Antoine TURMO Adresse : VI® Union Régionale C. N. T. Bourse du Travail Place Saint-Sernin TOULOUSE (H.-G.) Tél. : 62-64-90 ABONNEMENT ANNUEL France ............... 25 F E tran g er.............. 32 F Paiements: Celma Michel 4, rue Belfort, Toulouse C.C.P. No 952-38 HEBDOMADAIRE ♦ ORGANE DE LA VI® UNION REGIONALE DE LA C. N. T. F. 11 AVRIL 1965 N° 171 Prix : 0.50 F M E E T IN G L a Jeu n esse au rendez-vous ^AAAAAAAAAAAAAAAAA/C ARTOUT, la jeunesse, ouvrièrc, eludíante, se hisse au premier plan. En Espagne, ce sont surtout les jeunes ouvrlers et étudíants qui font face au régimen franquiste, par des grévcs et des mouvements de protestation, s’exposant aux coups de matraque. à la prison, a la mort. Car si cette mort est épargnée aux jeu.nes fils de la bourgeoisc, compromis aujourd’hui dans les m.ouvemenls contre le franquisme, elle ne l’est plus quand ces jeunes se nomment Delgado et Granados et quand ils appartiennent à la classe uuvrière et à la C.N.T. Cinq étudiants ont été arrètés à Madrid... II y aura d’autres arrestations. Car nous voilà m aintenant à un stade sélectif : dans le tas des protestataires, la Pólice triera ceux qui sont connus pour leur ascendance républicaine, socialiste, communiste ou anarchiste. Et, encoré une fois, les fils payeront la dette des peres; le passe lam ilial les suivra au lang des générations, pour le bien et pour le mal. Au Maroc, c’est encore les jeunes, ouvriers, étudiants, fils des notables ou des nouveaux dirigeants, qui sont fidéles au rendezYous de la lutte contre le Pouvoir personnel du roi Hassan II, dont quelqu’un a affirmé qu’il « ¿tait beaucoup plus prés du general Franco que de Nasser ». La encore, le mécontentemient se m atérialise dans la protestation d’une jeunesse qui n’a pas appris en vain qu’il y a des idées et des aspirations à la justice sociule, des problèmes politiques et économiques qui n ’existaient pas hier, mais qui surgissent aujourd’hui, quand Ies dépossédés des pays qui furent des colonies des puissances occidentales, prennent conscience de leur sort. Pays auxquels l’indépendance n’a pas apporté les améliorations qu’ont était en droit d’attendre d’elle. Car elle est l’teuvre surtout des couches prolétaires les plus évoluées et d’une je u nesse héroique qui, au Maroc, comme en Algérie, comme dans toute l’Afrique, n’a pas ménagé sa peine et ne s’est pas dérobee au sacrifice méme de sa vie. En Asie, c’est encore la jeunesse qui roéne la lutte, soit au VietNam, soit en Corée, soit au Japón. En Amérique du Sud, c’est encore la jeunesse qui constitue le gros des forces dressées contre la malheureuse politique des Etats-U nis, et contre les dictatures qu’elle cultive comme des champignons. En France, c’est oujours la jeunesse qui se bat, à travers des mouvements étudiants, ouvriers et paysans, pour que les libertes qui n ’ont pas été encore enlevées au peuple français lui restent acquises. Enfin, aux U.S.A. encore, c’est la jeunesse, noire et blanche, qui se dresse contre les forces réactionnaires, les ségTégationnístes, qui s’accrochent à un passé révolu et qui veulent, coüte que coüte, cantonner l’Amérique aux moeurs des U.S.A. d’avant la Guerre de Sécession. II y a de jeunes sudistes dans le Ku Klux Klan, bien sür, comme il en a dans la Phalange espagnole et comme il y en avait dans I’O.A.S., comme il y a de jeunes brutes, à cóté de jeunes inquiets, idéalistes, enthousiastes, qui se battent partout. Cela a toujours été ainsi. Mais il faut rendre à la jeunesse d’aujourd’hui la justice qu’elle mérite. On ne la voit que déguisée en blouson noir, en train de danser le twist ou le rock. II faut la voir aussi suppliciée en Asie, fusillée au Maroc, pendue en Arable séoudite, au Yémen, en Egypte, garrottée en Espagne, en butte à tous les dangers et à toutes les persécutions. On dirá : c’est son role. En effet, c’est le role éternel de toutes les jeunesses que de risquer sa vie et parfois la perdre dans toutes les luttes. comme dans toutes les guerres, oü, de tous temps, ce sont le plus jeunes, les plus sains, les plus courageux, les meilleurs, qui sont morts les premiers. Mais nous avons tendance à ne penser qu’aux fastes de notre jeunesse, oubliant la jeunesse de nos parents et celle de nos fils. Toutes, celles du passé, comme celles du présent, comme celles de l’avenir ont rempli leur role, qui est le fait d’une héroique minoríté. Nous sommes heureux de constater qu’aujourd’hui, comme au temps de Spartacus, il y a partout de jeunes qui savent se battre, mourir. si c’est nécessaire, pour la liberté. Qui savent, aujourd’hui comme hier, donner un sens profond à leur vie, s’accomplir dans un généreux effort et dans le sacrifice. Sacrifice qui n’est jam ais stérile. car le sacrifice de nos peres a fondé les droits et les avantages presentes et celui des générations actuelles à la pointe du combat, fondera à son tour l’accession sociale des peuples aujourd’hui en lutte pour la conquéte du bien-étre, du droit et de la liberté. P POUR LA LIBERTE DE L'ESPAGNE A LIM O G ES Un tres beau neeting, soigneusement preparé par notre dévoué et dynamique camarade Máxime Roux et par les membres cu Co mité départem >ntal pour l’Espagne Libre, parmi lesquels flgurent les personnalités ¡es plus en vue de la capital du Límousin. Ncmbreux étaient les Français et les Espagnols qui furent présents au rendez-vous du» Cinéma Paris, le 26 mars, à 20 h. 45. Et tous les orateurs t nrent leurs engagements. Méme Maitre Deschezelles, malgré une plaidoirie I’après-midi à Paris, réussit á étre à Limoges à 21 heures du sofr. Faire un compte rendu détaillé de ce qui fut dit dans cette reu nión i ’information, est impossi ble. La présidence était assurée par le jeune secrétaire départemental du Syncicat National des Instituteurs, Michel Bouchareissas. 11 énuméra, a veo precisión, les buts du meeting et les objectifs que e’est fixé le Comité pour l’Espagne Libre, réunissant, autour du vieux lutteur Lecoin, des hommes de toutes tendances, unis par le commun désir d’aider le peuple espagnol à se libérer. Un jeune étudiant, représentant la Section limousine de l’U. N.E.F. affirma, au nom des étu diants français, leur volonté d ’épauier la lutte de la jeunesse et du peuple espagnol pour la li berté. Maitre Deschezelles dénonça les anomalies juriciques de l’Espagne franquiste, mettant de relief les conditions dans lesquelles les pro cés contre les opposants au régime franquiste se déroulent en Espagne, sans aucune garantie de défense, les accusés. méme m ain tenant, étant condamnés d’avance. II sut parler avec justpsse de ce qui est le drame et le com bat des exilés espagnols. Notre camarade Frédérica Mont seny fit le point des conditions réunies aujour’hui en Espagne qui détermineront la fin ce la dictature franquiste, non sans montrer les difficultés et les dangers. Elle affirma que, malgré tous les espoirs qeu l’on peut fonder sur un prochain départ de Franco, tant Franco que le conglomérat de forces compromises dans les crimes de la Cruzada mettront tout en ceuvre pour se maintenir au Pouvoir. car ils ont peur, les leviers de commande loin de leurs mains, de la justice populare. Les crimes — dit-elle — commis en Espagne ne peuvent étre oubliés par tous ceux qui ont vu leurs péres, leurs méres, lauro enfants. leurs amis, sacrifiés de la maniere la plus ignoble et la plus affreuse. Parlant ensuite en espa gnol, elle affirma avec forcé qu’un grand espoir soulevait l’Espagne, qui vit c u n cóté comme de l’autre des Pyrénées et que chacün se deva’t d’apporter son concours, sa solidarité agissante, à ceux qui, en Espagne, se battaient pour la liberté : ouvriers, intellectuels, étudiants, qu s’efforcent d’abattre le monstre fasciste et cherchent à enrayer le mal qui ronge l’Es pagne, évitant qu’il prolifère sous d’autres norns ou d’autres déguissements. envahi par la foule, qui voulalt libérer deux délégations arrétées. Au cours de cette manifestation, absolument spontanée, il y eut des chocs violents avec les forces armées, les femmes prenant une partie trés active au combat. Cet te manlfestatíon avait été taxée, par la Presse franquiste, ce manifestation « communiste ». allant méme jusqu’á dire que les foules défilérent aux cris de : « Viva el comunismo ». Les foules défllérent, en effet, grossies d ’étudiants de l’Ecole des Mines de Miéres, qui se joignirent aux ouvriers, mais aux cris de « Liberté Syndicale », et de « Nous voulons la liberté de nos camarades emprisonnés ». Denis Forestier parla de ce qui avait été le combat acharné de Louis Lecoin tout au long de sa vie; de l’effort réalisé en vue de l’obtention du statut pour les objecteurs de conscience, n ’hésitant pas à risquer sa vie dans une grève ce la faim qui, à son age. eút pu étre mortelle. Son combat aujourd’hui est centré autour du Comité pour l ’Espagne L :bre, oü, entouré d’hommes dignes et cou rageux, il apporte à la solidarité envers le peuple espagnol le meilleur de lui méme. Il precisa les buts du Comité et déclara que la prendere tache que le Comité envisageait, était d’obtenir la mise en l ’nberté des trois jeunes étu diants français condamnés à de lourdes peines de prison en Es pagne. Le Comité lutte pour la liberté ce l’Espagne. disposé à épauler tous les mouvements con tre la dictature, mais, comme objectif immédiat, il s’est assignà celui d’obtenir la libérat on et le rapatriement de Bernard Ferry, Alain Pécunia et Guy Battoux. Charles Auguste Bontemps fer ina le meeting, au nom du Co mité pour l’Espagne Libre, dans une breve et belle intervention, soulignant les faits qui ont aujo u rc’hui l’Espagne pour théátre, m ontrant tous les écueils qu’il faucra surmonter, si l ’on veut que le peuple espagnol obtienne vraiment le droit à la vie libre, au progrés social, à tout ce qui re présente les principes essentiels de la civilisation et de la vraie démocratie. Rodolphe Llopls s e tendit sur la situation intérieure de l’Espagne. lisant une émouvante lettre de Miéres, dans laquelle étaient racontées les récentes événements survenus, au cours desquels un Ccmmissariat de Pólice avait été Une adresse, demandant l’action du gouvemement français auprés des autorités franquistes, en vue d’obtenir la litaération immédiate des jeunes étudiants concamnés en Espagne, fut votée à l’unanimité, et le président clótura ce sympathique meeting. Le bloc monolithique du fran quisme n ’est qu’un leurre, dit-il, les forces jeunes et cynamiques de l’Espagne veulent aujourd’hui que l’Espagne cesse d’étre une d otature et les intellectuels, qui un jour se groupérent autour du mouvement « Pour la défense de la République », se groupent au jourd’hui dans une irresistible poussée de reconquéte et de dé fense de la liberté. LES PHALANGISTES ONT MANITESTE. UN SERVICE D’ORDRE D ISC R E T LES A F R IE DE CIRCULER » C R IM IN O L O G IE Le crime gagne du terrain dans notre civilisation. Telle est la constatation admise à l’unanimite par tous ceux qui se penchent sur ce probléme. Des scientifiques se réunissent, plusieurs fois par an. pour cher- cher le pourquoi du crime et en examiner les aspeets. Ces recherches sont d’ordre technique e t psychologique. Les savants cherçlhent à expliquer puorquoi un étre normal accepte de passer dans l’illégalité, à un moment donné de son existence. Les contradictions ou intéréts en jeu seront grands, pusqu’ils se déclarent vaincus d’avance pour chercher l’origine et proposer des Solutions valables. Ils admettent que la Science n ’est ca(Suite en page 3.) — J e vous en prie, Mo.nsieur, rentrez chez vous. J e ne voudrais pas abuser de mes fonctions. COMMENTAIRES - ^ ^ ^ ^ a a a ^ a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a /^a a a a ^ a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a ^ a a a ^- it a à d ia Una mujer blanca Cuando los carones zumbar... 1789-1793. El integró en parte aquel triunvirato de los temibles. 3) El « Libro de Pedro », de Pero, sin intervenir en la acción política. Sus pinceles no quedaron Han Ryner, ha sido confeccionado por manos devotas de tres artífices ociosos. Mientras París y Francia r 1 NA mujer blanca ha sido la última y la más lamentable víctima de la imprenta, corno son Hermoso ardían en aquel fuego revolucio I ¡ de los odios raciales en Norteamérica. Una mujer blanca, madre Plaja, su nieto Germinal Pérez Plaja, nario, David pintaba a Marat, acu^ de cinco niños, ha sido asesinada como castigo del «crimen» de e ilustrado con viñetas del dibu chilado en una bailadera por Car haber conducido con su auto niños y mujeres integrantes de la jante catalán José Narro, viejo li lota Corday; a Maria Antonieta m archa de los Derechos cívicos de Selma a Montgomery. por la canalla y beral de Bercelona que conoció a desfigurada Una m ujer blanca es hoy llorada por miles de'hombres y mujeres nuestro movimiento y a muchos de exhausta en el carretón, camino negros, que ven en la inmolación de esta víctima el símbolo de una sús militantes. Pertenece este pio del cadalso; al gran Sócrates, en fraternidad en la lucha que libran, en Estados Unidos, las fuerzas la prisión, reunido con sus discí nero a la escuela de Cristóbal Liliberales contra e¡ oscurantismo y la reacción. pulos, impartiendo las últimas en trán, que secundó las publicaciones Para los blancos, el sacrificio de esta mujer es, en cierto modo, de La Escuela Moderna, como he señanzas, donde tomó la cicuta. el rescate de todas las faltas cometidas, que han permitido, durante redero del pensamiento de Pi y Ingres ha recibido la herencia del tantos años, que el drama que hoy estalla violentamente en Estados Margal! Cataluña tiene mucho que genio renacentista que dejó en no Unidos se incubase en silencio, entre la indiferencia y la hostilidad decir en las acciones futuras del sotros documentos tan legítimos de los más. mundo ibérico para revitalizar las para la posteridad ¡y posterior evo La sangre de la señora Luizzo, como la del pastor Reeb, espe lución riel arte contemporáneo. glorias inmarchitables de sus gran ramos que no habrá sido inútil... Aunque a sus asesinos no les espere El gran Pissarro, con su Entrada des gestas. castigo alguno; horas después de haber sido arrestados, se habían Este « Libro de Pedro » re d el ¡niebla d e Voisins, y semblanza reunido los 50.000 dólares que se exigían como caution. En las filas cuerda a los artífices dé la Edad de j. Rewald es otra de las lá del Ku Klux Klan, instigador del crimen, como de todos los crímenes minas que ojalá no estuviera im Media, cuando se hacia arte por que contra negros y blancos liberales se cometen en Estados Unidos, el arte mismo, en un marco de presa en todo color. Siempre lie hay la gente de dinero. No habrá sido estéril esta sangre derramada, templanza natural en aquella ma pensado que nosotros debemos des porque ella coloca el problema en un tal contexto, que el propio nifestación de la cultura enciclopé pertar en la infancia la curiosidad presidente Johnson, sudisla de .nacimiento y de corazón, no ha tenido dica que ilustró al mundo moderno. por estos genios, que han sido ni m is remedio que actuar Esta edición de Hermoso Plaja ños. Relatos bien escritos, de fácil Mientras eran los negros los lynchados, los maltratados, los ase constituye un signo de buen gusto asimilación podrían llevar a la men sinados, el problema quedaba al margen de la vida social y política p o r1las cosas bellas y una demos talidad virgen por caminos muy di de Norteamérica. Pero desde el momento que en el combate caen tración del cariño con que se pre versos y fáciles de recorrer. Pi hombres y mujeres de raza blanca; que en él caen hombres y tendió rendir un homenaje pre ssarro, Corot, Degas, Courbet, el mujeres ocupando puestos elevados en la escala social americana — claro al maestro que fué fían Ry amigo de Proudbon, Renoir, Géla señora Luizzo era profesora, Reeb pastor protestante —, el aspecto ner, desde el lejano México, en zanne, Manet, amigos de Emilio cambia y la situación se agrava, a los ojos de la opinión pública suelo americano, donde se está Zola. que los ha descubierto al estadounidense y sobre todo de la opinión pública internacional. elaborando una nueva cultura. A público de nuestro mundo artístico, Desde tiempo venimos afirmando que en ese movimiento racista través de estas cien y pico de pá son figuras tan dúctiles como el exasperado, que reacciona ante las reivindicaciones de los negros ginas pasa la inocencia infantil, la relato o el cuento. Y a ellos se con la misma violencia y la misma cerrazón mental de los años 20, contemplación del paisaje ideali prestan. Es con alguna reticencia en que se produjo una de las erupciones más graves del Ku Klux zado por la juventud, el secreto y no vanidad, que los que pasa mos el medio siglo, tenemos que Klan, precediendo de poco a la gran crisis económica — es hoy el de lo que se ignora, el amor, tema preludio a una erupción fascista y belicista en los Estados Unidos. y poema eterno siempre nuevo a La guerra y la reacción son los procedimientos usados siempre por través de las generaciones, el hijo el capitalismo para hacer frente a los problemas creados por la que indaga y trata de descubrir su medio, los juegos, el estudio que crisis económica __ productos que no se venden — y la desocupación, que es a su vez el producto de la no venta. Estados Unidos necesitan preocupa el saber, la dignidad y que desaparezcan unos cuantos millones de hombres, por una parte, la libertad contempladas en esa razón de la convivencia humana. y, por otra, que el esfuerzo de fabricación de material de guerra no Las costumbres populares son re disminuya. 