eux en face-àface, à l’exception de deux entretiens de groupe, et de deux entretiens téléphoniques. La plupart de ces échanges se sont déroulés dans des lieux publics, même si j’ai demandé à certains jeunes, en présence de leurs parents, de me laisser visiter leur lieu de résidence. A la fin de chaque rencontre, j’ai réalisé un portrait de chaque jeune qui représente idéalement son quotidien et son mode de vie. Una parte del análisis se realiza a partir de la observación. El lenguaje físico, no verbal, aporta una dimensión esencial al proyecto. Como fotógrafo, le doy una gran importancia a los gestos, los objetos, el estilo, el lugar de vida, etc. Une partie de l’analyse se fait sur la base de l’observation. Le langage non verbal apporte une dimension essentielle au projet. En tant que photographe, j’accorde beaucoup d’importance à ce que révèlent les gestes, les objets, les tenues vestimentaires, l’environnement, etc. A la suite des 25 premiers entretiens, j’ai effectué un premier niveau d’analyse qui © mauricio alvarez lopera Se conoce la Generación Y, Pero qué se sabe de la Z? Je m’inspire avant tout des pratiques des ethnologues pour mieux comprendre un groupe d’individus en fonction de son comportement et de son interaction avec le monde qui l’entoure. Dans le cadre de ce projet, j’ai choisi de cibler des jeunes, filles et garçons à parité, Lucia © mauricio alvarez lopera por mauricio álvarez lopera C ’est en me posant cette question que j’ai entrepris de réaliser un portrait de ce groupe de personnes nées après 1995. Pour cela, quoi de plus naturel que de m’appuyer sur mes deux métiers : le conseil en innovation et la photographie. Depuis six ans, je m’attache à transmettre à diverses organisations une méthodologie appelée le “design thinking”, une approche fortement orientée vers l’humain, pluridisciplinaire, non linéaire et ouverte. Le tout en cinq étapes : comprendre, définir, créer (photographier et écrire), prototyper, expérimenter. par mauricio álvarez lopera 9 Alexandra et Morgane m’a permis d’identifier autour de 23 caractéristiques partagées par les jeunes de la Génération Z, des hypothèses personnelles tirées de la lecture de la matière collectée. Restait à évaluer auprès des jeunes la justesse de ces dernières. La question était simple : “Dans lesquelles de ces hypothèses te reconnais-tu ?” Le design thinking favorise une interaction régulière avec les cibles étudiées, cela permet d’affiner les résultats au fur et à mesure de l’avancée du projet. pas, ils sont nés dedans ! Je suis ainsi passé non seulement de 23 à 18, puis à 12 caractéristiques communes de cette fameuse Génération Z, mais j’ai aussi reformulé certaines d’entre elles. Cet exercice ne revêt évidemment pas un caractère sociologique, mais il offre un point de départ pour mieux comprendre une génération qui représente environ un quart de la population française, et dont une bonne partie arrive bientôt sur le marché du travail. MÉLANGE RÉEL ET VIRTUEL Les nouvelles technologies sont de véritables extensions corporelles et cérébrales, chez les jeunes que j’ai rencontrés. Elles leur permettent de vivre simultanément dans différents espaces physiques et temporels. Pour eux, il n’existe plus de frontière visible entre le monde physique et le monde virtuel. Ils passent de l’un à l’autre sans difficulté. Les 12 traits communs observés par Mauricio Alvarez Lopera Este ejercicio no reviste un carácter sociológico, sino que ofrece un punto de partida para la comprensión de una generación que representa aproximadamente una cuarta parte de la población francesa, y de los cuales una gran parte llegará próximamente al mercado laboral. Las 12 características comunes observadas por Mauricio Álvarez Lopera LA GENERACIÓN Z … MEZCLA EL MUNDO REAL CON EL VIRTUAL Las nuevas tecnologías se han convertido en extensiones corporales y cerebrales para los jóvenes de esta generación. Ellas permiten vivir de manera simultánea en diferentes espacios físicos y temporales. Para ellos, no hay una frontera visible entre el mundo físico y el mundo virtual, pasan de uno a otro sin dificultad. PRUDENTE Y REALISTA Los jóvenes que tuve la oportunidad de entrevistar son tranquilos, medidos, y algunas veces hasta parecen ausentes. El contexto inestable en el que crecieron (económico, político y ambiental), ha modelado sin duda alguna una generación de personas más prudente y realista que idealista. Este realismo es también el resultado de un acceso permanente a una información bruta, sin filtro y en tiempo real. LA GÉNÉRATION Z... NE TRAVAILLERA PLUS COMME AVANT La recherche de sens, de plaisir et de liberté l’emporte sur la réussite professionnelle, la rémunération, le statut. Ils ambitionnent de s’accomplir dans leur travail et privilégient des activités en lien avec leurs passions, les petites structures peu hiérarchisées, le travail en mode free-lance. Le changement ne les effraie © mauricio alvarez lopera comunes de los jóvenes de la Generación Z, sino que también tuve la oportunidad de reformular algunas de ellas. Merveille PRÉFÈRE L’IMAGE AU TEXTE Pour communiquer, s’informer ou s’amuser, ils privilégient les contenus visuels (vidéo, photo, dessin, animation, icônes, etc.) et utilisent principalement des supports mobiles connectés, qu’ils considèrent plus ergonomiques, flexibles, disponibles. En témoigne leur engouement pour Youtube, Periscope, Instagram, Snapchat ou les jeux vidéo. EST PRUDENTE ET RÉALISTE Les jeunes avec lesquels je me suis entretenu sont calmes, mesurés, parfois absents. Le contexte instable (économique, politique et environnemental) dans lequel ils ont grandi a sans doute façonné une génération d’individus plus prudents et réalistes qu’idéalistes. Ce réalisme est aussi le résultat d’un accès permanent, sans filtre et en temps réel à l’information. EST DÉÇUE PAR LA CLASSE POLITIQUE Ils veulent exercer leur droit de vote en 2017, mais estiment ne pas avoir de vrai choix. Peu concernés par les mouvements sociaux, ils sont néanmoins plus d’un sur deux à se dire prêts à descendre dans la rue en cas de mise en danger des droits fondamentaux. Ils misent sur le pouvoir de mobilisation des nouvelles technologies et sur les initiatives positives à petite échelle. EST INDIVIDUALISTE Dans leur quête de liberté et d’autonomie, les jeunes sont mus par leurs passions et leurs intérêts personnels. La plupart appartient à de nombreuses communautés en ligne et écument les réseaux sociaux, mais les liens qu’ils établissent sont plutôt éphémères et précaires. Chez eux, l’intérêt commun semble relégué au second plan. © crédit PREFIERE LA IMAGEN AL TEXTO Para comunicar, aprender o entretenerse, los jóvenes Z prefieren contenidos visuales (vídeos, fotos, dibujos, animaciones, íconos, etc.) y utilizan principalmente dispositivos móviles conectados, que consideran más ergonómicos, flexibles y accesibles. Esto se demuestra con el entusiasmo suscitado por YouTube, Periscope, Instagram, Snapchat o los videojuegos. 10 © crédit NO TRABAJARÁ NUNCA MÁS COMO LAS ANTERIORES La búsqueda de sentido, de placer y de libertad triunfa sobre el éxito profesional, la remuneración, el estatus. Ellos aspiran a realizarse a través de su trabajo y por lo tanto privilegian las actividades relacionadas con sus pasiones, las pequeñas estructuras poco jerárquicas y el trabajo independiente. El cambio no les asusta, ya que nacieron en él! NE SE SENT PAS CONCERNÉE PAR LE CLIMAT Ils ont tous entendu parler du dérèglement climatique, tous sont conscients de l’urgence d’un changement de comportement. Pourtant, la plupart ont décidé d’en faire abstraction dans leur quotidien : “C’est au gouvernement et aux entreprises de garantir cette transition. Ils estiment nécessaire la création d’un cadre légal plus strict et contraignant.”. 11 Chloe www.latingourmetservices.com © mauricio alvarez lopera VIT DANS L’INCERTITUDE MAIS RESTE POSITIVE L’incertitude et la précarité du monde dans lequel ils évoluent ne semblent pas affecter le moral et le positivisme qui est le leur. Il serait facile de les croire angoissés, renfermés. Au contraire, ils pensent majoritairement que leur vie sera meilleure que celle de leurs parents, et que celle de leurs enfants sera meilleure que la leur. VIVE EN LA INCERTIDUMBRE PERO SIGUE SIENDO POSITIVA La incertidumbre y la precariedad del mundo en el que viven no parecen afectar el estado anímico y el positivismo de los jóvenes. Sería fácil pensar una generación ansiosa y replegada en sí misma, pero es todo lo contrario lo que sucede. ES INDIVIDUALISTA En su búsqueda de libertad y de independencia, los jóvenes se mueven en función de sus pasiones e intereses personales. La mayoría pertenece a varias comunidades en línea y se obsesiona por las redes sociales, pero los vínculos que establecen son precarios y efímeros. Para los jóvenes Z, el interés común pasa a un segundo plano. NO CREE MÁS EN LAS PAREJAS TRADICIONALES La representación tradicional de la familia, heterosexual, con un núcleo compuesto de padre, madre e hijos viviendo bajo un mismo techo, no ha sobrevivido a ésta generación. De la misma forma que el modelo del matrimonio, que ellos consideran demasiado rígido y frágil. La unión libre o el PACS son sin lugar a duda, alternativas mucho más viables. NO SE SIENTE RESPONSABLE DEL ASUNTO CLIMÁTICO Todos han oído hablar del cambio climático, son conscientes de la urgencia de un cambio general de comportamiento. Sin embargo, la mayoría decide ignorar dicha problemática en el cotidiano. Para ellos, es el gobierno y las empresas quienes deben asegurar esta transición y consideran que es necesario crear un marco jurídico más estricto, que obligue a la acción. La mayoría piensa que su vida será mejor que la de sus padres y la de sus hijos mejor que la de ellos. ESTÁ ATRAPADA EN EL PRESENTE INMEDIATO Condicionados por Internet y por las nuevas tecnologías, los jóvenes buscan siempre una satisfacción instantánea y son muchos los que caen en la trampa de la facilidad y de la dispersión. La mayoría tiene dificultades para trabajar en actividades a largo plazo que requieren esfuerzos de concentración, de análisis y de pensamiento crítico. 12 EST PRISE AU PIÈGE DE L'INSTANTANÉ Conditionnés par Internet et les nouvelles technologies, les jeunes sont à la recherche de satisfaction immédiate et sont nombreux à tomber dans les pièges de la facilité et de la dispersion. EST CONSERVATRICE MAIS TOLÉRANTE Leur style de vie est étonnamment conservateur. J’ai eu beau chercher chez eux des comportements extrêmes, je n’en ai pas trouvé. Il semble qu’ils aient développé une capacité d’autorégulation pour compenser l'excès de liberté offerte par la société contemporaine. Pour autant, ils s’estiment chanceux de vivre dans un contexte de diversité et de liberté et ne se retranchent pas derrière une identité spécifique. PLACE LA RELIGION AU SECOND PLAN La religion n’est pas une thématique centrale dans la vie des jeunes de la génération Z, qui se montrent étonnés face à l’obsession des médias et des hommes politiques pour ce sujet. Ils estiment qu’en France, chacun peut exercer son culte et sa foi librement. Alors, à quoi bon mettre ce thème en permanence sur le devant de la scène ? ES CONSERVADORA, PERO TOLERANTE Su estilo de vida es sorprendentemente conservador. Durante mi investigación, intenté encontrar comportamientos extremos, pero no he encontrado ninguno. Laura 35 Bd de Rochechouart 75009 - París Todo parece indicar que esta generación ha desarrollado una capacidad de autorregulación para compensar el exceso de libertad que le ofrece la sociedad contemporánea. Téléphone: 01 40 34 20 04 Mobile: 07 60 45 45 12 Sin embargo, los jóvenes se consideran afortunados de vivir en un contexto de diversidad y de libertad y no buscan refugiarse detrás de una identidad específica. [email protected] icains Produits latino-amér UBICA LA RELIGIÓN EN UN SEGUNDO PLANO La religión no es un tema central en la vida de los jóvenes de la generación Z. Ellos manifiestan su asombro por la obsesión de los medios de comunicación y de los responsables políticos por éste tema. Los jóvenes estiman que en Francia, cada quien puede practicar su fe y su religión libremente. Transfer t d’argen t s i l o c Envoi de ts Envoi de docummen Serv ice c argo Así es que, ¿Cómo explicar que este tema ocupe constantemente un lugar preponderante en el debate público? © crédit ESTÁ DECEPCIONADA DE LA CLASE POLÍTICA Los jóvenes entrevistados desean ejercer su derecho al voto en 2017, pero estiman no tener verdaderas alternativas; son poco interesados en los movimientos sociales, se dicen sin embargo listos para salir a las calles en caso de sentir amenazados sus derechos fundamentales, creen en el poder de convocatoria de las nuevas tecnologías y en la fuerza de las iniciativas positivas a pequeña escala. NE CROIT PLUS AU COUPLE TRADITIONNEL La représentation traditionnelle de la famille, hétérosexuelle, cellule composée d’un père, d’une mère et d’un ou plusieurs enfants vivant sous le même toit, n’aura pas survécu à cette génération, pas plus que le modèle du couple marié, jugé trop rigide, trop fragile aussi. L’union libre ou le PACS ont sans conteste leur préférence. La plupart éprouvent des difficultés à s’investir dans des tâches de longue haleine, qui exigent des efforts de concentration, d’analyse et d’esprit critique. 