Organe de la VIª Union régionale de la CNFT. Num. 171, 11 avril 1965

Antoine TURMO
Adresse : VI® Union
Régionale C. N. T.
Bourse du Travail
Place Saint-Sernin
TOULOUSE (H.-G.)
Tél. : 62-64-90
ABONNEMENT
ANNUEL
France ...............
25 F
E tran g er..............
32 F
Paiements: Celma Michel
4, rue Belfort, Toulouse
C.C.P. No 952-38
HEBDOMADAIRE
♦
ORGANE
DE LA
VI® UNION
REGIONALE
DE LA C. N. T. F.
11 AVRIL 1965
N° 171
Prix : 0.50 F
M E E T IN G
L a Jeu n esse
au rendez-vous
^AAAAAAAAAAAAAAAAA/C
ARTOUT, la jeunesse, ouvrièrc, eludíante, se hisse au premier
plan. En Espagne, ce sont surtout les jeunes ouvrlers et étudíants qui font face au régimen franquiste, par des grévcs et
des mouvements de protestation, s’exposant aux coups de matraque.
à la prison, a la mort. Car si cette mort est épargnée aux jeu.nes
fils de la bourgeoisc, compromis aujourd’hui dans les m.ouvemenls
contre le franquisme, elle ne l’est plus quand ces jeunes se nomment Delgado et Granados et quand ils appartiennent à la classe
uuvrière et à la C.N.T.
Cinq étudiants ont été arrètés à Madrid... II y aura d’autres
arrestations. Car nous voilà m aintenant à un stade sélectif : dans
le tas des protestataires, la Pólice triera ceux qui sont connus pour
leur ascendance républicaine, socialiste, communiste ou anarchiste.
Et, encoré une fois, les fils payeront la dette des peres; le passe
lam ilial les suivra au lang des générations, pour le bien et pour
le mal.
Au Maroc, c’est encore les jeunes, ouvriers, étudiants, fils des
notables ou des nouveaux dirigeants, qui sont fidéles au rendezYous de la lutte contre le Pouvoir personnel du roi Hassan II,
dont quelqu’un a affirmé qu’il « ¿tait beaucoup plus prés du general
Franco que de Nasser ». La encore, le mécontentemient se m atérialise dans la protestation d’une jeunesse qui n’a pas appris en vain
qu’il y a des idées et des aspirations à la justice sociule, des problèmes politiques et économiques qui n ’existaient pas hier, mais qui
surgissent aujourd’hui, quand Ies dépossédés des pays qui furent
des colonies des puissances occidentales, prennent conscience de
leur sort. Pays auxquels l’indépendance n’a pas apporté les améliorations qu’ont était en droit d’attendre d’elle. Car elle est l’teuvre surtout des couches prolétaires les plus évoluées et d’une je u ­
nesse héroique qui, au Maroc, comme en Algérie, comme dans toute
l’Afrique, n’a pas ménagé sa peine et ne s’est pas dérobee au
sacrifice méme de sa vie.
En Asie, c’est encore la jeunesse qui roéne la lutte, soit au VietNam, soit en Corée, soit au Japón. En Amérique du Sud, c’est encore
la jeunesse qui constitue le gros des forces dressées contre la malheureuse politique des Etats-U nis, et contre les dictatures qu’elle
cultive comme des champignons.
En France, c’est oujours la jeunesse qui se bat, à travers des
mouvements étudiants, ouvriers et paysans, pour que les libertes
qui n ’ont pas été encore enlevées au peuple français lui restent
acquises.
Enfin, aux U.S.A. encore, c’est la jeunesse, noire et blanche,
qui se dresse contre les forces réactionnaires, les ségTégationnístes,
qui s’accrochent à un passé révolu et qui veulent, coüte que coüte,
cantonner l’Amérique aux moeurs des U.S.A. d’avant la Guerre de
Sécession. II y a de jeunes sudistes dans le Ku Klux Klan, bien
sür, comme il en a dans la Phalange espagnole et comme il y en
avait dans I’O.A.S., comme il y a de jeunes brutes, à cóté de jeunes
inquiets, idéalistes, enthousiastes, qui se battent partout. Cela a
toujours été ainsi.
Mais il faut rendre à la jeunesse d’aujourd’hui la justice qu’elle
mérite. On ne la voit que déguisée en blouson noir, en train de
danser le twist ou le rock. II faut la voir aussi suppliciée en Asie,
fusillée au Maroc, pendue en Arable séoudite, au Yémen, en Egypte,
garrottée en Espagne, en butte à tous les dangers et à toutes les
persécutions.
On dirá : c’est son role. En effet, c’est le role éternel de toutes
les jeunesses que de risquer sa vie et parfois la perdre dans toutes
les luttes. comme dans toutes les guerres, oü, de tous temps, ce
sont le plus jeunes, les plus sains, les plus courageux, les meilleurs,
qui sont morts les premiers.
Mais nous avons tendance à ne penser qu’aux fastes de notre
jeunesse, oubliant la jeunesse de nos parents et celle de nos fils.
Toutes, celles du passé, comme celles du présent, comme celles de
l’avenir ont rempli leur role, qui est le fait d’une héroique minoríté.
Nous sommes heureux de constater qu’aujourd’hui, comme au
temps de Spartacus, il y a partout de jeunes qui savent se battre,
mourir. si c’est nécessaire, pour la liberté. Qui savent, aujourd’hui
comme hier, donner un sens profond à leur vie, s’accomplir dans
un généreux effort et dans le sacrifice.
Sacrifice qui n’est jam ais stérile. car le sacrifice de nos peres
a fondé les droits et les avantages presentes et celui des générations actuelles à la pointe du combat, fondera à son tour l’accession sociale des peuples aujourd’hui en lutte pour la conquéte du
bien-étre, du droit et de la liberté.
P
POUR LA LIBERTE DE L'ESPAGNE
A
LIM O G ES
Un tres beau neeting, soigneusement preparé par notre dévoué
et dynamique camarade Máxime
Roux et par les membres cu Co­
mité départem >ntal pour l’Espagne Libre, parmi lesquels flgurent les personnalités ¡es plus en
vue de la capital du Límousin.
Ncmbreux étaient les Français
et les Espagnols qui furent présents au rendez-vous du» Cinéma
Paris, le 26 mars, à 20 h. 45.
Et tous les orateurs t nrent
leurs engagements. Méme Maitre
Deschezelles, malgré une plaidoirie
I’après-midi à Paris, réussit á
étre à Limoges à 21 heures du
sofr.
Faire un compte rendu détaillé
de ce qui fut dit dans cette reu­
nión i ’information, est impossi­
ble.
La présidence était assurée par
le jeune secrétaire départemental
du Syncicat National des Instituteurs, Michel Bouchareissas. 11
énuméra, a veo precisión, les buts
du meeting et les objectifs que
e’est fixé le Comité pour l’Espagne Libre, réunissant, autour du
vieux lutteur Lecoin, des hommes
de toutes tendances, unis par le
commun désir d’aider le peuple
espagnol à se libérer.
Un jeune étudiant, représentant la Section limousine de l’U.