4) El almanaque de S.I.A., como glas tradicionales, surgidas del pro Quizá el equipo Kennedy hubiera buscado las soluciones encon las ediciones anteriores, renueva pio pueblo, que con placer las tradas por Roosevelt con su nueva política económica, que revolu la tradicional preocupación de practica y ejecuta. cionó las costumbres capitalistas en Estados Unidos. Hoy el equipo esta institución benemérita por pre El compañero Andrés Martínez, Johnson y los hombres que han apoyado su ascención al Poder y sentarnos, día a día, el cometido autor del artículo « Estampas de que la han facilitado, no son soluciones audaces lo que buscan, consi de una responsabilidad ante el des vacaciones «, publicado en « ES deran que con la guerra, fuera de las fronteras americanas, y con tino. Solidaridad Internacional An POIR », N" 168, del dia 21 de la intensificación del trabajo en la producción bélica, podrán hacer tifascista se acerca al corazón del marzo, dedica unas cuantas lí frente al peligro. oprimido, que recibe el óbolo, la neas, acreditando a la familia Gil Y el cáncer racial, siempre latente en los Estados Unidos, es la palabra de aliento,, el estímulo y Juan, de Perpignan, por el buen fase primera de ese fenómeno de reacción en cadena. Coma en la el bálsamo con la mitad del euerpp recibimiento que en su casa se Alemania de los años 30 y en la Italia de los años 20, precede a la y del alma y lo distribuye auto le hizo. orquestación de un neo-fascismo, de la que ella es la primera máticamente con la otra mitad. Si le agradeciese públicamente manifestación. S.I.A. queda en el tiempo como sus manifestaciones, representaria Quizá la sangre de esta mujer blanca inmolada; quizá la de ese una de las instituciones valederas, una contribución de recompensa en hombre de Iglesia asesinado, sean el revulsivo que coloque a Esta realizada en silencio, sin discu perjuicio del resto de los compa dos Unidos, o a cuanto Estados Unidos cuenta de más lúcido, de siones ni preocupaciones ortodoxas. ñeros de la Local de Perpignan, más consciente, de más liberal, de más avanzado, frente a la mag Su ideal está en la solidaridad, en de cuya aparente frialdad Martínez nitud de un problema que, si no se resuelve, puede llevar a los ese humanitarismo hecho ideal por se lamenta. U.S.A. y al mundo entero al borde del abismo. Porque nunca las Relgis, en ese entroncamiento de la Tuve el gusto de conocerle du circunstancias son iguales y nunca las cosas se producen de la misma ayuda mútua y del sacrificio. rante cuatro dias; tuvimos oca manera. Hoy las circunstancias económicas y políticas mundiales La edición correspondiente a sión de tratarnos, de comprendernos no son las mismas del pasado en que viven sumidos los grandes 1965 ha sido preparada en la im y conocernos, coincidiendo jn la magnates, los segregacionistas, los militares americanos. Y los reme prenta des Gondoies, en Choisy-le- concepción psicológica social y los dios tampoco pueden ser los mismos. Lo que ayer salvó a la sociedad Roi, Sena. Y trae profusas ilustra- conceptos afines sobre la organiza americana hoy puede hundirla. ciones de obras maestras de la ción. Es un compañero con sufi Hay factores morales, emocionales, fuerzas psicológicas que, pues pintura moderna, con explicaciones ciente cultura, tratable y respe tas en marcha, son más poderosas que todas las bombas atómicas. muy acertadas sobra cada uno' de tuoso; un hombre que promete evo Hoy millones de americanos se preguntan con angustia: ¿A dónde forjándose una indivi los respectivos autores. Asi, por lucionar, iremos a parar? Gases utilizados en el Viet-Nam; el asesinato con ejemplo, la lámina que corresponde dualidad anárquica. A medida vertido en única arm.a política en el propio país. La conciencia pú a la presentación es la M ujer d e que penetrará en los problemas so lu isla d e M allorca, del genial Pi ciales podrá ser un buen militante. blica está conturbada; no ha cesado de estarlo desde la muerte de casso. La semblanza pertenece a Kennedy. No obstante, el compañero Mar ¿Quién podrá más, en Estados Unidos: las fuerzas de la paz y Jorge Arout. Hablar de Picasso es tínez, antes de hacer ciertas con obvio porque todo el mundo lo sideraciones sobre los compañeros de la libertad, o las fuerzas de la guerra y de la reacción? La pre conoce, en igual medida a Eins- de la Federación Local de Perpi gunta nos concierne todos. Porque, según sea la respuesta, vamos tein, a Chaplin, a Walt Disney. Me gnan, debía haberse dedicado al a pasos agigantados hacia una hecatombe que puede ser general. nos conocida es su obra de los estudio de las causas que produ Federica MONTSENY últimos tiempos. Picasso es uno jeron el efecto. Probablemente ha de los máá diestros dibujantes del bría constatado que derivaba de las siglo. La obra de su primera época costumbres tradicionales en la re es expresionista y de corte clásico. gión. Esta tierra catalana pirenáica Cuando avanzó sobre los conven cionalismos y quiso entrar en lo nutre un pueblo reservado y des abstracto, él mismo satisfizo la cu confiado, frío en sus manifesta riosidad de sus admiradores ma ciones; no se tiene por costumbre LES 17, 18, 19 AVRIL pour faire les repas et de deux nifestando que tampoco entendía dortoirs équipés de mátelas. AU BESSA T gran cosa de lo que pretendía de Possibilité de camping. II est «ALIANZA SINDICAL» mostrar. Y ahí cerró su compromiso Les copains du groupe líber- conseillé de prévoir des vétements Se comunica a los compañeros para que el mundo entero dijera su taire de Saint-Etienne, désireux chauds et des duvets (altítude ; palabra. interesados por «ALIANZA SIN D I de maintenir des contacts entre 1.100 métres). les libertaires et symipathisants de La lámina que ilustra el mes de CAL» que el segundo número del Dans la mesure du possible, le différentes régjons, organisent un groupe c e Saint-Etienne se pro enero pertenece a E t invierno, de boletín ha aparecrio. Pedidos al compañero Seseña rassemblement qui serait dan, pose d’organiser les repas en colBrueghel. La explicación literaria l ’esprit de la concentration an- lectivité. es de W. Stechov. Entre el clasi Felipe. 50, Av. Raymond-Naves à nuelle (un semblable fut réal sé cismo y el modernismo, este pintor Toulouse. Precio: 0,50 F. C.C.P. Les copains intéressés doivent en 1963). cj[e las postrimerías del Renaci- numero 10 35 25, Toulouse. le faire savoir rapidement à Nous proposons comme activi- Zapata, 7, rué Paul-Bert, Terre- ¡ miento, fallecido en Bruselas a fines del siglo XVI. tés ; noire (Loire). Lisez : — Discussion sur la situation Horaires des cars partant de Asi por el estilo, los meses si « DE LA MYTHOLOGIE en Espagne. Saint-Etienne pour Le Bessat : guientes traen reproducciones como MARXISTE-LENINT S T E » — Discussion sur la prochaine Le samedi .: 7 heures, 14 heu E l puente d e Mantes, de Corot, con par Gastón B R IT E L concentration. res, 18 h. 40. ubicación de Serullaz y Dieterle; — Chants et danses autour cu Le dimanche : 7 heures, 9 heu Un volume fran co: 2,75 F. la Odalista echada, de Ingres, el feu. res, 11 heures, 14 heures. Michel Celma. C.N.T., 4. rué ' discípulo de David v con nota ex — Ballades dans les bois. Demander pour le chalet des plicativa de la redacción. David Belfort, Toulouse. C.C.P. numéro Le chalet dispose du nécessaire A .J. à La Croix de Chabouset. ' ha sido el pintor* de la resolución 952-38. — ii — ai temar en distintas disciplinas para mantener la diversidad y- al guna agilidad en nuestra prensa. N'o tenemos la pretensión de ser los mejores en la exposición e interpre tación de obra tamaña. Pero ha cemos algo para despertar ese in terés, descubrir constelaciones al espíritu, dar vuelo al genio de una juventud atrapada en las garras de una trampa tras otra. Von Gogh, el gran Van Gogh, que Rene Huyghe nos describe con el poder de un Prometeo, integra esta colección de maestros inolvi dables, al que se agrega Ulrillo y los grandes entre esos gigantes que fueron Vlaminck y Matisse. Las es tampas descriptivas pertenecen a Roberto Rey y R. Huyghe. Matisse falleció en 1954 y Vlaminck dejó de existir hace unos años, en Paris, tan cerca de nuestros hombres como de nuestro héroes. Nosotros, los anarquistas, tene mos buenos compañeros ya maes tros que se hicieron en el exilio Tenemos nuestros héroes todavía o por lo menos, se hicieron conocer, insepultos. Estamos seguros que aparecerá nuestro David para in mortalizarlos. no en la figura ais lada, sino en los grandes planos, en los arrebatos gloriosos, ilusiones ahogadas en las gargantas, en los campos de concentración y en cuanta obra e ideales inspira S.I.A., a suvo buen gusto e iniciativa por la edición del almanaque con todo cumplimiento y honestidad felici tamos. Campin CARPIO. Respetemos las costumbres Rassemblement libertairc darse el apretón de manos ni a la presentación ni al despido del vi sitante o asambleísta, mientras que en el resto de Francia causa el mayor disgusto el no dárselo y es natural que él, que está acostum brado a las costumbres parisinas lo haya considerado como un des precio hacia su persona, cuando no hubo tal cosa ni mucho menos. Es la costumbre en Perpignan. Diré más : nos criticamos entre noso tros. pero somos como los gitanos : desgraciado el de fuera que trate de abusar de uno de ellos. Juan G IL. Perpignan. Abril 1965. Federación «Mujeres Libres» en el exilie (Gran Bretaña) 84, Ilex Road, N.W. 10 PROYECTO DE INTERCAM BIOS JU VEN ILES Estimados compañeros y compa ñeras : Esta tiene por objeto haceros saber que atendiendo algunas pe ticiones que se nos han hecho, y nuestra propia iniciativa de fa cilitar el intercambio de niños y estudiantes, durante el periodo de vacaciones, deseamos nos deis a conocer si os interesaría que vues tros hijos participen en estos inter cambios. Si es así podéis poneros en contacto con nosotros, a cuyo efecto incluimos dirección y te léfono. Para aquellos que no tengan ni ños o no les interese el intercam bio, de momento, les agradeceriamos nos hagan saber si podrían re cibir en sus casas alguno de estos durante dicho período. Generalmente te trata de niños y estudiantes que para tranquili dad de sus padres puedan viajar de un país a otro con garantías de que pasarán ,y aprovecharán sus vacaciones con otras familias donde recíprocamente serán bien aten didos. A fin de ultimar los detalles pertinentes con tiempo, será con veniente que cuantos deseen par ticipar y cooperar en esta inicia tiva, se pongan en contacto con nosotros a la mayor brevedad po sible. Por la Federación : S. PORTALES (Sec.). R E P O R T A G E S Tuvo lu gar la m arch a Actualidades latino-americanas a M ontgom ery (Alabama) La caíd a d e otro genocida nazi Por segunda vez en poco tiempo aquí en Rio de la Plata vuelven a producirse acontecimientos ex traordinarios de carácter interna cional teniendo como principales escenarios de los hechos a Argen tina y Uruguay. Ayer fué Eichmann quien causó la sacudida mundial recordando al olvidadizo hombre de ahora lo que fué el nazi-fas cismo. Hoy es Cukurs quien vuelve a golpear sobre la conciencia de los hombres, recordándoles que el nazi-fascismo está aquí, allá en Es paña, en E E. UU. y en todas partes achicado, humillado y oculto, pero vivo, amenazante, organizado y esperando la primer ocasión para volver sobre sus pasos de sangre, dolor y muerte. Y es así porque esa es su razón de ser. Lo de Cukurs, lo d<- Eichmann o lo de Nuremberg no son críme nes, están muy lejos de. serlo. Es pura justicia, que llega tarde v a deshora, pero justicia al fin. Es la justicia que no nos cansaremos de repetir y desear para Franco y sus secuaces. Es la justicia que nuestro que rido Durruti realizaba y preco nizaba cuando en plena guerra lo concretó diciendo : « Al fascismo no se le discute, se le destruye »• Si, con los reptiles no puede ha ber otro sistema. Estamos con y por esa táctica. No obstante el terror que des pués de cada caso tratan de hacer renacer y reimplantar las crimi nales organizaciones nazis del Río de la Plata, cual bestia acorralada defendiéndose a coletazos, como veremos más adelante, Cukurs no fué el primero ni será el último. Por lo menos hay el propósito de eliminar otras cinco grandes figu ras que merodean por estas latitu des, consideradas « cerebros » «le aquellas espantosas matanzas. Entre ellos, en esa lista, está el Di' Mengele, Bormann, Von Alvensleben, Arajs y otros muchos.' Los comandos encargados de estas misiones se ven ahora obli gados a pisar a fondo el acelera dor de la máquina para tratar de llegar antes que el gobierno ale mán decrete el « libres de culpa » a los miles de nazis que ocultos esperan ese dia, que será, si la protesta mundial no se hace sentir, para el 8 de mayo próximo. Sin embargo, aunque los tribunales ab suelvan, la memoria no, la memo ria no llegará a eso. Lo cierto es que en mayo serán prescriptos los Mengele y compañía y podrán rea parecer en la Alemania Occidental. Si antes o después no hay « pa seos » o baúles como este de Montevideo, esperándolos. COMO FU E AJUSTICIADO C U K U R S Cukurs vivía en San Pablo, pro cedente de Río de Janeiro, de donde salió huyendo de los ju díos. Al llegar, fundó una compa ñía de taxis aéreos, de la que era propietario. Antes había tenido otro negocio de botes a pedal de un lago de Río. En aquel lago fué descubierto iniciándose desde aquel momento la persecución que lo