13 Billets d ’avion La flor del olvido La fleur de l’oubli por juan manuel tagina traducción e ilustraciones de mélanie nogues tagina por juan manuel tagina traduction et illustration de mélanie nogues tagina D D on Tomás recuerda constantemente sus años en las cosechas de trigo. A decir verdad, es casi lo único que recuerda. -Se trabajaba mucho allá en Valdivia. Dice contento, mientras riega las flores frente a la puerta de su casa. - Los gringos nos daban de comer a todos, la mujer de mi patrón cocinaba en unas ollas grandes con cuatro patas de hierro bien firmes. Cuenta, sereno, sentado en su silla de paja y madera, mirando un punto fijo perdido en la montaña. Tomás vive con su familia en una barriada de gente trabajadora, instalada en la periferia de Monte Grande, una localidad muy pequeña que se cobija al interior del Valle del Elqui: un lugar milenario ubicado en la región de Coquimbo, en el norte chico de Chile. Desde ese sitio, según comprueban los que pasaron alguna vez por ahí, pueden verse todas las estrellas del cielo, hasta esas que alumbran casi nada y no alcanzan a contemplarse desde ningún otro lugar. Cada año pasan por esta zona miles de visitantes para disfrutar de los diferentes atractivos turísticos que se ofrecen en ese rincón de la pre cordillera. Por cierto, ninguno de ellos conoce a Tomás, ni el barrio en el que vive. Y eso a él, muy lejos de preocuparlo, lo alegra infinitamente. El viejo Tomás es de esos tipos que disfrutan de la tranquilidad, de la naturaleza y, sobre todo, de los pequeños placeres como cocinar con su hija, tocar la guitarra en compañía de sus nietos, y dibujar con su nietita la menor. -Yo trabajaba una máquina a motor que tenía un cuchillo pa' l lao, y había que andar despacito, así, pa' que el trigo quede limpiecito... Explica serio el viejo, y entra a poner la pava. Su semblante es el de un hombre que ha trabajado mucho y sabe de lo que habla. De vez en cuando, en el iris de sus ojos pueden verse con claridad esas viejas máquinas desmalezadoras que van limpiando el trigal a paso lento, mientras el viento llena el aire de ínfimas partículas amarillas. En el fondo el cielo celeste termina cortante y contrasta con el blanco que se hace cristalino por la invasión de una lágrima que le genera el recuerdo. Aquel paisaje lejano ocupa casi todo el espacio en la memoria del viejo. -Habrá que tomar un tecito... Murmura. Y, esperando que el agua esté lista, se hecha en el sillón a tocar con su vieja guitarra una melodía repetitiva y cautivante como sus palabras. Un tibio rayo de sol entra por la ventana de la sala y encandila uno de sus ojos. Él lo cierra sin forzar. La melodía vuelve a recomenzar: una, diez veces. No se deja interrumpir ni siquiera por el silbido de la pava, que ya hierbe desde varios segundos. La música pertenece a una canción que ya no recuerda con claridad. Porfiado, la repite con entusiasmo, ante la mirada dulce y compasiva de su hija que apaga el fuego de 14 la hornalla y le recuerda, por tercera vez, que debe tomar sus pastillas. Según dicen sus nietos, se toma más de 20 tecitos por día: le pasa que se olvida del té que tomó hace un rato y vuelve a poner la pava para tomar el próximo. -Cuando yo era niño, no se conocía el té. Ni en los supermercados, ni en ninguna parte. Puro café nomás había, y era demasiado caro, así que tomábamos mate nomás. Comprábamos harta yerba. Y mate, mate nomás. Habla con el ceño fruncido, insistiendo en desparramar la manteca –todavía dura– por toda la superficie del enorme pedazo de pan casero que cortó con la mano. -... el fundo San Javier se llamaba, era un on Tomas se souvient constamment de ses années passées dans les champs de blé. A vrai dire, c’est presque la seule chose dont il se souvient. -On travaillait beaucoup, là-bas, à Valdivia. Dit-il souriant, en arrosant les fleurs devant la porte de sa maison. -Les gringos nous donnaient de quoi manger à tous, la femme du patron cuisinait dans d’énormes marmites avec quatre solides pattes en fer. Contait-il, serein, assis sur sa chaise de paille et de bois, regardant un point fixe perdu dans la montagne. Tomas vit avec sa famille dans un quartier ouvrier de la périphérie de Monte Grande, un petit village niché au sein de la vallée d’Elqui : un lieu millénaire situé dans la région de Coquimbo au Nord du Chili. A cet endroit, comme on put le vérifier ceux qui passèrent un jour par-là, on peut voir toutes les étoiles du ciel, y compris celles qui n’éclairent que très peu et qu’on ne peut contempler nulle part ailleurs. Chaque année, des milliers de visiteurs passent par cette zone afin de découvrir les différentes activités touristiques qui existent dans ce coin de la pré Cordillère. Il est certain qu’aucun d’entre eux ne connaît Tomas, ni le lieu où il demeure. Cela, loin de le préoccuper, le réjouit infiniment. Le vieux Tomas est l’un de ces gars qui profitent de la tranquillité, de la nature et, plus que tout, des petits plaisirs comme cuisiner avec sa fille, jouer de la guitare en compagnie de ses petits-enfants ou dessiner avec sa plus jeune petite-fille. -Moi, je travaillais avec une machine à moteur qui avait un couteau su’l côté et il fallait aller doucement, comme ça, pour qu’le blé reste propre… Explique-t-il, sérieux, avant d’entrer mettre l’eau à chauffer. Son visage est celui d’un homme qui a beaucoup travaillé et qui sait de quoi il parle. Quelques fois, dans l’iris de ses yeux, on peut voir avec clarté ces vieilles machines qui nettoient le blé à pas lents, pendant que le vent emplit l’air d’infimes particules jaunes. Au fond, le ciel bleu clair se termine tranchant et contraste avec le blanc qui devient cristallin par l’invasion d’une larme générée par le souvenir. Ce paysage lointain occupe presque tout l’espace dans la mémoire du vieil homme. -On devrait boire un thé. Murmure-t-il. En attendant que l’eau soit chaude, il se met dans le fauteuil et joue avec sa vieille guitare une mélodie aussi répétitive et captivante que ses paroles. Un tiède rayon de soleil entre par la fenêtre de la pièce à manger et éblouit un de ses yeux. Il le ferme sans forcer. La mélodie reprend : une fois, dix fois. Il ne se laisse jamais interrompre, même pas par le sifflement de la bouilloire, dont l’eau bout depuis déjà plusieurs secondes. La mélodie est celle d’une chanson dont il ne se souvient pas bien. Têtu, il la répète avec enthousiasme sous le regard doux et compatissant de sa fille qui éteint le feu de la gazinière et lui rappelle, pour la troisième fois, qu’il doit prendre ses médicaments. Selon ses petits-enfants, il boit plus de 20 thés par jour car il oublie le thé qu’il vient de boire et remet de l’eau à chauffer pour en boire un autre. -Quand j’étais enfant, on ne trouvait pas de thé. Ni dans les supermarchés, ni ailleurs. Il n’y avait que du café, et il était assez cher, donc on buvait du maté c’est tout. On achetait beaucoup d’herbe. Et du maté, du maté c’est tout. Il parle en fronçant les sourcils, s’entêtant à étaler le beurre encore dur sur son énorme bout de pain fait maison qu’il a coupé à la main. -La ferme de San Javier, ça s’appelait. C’était une très grande ferme, on devait labourer plus de 340 hectares pour semer… Il s’amuse à faire de petits tas de mie de pain sur les dessins de fleurs de la nappe en plastique. -On travaillait beaucoup, moi j’avais une machine qui avait un couteau su’l côté et fallait aller doucement… … doucement, comme ça, pour qu’le blé reste propre… Et les histoires renaissent, de façon répétitive, tout au long de la journée. Avec la même intonation dans la cuisine ou dans le patio, à midi ou l’après-midi, un jour férié ou n’importe quel autre jour. Il les laisse s’envoler comme un enfant qui s’amuse avec une boîte à musique, jouant la même chanson, une fois après l’autre, jusqu’à la lassitude sympathique de ceux qui l’entourent. A l’heure de la sieste, il sort presque machinalement dans le jardin. Il installe sa 15 www.alepal.com [email protected] Una tarde, cuando el sol ya había caído detrás del cerro y algunas estrellas dejaban ver su brillo en el manto azul del cielo que se volvía cada vez más oscuro, Tomás se armaba un puro de tabaco, y miraba a su nietita dibujar la casita, las montañas y su familia. -Laraira-lara-larairaa, laraira-laralaraaaa. Tarareaba, y humedecía el papel de arroz con la lengua, cuando algo en el cielo se iluminó: un fino haz de luz blanca que se extendió diagonalmente en el aire y después brilló muy fuerte hasta desaparecer. La nena se paralizó. De golpe se puso de pie y fue corriendo emocionada a abrazar a su abuelo. -¿Viste eso abuelo?, ¿viste eso? Le preguntó exaltada y, con una sonrisa enorme en la cara, le repitió dos veces: -Abuelo, ¿viste eso?, ¿lo viste? El viejo –que no había visto la estrella fugaz, el asteroide, o lo que fuere, sino el brillo de fascinación en los ojos de esa niña maravillada por la ingenuidad de quien descubre el mundo– le susurró: -Por favor hijita, tráigame la guitarra que me acordé. La nena salió corriendo a buscar la guitarra adentro. Fue directamente hasta el sillón, donde la criolla se reposaba habitualmente –como invitando al que sabe a tocarse algo, o dejando con las ganas al que desconoce la forma de relacionarse con ella–. Y en el camino encontró a sus hermanos en la cocina. -Vengan rápido, no saben lo que pasó. Vengan délen, el abuelo se acordó, vengan. Su madre –que leía en la habitación– escuchó las palabras radiantes de la pequeña, y saltó de la cama para ir a descubrir lo que estaba pasando. Una vez que llegaron todos al patio, se acercaron sigilosos y se fueron acomodando de a uno en el piso. Armaron una especie de ronda discreta para evitar interrumpir o incomodar al viejo, que permanecía inmóvil y misterioso en su silla. -Alegres eran mis ojos. Dijo con voz clara –examinando lúcido los últimos trastes de su guitarra–, y dejó brotar de sus manos ásperas un lindo punteo, simple y preciso, a modo de introducción. La noche ya se mostraba imponente. La luna llena bañaba el valle y hacía de faro, alumbrando el patio, las flores y las lágrimas que –más tarde o más temprano– serían olvidadas por todos, menos por el viejo Tomás. “…olvidar es una flor, no florece pa' cualquiera, florecerá para ti palomita mensajera, tómala de la corona y goza tu vida entera…” Alegres eran mis ojos / la flor del olvido - Violeta Parra. 16 © crédit A la hora de la siesta sale casi maquinalmente al jardín. Acomoda su sillita a la sombra y se sienta fascinado a mirar la montaña y el pueblo desde las alturas de su parcela: parece no ver ni montaña ni pueblo, sino ese recuerdo remoto que lo viaja a Valdivia en el esplendor de su juventud. Los perros que lo escoltan, ladran inocentes ante el estruendo de una nuez que cae sobre el techo de chapa tendido bajo el inmenso nogal –hace unos años, cuando gozaba de mayor entereza física y mental, él mismo había construido una habitación ahí con sus propias manos para disfrutar de la sombra y el abrigo de aquel hermoso árbol–. -… allá se ve la cara de Gabriela Mistral… …aquella es una botella acostada. Señala con voz pausada, observando como aturdido, en silencio, la inmensidad que lo circunda. El eco del silbido de la pava –que vuelve a hervir– resuena entre las calles de piedra que bajan del cerro hasta la catedral. El viejo canturrea entonado y, para variar, clava la mirada en una de las hortensias que crecen en su patio. -... Habrá que ir a hacer un tecito... …pa, pi, pa, paaai, pa, pa, paaaiiiii… Y sus días se repiten uno tras otro, casi calcados; como sus frases, sus arpegios, sus nueces, o sus saquitos de té. © crédit fundo grande, teníamos que arar trecientas cuarenta hectáreas para sembrar... Y juega a armar grupitos de migas de pan sobre los dibujos floridos del mantel plastificado. -... se trabajaba mucho allá en Valdivia, yo andaba en una máquina que tenía un cuchillo pa' l lao y había que ir despacito... … despacito así, pa’ que el trigo quede limpiecito…”. Y los relatos renacen así, en forma repetida, a lo largo del día. Con una entonación parecida en la cocina o en el patio; al mediodía o a la tarde; un día feriado o cualquier otro; los suelta como un niño que juega con una caja musical y hace sonar la misma canción a su antojo, una y otra vez, hasta el hartazgo simpático de quienes lo rodean. chaise à l’ombre et se sent fasciné en regardant les montagnes et le village depuis les hauteurs de son terrain. Il semble ne voir ni les montagnes ni le village, uniquement ce souvenir si lointain qui l’emmène à Valdivia, au temps de sa jeunesse resplendissante. Les chiens qui l’escortent aboient innocemment au vacarme d’une noix tombant sur le toit de tôle situé sous l’immense noyer. Il y a quelques années, lorsqu’il était en meilleure forme physique et mentale, il avait lui-même construit de ses mains cette maison à l’abri et à l’ombre de cet arbre splendide. -… Là-bas on voit le visage de Gabriela Mistral… là, c’est une bouteille couchée. Dit-il avec une voix posée, en observant en silence, comme étourdi, l’immensité qui l’entoure. L’écho du sifflement de la bouilloire, qui boue de nouveau, résonne entre les ruelles de pierre qui descendent du mont jusqu’à la cathédrale. Le vieil homme chantonne et, pour changer, pose son regard sur les hortensias qui poussent dans son patio. -Il faudrait faire un autre p’tit thé… pa, pi, pa, paaai, pa, pa, paaaiiiii… Et ses jours se répètent l’un après l’autre, comme calqués. Tout comme ses phrases, ses arpèges, ses noix et ses petits sachets de thé. Un après midi, alors que le soleil s’était déjà couché derrière le mont et que quelques étoiles brillaient dans le manteau bleu du ciel qui devenait de plus en plus sombre, Tomas roulait une cigarette et regardait sa petite fille dessiner la maison, les montagnes et sa famille. -Laraira-lara-larairaa, laraira-laralaraaaa. Il fredonnait et humidifiait le papier de riz avec sa langue, lorsque quelque chose dans le ciel s’illumina : un fin faisceau de lumière grandit diagonalement dans l’air, brilla intensément et disparut. L’enfant se paralysa. Soudain, elle se leva et courut embrasser son grand-père avec émotion. - Tu as vu ça grand-père ? Dis, tu as vu ça ? Demanda-t-elle exaltée, un immense sourire illuminant son visage. Elle répéta deux fois : - Grand père, tu as vu ? Tu l’as vu ? Le vieil homme, qui n’avait pas vu l’étoile filante, l’astéroïde ou quoi que cela fut, mais seulement la lumière dans les yeux de cette petite émerveillée par l’innocence de celui qui découvre le monde, lui chuchota : -S’il te plait ma fille, apporte-moi la guitare. Je me souviens. La petite s’en alla en courant chercher la guitare à l’intérieur de la maison. Elle alla directement jusqu’au fauteuil où la guitare reposait habituellement, comme invitant celui qui savait jouer un air, ou donnant envie à celui qui ne savait pas comment entrer en contact avec