N.E.F. affirma, au nom des étu­
diants français, leur volonté d ’épauier la lutte de la jeunesse et
du peuple espagnol pour la li­
berté.
Maitre Deschezelles dénonça les
anomalies juriciques de l’Espagne
franquiste, mettant de relief les
conditions dans lesquelles les pro­
cés contre les opposants au régime franquiste se déroulent en
Espagne, sans aucune garantie de
défense, les accusés. méme m ain­
tenant, étant condamnés d’avance. II sut parler avec justpsse de
ce qui est le drame et le com­
bat des exilés espagnols.
Notre camarade Frédérica Mont­
seny fit le point des conditions
réunies aujour’hui en Espagne qui
détermineront la fin ce la dictature franquiste, non sans montrer les difficultés et les dangers.
Elle affirma que, malgré tous les
espoirs qeu l’on peut fonder sur
un prochain départ de Franco,
tant Franco que le conglomérat
de forces compromises dans les
crimes de la Cruzada mettront
tout en ceuvre pour se maintenir
au Pouvoir. car ils ont peur, les
leviers de commande loin de leurs
mains, de la justice populare.
Les crimes — dit-elle — commis en Espagne ne peuvent étre
oubliés par tous ceux qui ont vu
leurs péres, leurs méres, lauro
enfants. leurs amis, sacrifiés de la
maniere la plus ignoble et la plus
affreuse. Parlant ensuite en espa­
gnol, elle affirma avec forcé qu’un
grand espoir soulevait l’Espagne,
qui vit c u n cóté comme de l’autre des Pyrénées et que chacün
se deva’t d’apporter son concours,
sa solidarité agissante, à ceux
qui, en Espagne, se battaient pour
la liberté : ouvriers, intellectuels,
étudiants, qu s’efforcent d’abattre
le monstre fasciste et cherchent
à enrayer le mal qui ronge l’Es­
pagne, évitant qu’il prolifère sous
d’autres norns ou d’autres déguissements.
envahi par la foule, qui voulalt
libérer deux délégations arrétées.
Au cours de cette manifestation,
absolument spontanée, il y eut
des chocs violents avec les forces
armées, les femmes prenant une
partie trés active au combat. Cet­
te manlfestatíon avait été taxée,
par la Presse franquiste, ce manifestation « communiste ». allant
méme jusqu’á dire que les foules
défilérent aux cris de : « Viva el
comunismo ». Les foules défllérent, en effet, grossies d ’étudiants
de l’Ecole des Mines de Miéres,
qui se joignirent aux ouvriers,
mais aux cris de « Liberté Syndicale », et de « Nous voulons
la liberté de nos camarades emprisonnés ».
Denis Forestier parla de ce qui
avait été le combat acharné de
Louis Lecoin tout au long de sa
vie; de l’effort réalisé en vue de
l’obtention du statut pour les objecteurs de conscience, n ’hésitant
pas à risquer sa vie dans une
grève ce la faim qui, à son age.
eút pu étre mortelle. Son combat
aujourd’hui est centré autour du
Comité pour l ’Espagne L :bre, oü,
entouré d’hommes dignes et cou­
rageux, il apporte à la solidarité
envers le peuple espagnol le meilleur de lui méme. Il precisa les
buts du Comité et déclara que la
prendere tache que le Comité envisageait, était d’obtenir la mise
en l ’nberté des trois jeunes étu­
diants français condamnés à de
lourdes peines de prison en Es­
pagne. Le Comité lutte pour la
liberté ce
l’Espagne. disposé à
épauler tous les mouvements con­
tre la dictature, mais, comme
objectif immédiat, il s’est assignà
celui d’obtenir la libérat on et le
rapatriement de Bernard Ferry,
Alain Pécunia et Guy Battoux.
Charles Auguste Bontemps fer­
ina le meeting, au nom du Co­
mité pour l’Espagne Libre, dans
une breve et belle intervention,
soulignant les faits qui ont aujo u rc’hui l’Espagne pour théátre,
m ontrant tous les écueils qu’il
faucra surmonter, si l ’on veut que
le peuple espagnol obtienne vraiment le droit à la vie libre, au
progrés social, à tout ce qui re­
présente les principes essentiels
de la civilisation et de la vraie
démocratie.
Rodolphe Llopls s e tendit sur la
situation intérieure de l’Espagne.
lisant une émouvante lettre de
Miéres, dans laquelle étaient racontées les récentes événements
survenus, au cours desquels un
Ccmmissariat de Pólice avait été
Une adresse, demandant l’action
du gouvemement français auprés
des autorités franquistes, en vue
d’obtenir la litaération immédiate
des jeunes étudiants concamnés
en Espagne, fut votée à l’unanimité, et le président clótura ce
sympathique meeting.
Le bloc monolithique du fran­
quisme n ’est qu’un leurre, dit-il,
les forces jeunes et cynamiques
de l’Espagne veulent aujourd’hui
que l’Espagne cesse d’étre une
d otature et les intellectuels, qui
un jour se groupérent autour du
mouvement « Pour la défense de
la République », se groupent au­
jourd’hui dans une irresistible
poussée de reconquéte et de dé­
fense de la liberté.
LES PHALANGISTES ONT MANITESTE. UN SERVICE D’ORDRE
D ISC R E T LES A F R IE DE CIRCULER »
C R IM IN O L O G IE
Le crime gagne du terrain
dans notre civilisation. Telle est
la constatation admise à l’unanimite par tous ceux qui se penchent sur ce probléme.
Des scientifiques se réunissent,
plusieurs fois par an. pour cher-
cher le pourquoi du crime et en
examiner les aspeets.
Ces recherches sont d’ordre
technique e t psychologique. Les
savants cherçlhent à expliquer
puorquoi un étre normal accepte
de passer dans l’illégalité, à un
moment donné de son existence.
Les contradictions ou intéréts
en jeu seront grands, pusqu’ils
se déclarent vaincus d’avance
pour chercher l’origine et proposer des Solutions valables. Ils admettent que la Science n ’est ca(Suite en page 3.)
— J e vous en prie, Mo.nsieur, rentrez chez vous. J e ne voudrais
pas abuser de mes fonctions.
COMMENTAIRES
- ^ ^ ^ ^ a a a ^ a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a /^a a a a ^ a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a ^ a a a ^-
it a à
d ia
Una mujer blanca
Cuando los carones zumbar...
1789-1793. El integró en parte
aquel triunvirato de los temibles.