llevó a San Pablo y que terminó aquí en Montevideo. Creía que en San Pablo, por la inmensidad de la población, sería difícil localizarlo. Pero no fué así, sus seguidores pronto dieron con su paradero. Cukurs lo supo y tomó algunas precauciones, entre las cuales estaban la protección efectiva solicitada a la policía y el permiso para usar armas de fuego. Después del caso de Eichmann, su miedo e intranquilidad fueron en aumento. Uno de los que habrían de in tervenir en su ajusticiamiento lo gró trabar estrecha amistad con él en San Pablo el año pasado. Se trata de un extranjero que apa rece en escena ccn el nombre — se supone que supuesto — de Kunzle. Este le propuso negocios relacionados con el transporte de turistas en Uruguay, Argentina y Río Grande, en base a los taxis aéreos que explotaba Cukurs. La <• amistad » entre estos dos hombres llegó a intimar, al ex tremo que Kunzle concurría con frecuencia a la casa del nazi, lle gando a familiarizarse con sus hi jos hasta hacerse apreciar de estos. Kunzle se trasladó a Montevideo y desde aquí citó a Cukurs para que viniera a estudiar sobre el te rreno el negocio de los taxis aé reos. Así lo hizo el criminal de guerra, transladándose al Uruguay, el 16 de octubre de 1964. Fué recibido por el propio Kunzle en el Y'ictoria Plaza — el mejor ho tel de Montevideo — En esa oca sión. y en un café próximo al hotel, Cukurs advirtió que había sido reconocido por cuatro persorias que se hallaban sentadas en una mesa próxima, que le obser varon fijamente y que él señalara ,v detallara después a su esposa como judíos que « le miraban co mo a una víctima predestinada ». El 19 de febrero próximo pa sado, Kunzle envió, desde Buenos Aires, un telegrama a Cukurs cuyo texto es el siguiente : « Te espero en Montevideo, miércoles con vuelo Varig 821. Compra pasaje avión San Pablo-Montevideo-Santiago. Es pero llamada telefónica al número 34201 apenas llegues. Confirma te legráficamente. Regresarás a San Pablo sábado con Alitalia. Firmado, Arón Kunzle ». Un día antes del indicado por su « amigo », el 23 de febrero, Cukurs partió para Montevideo, adonde llegó a las 13 h. 45 en el avión Air France. Descendió en Carrasco, llevando dos valijas de mano y un portafolios. Tomó un taxi y se dirigió al hotel. Allí to mó una pieza y quedó en ella hasta el dia siguiente. Arón Kunzle, que residía en Buenos Aires, vino a Montevideo, alojándose en el Victoria Plaza Hotel para entrevistarse con Cu kurs. De aquí en ádelante los pasos del nazi pudieron, hasta ahora, verificarse con exactitud. Existen, >ues, dos hipótesis de como pudo legar hasta el chalet del Parque de Carrasco. ■Por ejemplo : no se ha podido saber si cuando Cukurs salió el 24 de febrero del Plaza Hotel iba solo o iba acompañado de Kunzle. Si iba solo, es evidente que fué abordado por los secuestradores y obligado a subir a algún auto, con amenazas de muerte. Si iba con Kunzle, debe conjetu rarse que este le dijo que irían a ver al interesado en la línea de taxis aéreos, llevándolo al chalet de la calle Colombia. Obsérvese que en este caso Kunzle pudo ac tuar como testigo forzado en el asesinato o como cómplice y pri mer protagonista del suceso. En el primer caso o tenían que matarlo o llevarlo obligado. En el segundo caso se descarta que huyó con los comandos. Í PREPARACION D E L ESCENARIO El 14 de febrero apareció un anuncio en la prensa local, ofre ciendo alquilar una casita. Acud o al aviso un hombre que dijo lla marse Oswald Heinz Taissig y se hospedaba en el hotel Nogaró. Este detalle se confirmó plena mente. Xo le gustó la casa anunciada, pero el propietario lo llevó a otra próxima que también se alquilaba. Esta segunda resultó ser el chalet de la calle Colombia. La aceptó Taissig y el 18 de febrero se firmó el contrato, previa garantía de 370 dólares. Taissig sabia en esa fecha, con toda seguridad, que el nazi ven dría a Uruguay. ¿ Cómo y por quien lo sabia ? El 22 de febrero, Taissig tomó un taxi, yendo a un comercio de artículos de cuero y valijas, Casa Schiavo, sita en Av. Uruguay. Allí compró un enorme baúl, lo cargó en el taxímetro y lo llevó al chalet. No se ocultó para nada en esa operación. En ese día ya se tenia Como se sabe ya, tuvo lugar só de ser culpables de lo suce la marcha a Montgomery, capital dido. Lo fué de que movilizara, seguridad plena de lo «jue iba a del Estaco de Alabama. Les lle no ya las tropas para m ancar a ocurrir. El baúl estaba destinado vó varios días a los m anifestan Alabama, sino que así mismo mo tes recorrer los cincuenta millas vilizó secretamente 700 soldados a Cukurs, La casa también. El dia 24, siendo las 14 h. 15 que hay de Selma a la capital. paracaidistas, para mandarlos rá aproximadamente, llegó al chalet L a manifestación tenía todos los pidamente, si la situación no me de la calle Colombia, un coche aspectos de un convoy militar, joraba, a poner orden en AlaVolkswagen que trajo cuatro hom con infinidad de refugiados ad Lama. bres a la casa. Más tarde llegó juntos. Finalmente, la brutalidad ¡Menudo jaleo internacional, otro Volkswagen, del que descen poPciaca no pudo impedir el ob menuda sensación, menuda crítica dieron otros dos hombres. Es de jetivo de protesta de los m ani despiadada, particularmente por la protección los comunistas, menudo despres suponer que estos dos últimos eran festantes. Tenía Kunzle y Cukurs. Sin ninguna nada menos que del ejército na tigio nacional norteamericano, si duda, los cuatro primeros espera cional en parte, y en parte nada hubiera que mandar esos para ban a Cukurs para caer sobre él. menos también, la de la guardia caidistas a invadir y conquisa.tr regional del Estado de Alabama, el Estado de Alabama! ¡Menuoa la que fué nacionalizada tempo historia para un país que since E L ATAQUE ralmente. ramente se precia (y la gran ma Las autoridades locales y pro yoría lo cree a pies juntos) de Lo que sigue son todas puras hipótesis. En primer término, el vinciales, al mando directo del mantener el orden y la unidad descubrimiento del caso no surgió gobernador Wailace, han sido las nacional, sin serias discordias, — como ya debe saberse ahí —■ que a costa de sangre vertida por mejor del mundo! Se mantiene riel Uruguay, sino de Europa. La motivo ce la brutalidad cosaca esa sacrosanta tradición de creen policía de Montevideo fué prác moderna más determinada y a c cia lo mismo que en las días ticamente teledirigida desde Ale tivamente trataron de impedir la de mocedad ce esta vigorosa na mania. Una información transmi marcha. Lo consiguieron solamen ción. Sin embargo, tal tradición tida desde Bonn por la Associated te unos días. La protesta nacio estuvo casi a punto de hundirse Press notificaba que « En• una casa nal y la tenacidad y determina a causa de la bestialidad organi d e la calle Colom bia, sita en el ción de los m anifestantes fué fi zada de las autoridades del Es balneario del Parque Carrasco, a nalmente más poderosa que la tado de Alabama. unos cinco kilóm etros d el aero milicia cosaca del Estado de Ala Y que conste que, aunque se puerto nacional, se hallaba muerto bama. Y aun por ese breve tiem un criminal d e guerra nazi, ajus po el precio que han de pagar, mantiene en secreto, esas fuerzas ticiado el 24 d e febrero por un lo mismo las autoridades que la ce paracaidistas siguen en •estos grupo qu e se llamaba, a si mismo : supremacía blanca ce ese Estado, momentos que escribo todavía mo vilizadas. Y eso se hace bajo la « L os qu e jam ás podrán olvidar ». ha sido alto.. Efectivamente; la policía uru No será él en dólares, cárcel autoridad y mando de un presi guaya encontró a Cukurs en el lu o presidio. Sin embargo, algo de dente que nació y vivió en el gar indicado, encerrado bajo llave eso se intenta conseguir jurídica Sur. ¿Qué factor le decidió a en el interior de un gran baúl. mente. Si así resulta a la larga, tomar medidas drásticas contra Junto a él se hallaban sus docu no serán muy graves las penas sus paisanos? Y estas cosas, cuan mentos, una filmadora cinemato impuestas. Quizá que algún pobre do por orden presidencial pone gráfica de 8 milímetros y una desgraciado que se estima perte bajo el mando del ejército federal carpeta roja que contenia textos nece a la supremacía blanca, si 3.072 soldados de la Guardia Na tomados del alegato formulado por hay castigo importante, lleve la cional de Alabama, que con otras adiciones del ejército regular fue el fiscal británico, Hartley, que ac peor parte. ron las que han mantenido el tuó en el proceso de Nuremberg. Lo que han de pagar las auto La policia se vió obligada a ridades locales y provinciales y la orden y acompañado los manifes emplear caretas contra gases para supremacía blanca que activa tantes en m archa hacia la capital poder resistir en el interior de la mente les apoya es otra cosa. Es de Alabama. Para todo esto, parece que no casa. Tal era el estado de descom con su moralidad que lo han de posición que presentaba el cadáver. hacer y ya lo estáii haciendo, y hay explicación a mano. Por lo En la sala de entrada, en torno esto frente a la opinión nacional y menos no la hay en estos prec’sos a la chimenea, en el piso y en las su decidida y c'ecisiva protesta, momentos. Pero en una de las denuncias, lamentaba que, siendo paiedes, había grandes manchas de dirigida contra esos salvajes. él nacido en el Sur, n ad e mejor sangre, varias cápsulas de bala de No han conseguido, a pesar de que él conocía las agonías racia calibre 22 y trozos de cachas de su brutalidad salvaje y de su sal una pistola. Un rastro sangriento vaje determinación, impedir la les. Según decía, las había visto conducía desde la sala hasta el m archa de protesta; pero con su ya cuando joven, cuando solamen baúl, que se hallaba en uno de los brutalidad, abuso de la autoridad’ te era maestro de escuela. ¿Quiere decir que actualmente pasa por y dormitorios. que poseen y el manifiesto des Parecería que inmediatamente de precio hacia la opinión pública palpa esa misma agonía que sufrió entrar en la casa, Cukurs se dió han conseguido ya esto: despertar de joven, y esto porque se vé en cuenta de la maniobra e intentó lo mismo la consciencia que la la inevitable posición — amarga defenderse con una pistola marca conciencia nacional, y esto en to sin dura para él — de tomar me Beretta, calibre 7,65. Sus atacantes das las esferas de la sociedad didas represivas contra sus paisa eran en total cinco, si se tiene norteamericana; y despertado lo nos? en cuenta que cuatro habían lle uno y lo otro, despierta lógica Un hecho es positivo, y éste es gado primero y que después llegó mente el sentimiento de protesta que el presidente Johnson toma Kunzle, acompañando a Cukurs, contundente contra las autorida medidas contra las autoridades de ya que, repetimos, el « negocio » des del Estado de Alabama. Y ese Alabama que detesta tomar y que de los taxis aéreos « iba a concer I sentimiento popular no se limita si hubiera otra solución a mano tarse » en ese chalet. solamente a eso: a protestar, y no las tomaría. La reacción de Cukurs se supone con eso, asunto terminado. Que las Pero el clamor nacional, ese sen que varió» el plan de los compo autoridades y personalidades com timiento activo de protesta ciu nentes del grupo « Los que jamás dadana, ha de ejercer necesaria olvidan », obligando a estos a petentes se entiendan con todo lo mente extraordinaria influencia atacar al nazi a golpes de martillo demás. Ese sentimiento es militante, sobre él, por lo cual no le queda y de pistola. Seguidamente lo ata per el momento otra alternativa ron de pies y manos. Posteriormente sorprendentemente activo.. Por lo lo ultimaron de varios disparos de menos lo es actualmente. Lo que que la que ha tomado. Y sea nicho pistola calibre 22, lo encerraron en será más tarde, ahora yo no lo d? paso, arremete contra las au preveo. Lo que si es cierto es que toridades de Alabama sin m ira el baúl y desaparecieron. en el presente obliga a moverse mientos ni cortesías siquiera en la Otra hipótesis, bastante funda a otros de gran autoridad na expresión y casi siempre amenaza mentada, indica que el grupo ha cional, que quizá no desearan doramente. Llega a llamar inclu bría planeado el secuestro, para lo moverse tan decidióla y decisiva sive héroes a los hombres militan que habían previsto su encierro en mente. tes de la raza negra. el baúl comprado el dia antes. Pos Mr. Johnson da la sensación, en Fué esa militancia, y sigue sien teriormente lo sacarían del país via Israel — para juzgarlo igual que do, la que consiguió esto: que el estos días, ce ser hombre enfadado a Eichmann — a bordo de algún presidente Johnson públicamente por considerarse frustrado. avión o navio de esa bandera pre denunciara la barbarie tenida lu ¿Frustrado? ¿Por qué? ¿Porque viamente comprometidos. Por el gar en Selma (Alabama), y que se vé obligado, a pesar de su momento lo único firme que hay hiciera lo mismo contra las au voluntad, a denunciar y tomar me es la seguridad que fueron cinco toridades locales y provinciales didas belicosas contra sus paisa los autores de la operación y que del Estado. A éstas, con fuertes nos? alguno de ellos resultó herido, como y amenazadoras palabras, las acu MARCELINO lo indica la sangre aparecida en en el coche Volkswagen que ha bían alquilado, sin chofer, y que apareció abandonado cerca del Victoria Plaza Hotel. Dimanche, 11 avril 1965, dans la salle du Cinéma « Le PerpiDiez dias después, del 24 de fe gnan » (place Arago), grand meeting confédéral d’affirm ation syndibrero al 6 de marzo, todo se re caliste révolutionnaire. dujo a conjeturas, luego que el grupo de « Los que jamás olvi Prendront la parole dan » informaran desde Bonn de su misión cumplida. R. FAUCHOIS R. VILLARD (Continuará). F. MONTSENY PARDO ARIAS, Le meeting commencera à 9 h. 30 precises. Coresponsal da « ESPOIR » VENEZ NOMBREUX ! en el Uruguay. Grani MeeNfuj (onfédéral á Pcrpiqrar C C L U E C R 4 T I C N o 4 ctu a iid a d cJ } e ¿ d e Una maniobra de gran estilo N otro lugar de este mismo número encontrarán nuestros lec tores una «formación, en la que se exponen las discrepancias existentes en el seno del gobierno franquista. Según, esa infor mación, Solís Ruis — jerarca máximo de la Falange y Ministro Secretario General del Movimiento — seria partidario de una «evo lución» del régimen, para la cual hay evidentemente que disponer con habilidad los peones en el tablero del ajedrez político de España. Desde luego, la posición de Solís Ruiz, aunque represente el criterio oflcial d la Falange, no puede representar a toda la Falange, divi dida hoy en tres corrientes perfectamente delimitada^: una derecha ultramontana, recalcitrante a toda concesión, una izquierda que quiere reverdecer laureles demagógicos, y un centro, constituido por los más ladinos, que, convencidos de que todo se viene abajo, buscan la manera Inteligente de apuntalarlo. A este grupo calcu lamos ha decidido colocarse Solís Ruiz, pese a lo que dijo en el discurso de Villagarcía de Arosa. E Aunque, en realidad, no hay contradicción ninguna entre lo que dijo y lo que hace. Porque de lo que se trata es de «canalizar» la oposición, no de ceder un ápice en lo conquistado y en la linea seguida. Ilustrativa de toda esta m aniobra de gran estilo, es la tónica de repetidos textos editoriales de «Arriba», órgano de Falange. En un editorial del día 24 de marzo, titulado «Puntos de vista de la oposición», leemos: « la s funciones de una oposición responsable son varias, pero podemos señalar