elle. En chemin, elle croisa ses frères dans la cuisine. -Venez rapidement, vous n’imaginez pas ce qu’il se passe ! Allez, grand-père se souvient, venez vite ! Sa mère, qui lisait dans la chambre, entendit les paroles rayonnantes de la petite et sauta du lit pour aller voir ce qu’il était en train de se passer. Lorsqu’ils arrivèrent dans le patio, ils se rapprochèrent doucement et s’installèrent un à un sur le sol. Ils formèrent une espèce de ronde discrète pour éviter d’interrompre ou d’incommoder le vieil homme, qui demeurait immobile et mystérieux sur sa chaise. -Joyeux étaient mes yeux. Dit-il avec une voix claire, examinant avec lucidité les frets de sa guitare, et il laissa échapper de ses mains rugueuses un bel arpège, simple et précis, en guise d’introduction. La nuit avait déjà tout recouvert. La pleine lune dominait la vallée comme un phare, éclairant le patio, les fleurs, et les larmes qui, tôt ou tard, seraient oubliées par tous, sauf par le vieux Tomas. PING DECO Découvrez le Manchot Décorateur Boutique en ligne dʼobjets déco “…olvidar es una flor, no florece pa' cualquiera, florecerá para ti palomita mensajera, tómala de la corola y goza tu vida entera…” Alegres eran mis ojos / la flor del olvido - Violeta Parra. “…l’oubli est une fleur qui ne fleurit pas pour n’importe qui, elle fleurira pour toi, colombe messagère, prends-la par la corolle et jouis de ta vie entière…” 17 boutique.ping-deco.fr Pour la deuxième année consécutive a eu lieu en France LE FESTIVAL “LE VENEZUELA AU CINÉMA”. Por segundo año consecutivo se realiza en Francia EL FESTIVAL “LE VENEZUELA AU CINÉMA” Ya en 1951 en la cuarta edición del Festival Internacional de Cine de Cannes; la película, La Balandra Isabel llego esta tarde, ganó el premio a la mejor Direccion. En el año 2006 el gobierno venezolano crea la VILLA DEL CINE, un complejo cinematográfico dedicado a la producción de obras de cine y audiovisuales al mismo tiempo que sirve como escuela de cine. Esta se encuentra localizada en las cercanías de Caracas y cuenta con los mas modernos estudios de filmación, grabación y posproducción. En las palabras del Ex-presidente Chaves, “esta Villa fue creada para acabar con la dictadura de Hollywood”. Estas son algunas de las casas de producción en cine del país: •Bolívar Films •Cinesa Soluciones Audiovisuales •La Villa del Cine •Cinema Sur •La Movida Films En París en Junio del 2016 en la sala Reflets Médicis, de la mano de Ilsen Castillo, Agregada Cultural de la Embajada de la República Bolivariana de Venezuela; se inaugura el 2do festival de cine venezolano, con más de 20 películas de largometrajes, cortometrajes, documentales, dibujos animados y tuvo la presencia de dos países invitados; Francia con el film “Venez jouer Là” y Argentina con “La Caracas”. En la inauguración se presento el film “Tres bellezas” con la presencia del realizador, Carlos Caridad-Montero, película que nos habla de la tradición venezolana de tener reinas de belleza a nivel mundial. Una película de “Humor Negro” Entre otras películas vimos; AZU, ALMA DE PRINCESA, del realizador Luis Alberto Lamata en la cual Mariela Reyes Encarnó a “Doña Inés” personaje principal en “AZÚ” Largometraje de la Villa del Cine (2011). Película que narra la historia de los esclavos visto desde el punto de vista de ellos mismos y el deseo de buscar su libertad. Muchos de ellos habían nacido siendo esclavos y tenían miedo de la libertad porque no sabían qué había al otro lado de la frontera de la finca del “propietario”. Todos los esclavos esperaban una señal para partir. La llegada de AZU fue esa señal esperada . Mariela Reyes, la interprete de AZU es una Actriz y Orfebre, Licenciada en Artes, 18 L’histoire du cinéma vénézuélien a des racines anciennes. En 1897, est projeté pour la première fois à Macaraibo « Muchachos bañándose en la laguna de Maracaibo », film réalisé par Manuel Trujilo Duran. Dès lors, le Vénézuela commence à produire une série de court-métrages et de longs -métrages qui continue encore de nos jours. mención Artes Escénicas de la U.C.V, y egresada del Taller de Formación Actoral del Taller Experimental de Teatro TET. Realiza su primer montaje teatral a los 8 años dirigida por Delia Flor, desde entonces ha realizado estudios de actuación y participado en diversos proyectos teatrales, cinematográficos y televisivos. Entre otras tiene una empresa de guiones de matrimonio donde le aprende a los novios a fabricar su propio anillo de bodas. Dans les années 20, le Laboratoire National du Ministère des Œuvres publiques de Maraca est créé et les Studios cinématographiques de Lara sont fondés à Barquisimeto. En 1930, Romulo Gallego crée les Studios Avila à Caracas et en 1940 est fondée la compagnie Bolivar Films. Ilsen Castillo la directora de “ le Venezuela au Cinéma” nos dice que ya están trabajando el el festival de cine del 2017 del cual asegura, estará lleno de buenas sorpresas. El Café Latino 2016 En 1951, le film « La Balandra Isabel llego esta tarde”, gagne le prix de la mise en scène « Un certain regard » lors de la quatrième édition du festival de Cannes. © el festival “le venezuela au cinéma” En los años 20 se crea los Laboratorios Nacionales del Ministerio de Obras Publicas en Maraca y en Barquisimeto y se fundan los Estudios Cinematográficos Lara. En 1930 Rómulo Gallego crea los Estudios Avila en Caracas y en 1940 se crea Bolívar Films. •Guakamaya Films •Primeras Voces •KINOKI © el festival “le venezuela au cinéma” La historia del cine venezolana nos viene desde muy lejos. En 1897 se estrena en Maracaibo el filme; Muchachos bañándose en la laguna de Maracaibo, película realizada por Manuel Trujillo Duran. A partir de esa época Venezuela comienza a producir cortos y largo metrajes en serie hasta el día de hoy aplicando las nuevas técnicas de audiovisuales. En 2016, le gouvernement vénézuélien crée la Villa del Ciné, un complexe cinématographique dédié à la production d’œuvres audiovisuelles et à l’enseignement des métiers du cinéma. Situé dans la banlieue de Caracas, il compte avec les équipements les plus modernes de tournage, d’enregistrement et de postproduction. Selon les paroles de l’ancien Président Chaves “Cette Villa fut créée pour en finir avec la dictature de Hollywood”. Ci-dessous, quelques maisons de production de cinéma du pays : -Bolívar Films -Cinesa Soluciones Audiovisuales -La Villa del Cine -Cinema Sur -La Movida Films -Guakamaya Films -Primeras Voces -KINOKI A Paris, en juin dernier, au cinéma Reflets Médicis, Ilsen Castillo, Attaché culturel de l’Ambassade du Venezuela en France, a inauguré le deuxième festival du cinéma vénézuélien. Plus de vingt longs métrages, courts-métrages, documentaires et films d’animation ont été présentés au public. Deux pays ont été invités : la France avec le film « Venez jouer Là » et l’Argentine avec le film « La Caracas ». Le jour de l’inauguration fut présenté le film “Tres bellezas” en présence du réalisateur Carlos Caridad-Montero. Une œuvre d’humour noir qui aborde la tradition vénézuélienne qui consiste à avoir trois reines de beauté au niveau mondial. Nous avons notamment vu : AZU, ALMA DE PRINCESA, du réalisateur Luis Alberto Lamata, film dans lequel Mariela Reyes incarne Doña Ines, le personnage principal. Ce film nous conte l’histoire des esclaves depuis leur point de vue et leur désir d’être libre. Beaucoup d’entre eux étaient nés esclaves et portaient en eux la peur de la liberté. Azu fut le signal qui leur a donné le courage de franchir les barrières de la propriété et de s’échapper. Mariela Reyes est une actrice , licenciée en arts , mention Arts scéniques de la UCV, diplômée de l’atelier expérimental de théâtre TET. Elle joue pour la première fois 19 au théâtre à huit ans, alors dirgée par Delia Flor. Depuis, elle a joué dans de nombreuses pièces et participe à divers projets cinématographiques et télévisuels. Elle a de plus une entreprise d’organisation de mariages grâce à laquelle les époux peuvent apprendre à fabriquer leurs propres alliances. Ilsen Castillo, la directrice du festival, nous a confirmé que son équipe a déjà commencé à préparer la prochaine édition du festival qui sera, selon elle, pleine de bonnes surprises. El Café Latino 2016 Argentina: L’Argentine: por stéphane cardon par stéphane cardon la référence mondiale du Polo La referencia mundial del Polo E L l origen del polo en la Pampa Terrenos planos a pérdida de vista, maravillosos caballos criollos, una tradición de los gauchos donde el caballo es sagrado. Solo fue necesario que los ingenieros ingleses encargados de instalar la red ferroviaria implantaran el polo durante los fines de semana, en estas tierras australes. Y los locales adoptaron rápidamente este deporte que se convertiría en una referencia mundial. Zoom sobre el Polo de Chantilly Creado hace 20 años, este club se ha vuelto el más grande de Europa continental con 9 magníficos terrenos y 500 caballos en temporada alta. Adolfo Cambiaso) y Ellestrina (Familia Pieres) El mejor material de Polo gracias a una excelente calidad de cuero y una destreza ancestral. Y el mazo de bambú con la cabeza (el cigarro) de una madera dura, la tipa, del Norte de Argentina. El Polo en Francia Los grandes clubes y los clubes de equitación Primero los grandes clubes tradicionales: el Polo de París (edición # 122 de son Open) llamado Bagatelle, puesto que está situado en el Bosque de Boulogne. El Polo de Deauville (desde 1907) con su prestigiosa Copa de Oro en Agosto, el Polo de Saint-Tropez y el Polo de Chantilly. Ficha Práctica: ir al Open de Francia 2016 El más alto nivel de polo. Desde hace 5 años con el Open femenino. Del 3 de Septiembre hasta las finales del domingo 18 con numerosas actividades para todos. Una experiencia que no hay que dejar pasar por ningún motivo, en familia o entre amigos. Picnic al borde del terreno. ¡Y con entrada libre! A menos de una hora de París (pueblo de Apremont vía l’A1). Aprovechando del día con un paseo en el bosque o una visita del Castillo o del Museo Viviente del Caballo. Retrato de 2 argentinos de Polo en Francia Mariano López: criador de caballos, polo 20 manager y jugador profesional Mariano es originario de Gualeguaychu, (Entre-Rios). En 1993 deja la universidad de ingeniería para comenzar desde cero en Francia el Polo de la Moinerie como petisero (botones o mozo de cuadra). Con solo un tío que juega al Polo pero sobre todo, como todo argentino del campo, con una complicidad completa con el caballo. Compañero indispensable de todos los días, desde que va a la escuela. A lo largo de los años, Mariano se convierte al mismo tiempo en jugador profesional de Polo. En el 2004, escoge una oportunidad relacionada con los Campeonatos del Mundo de Polo en Chantilly para comprar y traer sus 7 caballos. Su empresa (La Matrica, las primeras sílabas de sus 3 hijas) cuenta ahora con casi 90 caballos. Y Mariano se ha convertido en uno los actores mayores en Europa en la venta y alquiler de caballos “low-medium” goal. Mariano se convertirá luego en el Polo Manager de un nuevo y simpático club de polo de campo, La Mariana. A pesar de la crisis que ha afectado el mundo del polo, Mariano no piensa regresar a Argentina…puesto que su familia se ha integrado completamente a su país de adopción.. Julián Puig: petisero Julián forma parte de los centenares de petiseros argentinos que compiten en las temporadas de Polo en los Estados Unidos y en Europa cuando la primavera occidental comienza y luego regresan al país en el Le Polo en France Les ‘grands’ clubs et les clubs d’équitation D’abord les grands clubs traditionnels : le ‘Polo de Paris’ (122 ème édition de son Open) dit Bagatelle car situé au cœur du Bois de Boulogne, le Polo de Deauville (depuis 1907) avec sa prestigieuse ‘Coupe d’Or’ en Août, le Polo de Saint-Tropez et le Polo de Chantilly . Ensuite des clubs avec un bon niveau de Polo soit issus de familles d’entrepreneurs à succès comme le Brittany à La Baule , Sainte-Mesme et La Moinerie dans la région de Dourdan (78), soit nés à l’initiative de passionnés et d’amis , comme La Mariana (Dourdan) . Enfin, et de plus en plus, les ‘sections polo’ de clubs traditionnels d’équitation ; en région parisienne à Gif / Yvette, Chaville, Les Molières… Zoom sur le Polo de Chantilly Créé il y a 20 ans, ce club est devenu le plus grand d’Europe continentale avec 9 magnifiques terrains, 500 chevaux en pleine saison. Fiche pratique : aller à l’ Open de France 2016 Le plus haut niveau de polo. Avec depuis 5 ans, l’Open féminin. Du 3 septembre aux finales du dimanche 18 avec de multiples animations pour tous. Une expérience à ne rater sous aucun prétexte, en famille ou entre amis. Pique-nique au bord du terrain. Et avec entrée libre ! A moins d’une heure de Paris (village d’Apremont via l’A1). En profitant de la journée pour une promenade en forêt ou une visite du Château ou du Musée vivant du Cheval. Portrait de 2 argentins du Polo en France Mariano Lopez : éleveur de chevaux, polo manager et joueur professionnel Mariano est originaire de Gualeguaychu, (Entre-Rios). En 1993, il quitte l’université d’ingénierie pour commencer ‘de zéro’ en France au Polo de la Moinerie comme © crédit stéphane cardon Enseguida los clubes con un buen nivel de Polo proceden de familias de emprendedores exitosos como el Brittany de la Baule, Saint-Mesme y La Moinerie en la región de Dourdan (78), o nacen de la iniciativa de apasionados y amigos como La Mariana (Dourdan). Finalmente, y cada vez más, las secciones polo de clubes tradicionales de equitación; en la región parisina en Gif Yvette, Chaville, Les Molières… La prédominance partout - Les meilleurs ‘ poneys’ de polo, au garrot bas et dotés d’une forte vivacité. - Les meilleurs joueurs au monde : 9 du Top 10 sont argentins (le dixième étant uruguayen …). - Les plus grands tournois dont l’ Open de Palermo , du nom du stade dédié au Polo en plein cœur de Buenos Aires . - Les meilleures équipes dont La Dolfina (avec Adolfo Cambiaso) et Ellestrina (famille Pieres) -Le meilleur matériel de Polo grâce à une superbe qualité de cuir et un savoir –faire ancestral. Et le maillet en bambou avec la tête (le ‘cigare’) dans un bois dur, le tipa, du Nord de l’Argentine. © stéphane cardon La supremacía en todo Los mejores poneys de polo, de cruz baja y dotados de una fuerte vivacidad. Los mejores jugadores del mundo: 9 del Top 10 son argentinos (el décimo es uruguayo) Los más grandes torneos como el Open de Palermo, del nombre del estadio dedicado al Polo en pleno centro de Buenos Aires. Los mejores equipos como La Dolfina (con ’origine du polo dans la Pampa Des terrains plats à perte de vue, de superbes chevaux ‘criollos’, une tradition des ‘gauchos ‘ où le cheval est sacré. Il n’en fallait pas plus aux ingénieurs anglais en charge d’installer le réseau de chemin de fer de s’occuper le week-end et donc d’implanter le polo dans ces terres australes. Mais les ‘locaux’ vont vite adopter ce sport et devenir la référence mondiale. 