3)
El « Libro de Pedro », de Pero, sin intervenir en la acción
política. Sus pinceles no quedaron
Han Ryner, ha sido confeccionado
por manos devotas de tres artífices ociosos. Mientras París y Francia
r 1 NA mujer blanca ha sido la última y la más lamentable víctima
de la imprenta, corno son Hermoso ardían en aquel fuego revolucio­
I ¡ de los odios raciales en Norteamérica. Una mujer blanca, madre
Plaja, su nieto Germinal Pérez Plaja, nario, David pintaba a Marat, acu^
de cinco niños, ha sido asesinada como castigo del «crimen» de
e ilustrado con viñetas del dibu­ chilado en una bailadera por Car­
haber conducido con su auto niños y mujeres integrantes de la
jante catalán José Narro, viejo li­ lota Corday; a Maria Antonieta
m archa de los Derechos cívicos de Selma a Montgomery.
por
la
canalla y
beral de Bercelona que conoció a desfigurada
Una m ujer blanca es hoy llorada por miles de'hombres y mujeres
nuestro movimiento y a muchos de­ exhausta en el carretón, camino
negros, que ven en la inmolación de esta víctima el símbolo de una
sús militantes. Pertenece este pio­ del cadalso; al gran Sócrates, en
fraternidad en la lucha que libran, en Estados Unidos, las fuerzas
la prisión, reunido con sus discí­
nero a la escuela de Cristóbal Liliberales contra e¡ oscurantismo y la reacción.
pulos, impartiendo las últimas en­
trán, que secundó las publicaciones
Para los blancos, el sacrificio de esta mujer es, en cierto modo,
de La Escuela Moderna, como he­ señanzas, donde tomó la cicuta.
el rescate de todas las faltas cometidas, que han permitido, durante
redero del pensamiento de Pi y Ingres ha recibido la herencia del
tantos años, que el drama que hoy estalla violentamente en Estados
Margal! Cataluña tiene mucho que genio renacentista que dejó en no­
Unidos se incubase en silencio, entre la indiferencia y la hostilidad
decir en las acciones futuras del sotros documentos tan legítimos
de los más.
mundo ibérico para revitalizar las para la posteridad ¡y posterior evo­
La sangre de la señora Luizzo, como la del pastor Reeb, espe­
lución riel arte contemporáneo.
glorias inmarchitables de sus gran­
ramos que no habrá sido inútil... Aunque a sus asesinos no les espere
El gran Pissarro, con su Entrada
des gestas.
castigo alguno; horas después de haber sido arrestados, se habían
Este « Libro de Pedro » re­ d el ¡niebla d e Voisins, y semblanza
reunido los 50.000 dólares que se exigían como caution. En las filas
cuerda a los artífices dé la Edad de j. Rewald es otra de las lá­
del Ku Klux Klan, instigador del crimen, como de todos los crímenes
minas que ojalá no estuviera im­
Media, cuando se hacia arte por
que contra negros y blancos liberales se cometen en Estados Unidos,
el arte mismo, en un marco de presa en todo color. Siempre lie
hay la gente de dinero. No habrá sido estéril esta sangre derramada,
templanza natural en aquella ma­ pensado que nosotros debemos des­
porque ella coloca el problema en un tal contexto, que el propio
nifestación de la cultura enciclopé­ pertar en la infancia la curiosidad
presidente Johnson, sudisla de .nacimiento y de corazón, no ha tenido
dica que ilustró al mundo moderno. por estos genios, que han sido ni­
m is remedio que actuar
Esta edición de Hermoso Plaja ños. Relatos bien escritos, de fácil
Mientras eran los negros los lynchados, los maltratados, los ase­
constituye un signo de buen gusto asimilación podrían llevar a la men­
sinados, el problema quedaba al margen de la vida social y política
p o r1las cosas bellas y una demos­ talidad virgen por caminos muy di­
de Norteamérica. Pero desde el momento que en el combate caen
tración del cariño con que se pre­ versos y fáciles de recorrer. Pi­
hombres y mujeres de raza blanca; que en él caen hombres y
tendió rendir un homenaje pre­ ssarro, Corot, Degas, Courbet, el
mujeres ocupando puestos elevados en la escala social americana —
claro al maestro que fué fían Ry­ amigo de Proudbon, Renoir, Géla señora Luizzo era profesora, Reeb pastor protestante —, el aspecto
ner, desde el lejano México, en zanne, Manet, amigos de Emilio
cambia y la situación se agrava, a los ojos de la opinión pública
suelo americano,
donde se está Zola. que los ha descubierto al
estadounidense y sobre todo de la opinión pública internacional.
elaborando una nueva cultura. A público de nuestro mundo artístico,
Desde tiempo venimos afirmando que en ese movimiento racista
través de estas cien y pico de pá­ son figuras tan dúctiles como el
exasperado, que reacciona ante las reivindicaciones de los negros
ginas pasa la inocencia infantil, la relato o el cuento. Y a ellos se
con la misma violencia y la misma cerrazón mental de los años 20,
contemplación del paisaje ideali­ prestan. Es con alguna reticencia
en que se produjo una de las erupciones más graves del Ku Klux
zado por la juventud, el secreto y no vanidad, que los que pasa­
mos el medio siglo, tenemos que
Klan, precediendo de poco a la gran crisis económica — es hoy el
de lo que se ignora, el amor, tema
preludio a una erupción fascista y belicista en los Estados Unidos.
y poema eterno siempre nuevo a
La guerra y la reacción son los procedimientos usados siempre por
través de las generaciones, el hijo
el capitalismo para hacer frente a los problemas creados por la
que indaga y trata de descubrir su
medio, los juegos, el estudio que
crisis económica __ productos que no se venden — y la desocupación,
que es a su vez el producto de la no venta. Estados Unidos necesitan
preocupa el saber, la dignidad y
que desaparezcan unos cuantos millones de hombres, por una parte,
la libertad contempladas en esa
razón de la convivencia humana.
y, por otra, que el esfuerzo de fabricación de material de guerra no
Las costumbres populares son re­
disminuya.
4)
El almanaque de S.I.A., como glas tradicionales, surgidas del pro­
Quizá el equipo Kennedy hubiera buscado las soluciones encon­
las ediciones anteriores, renueva
pio pueblo, que con placer las
tradas por Roosevelt con su nueva política económica, que revolu­
la tradicional preocupación
de
practica y ejecuta.
cionó las costumbres capitalistas en Estados Unidos. Hoy el equipo
esta
institución
benemérita
por
pre­
El compañero Andrés Martínez,
Johnson y los hombres que han apoyado su ascención al Poder y
sentarnos, día a día, el cometido autor del artículo « Estampas de
que la han facilitado, no son soluciones audaces lo que buscan, consi­
de
una
responsabilidad
ante
el
des­
vacaciones «, publicado en « ES­
deran que con la guerra, fuera de las fronteras americanas, y con
tino. Solidaridad Internacional An­
POIR », N" 168, del dia 21 de
la intensificación del trabajo en la producción bélica, podrán hacer
tifascista se acerca al corazón del
marzo, dedica unas cuantas lí­
frente al peligro.
oprimido,
que
recibe
el
óbolo,
la
neas, acreditando a la familia Gil
Y el cáncer racial, siempre latente en los Estados Unidos, es la
palabra de aliento,, el estímulo y Juan, de Perpignan, por el buen
fase primera de ese fenómeno de reacción en cadena. Coma en la
el bálsamo con la mitad del euerpp recibimiento que en su casa se
Alemania de los años 30 y en la Italia de los años 20, precede a la
y del alma y lo distribuye auto­ le hizo.
orquestación de un neo-fascismo, de la que ella es la primera
máticamente con la otra mitad.
Si le agradeciese públicamente
manifestación.