las siguientes: primera, suscitar una vigilancia social en torno al cumplimiento de los Principios Fundamentales de un régimen y de sus leyes; segunda, ejercer la crítica sobre la ges tión concreta de las acciones ce gobierno, señalando los fallos. La oposición ha de ser como una consciencia vigilante del país cerca de los gestores públicos; tercera, aportar puntos de vista, soluciones y sugerencias en lo tocante a los problemas de la comunidad n a cional; cuarta, servir de contrapunto y orientación a la opinión pública». Después de una serie de consideraciones en torno a las fu n ciones de la oposición, term ina: «La oposición ha de orientar esta opinión, proporcionarle ele mentos para que se solidifique, para que adquiera responsabilidad y peso específico. En general, éstas son las funciones fundamentales a realizar por una oposición positiva, con responsabilidad y entidad propia, con sentido de su misión. Oposición que no destruye, sino que vivifica, que no se estanca en una inútil peripecia, sino oue contribuye, como una humilde pero bás*ca pieza, al futuro político mejor». Pero el 26 de marzo, en otro editorial titulado «Estrategia de la subversión», dice cosas mucho más sabrosas. Después de una serie de consideraciones en torno a las dife rentes manifestaciones de la subversión, subdividiéndolas en fór mulas, termina diciendo: «Salta a la vista que el Estado apenas tiene que defenderse de la subversión ácrata. Es la otra subversión, la moderna, la siste m ática, la que reviste serios peligras.Desde un lejano librito de Curzio Malaparte sabemos que la defensa policíaca no garantiza un freno eficaz a la subversión. La tarea a realizar es otra, más difícil, por supuesto, que aquella y más difícil también que la sub versión. Consiste en fija r los límites de la subversión, dejándola reducida a su expresión mínima. Es decir, hacer que el centro de gravedad del descontento, de la oposición, pueda ser canalizado desde el sistema. La subversión aprovecha la ausencia del Estado en esa zona intermedia entre ella y el Estado; ahora bien, el Estado puede comparecer en ese sector de la sociedad, puede atender el descontento, puede adm it'r la oposición. Ese es el primer paso, ne cesario e irremediable, para privar a la subversión de campo de acción. E l segundo consiste en ¿e ja rla sin razones. La subvers^n m aneja como argumento lo que está por hacer y que no puede h a cerse. E l Estado h a de reconocer la deficiencia y demostrar que es posible corregirla. Quiere decirse que hay que socializar antes que esto se exija, que hay que dar libertad antes que su necesidad produzca malestar, que hay que recoger las banderas del desarrollo, de la socialización y de la democracia antes de que vayan a ser privativas reivindicaciones de la subversión.» E sta es, pues, la línea que defienden, como estrategia política, los más avisados hombres de Estado del franquismo. Cabe ahora preguntarse: ¿Hasta dónde la oposición y la subver sión actualmente en potencià en España están dispuestas a dejarse «canalizar desde el sistema», y aceptarán que se «fijen limites a la subversión» _ por parte, desde luego, del Poder franquista? Porque ahí está el quid de todas las cuestiones. La subversión actual, la moderna, «la sistemática», la que «reviste serios peligros» —. y que otro colaborador de «Arriba», idiota de nacímento, cree que podrá todavía cargar sobre la espalda de los comunistas, h a ciéndoles la propaganda y a la vez con ello desorientar a la opi nión pública internacional — ¿se presta o se prestará a ser una oposición dirigida y una subversión limitada? ¿Buscan los jerifaltes del sistema el terreno posible de acnerdo, tendiendo el cable a los hombres de la subversión «moderna», que, sin duda alguna, saben muy bien dónde se encuentran y a los que, probablemente, quieren aislar del grueso de una opinión pública, popular, obrera, estudian til, cada vez más antifranquista y cada día más antifascista? Hay que seguir con muchísima atención esa maniobra de altura, que tenemos la firme convicción de que será desbaratada, porque HASTA PARA ESTO YA HAN HECHO TARDE LOS HOMBRES D EL FRANQUISMO. c y ' a n q ,u iia n d iu . Hacia donde caminan los Estados Unidos de América dei Norte ? los nuestros, que combatieron ¿Cuál es la trayectoria política fecto derecho a mantener sus y social de los EE.UU. de Amé opiniones, cualesquiera que sean.» codo a codo con ios negros, que rica del Norte en los actuales Naturalmente se negó a ello.» ‘ vieron qeu los europeos no se momentos? Presagios nebulosos «—Entonces, ¿es que los extre preocupaban del color de sus li nos indican granees aconteci mistas van ganando terreno en beradores..., esos sí que lo han mientos de orden social y político los Unidos Unidos — preguntaron comprendido. Hay otros que tam que — ¡qué duda cabe! — trae los periodistas.» bién lo han comprend do; los que rán amplias persecuciones contra «—-iOh, sí! El abismo se está después de la guerra se casaron los miserables explotados, espe haciendo cada día más hondo con mujeres japonesas. . con gran cialmente contra los ciudadanos entre las dos comunidades. Los escándalo de nuestras ligas feme de color de esta nación, los cua blancos antisegregacionistas han ninas. Pero esos moderados se les, miserables y harapientos, cogido miedo después de las vio callan. Espíritu borreguil, falta han, al fin, comprendido, que es lencias de Harlem y se dicen: de valor. En el Sur, también exis preferible la muerte que conti «Después de todo, nuestra segu ten modéranos, pero estos están nuar viviendo arrodillados. ridad es más importante que el aterrorizados. Si dicen una sola Ningún ciudadano c,e cuales interés de los negros. Si se po palabra en favor de los negras, quiera de las naciones europeas nen revoltosos, que le3 den una pierden el empleo y exponen a comprenderla el inhumano trato tunda». Y los negros, que han sus familias a sufrir las repre con el que los blancos de este dado pruebas de una paciencia salias; incendian sus hogares una país cargan a sus semejantes de inimaginable, se han echado en noche cualqu.era... piel negra, sin antes haber vivi brazos de los Muslimes negros «—Muy pronto ya no quedarán do en esta inmensa nación y h a por desesperación; muchos de ellos moderados en los Estados Unidos. ber tenido la posibilidad de mez dicen: «No hay nada que hacer En Alemania, antes de la galena, clarse con la población de color por las buenas: los blancos son el que no odiaba a los judíos era de ébano; sin haber conversado verdaderamente un mal alemán. El mismo proceso diabólicos. con estas pobres gentes y ver Nunca llegarán a tratarnos en pie está empezando a producirse en las condiciones en las que obli de igualdad y justicia. De nada Norteamérica. Las ciudades del gatoriamente vénse empujados a nos sirve el que encajemos gol Norte, tradicional mente antisevivir. Nadie que no haya ten ico pes en sien d o. Hay que devol gregacionístas, están a punto de la ocasión de ver estas miserias ver golpe por golpe, muerto por cambiar sus posiciones. El racis conseguirá, juiciosamente, la ra muerto, odio por odio.» mo es una enfermedad social que zón de sus protestas y de sus G riffin es un hombre robusto, se insinua suavemente. En las faltas al orden establecido: orden, sólido, sonriente, que tiene con ciudades de Estados Unidos va que deja de ser Orden, cuando, fianza en la especie humana. Em apareciendo una fuerte minoría como ocurre en este país, unas pero, siguiéndole en sus manifes de negros. Las gentes no las anchas minorías vénse humilla taciones, hechas a los periodistas, quieren, incluso han llegado a das, maltratadas, vejadas y sin se llega a comprender que no se marcharse de los distritos del cen derecho a una vida crecente de hace ilusiones sobre la situación tro para irse a vivir a la perife seres humanos. actual, a la que él parece cali ria, creando en pocos años el Las blancos de EE.UU. — salvo ficar como futura fragua c.e gue «White Belt», el cinturón blanco raras excepciones — consideran rra civil para los Estados Unidos. en torno a un gran «ghetto» ne que lo que se impone a los de «—Miren ustedes — prosigue — gro. raza de color es justificable por los EE.U. no han sido nunca in «—En todos nosotros hay una la violencia con la que los ne vadidos, bombardeados, derrota horrible pesadilla. El día que esta gros reivindican sus derechos, sin dos totalmente. En Europa todos pesadilla se haga realidad, el día detenerse a pensar — los yanquis los pueblos, cada uno en su día, en que veamos gustosamente el piensan poco — que desde que fueron aplastados, humillados, asesinato de uno de nuestros her los negros fueron traídos como oprimidos. Allí se sabe bien lo manos por el heho c e que tenga esclavos, para trabajar en las que es el sufrimiento. En Norte la piel más blanca o más obscura plantaciones, jam ás pudieron américa, no. El norteamericano se que la nuestra, o por su nariz apreciar las ventajas que la li cree invencible. Cree que el hecho aohalada, o porque hable otro bertad origina en los corazones c,e estar en mayoría le permite idioma, ese cia estaremos deshu de los hombres. decretar leyes que supriman los manizados. Nos habremos conver Estas últimas semanas pasadas derechos de la minoría, porque tido en animales de dos patas y han sido para este país el co él no establece ninguna diferen criaremos a nuestros hijos bajo mienzo de lo que bien podría lla cia entre la ley y los derechos esa idea; esa dia estaremos per marse «final de la esclavitud de fundamentales del hombre. Im a didos. los negros» por lo ricas que fue gina que el más fuerte es el que «—No saben ustedes — continúa ron en ardor reivindicativo por siempre tiene razón, porque él G riffin — que los Estados del Sur parte c,e la gente de color, los ha sido el más fuerte. Este orgu se han convertido en Estados to cuales, en todo el territorio de llo de raza de los noi’teamerica- talitarios, en Estados policíacos, la Unión, sin descanso, vienen nos se comprueba cuado se les en Estados nazis? ¿Saben ustedes desarrollando múltiples manifes dice lp siguiente: que se mete a la gente en la taciones de protesta. El asesinato «—No podéis comprar a fuerza cárcel, se mata, se tortura a de uno de sus líderes, en lugar de dólares la estima ce los demás blancos y negros? Un sacerdote de calmar sus anhelos, ha sido pueblos. Vais a conseguir que se blanco qeu emprendió una cam motivo de mayor acción contra os deteste en el mundo entero. paña contra la segregación, ha lo que para confundirlos intentaba — A lo cual ellos contestan: «Y sido encarcelado, desnudado, mal la discordia. Muslimes negros, y después? El mundo entero puede tratado. Durante 15 días se le los pertenecientes a las demás irse al cuerno... Los Estados Uni prohibió que se pusiese en con sectas, a una sola voz, y a lo dos pueden pasarse sin el resto de tacto con su abogado, con su ancho del país, han comenzado el obispo, con ninguna persona del la humanidad.» final del fin de la esclavitud. «—Es cierto que también hay exterior. En rechazo a lo que los blan algún moderado entre nosotros, (Terminará en el próximo núcos de Estados Unidos califican los norteamericanos. Muchos ce *n e ro > IB ER O GALO de «violencias» por parte de los negros, J.-H . G riffin, una de las pocas excepciones entre las per DE LA GRAN MANIFESTACION DE FRANCFORT, sonas blancas de Estados Unidas, EN SOLIDARIDAD CON LOS ESTUDIANTES ESPAÑOLES y una de las que supieron com prender y, con gran valor, de fender los derechos de los negros: que para mejor comprender sus miserias se tiñó la piel en negro y fué a vivir con ellos durante varias semanas, hizo hace algún tiempo, las siguientes m anifesta ciones a los periodistas que le interrogaban : «—Cuando yo era negro podía decir a todos los segregacionistas. Mirad, apenas hace unos días yo era, a vuestros ojos, un hombre honorable y vosotros no habríais tenido inconveniente en comer en mi compañía. Ahora en cambio me detestáis y, sin embargo, ¿que ha cambiado en mí? El color de mi piel, nada más...» —«Evidentemente, el mejor mé todo para convencer a los racis tas sería el de transformarlos en negros durante unas sem anas.. Desgraciadamente, esto no es po sible... Tengan ustedes en cuenta que llegué a proponérselo a W alHe aquí un aspecto general de la manifestación que tuvo lugar lace, el gobernador de Alabama. en Francfort, en solidaridad con el movimiento de los estudiantes Le dije: «Déjeme usted teñirle de españoles. Convocada por los Sindicatos alemanes, esta manifestación negro solo por veinticuatro ho reunió centenares de obreros españoles, de los que se encuentran ras y llevarle de incógnito a una trabajando en Alemania. i pequeña ciudad del Sur. Después Esta foto ha síg .o sacada en el momento e n que se encontraban I de esa prueba, usted tendrá per congregados ante la Casa de los Sindicatos de Francfort. ■N T t ü N A T I C K A L E De Barcelona a Lyon : P á ja ro s e n v u e lo De los españoles de paso por nuestra ciudad, si los ha,y que. en su mayoría son emigrantes, los hay que vienen para tomar contactos con sus congéneres. Estos, sobre plaza y en enlace, les preparan el terreno. Y el pretexto es el de dar una conferencia, cuando se trata de un intelectual, hasta ahora siempre escritores o poetas. Los pocos compañeros que nos hemos interesado por dichas conferencias, asistiendo a ellas y dialogando con tradictoriamente con el conferen ciante casi siempre, hemos creído cándidamente que el organizador de ellas obedecía solamente a un espíritu cultural y también de con tactos humanos entre los del inte rior y la ya bastante madura ge neración de exilados. Ello nos ha bía llevado a formular ciertas re flexiones tendientes a justificar v a creer provechosos estos contactos, máxime que siempre eran par tiendo del antifranquismo. Bien. l’ero ya en el verano en que habíamos lanzado la consigna de boicotear el turismo, los señores de la Maison de la Liberté pour la Culture (cuyos ecos tanto se habían repercutido) se marcharon a Barcelona, Madrid, etc. Eran, di chos viajes, motivados por pro yectados contactos con gentes del régimen y con los nuevos oposi tores a él. La santa madre Iglesia tenia algo que ver, si no con los viajes, si que con los viajeros. To dos católicos, todos antifranquistas. Así, en el salón de actos de dicho centro cultural, hemos podido escuchar al señor Ridruejo, que tuso que retractarse de la expre sión « que los obreros no son me recedores de la libertad », refirién dose a ¡os del interior y fué lle vado a decir que « los escritores hacemos con la pluma lo que no podemos hacer con las armas Para tratar! de la gran crisis que .atraviesa el Teatro catalán y las dificultades de orden financiero y de las de la censura, asi como del relajamiento del pueblo por el arte teatral, llenando, sin embargo, las plazas de toros v las de foot-ball, tuvimos el placer de oir al señor Sarsaneda, poeta y animador del Teatro Romea. Fué muy comedido en su lenguaje. El dia 21 de diciembre, fuimos a oir a un escritor catalán del que se esperaban grandes declaracienes, pues al anunciar su confe rencia, quince dias antes, se dijo que diria cosas que podia arriesgar su detención a la vuelta a Bar celona. Fuimos decepcionados por que otros, antes, nos habían dicho otras más arriesgadas. Este señor, Joan Sales, que dijo haber hecho la guerra como olicial del ejército republicano, ha ber emigrado exilado a Méjico, s uelto a España en el año 1948, empezó su discurso, que