21 sabe cuándo un caballo se pone triste. Un pro que mientras descansa, comparte buenos momentos alrededor de un mate con sus compatriotas escuchando una milonga o una cumbia. Un buen embajador de la cultura argentina. suprema e intemporal del Polo Lifestyle regresando a la ropa (poncho, estola, pashmina…) y a las mantas de Baby Alpaga; finura, dulzura, calor… ‘petisero’ (groom ou palefrenier). Juste un oncle qui joue au Polo mais surtout, comme tout argentin ‘del campo’, une complicité totale avec le cheval. Compagnon indispensable au quotidien, à commencer par le chemin de l’école…Au fil des années, Mariano devient en parallèle joueur professionnel de polo. En 2004, il saisit une opportunité liée aux Championnats du Monde de Polo à Chantilly pour acheter et faire venir ses premiers 7 chevaux. Sa société (La Matrica, les premières syllabes de ses 3 filles) en compte désormais presque 90. Et Mariano est devenu l’un des acteurs majeurs en Europe dans la vente et location de chevaux de ‘low-medium’ goal. Mariano devient ensuite le Polo Manager d’un nouveau (et sympathique) club ‘de polo de campo’, La Mariana. En dépit de la crise qui a affecté le monde du polo, Mariano ne se voit pas revenir en Argentine... de par sa famille complètement intégrée à leur pays d’adoption.. Ficha práctica “Tierra de Gauchos” Creada por Silvina (originaria de Buenos Aires, una porteña) y Stéphane Cardon (expatriado durante 13 años en América del Sur). Todo el material técnico polo y todos los productos sportwear y accesorios (cuero, baby alpaga, joyas, decoración…) relacionadas con el universo del polo. En dos tiendas en Paris: Rive gauche -58 rue Saint-Placide 6° y Rive droite – 96 av.Mozart 16 °. En internet www.tierradegauchos.fr Y durante los torneos de Polo, como el Open de Francia en el medio del pueblo asociado. El Polo en la práctica Las reglas de base El polo se juega con 2 equipos de 4 jugadores sobre una cancha de 275 metros de largo y 145 metros de ancho, ósea casi 3 veces un terreno de fútbol. El partido se desarrolla en periodos (chukkers), de 4 a 8, de 7 minutos 30. El jugador puede cambiar (por fuera del terreno) de montura sin esperar el intervalo. Las reglas muy estrictas conservan la seguridad de los jugadores y de los caballos. -obligación de tener el mazo con la mano derecha -después de haber tirado, la bola define en su trayectoria una línea imaginaria que Julian Puig : ‘petisero’ Julian fait partie de ces centaines de ‘petiseros’ argentins qui font les saisons de Polo aux États-Unis et en Europe lorsque le printemps ‘occidental’ commence…et repartent ‘au pays’ en octobre. Ce qu’a fait Julian de 21 à 26 ans. En revenant chaque année à Capitan Sarmiento ( Prov Bs As) . Et depuis 7 ans, Julian vit en France après son mariage avec Bérangère, qui lui a donné 2 jumelles Antonella et Catalina. Et toujours fidèle au Polo de Chantilly qui compte 40 petiseros ‘saisonniers’. Et à son ‘patron’ (tel est le jargon) Stanislas Clavel de SC Polo. Mais Julian est un ‘Pro’…des chevaux. Qui les connaît depuis tout petit. Qui a un degré d’exigence élevé envers son métier puisque ‘l’Argentine offre le meilleur du polo dans le monde ». Qui arrive aux écuries à 4h30 du matin pour nourrir les chevaux, les brosser, nettoyer les boxes… Et après quelques matés, Julian prend ses chevaux en groupe pour un trot d’une heure sur la piste en sable. Qui est le partenaire indissociable du joueur de polo lors des practices ou matchs. Un pro qui sait même quand un cheval est triste. Un pro qui lors des rares pauses partage de bons moments autour d’un maté avec ses compatriotes en écoutant une milonga ou une cumbia. Un bel ambassadeur de la culture argentine. Iniciarse al Polo La región parisina ofrece varias soluciones sin tener caballo y sin ni siquiera tener bases de equitación. -SC Polo bajo la dirección de Stanislas Clavel, jugador profesional y también capitán de los juegos de Polo de Paris. Cursos todo el año en Chantilly (tel: 0612736145) Jérôme Anier, jugador profesional, da clases en La Mariana (tel: 0680635845) -La asociación Polo des Grandes Escuelas Y Universidades creada y animada de manera dinámica por Dan Deville. Iniciación en grupo, Torneos, noches festivas, ventajas con asociados… Abierto a todos (hasta sin haber hecho Ciencias Políticas o HEC). © crédit El polo: un bello universo “lifestyle” Argentina también ha impregnado el mundo del polo con sus tradiciones y un lifestyle elegante. Un arte de vivir sociable alrededor de un asado con la compañía de una Quilmes o de un Malbec. La escena clásica de los petiseros llevando la bombacha, las alpargatas, la boina y bebiendo sus mates. El accesorio más a la moda, cuyo éxito sobrepasó el mundo del polo, siendo la famosa cintura bordada a mano con su motivo geométrico tradicional: la cruz pampa. El tapete de silla se vuelve de moda originario de un maravilloso objeto de decoración. Siempre para la casa, el arte de la mesa con los cuchillos gauchos o la artesanía de la Patagonia. La elegancia ningún jugador puede traspasar. -Por cada gol, los jugadores cambian de lado por cuestión de equidad 22 © ©stéphane crédit cardon / ecl mes de Octubre. Es lo que Julián ha hecho de los 21 a los 26 años. Regresando cada año a Capitán Sarmiento (Prov. Bs As). Desde los 7años, Julián vive en Francia, después de su matrimonio con Bérangère, que le ha dado dos gemelas, Antonella y Catalina. Y siempre fiel al Polo de Chantilly que cuenta con 40 petiseros de temporada. Y a su patrón (así es la jerga) Staninlas Clavel de SC Polo. Sin embargo, Julián es un Pro de los caballos. Conociéndolos desde niño. Teniendo un alto grado de exigencia hacia su trabajo puesto que el Argentino ofrece lo mejor del polo al mundo” Llegando a las caballerizas a las 4:30 de la mañana para alimentar los caballos, peinarlos, limpiar las cocheras.. Y después de varios mates, Julián saca los caballos en grupo para un trote de una hora sobre la pista de arena. Es el socio indisociable del jugador de polo durante las prácticas o partidos. Un pro que hasta Le polo : un bel univers ‘lifestyle’ L’Argentine a aussi imprégné le monde du polo via ses traditions et un ‘lifestyle’ élégant. Un art de vivre convivial autour d ‘un ‘asado’ accompagné d’une ‘Quilmès ‘ ou d’un malbec. La scène classique des ‘petiseros’ portant la ‘bombacha’, les ‘alpargatas’ (espadrilles) et la ‘boina’ (béret) en buvant leur ‘maté’. L’accessoire ‘nec plus ultra’, dont le succès a dépassé le monde du polo, étant la fameuse ceinture brodée main avec son motif géométrique traditionnel ‘croix pampa’. Le tapis de selle devient en mode détourné un superbe objet ‘déco’. Toujours pour la maison, l’art de la table avec les couteaux gauchos ou l’artisanat de Patagonie. L’élégance suprême et intemporelle du ‘Polo Lifestyle’ revenant aux vêtements (poncho, étole, pashmina…) et aux plaids en Baby Alpaga ;Finesse, douceur, chaleur… Fiche pratique ‘ Tierra de Gauchos’ Créée par Silvina (originaire de Buenos Aires, une ‘portena’ ) et Stéphane Cardon (expatrié pendant 13 ans en Amérique du Sud) . Tout le matériel technique polo et tous les produits sportswear et accessoires (cuir, baby alpaga, bijoux, décoration…) liés à l’univers du polo. Dans 2 boutiques à Paris : Rive gauche -58 rue Saint-Placide 6° et Rive droite – 96 av.Mozart 16 °. Sur www.tierradegauchos.fr Et lors des tournois de Polo, dont l’Open de France au sein du village partenaires. Le Polo dans la pratique Les règles de base Le Polo se joue avec 2 équipes de 4 joueurs sur un terrain de 275 m de long et 145 m de large, soit presque 3 fois un terrain de football. La partie se déroule en périodes (‘chukkers’), de 4 à 8, de 7 minutes 30. Le joueur peut changer (en dehors du terrain) de monture sans attendre l’intervalle. Les règles très strictes préservent la sécurité des joueurs et des chevaux. - Obligation de tenir le maillet avec la main droite - Après avoir été frappée, la balle définit dans sa trajectoire une ligne imaginaire qu‘aucun joueur ne peut franchir. - À chaque goal, les joueurs changent de côté dans un souci d’équité. Latino Asesorías: contable, social, fiscal y jurídica Creación, gestión y desarrollo de empresas www.aexco.com [email protected] ACTIVIDADES Asesoramiento empresas:sociedades y autónomos. Consultoría: fiscales, sociales, contables y jurídicas. Gestión: seguido mes a mes de su rentabilidad (exclusividad del sistema A&A) S’initier au polo La région parisienne offre plusieurs solutions sans avoir de cheval et même sans aucune base d’équitation. - SC Polo sous la houlette de Stanislas Clavel , joueur professionnel et également capitaine des jeux du Polo de Paris. Cours toute l’année à Chantilly. (tél : 0612736145) Jérôme Anier, joueur professionnel, donne ses cours La Mariana (tél : 0680635845) - L’ Association Polo des Grandes Écoles et Universités créée et animée de façon dynamique par Dan Deville. Initiations en groupe, Tournois, Soirées festives, Avantages avec des partenaires … Ouvert à tous (même sans avoir fait Sciences Po ou HEC…). 23 SERVICIOS DE CONFIANZA Enfoque global de las necesidades. Amplia experiencia. Trabajamos con presupuesto y precios razonables. Trato muy personal. S omos latinos PRIMERA CONSULTA GRATUITA Llámenos al: 01 56 77 30 30 Luis Miguel ALEGRE les atenderá 22 rue de la Fédération 75015 M° BIR-HAKEIM * RER CHAMP DE MARS Las Cimarronas Las Cimarronas Véritable symbole de la musique traditionnelle costaricienne par silvia espinoza, présidente de l'association des costariciens en france -acrf- L Una representación tangible de la texto y fotografíasmúsica de margarita cadenas tradicional costarricense marchas fúnebres (en Semana Santa). Además, han generado, a lo largo del tiempo, una influencia directa en otras manifestaciones culturales relacionadas con el arte del espectáculo: como lo son las mascaradas y los bailes típicos. Las cimarronas aparecen en las fiestas del pueblo, las bodas, los “quince años” y las festividades patrias. En Costa Rica, cada región cuenta con sus propias Cimarronas. Algunas tienen décadas de existir y han logrado ganarse un espacio privilegiado en la memoria de la comunidad de donde provienen, creando así un sentido de pertenencia y de identidad. En la mayoría de los eventos, la cimarrona 24 llega acompañada de una mascarada. La mascarada es un grupo de bailarines disfrazados que siguen el ritmo de la música y que interactúan con los pasantes. Es una tradición popular costarricense que tiene influencias indígenas europeas y africanas. Según diferentes investigaciones su origen tendría lugar en el Valle Central, en la región de Cartago, en el siglo XIX, durante los eventos organizadas para festejar a los santos patronos. Con el paso de los años la tradición adquirió rasgos criollos representativos de la cultura costarricense. A los integrantes de la mascarada también se les llama mantudos o payasos. Mantudos porque antes se utilizaba una manta para cubrir el cuerpo de quienes portaban las máscaras. Dos rasgos particulares identifican una mascarada tradicional: la fabricación y los personajes que la integran. Con respecto a la fabricación, es importante tomar en cuenta que las máscaras son hechas a mano y deben respetar las técnicas artesanales de los mascareros de las diferentes regiones. Generalmente, se usa papel maché, yeso, barro y pegamento casero y pinturas de diferentes colores, todo buscando una estructura sólida según el tipo de máscara el tamaño y la forma. Hay varios tipos de máscaras los “gigantes” que sobrepasan el cuerpo de quienes las usan; los “cabezudos” o máscaras que cubren toda la cabeza; las ©acrf U no de los legados más importantes en la cultura de un país es su música. La música está presente en los contextos más variados (desde los más populares, hasta los más sagrados). Se relaciona con el quehacer de las comunidades y con su historia; posee una dimensión política, social o económica y logra ser parte en todo tipo de ocasiones: bodas, funerales, celebraciones patrias… sin distinción. Desde hace más de un siglo la música tradicional costarricense, patrimonio inmaterial del país, tiene un gran representante: las bandas musicales de los municipios (o alcaldías), conocidas popularmente como “Cimarronas”. Las Cimarronas son grupos pequeños de músicos (entre 5 y 8 integrantes), compuestas únicamente por instrumentos de viento y percusión. Poseen un estilo musical único que se trasmite de “oído en oído” (básicamente sin partitura) y de generación en generación .Se les llama "Cimarronas" pues se les compara con algunos animales salvajes que hacen mucho ruido mientras se desplazan de un lugar a otro. Tal es el caso del ganado cimarrón o de los gatos cimarrones en los techos de las casas. Los músicos de cimarrona, son muy versátiles y poseen un alto nivel musical. Esta versatilidad les ha permitido crear composiciones para eventos como desfiles, procesiones o incluso para © acrf por silvia espinoza presidente asociación de costarricenses en francia -acrf- a musique est l'un des héritages les plus importants dans la culture d’un pays. Elle est présente dans différents domaines, des plus populaires aux plus sacrés. Liée au savoir-faire des communautés et à leur histoire, la musique possède une dimension politique, sociale