S.I.A. queda en el tiempo como sus manifestaciones, representaria
Quizá la sangre de esta mujer blanca inmolada; quizá la de ese
una de las instituciones valederas, una contribución de recompensa en
hombre de Iglesia asesinado, sean el revulsivo que coloque a Esta­
realizada en silencio, sin discu­ perjuicio del resto de los compa­
dos Unidos, o a cuanto Estados Unidos cuenta de más lúcido, de siones ni preocupaciones ortodoxas.
ñeros de la Local de Perpignan,
más consciente, de más liberal, de más avanzado, frente a la mag­
Su ideal está en la solidaridad, en de cuya aparente frialdad Martínez
nitud de un problema que, si no se resuelve, puede llevar a los
ese humanitarismo hecho ideal por se lamenta.
U.S.A. y al mundo entero al borde del abismo. Porque nunca las
Relgis, en ese entroncamiento de la
Tuve el gusto de conocerle du­
circunstancias son iguales y nunca las cosas se producen de la misma
ayuda mútua y del sacrificio.
rante cuatro dias; tuvimos oca­
manera. Hoy las circunstancias económicas y políticas mundiales
La edición
correspondiente a sión de tratarnos, de comprendernos
no son las mismas del pasado en que viven sumidos los grandes
1965 ha sido preparada en la im­ y conocernos, coincidiendo jn la
magnates, los segregacionistas, los militares americanos. Y los reme­
prenta des Gondoies, en Choisy-le- concepción psicológica social y los
dios tampoco pueden ser los mismos. Lo que ayer salvó a la sociedad
Roi, Sena. Y trae profusas ilustra- conceptos afines sobre la organiza­
americana hoy puede hundirla.
ciones de obras maestras de la ción. Es un compañero con sufi­
Hay factores morales, emocionales, fuerzas psicológicas que, pues­
pintura moderna, con explicaciones ciente cultura,
tratable y respe­
tas en marcha, son más poderosas que todas las bombas atómicas.
muy acertadas sobra cada uno' de tuoso; un hombre que promete evo­
Hoy millones de americanos se preguntan con angustia: ¿A dónde
forjándose una indivi­
los respectivos autores. Asi, por lucionar,
iremos a parar? Gases utilizados en el Viet-Nam; el asesinato con­
ejemplo, la lámina que corresponde dualidad anárquica. A medida
vertido en única arm.a política en el propio país. La conciencia pú­
a la presentación es la M ujer d e
que penetrará en los problemas so­
lu isla d e M allorca, del genial Pi­ ciales podrá ser un buen militante.
blica está conturbada; no ha cesado de estarlo desde la muerte de
casso. La semblanza pertenece a
Kennedy.
No obstante, el compañero Mar­
¿Quién podrá más, en Estados Unidos: las fuerzas de la paz y Jorge Arout. Hablar de Picasso es tínez, antes de hacer ciertas con­
obvio porque todo el mundo lo sideraciones sobre los compañeros
de la libertad, o las fuerzas de la guerra y de la reacción? La pre­
conoce, en igual medida a Eins- de la Federación Local de Perpi­
gunta nos concierne todos. Porque, según sea la respuesta, vamos
tein, a Chaplin, a Walt Disney. Me­ gnan, debía haberse dedicado al
a pasos agigantados hacia una hecatombe que puede ser general.
nos conocida es su obra de los estudio de las causas que produ­
Federica MONTSENY
últimos tiempos. Picasso es uno jeron el efecto. Probablemente ha­
de los máá diestros dibujantes del bría constatado que derivaba de las
siglo. La obra de su primera época costumbres tradicionales en la re­
es expresionista y de corte clásico. gión.
Esta tierra catalana
pirenáica
Cuando avanzó sobre los conven­
cionalismos y quiso entrar en lo nutre un pueblo reservado y des­
abstracto, él mismo satisfizo la cu­ confiado, frío en sus manifesta­
riosidad de sus admiradores ma­ ciones; no se tiene por costumbre
LES 17, 18, 19 AVRIL
pour faire les repas et de deux
nifestando que tampoco entendía
dortoirs équipés de mátelas.
AU BESSA T
gran cosa de lo que pretendía de­
Possibilité de camping. II est
«ALIANZA SINDICAL»
mostrar. Y ahí cerró su compromiso
Les copains du groupe líber- conseillé de prévoir des vétements
Se comunica a los compañeros
para que el mundo entero dijera su
taire de Saint-Etienne, désireux chauds et des duvets (altítude ;
palabra.
interesados por «ALIANZA SIN D I­
de maintenir des contacts entre 1.100 métres).
les libertaires et symipathisants de
La lámina que ilustra el mes de CAL» que el segundo número del
Dans la mesure du possible, le
différentes régjons, organisent un groupe c e Saint-Etienne se pro­
enero pertenece a E t invierno, de boletín ha aparecrio.
Pedidos al compañero Seseña
rassemblement qui serait dan, pose d’organiser les repas en colBrueghel. La explicación literaria
l ’esprit de la concentration an- lectivité.
es de W. Stechov. Entre el clasi­ Felipe. 50, Av. Raymond-Naves à
nuelle (un semblable fut réal sé
cismo y el modernismo, este pintor Toulouse. Precio: 0,50 F. C.C.P.
Les copains intéressés doivent
en 1963).
cj[e las postrimerías del Renaci- numero 10 35 25, Toulouse.
le faire savoir rapidement à
Nous proposons comme activi- Zapata, 7, rué Paul-Bert, Terre- ¡ miento, fallecido en Bruselas a
fines del siglo XVI.
tés ;
noire (Loire).
Lisez :
— Discussion sur la situation
Horaires des cars partant de
Asi por el estilo, los meses si­
« DE LA MYTHOLOGIE
en Espagne.
Saint-Etienne pour Le Bessat :
guientes traen reproducciones como
MARXISTE-LENINT S T E »
— Discussion sur la prochaine
Le samedi .: 7 heures, 14 heu­
E l puente d e Mantes, de Corot, con
par Gastón B R IT E L
concentration.
res, 18 h. 40.
ubicación de Serullaz y Dieterle;
— Chants et danses autour cu
Le dimanche : 7 heures, 9 heu­
Un volume fran co: 2,75 F.
la Odalista echada, de Ingres, el
feu.
res, 11 heures, 14 heures.
Michel Celma. C.N.T., 4. rué
' discípulo de David v con nota ex­
— Ballades dans les bois.
Demander pour le chalet des
plicativa de la redacción. David Belfort, Toulouse. C.C.P. numéro
Le chalet dispose du nécessaire A .J. à La Croix de Chabouset.
' ha sido el pintor* de la resolución 952-38.
— ii —
ai temar en distintas
disciplinas
para mantener la diversidad y- al­
guna agilidad en nuestra prensa.
N'o tenemos la pretensión de ser los
mejores en la exposición e interpre­
tación de obra tamaña. Pero ha­
cemos algo para despertar ese in­
terés, descubrir constelaciones al
espíritu, dar vuelo al genio de una
juventud atrapada en las garras
de una trampa tras otra.