leyó, ha ciendo un poco de historia desde 1936; insultó al pueblo que en el 19 de julio se opuso a la sedi ción militar y haciendo frente a los fascistas pertrechados en las iglesias y conventos los incend ;■ e hizo justicia de los facciosos. Para este señor, fué la « chusma » que quemó los conventos y ejecutó curas. Además silenció la presencia del Opus-Dei en el gobierno, di ciendo, sin embargo, que en 1957 - habían entrado en el gobierno hombres inteligentes y liberales, liberalizándose el régimen «. Era desde una posición católica que hizo su discurso; como católico atacó a los anarquistas, cuando tuvo que oir, por boca de un oyente, parte del requisitorio que Juan Comas en su libro : « La Església contra la República Es panyola ». declara, denunciando al cardenal Gumá v al secretario del Papa Pió XI. cardenal Pacelli, como intrigantes y cómplices del complot contra la República; al ser vencida esta. Pió X II bendijo a los facciosos y. más tarde con cedió a Franco la más alta dis tinción de la Iglesia. Ello puso fuera de si al señor Sales, al que le fué reprochado por un auditor su falta de honradez intelectual. Pero el dia 3 del presente pu dimos escuchar otra conferencia del poeta señor Triadú sobre « Peuple, littirature et langue dans la Catalogne moderne », en la que expuso en términos ejemplares las dificultades en que se hallan los escritores de publicar en la propia lengua materna; la gran euforia l>ara aprender el catalán, aún por los no catalanes, y de los artificios que se deben valer para enseñarlo en secreto. El régimen solo tolera, ahora, que se enseñe en catalán la religión católica y que se pu blique en catalán la revista que publican los frailes de Montserrat. Sin contar reediciones y algunos li bros publicados desde dos años en catalán, bien filtrados por la cen sura. A esto se le llama liberalismo allí. Este conferenciante no podía ocultar, tanto por la manera de expresarse como por las respuestas dadas a los auditores que inter vinieron en el coloquio que se es tableció, su origen ideológico; a los 16 años, con el título de bachiller, fuó maestro, durante nuestra gue rra, en Cataluña. Como los demás se declara ca tólico, hoy. Su padre era anar quista. Como se me lia declarado ca tólico el obrero que venido de Barcelona hace tres dias vino a verme, enviado por persona co nocida. También de la generación que eran niños casi cuando estalló la subversión militar. Fué del Fa bril y Textil, trabajando en la ba rriada de San-Martin y conoció a muchos militantes nuestros. Vino a Lyon para reunirse con ia frac ción de católicos que se denominan de la tendencia de la revista « Esprit ». Son los <- chrétiens » que, habiéndose empapado de Marx, sin renunciar a la Iglesia, hacen el juego de los comunistas, prestán dose como aves cándidas al voraz cóndor, en sus « Semaines de la pensée marxiste ». Así acuden a hacerse ro u k r dans la jarinef per sonas tan ponderadas como Mme Madoule, por ejemplo. Pero, de bemos hacerles justicia : son los primeros, que, en su citada re vista, hace años llevan una lucha seria contra el régimen de Franco. Es de ella que supimos ciertos crí menes cometidos per la policía franquista (antes que en toda otra prensa i, tanto en Madrid, Bilbao, Barcelona ;y otras ciudades espa ñolas por cuestiones de opinión, política o sindical. En verdad, como se decia en un editorial de « ESPOIR », pasan cosas muy extrañas. Pero lo que no' es extraño; de lo que no podemos dudar; lo que re petidas veces hemos dicho los exi lados que no hemos claudicado de nuestra entereza, rechazando los « gallináceas >. como los llamaba el malogrado escritor Mario Aguilai a los que se iban o se quedaban en España, es que el movimiento llamado cristiano-social que actúa en semi-secreto, apoyado por el ar zobispado, prohibiendo que ello sea dicho, es el instrumento que, pre sentando batalla al régimen con reivindicaciones de reformas y de libertad de asociación sindicalr, sincronizando lo sindical con lo cultural, de iaices regionales profun damente sentidas por las poblaciones catalanas, gallegas y cascas par ticularmente, tiende a limpier la enorme mancha de sangre de la que se tiñó para la Historia la Iglesia Romana, impulsadora y aliada en el gran complot que provocó la guerra civil. Ni las prédicas, ni las lecciones de la historia » de nuestra guerra ci vil en las escuelas primarias amal gamadas con las lecciones (que se deben aprender de memoria) de la < Cruzada » y del « Movi miento » no serán bastantes para impedir que la verdad se sepa, y los miles de trabajadores que emigran la aprenden, aún que muchos la conocen ya. Ç Bastante hemos sabido y nada extrañados estuvimos cuando el pájaro de paso vino el dia si guiente a la cita para verse con los compañeros confederales. Aquel día madrugué y una hora antes de la convenida vi al visitante de la vigilia salir de una casa resi dencial de cerca de mi pobre mansión acompañado de un pro fesor católico (que lo había alber gado) y dos señoras, cuyo profesoi <- progresista >- juega su papel bifurcando cuando puede en los medios revolucionarios de Lyon. Pero tenemos confirmación de bido a las- luchas concertadas tanto por los trabajadores como por los estudiantes y los intelectuales, del esfuerzo que se ha emprendido con más envergadura que hace años, para dar el traste con el régimen de Franco. Su gobierno Opus-Dei no ha podido enderezar la econo mía de la Nación, apesar de su política financiera de hace seis años, de restricciones del crédito por los Bancos, con el marasmo de los negocios y las restricciones en los hogares obreros; ni con los cré ditos aportados en dólares por los americanos; ni la miserable ex plotación desde tres años, de ma nera intensiva, de los trabajadores enviados al extranjero; ni los mi llones de pesetas que el Turismo le produce. No ha podido endere zar ni la economía ni crear una nación. Para el franquismo, el suelo español ¡y el trabajo de los españoles son capitales que per miten a todos los aprovechadores de la « Cruzada » gozar privilegios que el Estado les ha permtido ad quirir y que no les puede discu tir. Desde la Iglesia hasta el Ejér cito, pasando por no importa que « cruzado », por imbécil e igno rante que sea, el franquismo se debe de satisfacer apetitos. Esta satisfacción de apetitos se ha tra ducido por una especie de inva sión de provincianos y pueblerinos en las grandes capitales como Bil bao y Barcelona; de aquí la ab sorción paulatina de todas las pla zas en los transportes y en las administraciones. Crea ello efectos lindantes al racismo que los tra bajadores debemos combatir, y hu manizar nuestras relaciones en el trabajo para que en los conflictos con el patrón el espíritu de clase esté impregnado del fraternal trato y ayuda al compañero de trabajo. Así los trabajadores podrán mejor hacer frente y defenderse, si saben unirse, con el pensamiento puesto en el futuro, llevados de la espe ranza de que hay más justicia a conquistar desnués de haber con quistado las reivindicaciones que ahora reclaman como mínimo en la Alianza obrera. Importante es el que se haya logrado que, no hace mucho, 450 enlaces hayan podido reunirse en una Parroquia de Barcelona. Pero es sintomático que al dia siguiente, el cura de la misma haya sido lla mado por el obispo y tratándole de imbécil le haya reprochado el que la reunión se hubiera tenido en su Parroquia. Parece que fué la misma policía que llevó el in forme al obispo. Ni siquiera lo quiero comentar; se comenta solo. Pero una de las actividades que en España, y sobre todo en Ca taluña, no se ha desarraigado, ei la del cooperativismo que, al igual que en Valencia, parece que se han fonnado algunas además de las que, como la del Vidrio de Ma taró, no han dejado nunca de fun cionar. A ello seria interesante de dicar, quien pueda, un estudio y las probabilidades de organizarías en el futuro... inmediato. Dura es la tarea para derribar la fortaleza franquista. Ella está construida de materiales tan di versos que, habiendo tantos que se despegan, no seria sorprendente que ella se derrumbara sin tardar. Pero en lo que se debe hacer la mayor atención es que estos ma teriales, movedizos v los que hace tiempo se despegaron no formen, al caer, sino una fortaleza, un di que de contención de las aguas liberadoras hasta aqui comprimi das. J. PADROS. Abril 1965. En forro a la sitiador política esparcía A título informativo, y para que nuestros lectores estén al corriente de las noticias que circulan en tomo a los últimos, acontecimientos en España, reacciones del Gobierno franquista, tendencias en su seno, posibles contingencias a prever, etc., etc., reproducimos del Servivicio de Información de O.P.E., las noticias que van a continuación. Ellas no hacen más que confirmar lo que desde hace dias venimos afirmando nosotros en diferentes textos e informaciones recibidos di rectamente del Interior : DOS TENDENCIAS EN E L GOBIERNO FRANQUISTA Paris (O.P.E.). — La d á n ic a del señor Guillame Brulon, en « L e Fígaro », Leva grandes títulos a tres columnas en los qu e se lee . <> Ante el clima d e agitación creado por los estudiantes, dos grupos en el seno d el G obierno preconizan una reform a urgente d e las insti tuciones ». (C om o se verá es un mism o objetivo, pero otro el m e dio d e lograrlo). « El liberal prevé el nombramiento d e un presidente efectiv o d el Consejo; e l general Franco quedaria com o árbitro su prem o. É l otro grupo es partidario d e la mano dura »■ «El traumatismo provocado — d ice el corresponsal —, en la o p i nión pú blica p ot los recientes desórdenes estudiantiles y su pro longación en el plano social, no ha dejado d e conm over al Poder y hacerle meditar. Se han form ado dos « clanes » d e signo diam etraím ente opuesto. El primero form ado por « liberales », en e l qu e se en cuentran principalm ente los seño res Solís y L óp ez Bravo, propone, al parecer, algo asi com o una pru den te « apertura » hacia la iz quierda. Numerosas fuerzas para gubernam entales d e la Falange y d e i)a D em ocracia Cristiana or todoxa, le conceden, según se dice, su apoyo. Además, la Iglesia no vería con malos ojos qu e se ini ciara el « deshielo « progresivo d e un régimen, que muchas veces se ha declarado hostil al inmovilismo. Para quienes sustentan es ta tesis, el programa seria e l si guiente : Reorganización total del equ ip o gubernam ental, nombrar un presidente efectivo y el general Franco seria alta instancia a ia que recurriese únicamente para arbi trar los más graves litigios. Se gundo : el nuevo je fe del G o bierno, se com prom etería a p re sentar en el plazo d e cien dias, una lista d e reform as dem ocráticas, concreta y rápidam ente aplicables. Tércero : Se concedería una au diencia real « a la oposición d e buena fe », para qu e pudiera pres tar su concurso a esta delicada y muy progresiva etapa d e trans form ación d e las estructuras del régimen. En el otro sector, te cree figuran los partidarios d e la mano dura : Muñoz Grandes, Vig'ón, A kn so Vega y Carrero Blanco. A su m odo c e ver, el G obierno debiera reor ganizar :e d e arriba abajo para fo r mar un equ ipo d e « duros >, d eci didos a responder a la violem ia con la violencia. « Si los estu diantes y los profesores se reb e lan, expulsém oslos d e las facultades respectivas — dicen. Para el grupo d e « inflexibles », no habría de inicirase diálogo con elem entos que, en otros tiempos, fueron causa d e la caída d e Primo d e Rivera y de la Monarquia, en espera d e hacer inevitable la guerra civil. « Opinan qu e ha llegado el m o m ento d e volver a los manantiales primitivos y saturarse d e sus viri lides iniciales. Para ello sería cues tión d e elim inar d el G obierno a ios « blandos », hom bres com o So lís y H errero Tejedor, qu e parecen prestos a entenderse con la op o sición. L a desarticulación d e esta oposición, « qu e ha com etido la im prudencia d e descubrirte prem a turamente, y en la qu e figuran m ezclados la eD m ocrocía Cristiana a lo Rttiz Giménez, el socialismo. estilo Tierno Galván, el anarquismo y el comunismo, serian, claro es, objeto de sus mayores> cuidados. Y a fin d e prevenir reacciones d e hos tilidad en el mundo, seria siempre hacedero engañar creando una teu do presidencia d el C onsejo y proceder a transformaciones ins titucionales d e pura forma. « N o cabria pensar sin inquie tud, en lo qu e seria ¡tara España, en clias venideros, lo qu e edifique bajo tales auspicios. La fuerza se impondría d e momento, a no du dar, sobre los estudiantes y los trabajadores y sobre el em puje vi tal d el sesenta y cinco por ciento d e los españoles qu e tienen menos d e cuarenta años y n o han con o cido la guerra civil. P era ¿ y d es pués ?. Ester esp ecie d e Junta retardada > no se expondría a em pujar las pasiones inexorablem ente hasta el paroxismo ? « L a difícil alternativa ante la qu e se ve situado — la reconcilia ción m ediante un diálogo difícil, la vuelta sim plem ente a la dictadura autoritaria — ¿ luiría vacilar al C audillo ? L a tercera opción, úi d el inmovilismo, podria acaso tentar a un hom bre cíe muchos años y qu e no ha d ejad o ni un solo dia d e dejar más margen con re lación a las realidades. Tal so lución^ no sería sin em bargo mu cho mejor, pues conduciría dentro d e unos meses, a operar, en ca liente y en un clim a menos fa v o rable. « ¿ Sabrá el general Franco ju gar las cartas qu e determ inan la salud d e su país para una nueva generación r' Hay observadores avisados para esperarlo todavía. Y, i no es título d e advertencia in directa la d e nuestro colega « Ya » cuando escribía recientem ente d es pués del éxito d e los peronistas en la-i elecciones legislativas ? D e cia asi : « D esdichado el sistema qu e en vez d e abrir la vía a la oposición, para beneficiarse con su crítica sererui y responsable pre tenda anularla desconociéndola ». « EL ORDEN SERA RESTABLECIDO POR TODOS LOS MEDIOS » Paris (O.P.E.). — « El G obierno está d ecid id o a restablecer ei‘ or den en la Universidad por todos los m edios », ha m anifestado, se gún inform a el corresponsal d e « L e Fígaro » en Madrid, el m i nistro Fraga Iribarne a la salida d e un consejo d e ministros. « Con ello — afutae « L e Fígaro » — se ha confirm ado d e una manera ex plicita el d eseo d el G obierno de valerse d e la fuerza para arreglar los conflictos universitarios. Y pura no dejar duda alguna en dos oyentes, el ministro d e Inform ación precisó qu e se « examinarían las aspiraciones legítimas d e los es tudiantes por las vías legales de su representación auténtica >■,. « ¿ Significa esto — sigue di ciendo « L e Fígaro » — qu e el G obierno consiaera qu e las m a nifestaciones h echas por algunas Facultades d e Bilbao y BarceUma le desliga d e los « com prom isos secretos - contraídos por el señor H errero Tejedor, vicesecretario g e neral d el M ovimiento con los es tudiantes « rebeld es » ? C<ibe preguntarse esUj a la luz d e las explicaciones dadas por el señor Fraga Iribarne, q u e en lo esencial han sido com o sigue : 1. r. D espués d e haber oido los informes presentados por el minis tro d e Educación nacional y por el secretario general d el Movi miento, el G obierno ha decidido no iniciar ninguna reform a del S.E.U. « mientras no se restablezca el orden y lia disciplina en toda la universidad. Cuenta para ello con e l apoyo manifiesto d e la opi nión pública ». I. « D icho esto, el m ejora m iento d e las estructuras represen tativas