et économique et est présente à différentes occasions : mariages, funérailles, fêtes nationales, etc. Déclarée patrimoine immatériel au Costa Rica, la musique traditionnelle costaricienne est, depuis plus d'un siècle, jouée par des groupes de musiciens des communes, plus connus sous le nom de « Cimarronas ». Les cimarronas sont de petits groupes de musiciens (entre cinq et huit membres), composés uniquement d'instruments à vent et de percussions. Ces groupes ont un style musical unique qui est transmis « à l'oreille » (généralement sans partition) et d’une génération à l’autre. Ils sont appelés cimarronas en référence à certains animaux sauvages qui font beaucoup de bruit en se déplaçant d’un endroit à l’autre. C'est notamment le cas des chats sauvages sur les toits des maisons. Les musiciens des cimarronas sont très polyvalents et ont un niveau musical élevé. Cette polyvalence leur a permis de créer des compositions pour des événements tels que des défilés, des cortèges ou même pour des marches funèbres (pendant la Semaine Sainte). En outre, les cimarronas ont eu, au fil du temps, une influence directe sur d’autres événements culturels liés à l’art du spectacle, tels que les mascaradas et les danses folkloriques. Les cimarronas jouent lors des fêtes de village, des mariages, de la fête des quinze ans et des fêtes nationales. Au Costa Rica, chaque région possède ses propres cimarronas. Certaines cimarronas existent depuis plus de dix ans et ont réussi à occuper un espace privilégié dans la mémoire et la communauté dont elles sont originaires, créant ainsi un sentiment d'appartenance et d'identité. Dans la majorité des événements, la cimarrona arrive accompagnée d'une mascarada. La mascarada est un groupe de danseurs costumés qui suit le rythme de la musique et qui interagit avec les spectateurs et les passants.C’est une tradition populaire costaricienne qui a des influences indigène, européenne et africaine. Cette tradition serait apparue au cours du XIXe siècle dans la Vallée Centrale, dans la région de Cartago, au centre du Costa Rica, pendant les manifestations organisées en l'honneur des saints patrons. Au fil des ans, la tradition a pris des caractéristiques créoles représentatives de la culture costaricienne. Les membres de la mascarada sont également appelés mantudos ou clowns. Mantudos fait référence à la couverture ("manta" en espagnol) qu'on utilisait pour couvrir le corps de ceux qui portaient les masques. Deux caractéristiques permettent d'identifier une mascarada traditionnelle : la fabrication et les personnages qui la composent. En ce qui concerne la fabrication, il est important de mentionner que les masques sont réalisés à la main et respectent les techniques artisanales des mascareros (ceux qui fabriquent les masques) des différentes régions. Généralement, on utilise du papier mâché, du plâtre, de la boue de la colle maison et des peintures de couleurs différentes, dans le but de créer une structure solide 25 selon le type de masque, sa taille et sa forme. Il existe différents types de masques : -les gigantes (les géants), qui dépassent la taille de ceux qui les portent ; -les cabezudos (les grosses têtes), qui couvrent toute la tête ; -les caretas (masques type loup), qui couvrent uniquement le visage ; -les aparatos, qui représentent des animaux. La mascarada comprend différents personnages traditionnels ou légendaires du Costa Rica. Le but est d’exagérer les caractéristiques particulières des personnages en soulignant quelques détails. Parmi tous les personnages possibles, le Diable, la Mort, la Sorcière, le Géant et la Géante sont les incontournables. Dans les mascaradas d'aujourd'hui, on retrouve des personnages politiques, quelques personnages de dessins animés et même des footballeurs. Depuis 1997, par le décret présidentiel N° 25724, le 31 octobre a été désigné Journée nationale de la mascarada traditionnelle costaricienne. Une façon de rendre hommage au travail passionné de la Nuit y ACA, la Asociación Centroamericana en París. Integrantes: Juan José Carazo - percusión, redoblante Carlos Ocampo - percusión, bombo y platillos Johel Mora – trompeta Doryan Unfried – trombón Antony Cordero – sax Andres Villalobos – tuba fabrication des masques et au travail des musiciens et des danseurs pour préserver les traditions populaires. “De Kañir” un grupo de tradiciones costarricenses en París La Asociación de Costarricenses en Francia (ACRF) es un proyecto sin fines de lucro que busca difundir la cultura costarricense en territorio francés, gracias a la puesta en marcha de proyectos interdisciplinarios. Desde su creación hace más de 6 años, la ACRF se ha dado la tarea de producir y recrear manifestaciones culturales tradicionales costarricenses, como es el caso de la Cimarrona, de la Mascarada y de los bailes típicos costarricenses. culturales de su comunidad, rescatando las tradiciones populares y la música costarricense. En junio 2016 la agrupación se hizo presente en el Festival de Fanfarrias de Montpellier y en el Encuentro de Gigantes y Cabezudos de Cataluña, en la Llacuna. La gira fue declarada de interés cultural por parte del Ministerio de Cultura de Costa Rica. Pie de foto La Original Domingueña dio un concierto único en la fuente de Saint Michel en Paris, como parte de las actividades de la Semana de América Latina y el Caribe. Contó con el apoyo de Asociación de Costarricenses en Francia ACRF, la Embajada de Costa Rica en Francia, la Alcaldía de París, la Asociación Jour et La Original Domingueña: Una Cimarrona Experimental Una de las cimarronas más importantes de Costa Rica en la actualidad es La Original Domingueña (de la región de Santo Domingo de Heredia a 10km de San José) Formada en el año 2004 por seis jóvenes músicos profesionales, los domingueños conservan lo tradicional de una cimarrona y lo fusionan con el sabor y las influencias de la música afro latina y latinoamericana. Además, incorporan música de otras latitudes tales como Skajazz, Reggae, Second Line, musica orquestal (soundtracks de películas) y sonidos de brass band y fanfarrias alrededor del mundo. Todos tienen menos de 30 años y en su mayoría poseen una vena artística heredada de sus familiares.Se les encuentra en muchos escenarios del país dando conciertos y presentaciones privadas, además se han convertido en gestores © acrf “caretas”, que cubren solo el rostro; y los “aparatos”, que representan animales. La mascarada incluye diversos personajes tradicionales o legendarios de Costa Rica. El objetivo es exagerar algún rasgo particular de los personajes resaltando algún detalle. Entre los personajes que nunca pueden faltar se encuentran el Diablo, la Muerte, la Bruja, el Gigante y la Giganta. En las mascaradas actuales también se incluyen personajes políticos, y algunos personajes de dibujos animados y hasta futbolistas. Desde 1997, mediante Decreto Ejecutivo N° 25724, se declaró al 31 de octubre el Día Nacional de la Mascarada Tradicional Costarricense. Una forma de rendirle homenaje al trabajo apasionado de músicos, mascareros y bailarines en su afán por preservar las tradiciones populares. En el 2013 y gracias al talento de sus miembros, se construyeron 4 máscaras (Una giganta, y 3 cabezudos: el Diablito, la Muerte y la Negrita). Además se conformó una cimarrona con 5 músicos y se creó un grupo de bailes folclóricos. Este grupo de artistas se presenta bajo el nombre de la compañía de tradiciones costarricenses “De Kañir” que significa amanecer en lengua indígena. La compañía se ha presentado en diferentes escenarios en la región Parisina. En el Museo del Quai Branly, en el marco de las Celebración de la Semana de América Latina (2015);en la Casa de América Latina, durante la celebración de la fiesta nacional de Costa Rica en colaboración con la Embajada de Costa Rica en Francia (desde el 2013); en la Fiesta del Barrio de la Ciudad de Malakoff (2014); en Cité de Soleil en Versailles durante el Día de Costa Rica en la Competencia de Solar Decathlon (2014), y en la Feria del Chocolate en París durante la Presentación de los Premios a los Mejores productores de Cacao del Mundo (Octubre 2015). Facebook: Acrf-Asociación-Costarricenses-Francia ACRF www.acrf.fr Contacto: [email protected] “La Original Dominguena” : une cimarrona innovante Une des cimarronas les plus importantes du Costa Rica est “La Original Domingueña” (originaire de la région de Santo Domingo de Heredia, à 10 km de San José) Ce groupe formé en 2004 par six jeunes musiciens professionnels, les domingueños ont conservé le caractère traditionnel de la cimarrona tout en intégrant une touche afro-latine et latino-américaine. Ils intègrent également différents styles tels que le Ska, lejazz, le Reggae, le Second Line, la Musique de Chambre (bandes originales de films) et fanfares du monde entier. Tous ont moins de 30 ans et la plupart ont une sensibilité artistique héritée de leur famille. On les retrouve sur de nombreuses scènes du pays, pour des concerts et des présentations privées. Ils sont également devenus agents culturels pour leur localité, mettant ainsi en avant les traditions populaires et la musique costariciennes. En juin 2016, le groupe était présent au Festival des fanfares de Montpellier et lors de la rencontre des Gigantes y Cabezudos à Catalogne, dans la province de La Llacuna. Leur tournée a été déclarée d’intérêt culturel par le Ministère de la culture du Costa Rica. La Original Domingueña a donné un concert unique à la fontaine Saint-Michel à Paris, dans le cadre de la semaine de l’Amérique latine et des Caraïbes. Le groupe a pu compter sur le soutien de l’Association du Costa Rica en France ACRF, de l’Ambassade du Costa Rica en France de la Mairie de Paris, de l’Association Jour et Nuit et de l’Association de l’Amérique centrale à Paris ACA. Membres : Juan José Carazo - percussion ; Carlos Ocampo - percussion, grose caisse et cymbales ; Johel Mora – trompette ; Doryan Unfried – trombone ; Antony Cordero – saxophone ; Andres Villalobos – tuba. « De Kañir » : un groupe de traditions costariciennes à Paris L’Association du Costa Rica en France (ACRF) est un projet à but non lucratif qui cherche à diffuser la culture du Costa Rica sur le territoire français, grâce à la mise en place des projets interdisciplinaires. Depuis sa création il y a plus de six ans, l’ACRF a organisé des manifestations traditionnelles culturelles costariciennes, comme la cimarrona, la mascarade et les danses folkloriques costariciennes. En 2013, grâce au talent de ses membres, quatre masques ont été réalisés (une géante et trois têtes : le Diable, la Mort et la Noire). Par ailleurs, une cimarrona de cinq musiciens et un groupe de danses traditionnelles se sont formés. Ce groupe d’artistes se nomme « De Kañir », ce qui signifie « aube » en langue autochtone. Le groupe de danse s'est produit à plusieurs occasions en région parisienne : -Au musée du Quai Branly, dans le cadre de la célébration de la semaine de l’Amérique latine (2015) -Á la Maison de l'Amérique Latine, lors de la célébration de la fête nationale du Costa Rica, en collaboration avec l’ambassade du Costa Rica en France (à partir de 2013) ; -Á Malakoff pour la fête des quartiers (2014) ; -Á Versailles, pour la journée du Costa Rica dans le cadre de la compétition Solar Décathlon (2014) ; -Lors du Salon du Chocolat à Paris à l'occasion de la remise des prix décernant les meilleurs producteurs de cacao du monde (octobre 2015). Facebook: Acrf-Asociación-Costarricenses-Francia ACRF www.acrf.fr Contacto: [email protected] © acrf Traducción realizada por Jessica SAMSON 26 27 CELUI QUI NE FUT PAS par pilar mata solano illustration de álvaro lombarte A QUIEN NO FUE por pilar mata solano ilustración de álvaro lombarte H abía desaparecido por las escaleras del olvido. Violeta intentaba reconciliarse con la evidencia, porque un joven de veinte años y un leve tramo, a lo sumo, no eran futuro en una mujer sin horizonte, poetisa de un verso. Violeta fue rondada por Cupido en un claro de luna, grave y ligero. Sin embargo la experiencia ya festejaba los funerales de una pasión que fue atravesada por la luz de una tulipa negra. Violeta confesaba que, durante el lapsus de un sueño, el amor nació fugaz. Confesaría también que fue un amante delicioso. Confesó que, se perdió, en sus sublimes ojos color del océano May be monday, may be tuesday, may be wednesday… cantaba la canción a ritmo de jazz en el gramófono. El disco era viejo y estábamos a jueves. Quizás al acostarse o acaso al despertar, Quien No Fue, sintiera la ausencia de la piel de Violeta que le aguijoneara la nuca, que compensaría en fugaces nalgas, un látigo caliente sobre los senos de otras flores, orquídeas, nenúfares, camelias, aves del paraíso. Aunque el llanto se derrame solo, independiente, sin permiso. Y Violeta creyó adivinar en los sublimes ojos de Quien No Fue, aquella belleza endiablada, soberbia, de nariz romana, perfilados labios, dedos finos de delicado pianista, pelo azabache ensortijado; bronceada piel, muy fina, cuerpo cincelado de Adonis, una lágrima contenida entre la penumbra del tiempo y la alcoba del recuerdo donde una sosegada paz, fuera de las horas, reinaba suspendida. Todavía la luna del espejo ofrecía al corazón, presente y rotundo, un galope de bruma incierta, de crin de plata, muerte, daga, harakiri. Quien No Fue llevaba en la venas a Oriente bajo la pagoda del crespúsculo. La cafetería recóndita, sin dirección, no la busquen, aunque todos un día estemos sentados en ella. Por las calles un frío glaciar Y Violeta se deprime, acaricia la idea teórica del suicidio que la corteja como la sombra de un cuervo. Ahora se encuentra en la cafetería recóndita de siempre — como ayer— sin ningún sentido. Sólo angustia, decepción, tristeza y dos centavos con que pagar el café. Casi igual que ayer si no fuera por el saco de frustración a cuestas. Ayer era cuando las voces se confundían risueñas entre el humo de los cigarrillos, pero estaba a hoy. Gastar la tarde, gastar los rostros que pasan hacia ninguna parte a través del cristal de cortinas de terciopelo; atraparlos