Von Gogh, el gran Van Gogh,
que Rene Huyghe nos describe con
el poder de un Prometeo, integra
esta colección de maestros inolvi­
dables, al que se agrega Ulrillo y
los grandes entre esos gigantes que
fueron Vlaminck y Matisse. Las es­
tampas descriptivas pertenecen a
Roberto Rey y R. Huyghe. Matisse
falleció en 1954 y Vlaminck dejó
de existir hace unos años, en Paris,
tan cerca de nuestros hombres como
de nuestro héroes.
Nosotros, los anarquistas, tene­
mos buenos compañeros ya maes­
tros que se hicieron en el exilio
Tenemos nuestros héroes todavía
o por lo menos, se hicieron conocer,
insepultos. Estamos seguros que
aparecerá nuestro David para in­
mortalizarlos. no en la figura ais­
lada, sino en los grandes planos,
en los arrebatos gloriosos, ilusiones
ahogadas en las gargantas, en los
campos de concentración y en
cuanta obra e ideales inspira S.I.A.,
a suvo buen gusto e iniciativa por
la edición del almanaque con todo
cumplimiento y honestidad felici­
tamos.
Campin CARPIO.
Respetemos las costumbres
Rassemblement libertairc
darse el apretón de manos ni a la
presentación ni al despido del vi­
sitante o asambleísta, mientras que
en el resto de Francia causa el
mayor disgusto el no dárselo y es
natural que él, que está acostum­
brado a las costumbres parisinas
lo haya considerado como un des­
precio hacia su persona, cuando no
hubo tal cosa ni mucho menos. Es
la costumbre en Perpignan. Diré
más : nos criticamos entre noso­
tros. pero somos como los gitanos :
desgraciado el de fuera que trate
de abusar de uno de ellos.
Juan G IL.
Perpignan. Abril 1965.
Federación «Mujeres Libres»
en el exilie (Gran Bretaña)
84, Ilex Road, N.W. 10
PROYECTO DE INTERCAM BIOS
JU VEN ILES
Estimados compañeros y compa­
ñeras :
Esta tiene por objeto haceros
saber que atendiendo algunas pe­
ticiones que se nos han hecho,
y nuestra propia iniciativa de fa­
cilitar el intercambio de niños y
estudiantes, durante el periodo de
vacaciones, deseamos nos deis a
conocer si os interesaría que vues­
tros hijos participen en estos inter­
cambios.
Si es así podéis poneros en
contacto con nosotros, a cuyo
efecto incluimos dirección y te­
léfono.
Para aquellos que no tengan ni­
ños o no les interese el intercam­
bio, de momento, les agradeceriamos nos hagan saber si podrían re­
cibir en sus casas alguno de estos
durante dicho período.
Generalmente te trata de niños
y estudiantes que para tranquili­
dad de sus padres puedan viajar
de un país a otro con garantías
de que pasarán ,y aprovecharán sus
vacaciones con otras familias donde
recíprocamente serán bien aten­
didos.
A fin de ultimar los detalles
pertinentes con tiempo, será con­
veniente que cuantos deseen par­
ticipar y cooperar en esta inicia­
tiva, se pongan en contacto con
nosotros a la mayor brevedad po­
sible.
Por la Federación :
S. PORTALES (Sec.).
R E P O R T A G E S
Tuvo lu gar la m arch a
Actualidades latino-americanas a M ontgom ery (Alabama)
La caíd a d e otro genocida nazi
Por segunda vez en poco tiempo
aquí en Rio de la Plata vuelven a
producirse
acontecimientos
ex­
traordinarios de carácter interna­
cional teniendo como principales
escenarios de los hechos a Argen­
tina y Uruguay. Ayer fué Eichmann
quien causó la sacudida mundial
recordando al olvidadizo hombre
de ahora lo que fué el nazi-fas­
cismo. Hoy es Cukurs quien vuelve
a golpear sobre la conciencia de
los hombres, recordándoles que el
nazi-fascismo está aquí, allá en Es­
paña, en E E. UU. y en todas partes
achicado, humillado y oculto, pero
vivo, amenazante,
organizado y
esperando la primer ocasión para
volver sobre sus pasos de sangre,
dolor y muerte. Y es así porque
esa es su razón de ser.
Lo de Cukurs, lo d<- Eichmann
o lo de Nuremberg no son críme­
nes, están muy lejos de. serlo. Es
pura justicia, que llega tarde v a
deshora, pero justicia al fin. Es la
justicia que no nos cansaremos de
repetir y desear para Franco y sus
secuaces.
Es la justicia que nuestro que­
rido Durruti realizaba y preco­
nizaba cuando en plena guerra lo
concretó diciendo : « Al fascismo
no se le discute, se le destruye »•
Si, con los reptiles no puede ha­
ber otro sistema. Estamos con y
por esa táctica.
No obstante el terror que des­
pués de cada caso tratan de hacer
renacer y reimplantar las crimi­
nales organizaciones nazis del Río
de la Plata, cual bestia acorralada
defendiéndose a coletazos, como
veremos más adelante, Cukurs no
fué el primero ni será el último.
Por lo menos hay el propósito de
eliminar otras cinco grandes figu­
ras que merodean por estas latitu­
des, consideradas « cerebros »
«le aquellas espantosas matanzas.
Entre ellos, en esa lista, está el Di'
Mengele, Bormann, Von Alvensleben, Arajs y otros muchos.'
Los comandos
encargados de
estas misiones se ven ahora obli­
gados a pisar a fondo el acelera­
dor de la máquina para tratar de
llegar antes que el gobierno ale­
mán decrete el « libres de culpa »
a los miles de nazis que ocultos
esperan ese dia, que será, si la
protesta mundial no se hace sentir,
para el 8 de mayo próximo. Sin
embargo, aunque los tribunales ab­
suelvan, la memoria no, la memo­
ria no llegará a eso. Lo cierto es
que en mayo serán prescriptos los
Mengele y compañía y podrán rea­
parecer en la Alemania Occidental.
Si antes o después no hay « pa­
seos » o baúles como este de
Montevideo, esperándolos.
COMO FU E AJUSTICIADO
C U K U R S
Cukurs vivía en San Pablo, pro­
cedente de Río de Janeiro, de
donde salió huyendo de los ju­
díos. Al llegar, fundó una compa­
ñía de taxis aéreos, de la que era
propietario. Antes había tenido
otro negocio de botes a pedal de
un lago de Río. En aquel lago
fué descubierto iniciándose desde
aquel momento la persecución que
lo llevó a San Pablo y que terminó
aquí en Montevideo.
Creía que en San Pablo, por la
inmensidad de la población, sería
difícil localizarlo. Pero no fué así,
sus seguidores pronto dieron con
su paradero. Cukurs lo supo y
tomó algunas precauciones, entre
las cuales estaban la protección
efectiva solicitada a la policía y
el permiso para usar armas de
fuego. Después del caso de Eichmann, su miedo e intranquilidad
fueron en aumento.
Uno de los que habrían de in­
tervenir en su ajusticiamiento lo­
gró trabar estrecha amistad con él
en San Pablo el año pasado. Se
trata de un extranjero que apa­
rece en escena ccn el nombre —
se supone que supuesto — de
Kunzle. Este le propuso negocios
relacionados con el transporte de
turistas en Uruguay, Argentina y
Río Grande, en base a los taxis
aéreos que explotaba Cukurs.