d el sindicato estudiantil p o drá hacerse por m ediación d e sus representantes auténticos y nada más qu e por ellos ». « Es evidente — termina Le Fígaro > — qu e el Poder ya no aceptará transacción alguna ». España AL A medida que se extiende la noticia de que «ESPGIR» es re ceptor de todas las inquietudes de España, las notas, informacio nes y crónicas que se reciben van en aumento. Ante la imposibili dad de dar cabida ín extenso a todas, hemos decidido conden sarlas de forma qne lo esencial de cada una aparezca en esta página para satisfacción de los corres ponsales e información de los lec tores. Bogamos a unos y a otros que presten atención debida a estos temas y comunicados para que la página refleje la connánión de ideas y la trabazón de hom bres y organismos por encima y a pesar de los Pirineos y de los Estados. CATALUÑA Zona OH ESTO MATABA AQUELLO Para empezar les diremos que esta semana, la del 15 al 21 de marzo, se ha ordenado por el rec tor de la Universidad' de Barce lona, el cierre de las facultades de Filosofía y Letras y la de Ciencias, por « no reunir las con diciones aptas para seguir funcio nando »... Lo que quiere decir que el jaleo continúa. El pictó rico Fraga Iribame ha hecho unas declaraciones que trascienden eí ánimo del Gobierno franquista de seguir apretando los tomillos a la familia estudiantil y obligarla a rendir armas. No podemos avan zar juicios sobre el resultado de la justa o torneo, pero vemos em peñado el forcejeo en tales condi ciones de desigualdad que barrun tamos que no sean desbordados esos muchachos. Y no sería de extrañar que ello asi fuese : son poco duchos en esta clase de lides y se les pre tende vencer por el cansancio y el « consejo » de sus progeni tores. Ignoramos si se dan cuenta de la exacta situación en que el problema está colocado, en todo estado de causa sé aprecia que esos rebeldes novatos ignoran que las luchas en nuestro país son de tipo totalitario, que jamás ha existido el compromiso ni la contempori zación y mucho menos el dialogo, frase que hay gran interés que tome carta de naturaleza. LOS ESTUDIANTES Y LA OPOSICION Lamentamos que esos chicos es tén abocados al fracaso, y lo es tán porque, todo ¡y sobrándoles la razón, llevan la lucha en terreno descampado, sin protección y sin posibilidad de encontrar solidaridad y apoyo en otros sectores de la vida pública del país, también su frientes y mucho más desesperados que ellos, pués al fin y al cabo, esos muchachos,, la mayoría tienen el cocido a salvo por no decir garantizado con creces. Otra cosa sería que abandonando su postura excesivamente exclusivista bajaran a la arena de la oposición, pro curando ligar sus reivindicaciones a las de la clase trabajadora y me dia /y armar con ello el lío padre, que ‘obligara a los santones en el poder a reconsiderar el asunto bajo otros ángulos que los acor dados en el último consejo de mi nistros. PO B AHOBA EL MANGO DE LA SABTEN ESTA ... Los estrategas que les dirigen saben bien que los paños calientes v actitudes aisladas del resto de ía oposición latente en el país solo ha de conducir a un resultado : la exasperación de los que tienen la sartén por el mango. Si Vdes no precaven que es lo que que remos decir, se lo aclararemos a renglón seguido. se HABLA Los ultras y todo este ejército de paniaguados que detentan el poder por delegación que su Jete y Caudillo de la anti-España les ha concedido, están muy cerca de perder la paciencia y empezar a pegar palos de ciego. El ambiente está cargadísimo de electricidad entre el inmenso rebaño de los mangantes y vividores que chupan el sabroso caramelo de las pre bendas y sueldos que este Estado reparte a los que bien le sirven. Podemos afirmar con toda seguri dad de una realidad que « vemos », que « tocamos », y que se nos so pla a las orejas, que hemos estado mujy a punto de recibir el primer zarpazo de esa gentuza, reducida su energía debido a los años, pero que cuentan con los instrumentos adecuados y los verdugos a sueldo para empezar a dar estos palos. SE PBEVEEN ASESINATOS La colectividad estudiantil ignora toda la cantidad de materia fisible que se está acumulando sobre sus inexperimentadas cabezas. Sa bemos de reuniones en clan ce rrado, donde se han exteriorizado planes que van desde el asesinato a mansalva a la represión más brutal, todo a practicar entre la ya túpida pero desorganizada, y más que desconfiada, oposición. Los qua dirigen la protesta estudiantil lo saben pero estos están con las espaldas bien guardadas y en un momento dado pueden esfumarse y dejar a este invertebrado movi miento de protesta, y otros ilusos que en él confían, pegados en la estacada de su falta de método y objetivos, otros que unas refor mas incipientes de carácter polí tico-administrativo, cuando lo que en España sa ventila es algo más que una mera reforma, lógica y justa, ello no lo discutimos, pero que no puede prescindir de los otros a la hora de su plantea miento. La dictadura de Franco, si ha tenido una virtud es esta condición: el aspecto totalitario del problema. No se concibe un organismo estu diantil libre y una clase obrera de rodillas, no se concibe una libertad entera en un sector como el es tudiantil y mantener a la tota lidad de un pueblo con el morrión puesto. Tendrían que pensarlo esos jóvenes entusiastas. Repetimos la lamentación de que nuestros juicios no puedan — por falta de me dios — llegar al gran público y en especial a los que andan con la greña con esta Administración podrida e infecta. Desgraciada mente, el despertar de muchos será escalofriante cuando vean que al « dialogo », a la protesta plató nica, a reuniones del « pido la Hoy les presentarem os a Vdes an nuevo personaje en estas cró nicas, q u e tiene la rúbrica del co mentario d e actualidad en la pá gina financiera de « L a Vanguar dia ». R espon de al nom bre y a p e llidos d e Salvador Millet y Bel. No creem os q u e tenga qu e ver con el q u e fu á fundador d el « O rfeó C a talà » D. Luis Millet, ni con el hijo d e este, ni « am b en Millet, d el carrer d e San Pau ». Nuestro personaje trata tem as más a tono con los tiem pos d e « más pan y menos cuentos ». ... R ecientem ente ha venido pu blicando unos com entarios sobre las reservas d e divisas qu e actual m ente tiene el E stado com o con se cuencia d e los masivos arribos de turistas d e ¿os últimos años. L a teoría q u e d ich o experto, en esta clase d e asuntos expone, no se la discutimos puesto qu e, escasos de sumas d e dinero, tanto nacional com o en m oneda exterior, no nos a fecta en absoluto. L o qu e si nos interesa es la form a en qu e cree deberiase dar cau ce el constante ESPAÑA palabra », suceda la pistola, la pa liza, la tortura, las represalias en las familias y los intereses respec tivos, pero no solo en las Comisarias de policía y sótanos de cualquier Jefatura de idem, sino a plena luz del dia o en la oscuridad de la noche. UN G B IT O DE ALABMA Aconsejamos que no se mini mice el monstruoso aparato creado después de la guerra civil, y toda la red de vividores que perciben pingües sumas para que cada uno, en su esfera, trabaje a la mayor gloria del « sistema » infame que sufrimos. Concluimos, para no ha cer larga esta exposición de situa ción : en la medida que se vayan aumentando los obstáculos a la nor mal digestión de toda esta masa enorme, en la medida en que vean que sus prebendas y sus privi legios son amenazados, irán por el camino de en medio. Esto lo afirmamos porque tenemos pruebas de lo que recientemente ha estado a punto de pasar, que a muchos hubieran çogldo desprevenidos, a otros sin medios de defenderse y los más pagando la osadía de ara ñar un muro de cemento solamente con los dedos. Por hoy basta; el que quiera entender que entienda y el que no, si es de dentro, tanto peor para él, y si es de fuera, esto no peligra, pero sí le decimos que las realidades no están compuestas de ilusiones prefabricadas en reu niones con las espaldas protegidas, ya por una frontera o por una olor especial venteada cuando se asiste a ceremonias en adoración de fantasmas... ¿ATENTADO CONTBA B U IZ GIMENEZ? Una reunión sin importancia te nemos para Vdes, es decir, para informarles y que les suponemos sabrán sacar las conclusiones justas del asunto. Los hechos ocurrieron en esta gran capital, Barcelona, esta enorme ciudad donde se em pieza a centrar la atención de los prolegómenos citados más arriba. El Sr Ruiz Giménez, ex-ministro de Instrucción Pública del fran quismo, catedrático, director de la revista « Cuadernos para el diá logo », enviado seglar para la confección de esquemas para el Concilio, Vaticano II, especial mente sobre el de libertad reli giosa, ha dado una conferencia en el Colegio de los Padres Je suítas, de la barriada de Sarriá, bajo el tema « El Concilio y los grandes problemas humanos ». Les podríamos dar la versión oficial que la prensa ha dado al pú blico, pero es demasiado larga y CRONICA CUENTOS Y DIVISAS mueve nos limitaremos a dar un resumen en « digest » para que sea in formación de síntoma para Vdes. Después de la misa y comunión general y de un desayuno dicho de « hermandad », se pasó al móvil de la reunión. Extractamos del diario vespertino « Tele-express » la siguiente nota : « La docta disertación del ilustre cate drático, que fué seguida con gran interés y coronada por muchos aplausos, había empezado con un ligero retraso a consecuencia de pequeños incidentes. Un asistente increpó al conferenciante, al tiempo que se dirigía hacia él con pre tcnsión, al parecer, de agredirle. La policía « afortunadamente » (entrecomillamos nosotros) avisada llegó al Colegio y se hizo cargo del presunto agresor. Restablecido el orden pudo celebrarse el acto con toda normalidad >>. PO B LO MENOS ESO FU E: BBONCA OBGAN IZADA Pues si, hubo bronca, larga y bien organizada por los « servicios competentes », con el ánimo de impedir que Ruiz Giménez ha blase. Pero lo que Vdes no saben, es en donde se tuvo que desarro llar la conferencia. Y otro síntoma a retener. Visto que la perturba ción no amainaba se suspendió el acto y se anunció que el mismo se proseguiría en el recinto « sa grado » de la Iglesia o capilla de dicho Colegio, filtrando a cada en trante para evitar el espectáculo de otra bronca y peleas entre asis tentes, y, además, por el hecho de encontrarse en tal recinto, ello coaccionara a los alborotadores. ¿ Qué les parece el asunto, se ñores ? i Lo sabían Vdes ? ¿ Sí ? Tanto mejor, pero sino, afinen Vdes los oidos y procuren estar al tanto. Sabemos que del buen « uso » que hagan los opo sitores de « cierta tolerancia » permitida por los « Servicios » de pende que no les rompan el espi nazo, porque, si llega la hora, se romperán espinazos y otras co sas... A menos que la imagina ción de todos sea más fluida de lo que ha sido hasta ahora. CATALUÑA, subzona C PABECE QUE HEMOS DESPEBTADO El pueblo harto va de tanta es clavitud e imposición, se ha mo vido algo pidiendo derechos y rei vindicaciones que tantos años ha tenido negados. No queremos de cir con esto que se nos permita manifestamos, pues la fuerza pú blica emplea la violencia y el miedo como es costumbre para deshacer todo soplo de rebeldía. LOS PULPOS D E LA FINANZA N o hem os seguido más adelante p orqu e com o elem ento d e « sín toma » ya hay bastante. E ste Sr Salvador Millet y B el es una « au toridad » en esta clase d e temas, y sus opiniones, si n o son tenidas en cuenta, al m enos sí tienen el valor d e reflejar un estado d e op i nión d e unos m edios económ icos PLAZA MANIFESTACION DE LA UNIVEBSIDAD En Barcelona el dia 16 de marzo, la policía se vió obligada a acordo nar la Via Layetana para que los manifestantes no alcanzaran con a nt e los Sin centrarse dicatos, habiendo efectuado de tenciones y repatido golpes a pro fusión. Sin amilanarnos se continuó la manifestación al dia siguiente en la Plaza de la Universidad y en Correos, con pancartas reclamando Sindicatos Libres y Aumento de Salarios. La policía atropelló a los manifestantes, replicando los mis mos y derribando a un agente dejándolo sin sentido. También, como en otros casos, huiro deten ciones. A pesar de que en estos 25 años los Españoles no han aprendido casi nada sobre los temas sociales de nuestra época, pese a que la prensa les ha ido ocultando la realidad, en estos momentos se rebelan contra algo que les parece injusto, y pese a la poca expe riencia lo hacen bastante bien. Tal vez se deba, como declaraba no hace muchas dias el Diario hablado de Radio Nacional de España, al error tan grande come tido por el Estado de permitir es tudiar en las Universidades a lu jos de trabajadores que son los únicos responsables de estas suble vaciones iy « tendencias comu nistas ». Tal vez no se den cuenta de que en España va llegando la hora de la Libertad, o puede ser también que cerradas sus mentes a todo lo que no sea dictadura no tengan miedo de luchar contra otra más (comunismo) pero te man la Libertad que es la que fortalece a todos los hombres en su lucha emancipadora. Esta desorganización tan bien organizada que existe en nuestra Patria parece que va hartando hasta a los propios empleados ofi ciales, pues a ellos llegan los des manes de las altas Jerarquías. Esperanzados estamos en que el año 1965 termine con el régimen que ha subyugado al pueblo y ha tenido a tantos de nuestros her manos en el exilio, para que pronto podamos abrazarnos en suelo es pañol, suelo de Paz y Libertad. C. N. T. - INFORMACION Y PROPAGANDA. SECCION PRENSA. LA VOZ DEL ESTUDIANTE FE, LOGICA Y RAZON No es para nadie religión aquello que no mora directamente en su espíritu — (« lo que no es mió, ni lo quiero ni me sirve ») — . Otra cosa : La religión se en tiende, no es delegable ni es c i e n cia. Se puede delegar en el raéi dico porque su ciencia obra en nosotros milagro. « No hace falta y financieros d e los de « peso » probar la existencia de aquello que se tiene experiencia inmediata ». en el cotarro capitalista d e la hora Se puede tener fe de muchas otras presente. cosas sin conocerlas, porque la « L ibertad », ya dijim os una lógica es una servidora de la ra vez, no tiene el mismo) significado zón, v la razón una potencia con en según qu e boca es pronunciada], servadora y seleccionadora, Pero p ero dejem os aparte este pequeño hay otras cosas que no conoce esta inciso, y atengámonos al síntoma filosofía, de acuerdo con ello, donde solamente. Para el grueso d e la la razón no sirve para nada porque finanza, para los grandes manipu es algo que está por encima de ladores d e la riqueza en provecho todas las razones, llamémosle como propio, para los pulpos d e la in queramos, misterio en una palabra, dustria y el com ercio, y para estos el sentimiento de la propia sustanotros nuevos venidos, qu e son los prom otores y explotadores d e la cialidad, lo espiritual, todo aquello de donde surge lo espontáneo, no rica vena o filón qu e em pieza en el intelecto que sólo almacena los la Costa Brava y termina más allá d e Cádiz, por lo qu e al M editerrá conocimientos y el conocimiento no es siempre medio de sentir, neo se refiere, estos — repetim os — porque nada más cerca de lo na lo qu e les sobra es el E stado y su tural — nos dice el genio — como Instituto d e Contratación d e la M o lo espiritual. neda, titulo qu e ¡levaba un dia, y hoy Instituto Español d e m oneda F. I. E. extranjera. A todos les sobra y les estorba toda la pocilgueria qu e vive a sus espaldas y las nuestras, pero am bos gritos en am bas bocas no tienen el mismo significado, d e talle qu e no creem os se les escape a Vdes. CATALANA ingreso d e esas divisas para evitar qu e sean la causa d e la actual in flación qu e estamos padeciendo. Cuanto más divisas ingresan en el país, más este d eb e tener a mano los signos d e nuestra) m oneda para qu e ellas sean intercam biables a las dem andas d e los qu e vienen a pasar uiws dias, sem anas o meses en nuestra país. A parte qu e la tesaurización d e esas divisas es con traproducente, si no se convierte en oro, aboga, en sus conciiusiones, para que el Estado d eje en « li bertad » a los industriales, los ex portadores, los hoteleros, las agen cias d e viajes, los bancos privados, etc., etc., y hagan uso libre d e las divisas obtenidas por sus tran sacciones con el exterior. Las detenciones suelen ser nume rosas y los detenidos maltratados sin considerar edad ni sexo. Pedro Juan ALBRICH. zxxzsActivités denos camarades Espa f fcAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA*AA*AAAAAAAAAAAAAAAAA^AAAAAAA * « «■ Fieles a nuestro sentimiento solidario hacia todos los explotados, asi como hacia todos nuestros compañeros de ideologia, abrimos estas páginas a aquellos que de ello tienen mayor necesidad en este mo mento : nuestros camaradas españoles, refugiados en Francia, privados se todo medio de expresión. Coscoy, Solanes y Gil, de NéHe aquí por qué « ESPO IR » acogerá a todos los españoles que se j dirijan a nosotros para exponer sns problemas, pedir nuestra ayuda y, | greplisse (T .