por una milésima de segundos y lanzarlos al vacío que no oculta salida, mientras Violeta vomita íntima sangre por la entrepierna. Patético animal herido. ¡Qué lamentables pensamientos! —se dice— ¡Cuánta lluvia! La ciudad paralela despedezándose, la sombra de luz se aproxima lenta por los balcones, hora en negativo en que Violeta abandona la fiesta, cumbre que la introduce en el sarcófago del día. A Violeta le habían hechizado los cansinos gestos, desmayados. Las caricias que 28 bordeaban los hombros desnudos de un lago. Los dedos que vagabundearon por el cuello rendido de un cisne negro. Las manos enlazadas de una escultura de bronce cálido. La belleza, eterno ángel adolescente, imperaba. La melena dormida en el regazo que, con columna de gato, se arrebataba en el fugaz beso al despuntar la comisura del alba. Todo parábolas, eclipses, curvas. Largas curvas que se aventuraban cautas por senderos vírgenes. Quien No Fue se negaba a franquear la línea del escote, los senos infantiles. Detenía la instintiva exploración, sinuosa y lenta. La naturaleza impregnada de divina esencia. Cada gesto era un poema, un minúsculo verso. La armonía atrapaba la lascivia muda de los labios. En algún lugar leyó Violeta que la obra más perfecta es la de la vida. Nada tiene comparación, ningún arte, ya sea pintura, escultura, literatura, música, pero William Blake escribía que la inmortalidad está enamorada de las obras del hombre. vait disparu par les escaliers de l’oubli. Violeta essayait de se réconcilier avec cette évidence, car un jeune de vingt ans et un court moment passé ensemble, tout au plus, n’étaient pas un futur pour une femme sans horizon, poète en un vers. Violeta fut approchée par Cupidon au clair de lune, grave et léger. Toutefois, l’expérience célébrait déjà les funérailles d’une passion qui fut traversée par la lumière d’une tulipe noire. Violeta confessait que, durant le lapsus d’un rêve, l’amour naquit fugace. Elle confesserait également qu’il fut un délicieux amant. Elle confessa qu’elle se perdit, dans ses sublimes yeux couleur de l’océan. May be Monday, may be Tuesday, may be Wednesday… chantait la chanson jazz dans le gramophone. Le disque était ancien et nous étions un jeudi. Peut-être qu’en se couchant ou en se réveillant, celui qui ne fut pas, sentirait l’absence de la peau de Violeta qui lui titillerait la nuque, qu’il compenserait avec des fesses passagères, une claque chaude sur les seins d’autres fleurs, orchidées, nénuphars, camélias, oiseaux de paradis. Même si les larmes se versent seules, indépendantes, sans autorisation. Et Violeta crut deviner dans les sublimes yeux de celui qui ne fut pas, une de ces beautés endiablées, splendide, au nez grec, aux lèvres bien dessinées, aux doigts fins de pianiste, aux cheveux de jais bouclés ; une peau bronzée, délicate, le corps ciselé d’Adonis, une larme retenue entre la pénombre du temps et la chambre à coucher du souvenir où une calme paix, en dehors des heures, régnait suspendue. La lune du reflet offrait encore au cœur, présent et catégorique, un galop de brume incertaine, de crin d’argent, la mort, une dague, un hara-kiri. Celui qui ne fut pas portait dans ses veines l’Orient sous la pagode du crépuscule. Le café reculé, sans adresse ; ne le cherchez pas, même si un jour nous y serons tous attablés. Dans les rues, un froid glacial et Violeta déprime, caresse l’idée théorique du suicide qui l’accompagne telle l’ombre d’un corbeau. À présent, elle se trouve dans le café reculé de toujours, comme hier, sans aucun sens. Seulement de la déception, de la tristesse et deux sous pour payer le café. Presque comme hier, à l’exception du poids de la frustration à porter sur son dos. Hier, c’était quand les voix se mélangeaient dans la fumée des cigarettes, mais hier est un autre jour. Passer l’après-midi, laisser s’écouler les visages qui défilent jusqu’à nulle part au travers du cristal des rideaux de velours, les attraper durant un millième de seconde et les lancer dans le vide qui ne cache aucune issue, pendant que Violeta vomit du sang intime par son entrejambe. Pathétique animal blessé. Quelles lamentables pensées ! se dit-elle. Que de tristesse ! La ville parallèle tombe en lambeaux, l’ombre de lumière s’approche lentement des balcons ; heure négative à laquelle Violeta abandonne la fête, moment qui la pousse dans le sarcophage du jour. Violeta avait été envoûtée par les gestes fatigués et pâles. Les caresses qui longeaient les épaules dénudées d’un lac. Les doigts qui vagabondèrent sur le cou abandonné d’un cygne noir. Les mains enlacées d’une sculpture de bronze chaud. La beauté, éternel ange adolescent, régnait. La crinière endormie dans le giron qui, avec une colonne de chat, s’arrachait dans un baiser fugace au lever de la commissure de l’aube. Tout est paraboles, éclipses, courbes. Amples courbes qui s’aventurent prudentes sur des chemins inexplorés. Celui qui ne fut pas se refusait à franchir la ligne du décolleté. Les seins infantiles. Il retenait l’exploration intuitive, sinueuse et lente. La nature imprégnée d’essence divine. Chaque geste était un poème, un minuscule vers. L’harmonie accrochait la mue lascive des lèvres. Violeta lut quelque part que l’œuvre la plus parfaite est la vie. Rien n’est comparable, aucun art, ni aucune peinture, sculpture, littérature ou musique, mais William Blake écrivit que l’immortalité est amoureuse des œuvres de l’Homme. 29 El tango: Le Tango: Un baile felino que no pasa desapercibido en París (1) “Buenos Aires es la esposa del tango, París es la amante y nadie sabe de quién son los hijos”, dice una frase urbana entre los tangueros. Desde los primeros albores del siglo XX, el tango ya había cautivado a la alta burguesía francesa y a los intelectuales de la época. La belleza de sus movimientos, su exotismo, su carácter dramático o el misterio de lo prohibido, le otorgaban una popularidad evidente (2). No obstante, durante los años 60 y 70 presenciamos un repliegue del tango en Francia. De acuerdo, a uno de los pioneros del tango Orlando “Coco” Días, a su llegada a París en 1977 el terreno era sumamente árido, no es sino hasta 1981 que este género reapareció con la apertura de la tanguería Les Trottoirs de Buenos Aires (3). La situación del tango en París daría un giro a partir de la primera década del siglo XXI pasando por el furor del tango nuevo hasta el resurgimiento del tango de pista, en buena medida, gracias a la creación del Campeonato Mundial en 2003, lo que le permitió recuperar su esencia porteña. En este sentido, por tercer año consecutivo la Ciudad de la Luz aportó su grano de arena con la organización de las Preliminares de tango en mayo de 2016, bajo la batuta del mismo Coco Días apoyado por su compañera, la gran bailarina y coreógrafa Silvia Lezcano. Teniendo como objetivo transmitir la savia del tango, como puede observarse en cada uno de sus espectáculos que combina los pasitos milongueros al estilo canyengue y la estética de la danza contemporánea. Así, en la edición 2016 de las Preliminares fueron galardonados la pareja formada por Irene Moraglio y Patrice Meissirel, quienes recibieron el doble título de campeones de tango de pista y de escenario, gracias a su excelente conexión y a la perfección de sus movimientos. Y no era para menos que esta joven pareja obtuviera dicho honor, ya que el triunfo no sólo proviene de la caminata felina y el misticismo que caracterizan a Patrice o de la sorprendente velocidad de las piernas esbeltas de Irene, quien con su inverosímil disociación y gracia va dejando estela en cada desplazamiento, sino también emana de las arduas jornadas de trabajo escénico y coreográfico tanto en París como en Buenos Aires. Bajo este tenor, el fruto de tal labor se concretizaría con la creación de su compañía Tango Unione desde el año 2013, erigida con el fin de promover el lado artístico, teatral y creativo del tango, y porque no de llevarlo a la “estrella inaccesible”, tal como lo reivindica el emblema de 30 par blanca guzmán dicha Compañía. Hoy en día el gusto por esta danza sigue latente; entre múltiples milongas, prácticas dirigidas, bailes “milegales” en lugares emblemáticos de la capital, los parisinos siguen entrelazando sus cuerpos y mejorando su técnica y destreza en el baile. Donde maestros de gran renombre como los argentinos Gisela Passi y Rodrigo Rufino, comparten desde hace más de 12 años sus conocimientos y pasión a los nuevos milongueros, los cuales inspirados por sus maestros buscan reproducir de manera “limpia” y elegante los boleos, lápices, enrosques, barridas o sacadas. De igual manera, los eventos de tango siguen multiplicándose, entre los cuales podemos citar el gran festival “Tango Roots”, organizado por Silvia Gerbi. Mismo que es una oda a la cultura argentina, donde orquestas invitadas, cantantes de talla mayor como Ana Karina Rossi y bailarines profesionales de folklore dirigidos por Alejandro Hernández y Valentina Molina, se dan cita cada año para deleitar a los adeptos del tango. Sin duda, París seguirá acogiendo este baile, la plaza de Trocadero recibirá a los bailarines de diversas partes del mundo con sus milongas al aire libre, los anfiteatros de los andenes del rio Sena atraerán las miradas de los turistas del bateau mouche para observar a los amantes del tango, que durante el estío se dan cita. Y es que el tango en la Ciudad de la Luz transmuta, se reconstruye y resurge con mayor fuerza como el Fénix. (1) [email protected] (2)Para ahondar en el tema sobre la historia del tango en París véase “Dictionnaire passionné du tango”, Mingalon, Denigot, Honorin, ed. Seul, 2015, p. 504-518. (3)Entrevista a Coco Días en la milonga del Chantier en Montreuil. Asimismo, véase http://www.clubdetango.com.ar/articulos/origen_auge.htm © fabio giambruno por blanca guzmán Une danse féline qui ne passe pas inaperçue à Paris (1) "Buenos Aires est l'épouse du tango, Paris est la maîtresse et personne ne sait à qui appartiennent les enfants», dit un proverbe prononcé entre tangueros. Depuis l'aube du XXe siècle, le tango avait déjà captivé la haute bourgeoisie française ainsi que les intellectuels de l'époque. La beauté de ses mouvements, son exotisme, son caractère dramatique ou le mystère de l'interdit, lui ont conféré une popularité évidente. Nonobstant, nous avons assisté au cours des années 1960 et 1970 à un retrait du tango en France. Selon l'un des pionniers du tango Orlando "Coco" Días, le panorama était désertique à son arrivée à Paris en 1977. Il a fallu attendre l’année 1981 pour que ce genre de musique refasse surface, notamment avec l'ouverture de la Tangueria “Les Trottoirs de Buenos Aires”. La situation du tango à Paris a connu un tournant à partir de la première décennie du XXIe siècle, en passant par la fureur du tango nuevo jusqu’à la renaissance du tango de salon. Tout ceci en grande partie grâce à la création du Championnat Mondial du Tango en 2003, qui lui a permis de récupérer son essence « porteña » (Porteño = désigne les habitants de Buenos Aires) . À cet égard, pour la troisième année consécutive, la Ville Lumière a apporté son grain de sable avec l'organisation des Préliminaires de tango, célébrées en mai 2016 sous la direction du Coco Días et de sa partenaire, la célèbre danseuse et chorégraphe Silvia Lezcano. L’objectif visé était de transmettre l’essence du tango, tel que nous pouvons le constater lors de leurs performances dansées, qui combinent les figures du style canyengue avec l'esthétique de la danse contemporaine. Ainsi, lors de l'édition 2016 des Préliminaires de tango, le couple formé par Irene Moraglio et Patrice Meissirel ont été couronnés double champions de tango de salon et de scène, en raison de leur excellente connexion et la perfection de leurs mouvements. Il n’était pas étonnant que ce jeune couple ait obtenu cet honneur, puisque le triomphe ne s’explique pas uniquement par la marche féline et le mysticisme qui caractérisent Patrice, ni par la vitesse incroyable des jambes fuselées d’Irene, qui avec sa dissociation chimérique et son charme, diffuse un sillon de lumière à chaque déplacement. Ce succès est également le résultat d’un travail acharné autant à Paris qu’à Buenos Aires. Dans le même ordre d'idées, le fruit d’un tel investissement s’est traduit par la création en 2003 de leur propre compagnie « Tango Unione », créée en vue de promouvoir le côté artistique, théâtral et créatif du tango. Et pourquoi pas, d’atteindre l’«inaccessible étoile », comme le revendique cette compagnie. De nos jours, l’intérêt par cette danse en France demeure latent. Avec de multiples milongas, des pratiques dirigées, des danses "milegales" dans des lieux emblématiques de la capitale, les Parisiens entrelaçant leurs corps et améliorent leur performance technique. Des Maestros réputés partagent leur art, notamment les argentins Gisela Passi et Rodrigo Rufino, qui depuis plus de 12 ans prodiguent leurs connaissances et leur passion pour le tango. Ainsi les nouveaux milongueros, inspirés par la qualité de l’enseignement de leurs professeurs, cherchent à reproduire de manière «propre» et élégante les voleos, crayons, enroulements, balayage ou les chassés du pied. De la même manière, les événements de tango continuent à se multiplier. Nous pouvons citer parmi ceux-ci le grand festival de " Tango Roots", organisé par Silvia Gerbi. Il s’agit d’une ode à la culture argentine, où orchestres, chanteurs de renom tels qu’Ana Karina Rossi, et danseurs folkloriques professionnels (ces derniers dirigés par Alejandro Hernández et Valentina Molina), se réunissent chaque année pour ravir les adeptes du tango. Sans aucun doute, Paris continuera à accueillir cette danse. La place du Trocadéro recevra des danseurs de chaque coin du monde au sein de ses milongas en plein air. Ses amphithéâtres du bord de Seine continueront d’attirer les regards curieux des touristes de Bateaux Mouches, afin de contempler les amateurs du tango qui se donnent rendez-vous pour la période estivale. Ainsi, tel le Phoenix, le tango dans la Ville Lumière se métamorphose, se reconstruit, et se relève toujours de