La <• amistad » entre estos dos
hombres llegó a intimar, al ex­
tremo que Kunzle concurría con
frecuencia a la casa del nazi, lle­
gando a familiarizarse con sus hi­
jos hasta hacerse apreciar de estos.
Kunzle se trasladó a Montevideo
y desde aquí citó a Cukurs para
que viniera a estudiar sobre el te­
rreno el negocio de los taxis aé­
reos. Así lo hizo el criminal de
guerra, transladándose al Uruguay,
el 16 de octubre de 1964. Fué
recibido por el propio Kunzle en
el Y'ictoria Plaza — el mejor ho­
tel de Montevideo — En esa oca­
sión. y en un café próximo al
hotel, Cukurs advirtió que había
sido reconocido por cuatro persorias que se hallaban sentadas en
una mesa próxima, que le obser­
varon fijamente y que él señalara
,v detallara después a su esposa
como judíos que « le miraban co­
mo a una víctima predestinada ».
El 19 de febrero próximo pa­
sado, Kunzle envió, desde Buenos
Aires, un telegrama a Cukurs cuyo
texto es el siguiente : « Te espero
en Montevideo, miércoles con vuelo
Varig 821. Compra pasaje avión
San Pablo-Montevideo-Santiago. Es­
pero llamada telefónica al número
34201 apenas llegues. Confirma te­
legráficamente. Regresarás a San
Pablo sábado con Alitalia. Firmado,
Arón Kunzle ».
Un día antes del indicado por
su « amigo », el 23 de febrero,
Cukurs partió para
Montevideo,
adonde llegó a las 13 h. 45 en el
avión Air France. Descendió en
Carrasco, llevando dos valijas de
mano y un portafolios. Tomó un
taxi y se dirigió al hotel. Allí to­
mó una pieza y quedó en ella
hasta el dia siguiente.
Arón Kunzle, que residía en
Buenos Aires, vino a Montevideo,
alojándose en el Victoria
Plaza
Hotel para entrevistarse con Cu­
kurs.
De aquí en ádelante los pasos
del nazi pudieron, hasta ahora,
verificarse con exactitud. Existen,
>ues, dos hipótesis de como pudo
legar hasta el chalet del Parque
de Carrasco.
■Por ejemplo : no se ha podido
saber si cuando Cukurs salió el
24 de febrero del Plaza Hotel iba
solo o iba acompañado de Kunzle.
Si iba solo, es evidente que fué
abordado por los secuestradores y
obligado a subir a algún auto, con
amenazas de muerte.
Si iba con Kunzle, debe conjetu­
rarse que este le dijo que irían a
ver al interesado en la línea de
taxis aéreos, llevándolo al chalet
de la calle Colombia. Obsérvese
que en este caso Kunzle pudo ac­
tuar como testigo forzado en el
asesinato o como cómplice y pri­
mer protagonista del suceso. En el
primer caso o tenían que matarlo
o llevarlo obligado. En el segundo
caso se descarta que huyó con los
comandos.
Í
PREPARACION
D E L ESCENARIO
El 14 de febrero apareció un
anuncio en la prensa local, ofre­
ciendo alquilar una casita. Acud o
al aviso un hombre que dijo lla­
marse Oswald Heinz Taissig y se
hospedaba en el hotel Nogaró.
Este detalle se confirmó plena­
mente.
Xo le gustó la casa anunciada,
pero el propietario lo llevó a otra
próxima que también se alquilaba.
Esta segunda resultó ser el chalet
de la calle Colombia. La aceptó
Taissig y el 18 de febrero se firmó
el contrato,
previa garantía de
370 dólares.
Taissig sabia en esa fecha, con
toda seguridad, que el nazi ven­
dría a Uruguay. ¿ Cómo y por
quien lo sabia ?
El 22 de febrero, Taissig tomó
un taxi, yendo a un comercio de
artículos de cuero y valijas, Casa
Schiavo, sita en Av. Uruguay. Allí
compró un enorme baúl, lo cargó
en el taxímetro y lo llevó al chalet.
No se ocultó para nada en esa
operación. En ese día ya se tenia
Como se sabe ya, tuvo lugar só de ser culpables de lo suce­
la marcha a Montgomery, capital dido. Lo fué de que movilizara,
seguridad plena de lo «jue iba a del Estaco de Alabama. Les lle­ no ya las tropas para m ancar a
ocurrir. El baúl estaba destinado vó varios días a los m anifestan­ Alabama, sino que así mismo mo­
tes recorrer los cincuenta millas vilizó secretamente 700 soldados
a Cukurs, La casa también.
El dia 24, siendo las 14 h. 15 que hay de Selma a la capital. paracaidistas, para mandarlos rá ­
aproximadamente, llegó al chalet L a manifestación tenía todos los pidamente, si la situación no me­
de la calle Colombia, un coche aspectos de un convoy militar, joraba, a poner orden en AlaVolkswagen que trajo cuatro hom­ con infinidad de refugiados ad­ Lama.
bres a la casa. Más tarde llegó juntos. Finalmente, la brutalidad
¡Menudo
jaleo
internacional,
otro Volkswagen, del que descen­ poPciaca no pudo impedir el ob­ menuda sensación, menuda crítica
dieron otros dos hombres. Es de jetivo de protesta de los m ani­ despiadada, particularmente por
la protección los comunistas, menudo despres­
suponer que estos dos últimos eran festantes. Tenía
Kunzle y Cukurs.
Sin
ninguna nada menos que del ejército na­ tigio nacional norteamericano, si
duda, los cuatro primeros espera­ cional en parte, y en parte nada hubiera que mandar esos para­
ban a Cukurs para caer sobre él. menos también, la de la guardia caidistas a invadir y conquisa.tr
regional del Estado de Alabama, el Estado de Alabama! ¡Menuoa
la que fué nacionalizada tempo­ historia para un país que since­
E L ATAQUE
ralmente.
ramente se precia (y la gran ma­
Las autoridades locales y pro­ yoría lo cree a pies juntos) de
Lo que sigue son todas puras
hipótesis. En primer término, el vinciales, al mando directo del mantener el orden y la unidad
descubrimiento del caso no surgió gobernador Wailace, han sido las nacional, sin serias discordias,
— como ya debe saberse ahí —■ que a costa de sangre vertida por mejor del mundo! Se mantiene
riel Uruguay, sino de Europa. La motivo ce la brutalidad cosaca esa sacrosanta tradición de creen­
policía de Montevideo fué prác­ moderna más determinada y a c­ cia lo mismo que en las días
ticamente teledirigida desde Ale­ tivamente trataron de impedir la de mocedad ce esta vigorosa na­
mania. Una información transmi­ marcha. Lo consiguieron solamen­ ción. Sin embargo, tal tradición
tida desde Bonn por la Associated te unos días. La protesta nacio­ estuvo casi a punto de hundirse
Press notificaba que « En• una casa nal y la tenacidad y determina­ a causa de la bestialidad organi­
d e la calle Colom bia, sita en el ción de los m anifestantes fué fi­ zada de las autoridades del Es­
balneario del Parque Carrasco, a nalmente más poderosa que la tado de Alabama.
unos cinco kilóm etros d el aero­ milicia cosaca del Estado de Ala­
Y que conste que, aunque se
puerto nacional, se hallaba muerto bama. Y aun por ese breve tiem­
un criminal d e guerra nazi, ajus­ po el precio que han de pagar, mantiene en secreto, esas fuerzas
ticiado el 24 d e febrero por un lo mismo las autoridades que la ce paracaidistas siguen en •estos
grupo qu e se llamaba, a si mismo : supremacía blanca ce ese Estado, momentos que escribo todavía mo­
vilizadas. Y eso se hace bajo la
« L os qu e jam ás podrán olvidar ». ha sido alto..