-e t-G .): Pagáis hasta si es necesario, nuestro consejo,enviándonos sus comunicados o sus 30-6-65. — Martínez J., Gavet (Isè re ): Pagado año 65 de «Es artículos en su lengua materna, ya que no conocen otra. poir» y «Cénit». — Muñoz J., S tPaul-üe-Fenouillet (P .-O .): Pagas hasta 30-6-65. — Villa C„ Argenteuil (S .-et-O .): Pagas año 65. »^W W W «^W W «W W AW W SW W W »W W áA W V»W W W SA >AW W >W A — Quiñonero F., Miramas (B.du- R h .i: Liquidas año 65. — 17" UNION REGIONALE - UNION LOCALE DE LYON Permanence tous les samedis de 17 heures á 19 heures, et tous les García J., Gréasque (B .-d u -R h .): dimanches, de 10 h. à 12 heures, à la rué S t-Jea n , n 1 60, LYON (5'). Recibido giro. De acuerdo. — R e cio A., Graissessac (H érault): Pagas «Espoir» y «AIT» año 65. Vicente C., Toronto (C anadá): F. L. DE ROCHEFORT COMISION DE RELACIONES Recibimos 10 dólares. Pagas «EsAUDE-PIRIN EO S-O RIEN T. La Federación Local de Rochepoir» hasta 31-12-65 (envío avión). íort convoca a sus adherentes a A TODAS LAS FEDERACIONES Serrano de Laón (Aisne): Reci bido tu giro de 60,00 F que dis la Asumí bea general que tendrá LOCALES tribuimos como indicas. — García lugar, el domingo 11 de abril, a F., Périgueux (Dordogne): Reci las nueve /V media de la mañana, Compañeros: Salud. en el lugar de costumbre. Por la presente os comunica bido tu giro y carta. Queda liqui Por los asuntos a tratar se ruega mos que para el día 11 de abril dado año 64. — Galvez F., Pia a todos los compañeros la puntual de 1965, en colaboración con la (P.-O .). Pagas año 65. — Cerdeira C.N.T. francesa, tendrá lugar en J., Bolbec (S.-M m e): Recibida asistencia. Perpignan, a las 9 de la mañana cantidad, pagas año en curso. El Secretario. y en la sala del Cinema «Perpi Sánchez F.. Imphy (Níévre): F. L. DE BALMA gnan», un mitin de afirmación Con tu giro pagas hasta 31-12-65. anarcosindicalista, en el que to Gené J., Mexique: Recibidos 12 Esta Federación Local convoca marán parte los siguientes com dólares. Tienes pagado «Espoir» Asamblea general para el dia 11 pañeros: (envío avión) hasta 31-12-65. — de abril, a la hora y lugar de R. FAUCHOIS, Pérez J., Salles - du - Gardon costumbre. R. VILLARD v (G a rd ):: Conformes, pagas año Dada la importancia de los F. MONTSENY. 65. — Córdoba y Pons de Gray asuntos a tratar, se ruega la’ asis A nadie escapará la importan (H aute-Saone): Pagáis primer se tencia de todos los compañeros cia del acto a realizar y en el mestre 65. — Grau M., de Foury la máxima puntualidad. cual la voz autorizada de nuestra ques (P .-O .): Pagá¡s año 65. — organización expondrá la situa Moreno y León, de Gardanne (B .El Secretario. ción del Sindicalismo internacio du-Rh.) : Pagáis primer semestre S.I.A. DE MONTPELLIER nal y la de España en la actua 65 y libros. — Domenech F., Villidad. lefranche-de-Rouergue (AveyronS : Esta Sección convoca a sus afi Esperando que con vuestra pre liados a la asamblea general que sencia podamos dar un mentis Recibido tu giro en pago del año 1964. tencrá lugar el día 18 de abril rotundo al franquismo y secuaces Orellana, de Périgueux (Dordo a las 9 h. 30 en su local social. y un éxito a nuestras ideas. gne: Recibidos 30,00 F , pagas Dada la importancia del Orcen Os saluda, por la Comisión de «ESPOIR» hasta 30-6-65 y «Cé del día, se ruega la máxima asis Relaciones, nit» hasta 31-12-64. — Cano I., tencia y puntualidad. Secretaría General. Lauw (H .-R h in ): Recibidos los El Secretario. Perpignan, 23-3-65. 60,00 F , que distribuimos confor NOTA. _ Al mismo tiempo os me carta. — Santam aría D., DranCONFERENCIA EN ROANNE comunicamos que para el Primero cy (S e ín e ): Recibido giro. Pagas La F. L. de la localidad orga de Mayo, como de costumbre, se año 64. — Ramírez B., Auch (G e rs): Recibido giro que distri niza el domingo, 11 de abril, a celebrará una jira de carácter las 4 de la tarde, en el local departamental en Carcassonne en buimos como indicas. De acuerdo. social. 36, rué Jean-M oulin, una el pintoresco lugar del Pecheru, — Terroba R., Poitiers (V ienne): conferencia, en la cual el compa en el cual colaborarán las Comi Con la cantidad girada pagas ñero Jaim e Padrós disertará so siones de Relaciones del Ariége hasta 31-12-65. — Almúnia C., bre «Los veinticinco años de paz y Haute-Garonne, y creemos par Marcorignan (Aude): Conformes, del franquismo y del Opus Dei». ticipe también la del Tarn. En pagas hasta 31-12-65. Gracia B„ de Castelnaudary: Esperamos numeroso público, próxima circular os daremos de talles más concretos de ello, pero Recibido tu giro de 84,00 F, pa visto lo interesanet del tema. tengamos presente que la jira es gadas las suscripciones de los un hecho. F. L. DE TOULOUSE compañeros Gaspar, Tellez y la tuya hasta 31-12-65. — Fernán CONFERENCIA EN BEZ IE R S Para el sábado, día 10 de abril, dez J., Tarascón (B .-d u -R h .): esta F. L. organiza una conferen El día 18 óe abril, gran confe Conformes, pagado hasta n. 169. cia a cargo del compañero Adolfo Bueso, quien disertará sobre rencia pública a cargo del com «Actualidad de la Carta de pañero Ramón LIARTE, que des MOVIMIENTO LIBER TA R IO Amiens.» Tendrá lugar en la arrollará el tema «La C.N.T. ante ESPAÑOL EN EL E X IL IO Bourse du Travail. Place Saint- los problemas de España». Esperamos la máxima asistencia. Sernin. La F. L. La conferencia empezará a las A todos los militantes 9 h. 30 de la mañana, y espera simpat’zantes SECCION INVALIDOS mos que los compañeros acudirán y españoles en general CONFEDERALES numerosos. El domingo, 25 de abril, a las El Secretariado. Por el presente aviso ponemos 16 horas, se celebrará en Estras SECCION DE SOLIDARIDAD en conocimiento de todos los burgo, una conferencia organizada compañeros y amigos que han par por la Confederación Nacional DE LOS COMPAÑEROS ticipado en nuestra Tóm bola, que del Trabajo, en la sala de la DE BALLOBAR el sorteo de la misma tuvo lugar «Taverne Mutzig», primer piso, Habiendo transcurrido el primer el dia 10 de marzo, tal ¡y como calle del «22 de Novembre» (fren trimestre de 1965, y constatando fué previsto y anunciado en nues te al cine Capítol), con la par el olvido casi general de los com ticipación de la compañera Fede tra Circular anterior. promisarios que habitualmente co El resultado final ha sido el rica MONTSENY, que disertará laboran en esta obra, nos permi sobre el tema: siguiente : timos refrescar la memoria de Números «España 65: quienes lo han echado en olvido. La Democracia Cristiana Por la comisión: y los objetivos de la C.N.T.» 17.201. primer premio : Televisor; Es necesario que mientras que M. RAUSA 2.590, Máquina de escribir; se desarrollan momentos de efer 18.026, Radio transistor; vescencia en España por nuestra 3.803, 2 camisas de caballero; parte nos interesemos por el fu 10.668, Molinillo de caté; AVISO IMPORTANTE turo social de nuestro país. Para 4.363, Un lote de libros; demostrarlo, venid numerosos, con Advertimos a nuestros compa 30.829, Un par de zapatos; vuestros familiares y a trigos, para ñeros que para toda correspon 24.440, Un lote de libros; asistir a ese importante acto. dencia en español — textos y 21.001, Un par de zapatos; Movimiento Libertario Es comunicados __ y envios de dinero 10.301, Una máquina fotográfica; por parte de paqueteros y suspañol. Federac ón Local 8.584, Un impermeable caballero. criptores de lengua española, de de Estrasburgo. Cuantos amigos se encuentren ben dirigirse a : en posesión de los números más EL SECRETARIO. Correspondencia: F. Montseny, arriba citados, les hacemos saber Red. « E SP O IR », 4, rué Belfort, j que deben establecer contacto, ya Toulouse (H.-G.). sea personalmente o por corres Ciros : M. C elm a, 4, rué Belfort, pondencia, con Joaquín Cuartiella, EN FRANÇAIS Toulouse. C-C.P. N° 952-38. 17, route de Revel, Toulouse Album d’exposition d’Art espa(H.-C.), a los efectos de retirar gnol en exil : 1,50 F. o hacerse remitir los objetos pre L ’affaire Ferrer devant les Cor «EL PENSAMIENTO miados. tes. Cruzel : 1,50 F. ANARQUISTA» Nos queda por decir que aún Frères Reclús, P. Reclus : 8,75 F. por Victor GARCIA hoy faltan algunas locales por ha Les Collectivisations en Espagne Ediciones «Cénit». cer efectivas sus liquidaciones, no (Documents de la C.N.T.-F.A.I.) : 2 F el ejemplar. obstante hemos procedido al sor 5,50 F. Pedidos : Servicio de Librería. teo, pues, nos era imposible pos 10 'T de descuento a partir de 4, rué de Belfort, Toulouse. tergarlo por más tiempo. 10,00 F. Pedidos a <4 ESPOIR ». iCorrespondencia administrativa C O M M U IIIQ U E S W «V V W W «SACRIFICADA» NUEVO LIB R O DE JAIM E CUADRAL Tenemos la satisfacción de anun ciar la aparición de ,< Sacrificada ,>, que, ayudado de numerosos ami gos de la España republicana, (aime Cuadrat, profesor de len gua española acaba de publicar y que cede íntegramente todos los derechos de la edición, "a beneficio de los españoles refugiados, que se encuentren en el exilio viejos o enfermos y sin recursos. « Sacrificada », es un libro rea lista y emotivo cuya lectura re comendamos a nuestros compañe ros, asi como su divulgación entre sus amigos y relaciones. Además de ser un libro interesante, el au tor de « L es Euux C éJibataires », describe la vida ejemplar ¡y he roica de uno de nuestros compañe ros y su esposa exilados en Francia. En la presentación del libro, el presidente de la « Liga de los De rechos del Hombre y del ciuda dano », de Niza, doctor Trepreau, dice : « La guerra de España marcó a todos los hombres hon rados que vivieron esa época, que siguieron la epopeya gigantesca de un pueblo, que empozó en las trin cheras de la libertad española y que se terminó en los campos de la muerte y en los hornos crema torios hitlerianos, pasando por los desiertos ardientes de Africa y los desembarcos de Italia y Francia. (Los primeros tanques que entraron en Paris de la columna Leclerc, eran conducidos por españoles y llevaban los nombres gloriosos de « Guadalajara » y « Madrid »). « Sacrificada » es la imagen viva de nuestra España rebelde y már tir. Ese libro desgarrador recuerda una vez más al mundo y especial mente a los jóvenes que el fas cismo está vivo aún, que el drama español continúa, que los calabo zos de la tirania teoerát ico-fran quista, están llenos de sindicalistas y republicanos, que después de 25 años esperan en vano la li bertad. Todos los exilados españoles se encontrarán en « Sacrificada ». Unos luchando contra los opre sores del pueblo en España, otros enrolados en las compañías de tra- bajadores, ya formando parle de la Resistencia francesa, o conde nados a morir en los campos de concentración nazis. X.X. Los compañeros que deseen ad quirir este libro, que entreguen al tesorero de su F.L. : 4,50 F, para el fondo de solidaridad a nuestros necesitados y con el re cibo firmado por la tesoreria lo cal, manden al compañero C. Planas, 9, Bd de la Madeleine, Nice, CX’.P. 3.968-10 Marseille, la cantidad de 5,50 F para cu brir los gastos de edición y envío de este libro evocador y tan nues tro. Si alguien desea recibirlo direc tamente con una dedicatoria del autor, que mande 10 F a J. Cua drat, 25, rué Baria, Nice, C.C.P. 30-23-59 Marseille. ALIANZA SINDICAL U.G.T.-C.N.T, CONFERENCIA DE ALIANZA SINDICAL EN MONTAUBAN El día 11 de abril (domingo), a las nueve de la mañana, en la Casa del Pueblo, sala Sellier, ten drá lugar una conferencia de afirmación antifascista, bajo los auspicios de Alianza Sindical, en la que intervendrá un compañero del Comité Nacional de Alianza Sindical. Hoy más que nunca, las cen trales sindicales más representa tivas de España, marchan unidas en la lucha contra el régimen franco-falangista. Para hacer patente que somos solidarios en la lucha emprendi da en el interior de España, por los trabajadores en general y estudiantes de todas las cátedras. Esperamos que todos los militan tes y afiliados a las dos orga nizaciones dirán ¡Presente!, asi como todos los españoles que se encuentran en Montauban y cer canías. Por la Alianza Sindical J. INSUA (C.N.T.); P. MARTIN (U.G.T.). MITINDEALIANZASINDICALENNARBONNE La Alianza Sindical Local de Narbonne invita a todos los an tifascistes al mitin que se celebrará el día 11 de abril, a las diez de la mañana, en la gran sala del Palacio del Trabajo. En él tomarán parte: Pascual TOMAS, por la U.G.T. Ramón LIARTE, por la C.N.T. Los que harán una exposición de la actuación de la Alianza Sin dical, y de los acontecimientos actuales en España. Por la tarde, a las tres, en la Maison des Jeunes y de la Cul ture, gran espectáculo artístico, con la colaboración del Grupo Artís tico de Toulouse que interpretará la célebre opereta «LA DOLOROSA», del Maestro SERRANO EL COMITE DE ALIANZA SINDICAL Servicio de librería OBRAS SOBRE ESPAÑA V E L ANARQUISMO Album de doce dibujos. Monrres : 10,00 F. Albores de Libertad, Reíais : 3.00 F. Alejandro Korn, filósofo de la libertad : 180 F. El Anarcosindicalismo en el Perú : 1,50 F. La Anarquía ante los tribunales, Gori : 1,00 F. La Anarquía al alcance de todos Urales : 1,00 F. Anarquia y anarquimio. Salinas : 1.00 F. Los anarquistas y la crisis polí tica española, Peirats : 21,00 F. Antología de pensamientos, G. Prada : 1,50 F. Antología libertaria : 2,00 F. Anselmo Lorenzo, el hombre y la obra, Montseny : 1,00 F. El apovo mutuo, Kropotkin : 3.00 F. Asi cayeron los dados, Botella Pastor : 8,24 F. Ascaso y Durruti : 0,50 F. Asociación Internacional de los Trabajadores, J. Guillaume : 1,50 F. Azaña. Alaiz : 0.50 F. Aventuras de un perseguido po lítico, Urales : 1,00 F. La Bancarrota fraudulenta del marxismo. Carbó : 2.00 F. Bolchtbiquismo y anarquismo, Rocker : 2,00 F. Breve historia de la anarquía, Netlau : 3,00 F. Carta municipal acordada, Alaiz : 0,50 F. Cantos de la nueva resistencia : 5.90 F. El cooperativismo puede evitar la guerra : 1,50 F. Cien dias de la vida de una mujer, Montseny : 1,50 F. La C.N.T. y el porvenir de Es paña, A. Paz : 1,00 F. La coacción moral, Mella : 0.50 F. Congreso constitutivo de la C. N.T. : 1.50 F. « La Pensée Chnoise », Paul Gille : 1,00 F. Pedidos : Servicio de Librería, 4, rué Belfort, Toulouse (H.