ses cendres. (1) [email protected] 31 Fernell Franco: CLAROSCURO La obra de Fernell Franco se desarrolló a partir de los años sesenta casi en su totalidad en la ciudad de Cali, la capital cultural del sur-occidente colombiano que ha servido de laboratorio de trabajo y de fuente de inspiración para varias generaciones de artistas. Franco llega a Cali a la edad de ocho años procedente de un pequeño municipio del departamento del Valle del Cauca, huyendo de la violencia partidista que azota a Colombia mediados del siglo pasado. A los doce años empieza a trabajar en un laboratorio de fotografía, primero como mensajero y luego como asistente, y más tarde se une al equipo de dos de los diarios más importantes de la ciudad como reportero gráfico. En los años setenta financia sus proyectos artísticos trabajando para agencias de publicidad y vendiendo sus imágenes a numerosos diarios locales. Para 1982, la Equitable Gallery de Nueva York lo considera como una de las referencias más importantes de la fotografía latinoamericana. Desde sus primeros pasos en el oficio, como retratista de paseantes en la plaza de Cayzedo, Franco se relaciona de uno u otro modo con un tema esencial de la fotografía: el de la memoria. Sus series de lugares arruinados o vacíos, demolidos o a punto de serlo, surgen de la preocupación de retratar los últimos estadios de una ciudad en plena mutación, que está dejando de ser un pueblo y sufre las consecuencias urbanísticas de la industrialización. Antes de que sus rastros desaparezcan para siempre, Franco busca capturar sus imágenes. La Cali que ellas retratan se nos muestra con total sinceridad, sin maquillaje. Pero también lo hacen sus retratos de grupos juveniles, de interiores de inquilinatos y de bares, de retratos de ciudad, como si mediante este conjunto el fotógrafo buscara hacer un Esta poética del fragmento se vincula directamente con algunas de sus técnicas de trabajo, en particular con el uso de la mutilación, la composición, el fotomontaje, el collage, la superposición de imágenes. Imágenes que son a veces lo más fragmentarias posible: minúsculos pedazos de otras fotos que cuestionan el grado de acabamiento de la obra y que añaden pliegues, cortes, rasgaduras, nuevos ensamblajes. Pero su lenguaje fotográfico contiene elementos que trascienden la materialidad del soporte. Por un lado, Franco modifica químicamente las fotos, más allá de la transformación tradicional que implica el revelado. La ausencia de fijador, el coloreado de ciertos elementos, la modificación por el uso de otros agentes químicos, dan a su obra un matiz plástico, casi pictórico. Por otro lado, la obra de Franco es muy sensible a la luz, a todas las variaciones de la luz: la que lustra el asfalto y los cuerpos al mediodía, pero también aquella que se busca en los confines de las sombras. Es una obra que se construye sobre todo entre esos dos extremos, en el ámbito del claroscuro. La estética de una imagen realista y misteriosa, de un universo que rechaza la artificialidad o la excentricidad de un canon de belleza dictado por el mercado y los medios de comunicación cobra vida en la serie Prostitutas, que Franco realiza en el puerto de Buenaventura entre 1970 y 1972. La sensualidad trágica de la mujer y la marginalidad se mezclan en el instante capturado por el fotógrafo, en esa intimidad de los cuartos, de los cuerpos, de los rostros o de los rituales cotidianos del baño. Franco percibe todo esto sin denigrarlo o magnificarlo. Prostitutas es el inicio de exploraciones temáticas y formales que convierten al artista en portador de ese conjunto de valores estéticos que algunos han definido como logótico tropical, que invade a toda una generación de intelectuales, escritores y directores de cine y de teatro de Cali. Testimonio de un proyecto creativo que se concibió en la atmósfera de la ciudad junto 32 derniers états d'une ville en pleine mutation, qui cesse d'être un village et qui souffre les conséquences urbanistiques de l'industrialisation. Avant que les traits de cette ville ne disparaissent pour toujours, Franco cherche à capturer les images. La Cali que ses clichés nous montrent est pleine de sincérité, sans concessions. Il fait également des portraits de groupes de jeunes, d'intérieurs d'habitations et de bars comme si, grâce à cet assortiment, le photographe cherchait à créer une mosaïque urbaine dont les fragments seraient le coin de la rue, le bordel, le billard, la porte murée ou le mur qui se craquelle. a una generación inédita de artistas, el trabajo de Franco se encuentra mayormente en colecciones privadas y en museos de Europa y de Estados Unidos. Es valorado como una referencia mayor de la fotografía contemporánea, que además de sensibilizar al estudio de la imagen y la memoria, constituye un patrimonio artístico que aún no ha sido completamente explorado. Écrit par Andrés Betancourt et Daniel Emilio Rojas U n regard sur l'œuvre du photographe Fernell Franco, à l'occasion de la récente rétrospective qui lui a été consacrée à la Fondation Cartier. L'œuvre de Fernell Franco s'est développée à partir des années soixante, presque en sa totalité dans la ville de Cali, la capitale culturelle du Sud-Ouest de la Colombie, qui fut un laboratoire et une source d'inspiration pour de nombreuses générations d'artistes. Franco arrive à Cali âgé de huit ans, en provenance d'un petit village du département du Valle del Cauca, fuyant la violence partisane qui s'abat sur la Colombie vers le milieu du siècle dernier. À douze ans, il commence à travailler dans un laboratoire de photographie, dans un premier temps en tant que livreur puis rapidement en tant qu'assistant et plus tard il rejoint l'équipe de deux des journaux les plus importants de la ville en tant que reporter graphique. Dans les années soixante-dix, il finance ses projets artistiques en travaillant pour des agences de publicité et en vendant ses clichés à plusieurs journaux locaux. En 1982, la Equitable Gallery de New-York le considère comme l'une des références les plus importantes de la photographie latino-américaine. Dès ses premiers pas dans le métier, en tant que portraitiste des passants de la place de Cayzedo, Franco aborde d'une manière ou d'une autre un thème essentiel de la photographie : la mémoire. Ses séries de lieux en ruines ou déserts, détruits ou sur le point de l'être, viennent de la préoccupation de photographier les Cette poétique du fragment est directement liée à ses techniques de travail, en particulier à l'utilisation de la mutilation, de la composition, du photomontage, du collage et de la superposition d'images. Images qui sont le plus fragmentées possible : minuscules morceaux d'autres photos, qui questionnent le degré d'achèvement de l'œuvre et qui ajoutent des plis, des coupes, des déchirures, de nouveaux assemblages. Mais son langage photographique contient des éléments qui transcendent la matérialité du support. D'un côté, au-delà de la transformation traditionnelle du développement, Franco modifie chimiquement ses photos. L'absence de fixateur, la teinte de certains détails, la modification par l'usage d'autres agents chimiques donnent à son œuvre une nuance plastique, presque picturale. D'un autre côté, l'œuvre de Franco est très sensible à la lumière, à toutes les variations de la lumière : celle qui lustre l'asphalte et les corps à midi, mais également celle qui se trouve aux confins des ombres. C'est une œuvre qui se construit avant tout entre ces deux extrêmes, dans le cadre du clair-obscur. L'esthétique d'une image réaliste et mystérieuse, d'un univers qui refuse l'artifice ou l'excentricité d'un canon de beauté dicté par le marché et les moyens de communication, prend vie dans la série Prostituées, que Franco fait sur le port de Buenaventura entre 1970 et 1972. La sensualité tragique de la femme et la marginalité se mélangent en un instant capturé par le photographe, dans l'intimité des chambres, des corps, des visages ou des rituels quotidiens de la toilette. Franco perçoit tout cela sans le dénigrer, ni le magnifier. Prostituées est le commencement d'explorations thématiques et formelles qui ont converti l'artiste en porteur de cet ensemble de valeurs esthétiques que certains ont défini comme le gothique tropical, qui a influencé toute une génération d'intellectuels, d'écrivains et de metteurs en scène de Cali. Témoignage d'un projet créatif résultat de l'atmosphère de la ville et d'une génération inédite d'artistes, le travail de Franco est majoritairement conservé dans des collections privées et dans les musées d'Europe ou des États-Unis. Il est estimé comme une référence majeure de la photographie contemporaine qui, en plus de sensibiliser à l'étude de l'image et de la mémoire, constitue un patrimoine artistique qui n'a pas encore été totalement exploré. © fundación colombiana fernell franco U na mirada a la obra del fotógrafo Fernell Franco a propósito de la reciente exposición retrospectiva del artista en la Fondation Cartier. mosaico urbano cuyos fragmentos fueran la esquina, el burdel, el billar, la puerta tapiada o la pared que se resquebraja. © fundación colombiana fernell franco escrito por andrés betancourt et daniel emilio rojas CLAIR-OBSCUR 33 Cinéma - Bio - Mexique Cinéma indépendant au Mexique Jacaranda CORREA par ricardo ariza D Reencuéntrate con todo lo que extrañas. ifficile d’écrire une brève biographie de la cinéaste mexicaine Jacaranda Correa sans commettre des omissions concernant son vaste et intéressant parcours. Depuis son poste au sein de la télévision culturelle publique sur la chaîne 22 en tant que reporter, productrice et animatrice, en passant par son travail de journaliste et par son rôle de réalisatrice de documentaires, les thèmes qu’elle aborde la démarquent en tant que créatrice de contenus humanistes : identité, corps et genre : conflits et violences de genre et masculinités, droits humains, liberté d’expression. Elle réalise actuellement, pour la télévision culturelle de Mexico, la série de documentaires “Vision periférica”. Elle est également directrice de la maison de production indépendante « Sirena Films » qui est sa « marque de fabrique ». En tant que réalisatrice, elle a remporté, avec « Opera prima », le prix du Festival International de Cinéma de Guadalajara en 2011. Le long métrage « Morir de pie » (2010) de 80 minutes, fut nominé pour le prix Ariel (décerné par l'Académie mexicaine des arts et des sciences cinématographiques) en 2012 et a été honoré dans divers festivals internationaux. Disfruta de cada reencuentro, disfruta de casa. Vuela ahora a Latinoamérica al mejor precio con dos maletas incluidas. Latinoamérica Desde 649 € con I/V Consulta en tu agencia de viajes o en iberia.com/familyandfriends/es http://www.youtube.com/ watch?v=l9nWxEHbUj4 34 Elle dirige actuellement un des projets les plus ambitieux de sa vie. En effet, elle produit et dirige un laboratoire d’expérimentation digitale « LAB22 ». C’est une sorte de minichaîne, une plate-forme de contenus interactifs dont le thème central est le nouveau documentaire mais en le réalisant différemment : « Nous allons raconter des histoires en utilisant les nouvelles formes narratives digitales et les nouveaux formats web ». “Dans le monde, il se passe des choses terribles. Pour cette raison, communiquer demande de nos jours un effort constant de bon sens, de distance, de critères pour ouvrir un terrain propice à un dialogue pluriel et réellement humain qui nous préserve des banalités ». https://www.youtube.com/ watch?v=xvr7lGkG6tc © crédit cinéma documentaire qui l’a choisie : elle a d’abord essayé de trouver sa voie en tant qu’actrice et pianiste. Son expérience auprès d’acteurs provenant de différentes couches sociales, l’a poussée à passer derrière la caméra pour raconter l’histoire de personnages qui vivent à différents endroits de la ville de Mexico. « Ils cassent toutes les idées que tu puisses avoir sur le concept d’identité », affirme-t-elle. Jacaranda Correa a reçu le Prix des droits de l’Homme “Rostros de la discriminación” pour la série de quatre grands reportages « Secuestro de migrantes centroamericanos » en 2007. Elle a également obtenu le prix Pantalla de Cristal pour Anxie, portrait d’un travesti hétérosexuel, en 2004. Elle a été décorée de la médaille Humberto G Tamayo, octroyée par l’Association Nationale des présentateurs, pour sa contribution sociale et culturelle au sein de la télévision publique avec le programme El Rotativo. © jacaranda correa En 2011, lorsqu’un jury international lui décerna le « Mayahuel » du meilleur documentaire au festival de cinéma de Guadalajara, au moment de la remise du prix, son œuvre fut célébrée comme « Une histoire de cohérence, de lutte et de compromis avec la vie, l’amour et l’identité la plus intime de l’être humain dans le contexte des contradictions de notre époque. » Jacaranda Correa a étudié le journalisme à la faculté des sciences politiques et sociales UNAM et a pris divers cours et effectué des stages dans le domaine de la réalisation cinématographique. Elle est désormais enseignante en sociologie politique pour l’université de la Sorbonne à Paris. En tant que journaliste, elle a travaillé plus de 20 ans sur les chaînes Televisa, Canal Once, Telemundo, Canal 22, Milenio diario et Milenio revista semanal. Elle a été la réalisatrice et l’animatrice de trois programmes d’investigation sur la chaîne 22 : Ventana de medianoche, Espacio Alterno y El Rotativo. D’un caractère entreprenant, c’est le 35 P@RLER com AILLEURS tiene una propuesta internacional… ¡localmente! Hola, Sois una familia de lengua española y vivís en Francia ¿os gustaría recibir esporádicamente a un invitado francés y ganar un dinero extra? P@RLER com AILLEURS es una nueva empresa que tiene por objetivo presentar: Adultos y niños franceses que desean progresar en un idioma extranjero, viviendo en un ambiente de hogar A familias de habla inglesa, alemana, italiana o hispana que viven en Francia y que acepten darles la bienvenida durante periodos de corto plazo (estancias de un fin de semana, una semana o quince días). Las