Efectivamente; la policía uru­
No será él en dólares, cárcel autoridad y mando de un presi­
guaya encontró a Cukurs en el lu­ o presidio. Sin embargo, algo de dente que nació y vivió en el
gar indicado, encerrado bajo llave eso se intenta conseguir jurídica­ Sur. ¿Qué factor le decidió a
en el interior de un gran baúl. mente. Si así resulta a la larga, tomar medidas drásticas contra
Junto a él se hallaban sus docu­ no serán muy graves las penas sus paisanos? Y estas cosas, cuan­
mentos, una filmadora cinemato­ impuestas. Quizá que algún pobre do por orden presidencial pone
gráfica de 8 milímetros y una desgraciado que se estima perte­ bajo el mando del ejército federal
carpeta roja que contenia textos nece a la supremacía blanca, si 3.072 soldados de la Guardia Na­
tomados del alegato formulado por hay castigo importante, lleve la cional de Alabama, que con otras
adiciones del ejército regular fue­
el fiscal británico, Hartley, que ac­ peor parte.
ron las que han mantenido el
tuó en el proceso de Nuremberg.
Lo que han de pagar las auto­
La policia se vió obligada a ridades locales y provinciales y la orden y acompañado los manifes­
emplear caretas contra gases para supremacía blanca que activa­ tantes en m archa hacia la capital
poder resistir en el interior de la mente les apoya es otra cosa. Es de Alabama.
Para todo esto, parece que no
casa. Tal era el estado de descom­ con su moralidad que lo han de
posición que presentaba el cadáver. hacer y ya lo estáii haciendo, y hay explicación a mano. Por lo
En la sala de entrada, en torno esto frente a la opinión nacional y menos no la hay en estos prec’sos
a la chimenea, en el piso y en las su decidida y c'ecisiva protesta, momentos. Pero en una de las
denuncias, lamentaba que, siendo
paiedes, había grandes manchas de dirigida contra esos salvajes.
él nacido en el Sur, n ad e mejor
sangre, varias cápsulas de bala de
No han conseguido, a pesar de que él conocía las agonías racia­
calibre 22 y trozos de cachas de su brutalidad salvaje y de su sal­
una pistola. Un rastro sangriento vaje determinación, impedir la les. Según decía, las había visto
conducía desde la sala hasta el m archa de protesta; pero con su ya cuando joven, cuando solamen­
baúl, que se hallaba en uno de los brutalidad, abuso de la autoridad’ te era maestro de escuela. ¿Quiere
decir que actualmente pasa por y
dormitorios.
que poseen y el manifiesto des­
Parecería que inmediatamente de precio hacia la opinión pública palpa esa misma agonía que sufrió
entrar en la casa, Cukurs se dió han conseguido ya esto: despertar de joven, y esto porque se vé en
cuenta de la maniobra e intentó lo mismo la consciencia que la la inevitable posición — amarga
defenderse con una pistola marca conciencia nacional, y esto en to­ sin dura para él — de tomar me­
Beretta, calibre 7,65. Sus atacantes das las esferas de la sociedad didas represivas contra sus paisa­
eran en total cinco, si se tiene norteamericana; y despertado lo nos?
en cuenta que cuatro habían lle­ uno y lo otro, despierta lógica­
Un hecho es positivo, y éste es
gado primero y que después llegó mente el sentimiento de protesta que el presidente Johnson toma
Kunzle, acompañando a Cukurs,
contundente contra las autorida­ medidas contra las autoridades de
ya que, repetimos, el « negocio »
des del Estado de Alabama. Y ese Alabama que detesta tomar y que
de los taxis aéreos « iba a concer­
I sentimiento popular no se limita si hubiera otra solución a mano
tarse » en ese chalet.
solamente a eso: a protestar, y no las tomaría.
La reacción de Cukurs se supone con eso, asunto terminado. Que las
Pero el clamor nacional, ese sen­
que varió» el plan de los compo­
autoridades y personalidades com­ timiento activo de protesta ciu­
nentes del grupo « Los que jamás
dadana, ha de ejercer necesaria­
olvidan », obligando a estos a petentes se entiendan con todo lo
mente extraordinaria influencia
atacar al nazi a golpes de martillo demás.
Ese sentimiento es militante, sobre él, por lo cual no le queda
y de pistola. Seguidamente lo ata­
per el momento otra alternativa
ron de pies y manos. Posteriormente sorprendentemente activo.. Por lo
lo ultimaron de varios disparos de menos lo es actualmente. Lo que que la que ha tomado. Y sea nicho
pistola calibre 22, lo encerraron en será más tarde, ahora yo no lo d? paso, arremete contra las au­
preveo. Lo que si es cierto es que toridades de Alabama sin m ira­
el baúl y desaparecieron.
en el presente obliga a moverse mientos ni cortesías siquiera en la
Otra hipótesis, bastante funda­ a otros de gran autoridad na­ expresión y casi siempre amenaza­
mentada, indica que el grupo ha­ cional, que quizá no desearan doramente. Llega a llamar inclu­
bría planeado el secuestro, para lo moverse tan decidióla y decisiva­ sive héroes a los hombres militan­
que habían previsto su encierro en mente.
tes de la raza negra.
el baúl comprado el dia antes. Pos­
Mr. Johnson da la sensación, en
Fué esa militancia, y sigue sien­
teriormente lo sacarían del país via
Israel — para juzgarlo igual que do, la que consiguió esto: que el estos días, ce ser hombre enfadado
a Eichmann — a bordo de algún presidente Johnson públicamente por considerarse frustrado.
avión o navio de esa bandera pre­ denunciara la barbarie tenida lu­
¿Frustrado? ¿Por qué? ¿Porque
viamente comprometidos.
Por el gar en Selma (Alabama), y que se vé obligado, a pesar de su
momento lo único firme que hay hiciera lo mismo contra las au­ voluntad, a denunciar y tomar me­
es la seguridad que fueron cinco toridades locales y provinciales didas belicosas contra sus paisa­
los autores de la operación y que del Estado. A éstas, con fuertes nos?
alguno de ellos resultó herido, como y amenazadoras palabras, las acu­
MARCELINO
lo indica la sangre aparecida en
en el coche Volkswagen que ha­
bían alquilado, sin chofer, y que
apareció abandonado cerca del
Victoria Plaza Hotel.