-G.). CRIMINOLOGIE (Suite d e la page 1) pable que de combatiré l'effet. A une telle fin. une serie ce techniques sont mises à la disposi tion de la pólice, pour défendre la propriété et la vie du citoyen. Une fois de plus, l’expérience montre que la coerc tíon, si vio lente soit-elle, n ’apporte de solution à aucun probléme humain. Plus les techniques policiéres sont puissantes, plus la délinquance progresse. J e ne dirais pas que la premiére est cause de la seconde, mais forcé nous est d'admettre que ce n’est pas par ce chemin que nous trouverons une solutíon. Les partisans de la lutte contre la peine de mort nous ont falt connaitre des stat stiques prises dans différents Etats de l’Union. Elles montralent que la crainte de l’exécutlon capitale n’avait aucune influence décisive sur le taux c e criminalíté dans un pays; c’étaient plutót les in fluences morales et les rapports sociaux qul en faisaíent varier les données. Un psychologue brltanníque proposait avec humour de chercher pour quel motif 11 y a en core tant de gens qui s’obstlnent A ne pas voler ni tuer autrui. Ce n ’est pas une boutade, C’est la conclusión logique de la socié te oü nous vivons, basée sur le. pro fit, qui entralne la CAPITALISATION unllatérale du trava'l. Des savants cherchent dans le cerveau de 1’homme quelles sont les cellules qui dátermfnent son passage dans 1’iUégalité, d’une façon étonnante, à un moment donné de son, existence. Je n ’irais pas discuter sur ce terrain qui est bien au-dessus de mes capacités. Mas le sim ple raisonnement me conduit à formuler certaines reserves sur l’objectívité de la méthoce suivie potir élucider ces énigmes et des avantages qu’en tirerait l’humanité si l’action thírapeutiqüe sur un certain point du cerveau pouvait modifier le comportement social de l’homme. L ’h’stoire nous apprend que la légalité ne suit pas toujours la méme ligne de démarcation entre le bien et le mal. Ce qui était illégal et puni de mort hier; par COMITE d* REDACTION D’« ES rO IR > Directeur : A. TURMO Secrétalre de Rédaction : F. MONTSENY Rédacteurs : F . V. BER TH IE R , Edouard BRUN ET, Et. GUILLEMAU A d m in is tr a te u r M . CELMA exemple : dire que la Terre tourne dans l’espace, est aujourd'hui admis par toutes les sociétés dites civilisées. La frontiére entre le bien et le mal a déplacé ses limites á travers les temps. L ’Eglise, au Concile de Virone, en 1183, pose les bases ce l’In quisition qui survivra en Espagne jusqu’en 1834. Pendant toute cette période, c’est pour faire le bien que dans les büchers on brúlait des herètiques pour les purifier. Nous ne finirions pas d’énumérer les exemples flagrants de la fragilíté de la fracture entre le bien et le mal. De toutes ces données on pense tirer la conclusión .qu’il n’e xste pas de frontiére naturelle en tre le bien et le mal. Que l ’idée de bien et mal est née avec la société et évolue avec elle. Une civilisation est étudiée et acmirée par les oeuvres qu’elle nous légue. Les civllisat'ons suivent une marche évolutive, comme tout ce qui existe et les fer ments d’une nouvelle étape naíssent de la décrépitude de la précédente. Ces ferments de civilisation ont leur origine dans l’esprit de conservatlon, propre à tout animal évolué, pousse vers le déslr d'amé1iora tion qui donne naissance à l’esprit d’invention, chaqué fois plus développé chez l’homme. Le bien et le mal se concrétisent dans tout ce qui facilite cette progression ou qui l ’entrave. Le POURQUOI. qui avait été bannl pendant toute l’hégémonie de l’Eglise, s ’est popularisé avec le scientisme et l ’homme n ’acceptant pas le principe ces classes de droit divin, se croit matériellement égal à un autre homme. Richesse et pauvreté ne sont pas des valeurs absolues, mais relatives. De méme le bien-étre et la féllcité sont toujours les rapports entre les dés’rs et la possibilité de les combler. Ces désirs augmentent au fur et à mesure que les possibilités techníques nous le permettent. L ’exemple journalier l’exposition criarde de l’assouvissement de tous les désirs matériels, par ceux qui symbolisent la réussite dans la vie, semblent s’offrir canm e un exemple à suivre, ce qui provoque à coup sür la m ajorité des crimes dont le but est l ’argent et la pussance. D ’aprés les possibilités matérielles et intellectuelles de l’individu, et sulvant son concept moral ou ph losophique de la vie, son activité le placera dans la légalité ou en dehors d’elle. Perfectionner les méthodes po liciéres pour encadrer tous les in dividus dans les limtes de la légalité, en protégeant en méme temps l’inégalité économique qui) FEUILLETON D’« E SPO IR * Numéro 10 Lanarre estilla laMía wmaM lanaiaaiie? Par ERNESTAN *I est le facteur numéro un de la dél nquance actuelle, c ’est déclarer la guerre aux malades en proté geant les maladies, dans le cas d’une épidémie. Le profit a creé le capitalisme et pour y parvenir, il a fa it sauter les dogmes du christdanisme. Incapable d’en creer d’autres meilleurs, les résultats exacerbés de leurs méthodes capitalistes se retournent contre la société qu’il incarne. Nous sommes en présence des préliminaires d’une ére nouvelle. En déterminer son développement serait vouloir faire le prophète et, jusqu’á présent, tous les prophétes ont préché des erreurs. Ce que nous avons toujours soutenu, c’est que l’homme tient à sa perfection et, pour y acceder, il lui íaut une société harmonieuse de laquelle les facteurs pernicieux soient bannis. Des cendres des dogmes religieux, nous tirons notre éthique, qul a pour base la liberté de l’homme et pour but son épanouissement total, dans le respect et la tolérance. Une intervengan physíque capable de déterminer des modiflcatfons psychiques, mise à la disposition des classes qui domincnt le monde, donnerait comme résultat lnéluctable un bourrage de cránes clinique. S ’il suffisait qu'á la naissance une simple piqüre ou intervention quelconque assujet’sse les hommes aux lois, l’oligarchie régnante en conserverait jalousement le monopole et une nouvelle ére d’esclavage s’abattrait sur l’humanité. Ce soi-disant reméde se rait mille fois pire que le mal qu’on voudrait guérir. Les religions qui, jusqu’á pré sent, ont assujetti les peuples aux représentants des Dieux; qui ont préché la subordination inconditionnelle, la souffrance dans la vie, en promettant le bonheur pour l’éternité, seraient simple ment remplacées par le corps médical, qui n ’aura't méme pas fcesoin de faire des promesses pour l’au-delá. Si les savants qui se réunissent veulent faire sortir la société de l’ormiére oü elle s'est embourbée, il faudra qu’ils lévent bien la téte pour regarder au-dessus des intéréts créés et relévent le flam beau des humanistes du début de s’écle, qui est en train de s’éteindre. GABALDA. loarn il Imprimé sur I n presses de Is 50C IE T E QENERALE D’ IMPRESSION Coopérstlve Ouvrlére de Productlon) U tlier s 81, rué des Amldonnlen Téléphone : 22-R9-73 — TO U IO U SF D irecteur-G érunt t A. T U R M O Echos... de Presse Menteurs et Malfaiteurs Pour empécher de nuire, les menteurs et malfaiteurs, il faudrait que les victimes refusent leur complicité (peut-étre incons ciente, mais complicité, tout ce méme). Car tant qu’il y aura des ouvríers qui fabriqueront des armements, que ce soient : fusils, canons, obús, avions militaires, bateaux de guerre, forcé de frappe et autres, et l’utillsation de ces engins, ils rísquent d’en étre victimes, méme pendant leur fatrication. C’est aínsi que la presse du 25 octobre 1964 et jours suivant6, nous a appris : LA NOUVELLE EXPLOSION DE LA POUDRERIE D’ANGOULEME A FA IT CINQ M ORTS ET UN B L E SSE Angouléme.__ Une explosión — la seconde en moins de trois mois — s’est produite, hier matin, vers 9 h. 15, à la poudrerie nationale d’A.ngouléme. La déflagration a fait cinq morts dans un atelier de démoulage qui a été pulvérisé. En outre, un jardinier qui travaiilait à trois cents métres du lieu de la catastrophe, a été blessé par la chute d’une barre de fer de dix kilos, projetée avec forcé par le souffle. Et le personnel, rendu inquiet par deux autres alertes, avait adressé aux journaux une lettre exprimant ses craintes... En effet, le 7 aoút dernier, il y eut deux morts et six blessés, puis on compta quelques alertes heureusement sans dommages, jusqu’au 24 octobre, oü l’on dénombra cinq morts. Mais il y a plus révoltant. II y a l’attitude du colonel Vacelet, directeur de l’établissem.ent, se contentant de déclarer après le drame : — On en apprend tous les jours sur les explosifs. Et ajoutant cyniquement -— II ne s’agit pas ici de fabriquer du chocolat... C’est ce directeur qu’il faut m aintenant faire sauter. Et v ite ! sant, touché le fond du pessimisme, nous puisons, dans la visión cruellement exacte des réalitás, des raisons de confiance et d’espoir. L ’espéce humaine, partie d’une animalidad infériem-e, a pu assurer sa conservation d’abord, son développement et sa civilisaion ensuite. Elle a va’neu, pour y parvenir, tous ses ennemis, toutes les difficultés. Nous vivons en un temps oü l’on se transporte d’une hémisphère à l’autre en quelques heures, oü l’on se parle à travers i’espaca, oü la technique pourrait assurer la subs’stance aisée de chacun. Les hommes ont vaincu la cistance, ils peuvent vaincre le besoin et nul ne peut dire oü s’arrétent leurs possibilités. "i Entre les petites troupes de pithécanthropes qui erraient dans la jungle, autant gibier que chasseurs, et les collectivités humaines présentes, il y a un monde ou, plus précisément, l ’histoire du monde. A défaut de toutes au tres conclusions, on doit au moins y voir la preuve d'une extraordinaire vitalité de l’espéce. C’est en cela que nous persistons à espérer. Nous ne croyons pas que la guerre soit le destin permanent de l ’humanité, parce que nous ne croyons pas au suicide de l’humanité. CONCLUSIONS ** Nous croyons que les conclus’ons de notre etude s’en dégagent assez nettement pour qu’il ne soit pas nécessaire d’y revenir longuement. Nous ne pouvons que répéter; que la guerre, qui fut toujours un mal et rien qu’un mal, est devenue, d2 par l’évolution historique, un mal et un danger tels qu’ils menacent tout l’acquis humain. Contre une telle réalité, tous les arguments prennent figure ¿ ’ergotages et de sophismes. II y a la une de ces véritésqui semble si évidente à ceux qui l’ont comprise, mais qui, cependant, lom de s’imposer à tous, reste ignorée ou niée par le plus grand nombre. Jam ais mieux qu’á propos de la guerre, on ne s’aperçoit que l’intelligence des hommes — dans la compréhension des gxands proWémes de leur nature et de leur destin — ne progresse qu’avec une désespérante lenteur. II ne s’agit pourtant point de philosopher, il s’agit de vivre. C’est pourquoi, matgré que nous ayons, en pas Peut-étre cependant que notre voix, à nous pacifistes, sera encore couverte par le canon. La guerre est un mensonge, non seulement puissant mais rusé. II a pris, au cours ¿fes ages, á peu prés tous les masques qui peuvent duper la crédulité humaine. Mais on en trouve toujours de nouveaux. A tous les points de l’horizon, des masses énormes deja armées matériellement et idéologiquement forment d'innombrables bataillons préts à se lancer dans une mélfee apocalyptique. D éjá les leçons d’un passé, pourtant proche, semblent. oubliées. Les fils des morts de 1914-18 acceptent la méme fatalité qui écrasa leurs pères. D éjá aussi la phalange des pacifistes s’éclaircit. Beaucoup qui avaient juré que : « plus jam ais !... » ne résistent pas aux mensonges et aux illusions du jour. Ils veulent croire que : « cette fois-ci ce n’est pas la méme chose que toujours ! », qu’il s’aglt « vraiment » de la liberté, du droit et cu Dans son numéro du 28 octobre 1964, « Le Canard Enchaíné », parmi ses commentaires fait connaítre la nouvelle suivante : L ’explosion à la poudrerie d'An gouléme a été causée par l’instabilité des blocs de poudre desti nés à mes fusées. D’oü le « se cret » imposé par Messmer a. toute 1’aiTaire. Non moins secrets les résultats d’un essai la semalne dernicre, á Hamjnaguir, au Sahara, de la fusée Emeraude, premier étage du lance-satellite Diamant propulsé par le moteur Vexin, qui sort de la recherche militaire de VernoaiDonc, ces résultats... Eh bien ! Emeraude a refusé de partir la oü on voulait l’envoyer et à preféré s’égailler dans la nature, horizontalement et en menus morceaux. Une semaine pieine d’cxplosions. quoi. De méme dans l’armée, oü les militaires apprennent les manie res de destruction d’ennemis et des biens &e ceux-ci, que d’accidents ne leur arrivent-ils avant de faire, effectivement, la guerre ! Que ce soient done le maniement des armes, dans l ’aviation et sur mer, la presse nous apprend, continuellement, des accidents, ainsi que dans les autres pays. II est vrai que les militaires sont des candidats à la mort prématurée — car le refrain d’un hymne patriotique nou§ le fa it savoir : « Mourir pour la patrie C ’est le sort te plus beau L e plus digne d’envíe » Ce que les colonels. généraux e t gouvernants trouvent normal, pour les autres. Le terme ce pareilles exactions ne peut sur venir que par la suppresion de ces emplois nu’sibles. > Edouard BRUNET (A suivre.) reste. Ils ne s ’aperçoivem point qu’á la liberté et au droit chancelants la guerre porterait le dernier coup; qu’ii n ’est plus qu’une chance de sauvegarder la renaissance de la liberté et du droit, c ’est de maintenir la paix coúte que ocüte. Ils ne comprennent point que les régimes de forcé et d’oppression se nourrissent et vivent de la guerre et de sa préparation et que, pour ces dictatures, c’est la paix seule qui est mortelle. Ils ne compren nent pas, enfin, qu’il faut, à la fureur guerriére, opposer le refus du combat par les mémes armes; car ce n ’est que la paix qui peut vaincre la guerre. C’est pourquoi aussi le pacifisme ne peut étre conçu comme une attitu ce purement passive et négative, mais doit, au contraire prendre un caractére combatíf. La paix sera le triomphe de la conscience et de la raison sur la bfetise et sur l’instinct,, c’est une lutte qui reclame un effort tenace. Nous savons que la guerre, si elle ne peut plus rien d’autre que détruire. prétend náanmoins encore faire et refaire l’histoire. Contre cette brutalité aveugle, totale et stupide, les seules armes de la paix restent la conscience et la raison. II faut s’en servir fermement. Il faut armer les consciences. n faut affirmer que les caracteres e t les droits de chaqué colleetivité humaine sont légitimes et que la forcé des armes ne cree ni le dreit ni le pouvoir réel d’y porter atteinte. II faut organiser la rásistance á la forcé militaire par la forcé civile tant sur le plan économique que sur le plan culturel et moral. Et si un jour le tocsin sonríe la guerre, ceux qui auront lutté jusqu’á la dem ière heure et qui verront déferler le courant dévastateur, n ’auront plus à repondré que devant leur conscience. II ne nous appartient pas d’en décider. Si alors encore on ne peut ni ne veut séparer son des tin de celui de l’humanité, que l’on songe aux survivants de la «demière guerre» qui chercheront la vérité dans un monde en ruines. Tout ce que nous pourrons pour eux, c’est faire en sorte qu’ils sachent que jusque dans la guerre dont ils recueillent le cruel héritage, il se trouva des hommes qui avaient compris et qui surent dire : NON ! P IN
© Copyright 2024