familias de acogida, por supuesto, reciben un pago. P@RLER com AILLEURS ofrece una solución internacional localmente, dando la oportunidad a personas de habla francesa de vivir la cotidianidad de una familia extranjera y, al mismo tiempo, mejorar su conocimiento de un idioma extranjero, sin los inconvenientes de la distancia o costos de transporte añadidos. Las principales responsabilidades de la familia de acogida son: Acoger calurosamente el estudiante dentro de la familia Ayudar el estudiante a mejorar y progresar en español Organizar algunas actividades (principalmente para niños y adolescentes durante el periodo de vacaciones escolares) Hay una condición: es obligatorio hablar en español en casa durante toda la estadía del invitado Para obtener más información, os invito a contactarme (en français SVP ;-) Quedo a vuestra disposición para cualquier duda o información adicional. Estaré encantada de compartir e intercambiar información. Gracias por vuestra contribución. Un cordial saludo, Mélanie VUILLET P@RLER com AILLEURS - 38360 SASSENAGE - Siret : 80319963700015 - APE : 8560Z 36 37 Les trésors naturels du Pérou à portée de main Bionaturista vous propose de partir à la découverte de compléments alimentaires naturels provenant du Pérou. Disponibles en France grâce au travail d’une équipe de passionnés. Ces produits, véritables trésors de la Nature, sauront répondre aux besoins de toutes les personnes en quête de bien-être et de qualité. Bionaturista : une entreprise qui fonctionne en synergie avec la Nature Bionaturista a été fondée par le biologiste Blas Silva, chercheur de renom en Amérique Latine (Laboratoire Algues Marinas), spécialisé dans le domaine des plantes médicinales du Pérou. Avec ses 25 ans d’expérience dans la recherche, la production, la commercialisation et l'exportation de produits de très haute qualité (produits naturels - compléments alimentaires - produits cosmétiques), l’entreprise a su se positionner comme une référence et un gage de qualité et d’efficacité. Par ailleurs, Bionaturista respecte la biodiversité et préserve l'environnement. L’entreprise possède une chaîne d'approvisionnement qui profite aux collectivités rurales de la côte, des montagnes et de la jungle Amazonienne. Une belle façon de travailler de manière éthique et de proposer des produits qui préservent la Nature et les Hommes. Le Pérou à Paris Bionaturista s’est implantée en France en 2013, sous l’impulsion de Dominique Bouy. La boutique située en plein cœur de Paris, à deux pas de la Place de la République, représente le Pérou et ses produits de phytothérapie exceptionnels. Vous serez reçue par une équipe Franco-Péruvienne. Bionaturista France 28 Avenue de la République 75011 Paris 01 43 38 68 55 Le meilleur de la Nature péruvienne en un clic Pour ceux et celles qui ne peuvent pas se rendre à Paris, Bionaturista France a créé un site web avec tous les produits présentés en boutique. Chaque produit est accompagné d’une fiche explicative qui vous permet de choisir ce qui vous convient le mieux en fonction de vos besoins. Si vous avez la moindre question, une équipe d’experts se tient à votre disposition pour y répondre par téléphone. Rendez-vous sur www.bionaturista.net pour découvrir nos produits et leurs bienfaits. Les produits Bionaturista Bionaturista vous propose le meilleur des plantes péruviennes afin de répondre à tous vos besoins. Parmi les produits proposés il existe la Maca (jaune, rouge et noire), le Camu Camu, le Curcuma, la Griffe de Chat (Uña de Gato) qui sauront répondre à vos besoins d’énergie et de vitalité. 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Restaurante Bar Colombiano ali, Colombie, auto-proclamé 'la capitale mondiale de la salsa', organise son XI ème festival mondial de salsa du 12 au 18 septembre 2016. Nous vous accueillons 7j/7 Tous les jours Du lundi au dimanche de 12h à 15h et de 19h à 23h(cuisine) Ouvert jusqu’ à 2 heures du matin DIMANCHE HORAIRE CONTINU est une championne et une référence à Cali partie à l’étranger, posant ses valises à Paris pour fonder Calisabor. Francy a ainsi pu devenir une marraine en Colombie grâce au rayonnement et à la dynamique qu’elle a donné à sa salsa en France et finalement a ouvert les portes de la Colombie à de nombreux français qui voyagent tous les six mois avec elle, faisant tomber les préjugés, leur permettant de vivre des moments exceptionnels. Le secrétariat à la culture, organisateur du festival a invité la troupe Calisabor pour participer à cette compétition ; c’est un événement pour la troupe que Francy a mené jusqu’à un niveau permettant de participer. La salsa caleña est un style qui s’est développé en prenant le chemin de la compétition mais qui est riche d’un incroyable mélange de danses américaines, folklore, salsa. Si en Colombie la grande majorité de la population danse une salsa sociale épurée, quand on passe dans une école c’est pour apprendre le Cali Style. Francy, « j’ai beaucoup travaillé avec les étrangers en Colombie, j’ai formé des danseurs pendant 17 ans en menant une carrière de danseuse professionnelle. Cette invitation est un signe de 40 reconnaissance important pour tout le travail fait depuis 3 ans et demi à Paris. Je tenais à remercier les personnes qui nous ont soutenus et surtout les danseurs de la troupe avec lesquels je suis très exigeant; nous remercions aussi la Compagnie Air-Europa de nous avoir aidé pour les trajets vers Bogota, du fait de la nouvelle correspondance qu’ils ont ouverte entre Paris et Bogota. » MENU MIDI 9.50 € Entret + Plat + Café A manger : A La Carte : Cazuela Pescado frito, Pollo a la plancha Pescado en salsa de coco y mucho más www.calisabor.fr Facebook : Calisabor Salsa Caleña en Europa Rentrée 2016 / 2017 : 22 septembre 2016 à Paris. Informations : 06 50 81 08 20 Cours : enfants, adolescents, adultes, tous niveaux. Lundi et Mardi REDUCTION DE -20% à la Carte. A boire : Mojitos: Passion, mango, café Rhum, Aguardiente, etc. Jugos de fruta tropical, etc Sodas : Colombiana, Manzana, Uva, etc. Cerveza: Club Colombia, Desperados, Corona “SERVICE DELIVEROO A DOMICILE” RESERVATIONS POUR LES ANNIVERSAIRES ET OCASSIONS SPECIALES ©cali sabor Le festival de salsa de Cali met en compétition les meilleures écoles de Salsa caleña appelée aussi salsa colombienne ; si la majorité des écoles viennent du cœur de la cité mère de cette salsa de Cali, d’autres viennent des villes de Medelin, Bogota et de Paris !!!! Les danseurs de samba ont comme rêve de monter sur un char pendant le carnaval de Rio, un danseur de salsa Caleña a comme rêve de participer à ce mondial. Cali c’est une énorme concurrence près de 5000 danseurs professionnels et une centaine d’écoles de salsa, dont la plus connue SWING LATINO, les danseurs de Jennifer Lopez. Le mondial de Cali c’est une compétition, des concerts, des conférences, des démonstrations, des cours. Un des concours qui rend cette compétition unique est la compétition ou chaque école est associée à avec un groupe de musique live sur scène et doit composer une chorégraphie avec un moment d’échange. La salsa est comme Cali, c’est le résultat d’un grand métissage, une culture unique qui s’est construite ces 60 dernières années, pour donner une très forte identité à cette ville. La salsa Caleña venue de Cali en Colombie s’exporte depuis quelques années sous sa forme la plus aboutie, née il y a quelques années dans les barrios (quartiers) de Cali, une salsa de compétition où les danseurs sont des athlètes. Une danse rapide avec de sensationnels portés. Pour tout amateur de salsa, la Colombie et notamment Cali est un paradis sur terre. Les DJ peuvent y trouver la plus grande diversité de musique salsa dans des magasins spécialisés et auprès des collectionneurs, les danseurs peuvent découvrir une nouvelle danse le Cali Style, profiter tous les soirs de la salsa qui surgit à tous les coins de rue de Cali, dans les maisons, les bars et les nombreux concerts. La sensation de l’année est la présence de la France représentée par l’école parisienne Calisabor dirigée par la danseuse professionnelle Francy Barahona. Francy 79 rue de Charonne 75011 Paris M°0 Charonne Tel : 01 43 67 82 88 41 12ème EME EDITION « BRESIL EN MOUVEMENTS » Du 12 au 16 octobre 2016 Informations : www.bresilenmouvements.org http://www.autresbresils.net/ Cinéma La Clef 34 rue Daubenton – 75005 Paris Métro Censier-Daubenton www.cinemalaclef.fr Depuis 2005, l'association Autres Brésils organise le festival de films documentaires «Brésil en Mouvements» : cinq jours de projections-débats sur les droits humains, les questions sociales et environnementales au Brésil. Réalisateurs, représentants d’ONG et de mouvements sociaux y sont invités à débattre avec le public. MERCREDI 12 OCTOBRE OUVERTURE HOMMAGE A EDUARDO COUTINHO 19h00 : POT D'OUVERTURE 20h00 : ULTIMAS CONVERSAS JEUDI 13 OCTOBRE MEGAPROJETS EN AMAZONIE : IMPACTS SOCIAUX ET ENVIRONNEMENTAUX 20h00 : JACI – SETE PECADOS DE UMA OBRA AMAZONICA 21h45 : RENCONTRE Soirée organisée en partenariat avec l’Observatoire des multinationales VENDREDI 14 OCTOBRE RAPPORT DE L’HOMME A SON ENVIRONNEMENT 18h00 : 5 VEZES CHICO - O VELHO E SUA GENTE ACCES A LA TERRE 20h00 : HA TERRA TAEGO AWA 21h30 : DÉBAT – A qui appartient la terre? SAMEDI 15 OCTOBRE PERDITIONS, CORPS, TERRITOIRES 16h30 : A DEUSA BRANCA EM TRES ATOS 19h00 : APERO MUSICAL - Aurélie & Verioca VOIX ET VOIES DE FEMMES 20h00 : NAO SAIA HOJE QUEM MATOU ELOA CLANDESTINAS 21h45 : DÉBAT – Violences et discriminations : défis de femmes luttant pour leurs droits DIMANCHE 16 OCTOBRE MEMOIRE ET DICTATURE 16h00 : RETRATOS DA IDENTIFICAÇAO ENTRE IMAGENS – INTERVALOS ACTUALITE AU BRESIL 18h00 : DÉBAT - Crise politique au Brésil : enjeux et perspectives FILM DE CLÔTURE 20h00 : A LOUCURA ENTRE NOS 42 43 E L C A F É C U L T U R A L Euphorisant palpitant EnErgisant Envolez-vous vers l’Amérique Latine avec LATAM AIRLINES. 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C’est sur cette île que ce nouveau genre musical se développe, se modernise et prend un autre registre qui suscite à la fois ferveur et polémiques… Ainsi, le reggaeton est un genre hybride, composé de rythmes populaires tels que le reggae, le hip-hop, le rap, la salsa, la cumbia, la bachata et le merengue. Le reggaeton se caractérise principalement par les tenues provocatrices de ses artistes, avec des accessoires synonymes de richesse et d’opulence, par ses textes, majoritairement à haute teneur sexuelle, diffusant l’image de la femme soumise, par une instrumentalisation musicale essentiellement électronique et par une forme particulière de danser. Malgré la constante médisance perçue et manifeste en ce qui concerne la qualité de sa musique, le reggaeton continue à faire son chemin, car il est devenu un business. Notre intérêt consiste à comprendre pourquoi il plaît et, surtout, en quoi il contribue à la dynamique d’innovation, dans le complexe processus de construction d’identités et de différences en Amérique latine. Saúl Escalona est Docteur de l’université Sorbonne Nouvelle et membre du CRICCAL (Centre de Recherche Interuniversitaire sur les Champs Culturels en Amérique latine) à Paris III. Saúl Escalona De la salsa... au reggaeton Un phénomène social De la salsa... au reggaeton Un phénomène social De la salsa... au Saúl Escalona Facebook: waykikiboys Dessin de couverture : © Nina Chevalier. 44 ISBN : 978-2-343-09289-8 19,50 € 45 Crédit photo : ©Latam Airlines Group. aressy.com - 05/16 - 10392 Licences de production n° 752424 & 752409 ©2016 - sse / cirque phenix Une confiance retrouvée dans sa vie professionnelle, c’est ça l’effet EnglishWaves ! Vol direct Paris - São Paulo et connexions vers 115 destinations en Amérique du Sud. MAGAZINE SOCIOCULTUREL ESPAGNOL-FRANÇAIS AMERICA LATINA-CANADA-QUEBEC-EUROPA COORDINATION: PARTENARIATS: EDITION: RÉDACTION: Marnia Guillaume. [email protected] Marcelo Gómez V. [email protected] Román E Gómez [email protected] Fabián Barado, Hugo Busso, Tomás Nieto, Javier Leibiusky. [email protected] COLLABORATEURS: Contact avec les collaborateurs : Argentine: Bolivie: Chili: Colombie: El Salvador: Guatemala: Haïti: Mexique: Paraguay: Pérou: Rép.Dominicana Uruguay: Venezuela: [email protected] Fabián Barado Ramiro Borja. Nanette Paz Liberona. Carlos O Torres. Gustavo Milan. Renato Barrios. Tcheîta Vital. Ricardo Ariza. Diego De La Cueva. Ricardo Lacuta Maria Victoria Wazar. Ricardo Aguesta. Margarita Cadenas. Canadá: Espagne: États-Unis: France: Tomás Nieto Hugo Busso. Christian Jaramillo. Bertrand Le Four., Pedro Lima. (Région Paca) Traducteurs: Relecture français: Juliette Deprez, Mélanie Nogues Céline Legallic Infographie: WEB: El Café Cultural: Conseilleur historique : Conseilleur scientifique: Poésie: Communication : Conception et Maquette: Illustrateur : Photographe : Contact: Carla Beatriz Gonzales Tatiana Gomez Carla Landauro Henry Jenz Jaramillo. Leonardo Espejo. Duvan Montoya. DUMONT. Camilo Gomez V. Carla Beatriz Gonzales William Nathanael Guarin Mauricio Alvarez [email protected] elcafelatino.org Retrouvez El Café Latino sur: El Café Latino @El_CafeLatino El Café Latino Offres de Bienvenue CIC Iberbanco Des solutions concrètes et privilégiées pour mieux vous accueillir. jusqu’à offerts(1) 150 € CIC Iberbanco : un réseau de 33 agences en France et une banque en ligne à votre écoute. www.cic-iberbanco.com (1) 150 e valables sur toutes les nouvelles souscriptions de produits et services commercialisés par le CIC Iberbanco, offerts sous forme de réduction (liste limitative) : • Soit sous forme d’avoir (Contrats Personnels, abonnement Filbanque, cotisation Carte Bancaire, droits d’entrée Plan Assurance Vie, frais d’installation Protection Vol, frais de dossiers crédit immobilier). • Soit sous forme d’abondement (PEL, PEA Plan Bourse) conditionné par une durée minimum de détention de 1 an ; à défaut l’abondement devra être remboursé à la Banque. • Soit par un remboursement de frais déjà payés (contrats de téléphonie avec engagement, contrats d’assurances, frais de dossiers crédits à la consommation). 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