Dimanche, 11 avril 1965, dans la salle du Cinéma « Le PerpiDiez dias después, del 24 de fe­
gnan » (place Arago), grand meeting confédéral d’affirm ation syndibrero al 6 de marzo, todo se re­
caliste révolutionnaire.
dujo a conjeturas, luego que el
grupo de « Los que jamás olvi­
Prendront la parole
dan » informaran desde Bonn de
su misión cumplida.
R. FAUCHOIS
R. VILLARD
(Continuará).
F. MONTSENY
PARDO ARIAS,
Le
meeting
commencera
à 9 h. 30 precises.
Coresponsal da « ESPOIR »
VENEZ NOMBREUX !
en el Uruguay.
Grani
MeeNfuj (onfédéral á Pcrpiqrar
C C L U E C R 4 T I C N
o 4 ctu a iid a d
cJ } e ¿ d e
Una maniobra
de gran estilo
N otro lugar de este mismo número encontrarán nuestros lec­
tores una «formación, en la que se exponen las discrepancias
existentes en el seno del gobierno franquista. Según, esa infor­
mación, Solís Ruis — jerarca máximo de la Falange y Ministro
Secretario General del Movimiento — seria partidario de una «evo­
lución» del régimen, para la cual hay evidentemente que disponer
con habilidad los peones en el tablero del ajedrez político de España.
Desde luego, la posición de Solís Ruiz, aunque represente el criterio
oflcial d la Falange, no puede representar a toda la Falange, divi­
dida hoy en tres corrientes perfectamente delimitada^: una derecha
ultramontana, recalcitrante a toda concesión, una izquierda que
quiere reverdecer laureles demagógicos, y un centro, constituido
por los más ladinos, que, convencidos de que todo se viene abajo,
buscan la manera Inteligente de apuntalarlo. A este grupo calcu­
lamos ha decidido colocarse Solís Ruiz, pese a lo que dijo en el
discurso de Villagarcía de Arosa.
E
Aunque, en realidad, no hay contradicción ninguna entre lo
que dijo y lo que hace. Porque de lo que se trata es de «canalizar»
la oposición, no de ceder un ápice en lo conquistado y en la linea
seguida.
Ilustrativa de toda esta m aniobra de gran estilo, es la
tónica de repetidos textos editoriales de «Arriba», órgano de Falange.
En un editorial del día 24 de marzo, titulado «Puntos de vista
de la oposición», leemos:
« la s funciones de una oposición responsable son varias, pero
podemos señalar las siguientes: primera, suscitar una vigilancia
social en torno al cumplimiento de los Principios Fundamentales de
un régimen y de sus leyes; segunda, ejercer la crítica sobre la ges­
tión concreta de las acciones ce gobierno, señalando los fallos. La
oposición ha de ser como una consciencia vigilante del país cerca
de los gestores públicos; tercera, aportar puntos de vista, soluciones
y sugerencias en lo tocante a los problemas de la comunidad n a­
cional; cuarta, servir de contrapunto y orientación a la opinión
pública».
Después de una serie de consideraciones en torno a las fu n ­
ciones de la oposición, term ina:
«La oposición ha de orientar esta opinión, proporcionarle ele­
mentos para que se solidifique, para que adquiera responsabilidad
y peso específico. En general, éstas son las funciones fundamentales
a realizar por una oposición positiva, con responsabilidad y entidad
propia, con sentido de su misión. Oposición que no destruye, sino
que vivifica, que no se estanca en una inútil peripecia, sino oue
contribuye, como una humilde pero bás*ca pieza, al futuro político
mejor».
Pero el 26 de marzo, en otro editorial titulado «Estrategia de
la subversión», dice cosas mucho más sabrosas.
Después de una serie de consideraciones en torno a las dife­
rentes manifestaciones de la subversión, subdividiéndolas en fór­
mulas, termina diciendo:
«Salta a la vista que el Estado apenas tiene que defenderse de
la subversión ácrata. Es la otra subversión, la moderna, la siste­
m ática, la que reviste serios peligras.Desde un lejano librito de
Curzio Malaparte sabemos que la defensa policíaca no garantiza
un freno eficaz a la subversión. La tarea a realizar es otra, más
difícil, por supuesto, que aquella y más difícil también que la sub­
versión. Consiste en fija r los límites de la subversión, dejándola
reducida a su expresión mínima. Es decir, hacer que el centro de
gravedad del descontento, de la oposición, pueda ser canalizado
desde el sistema. La subversión aprovecha la ausencia del Estado
en esa zona intermedia entre ella y el Estado; ahora bien, el Estado
puede comparecer en ese sector de la sociedad, puede atender el
descontento, puede adm it'r la oposición. Ese es el primer paso, ne­
cesario e irremediable, para privar a la subversión de campo de
acción.
E l segundo consiste en ¿e ja rla
sin razones. La subvers^n
m aneja como argumento lo que está por hacer y que no puede h a ­
cerse. E l Estado h a de reconocer la deficiencia y demostrar que es
posible corregirla. Quiere decirse que hay que socializar antes que
esto se exija, que hay que dar libertad antes que su necesidad
produzca malestar, que hay que recoger las banderas del desarrollo,
de la socialización y de la democracia antes de que vayan a ser
privativas reivindicaciones de la subversión.»
E sta es, pues, la línea que defienden, como estrategia política,
los más avisados hombres de Estado del franquismo.
Cabe ahora preguntarse: ¿Hasta dónde la oposición y la subver­
sión actualmente en potencià en España están dispuestas a dejarse
«canalizar desde el sistema», y aceptarán que se «fijen limites a la
subversión» _ por parte, desde luego, del Poder franquista?
Porque ahí está el quid de todas las cuestiones. La subversión
actual, la moderna, «la sistemática», la que «reviste serios peligros»
—. y que otro colaborador de «Arriba», idiota de nacímento, cree
que podrá todavía cargar sobre la espalda de los comunistas, h a­
ciéndoles la propaganda y a la vez con ello desorientar a la opi­
nión pública internacional — ¿se presta o se prestará a ser una
oposición dirigida y una subversión limitada? ¿Buscan los jerifaltes
del sistema el terreno posible de acnerdo, tendiendo el cable a los
hombres de la subversión «moderna», que, sin duda alguna, saben
muy bien dónde se encuentran y a los que, probablemente, quieren
aislar del grueso de una opinión pública, popular, obrera, estudian­
til, cada vez más antifranquista y cada día más antifascista?
Hay que seguir con muchísima atención esa maniobra de altura,
que tenemos la firme convicción de que será desbaratada, porque
HASTA PARA ESTO YA HAN HECHO TARDE LOS HOMBRES
D EL FRANQUISMO.
c y ' a n q ,u iia n d iu
.
Hacia donde caminan los Estados Unidos
de América dei Norte ?
los nuestros, que combatieron
¿Cuál es la trayectoria política fecto derecho a mantener sus
y social de los EE.UU. de Amé­ opiniones, cualesquiera que sean.» codo a codo con ios negros, que
rica del Norte en los actuales Naturalmente se negó a ello.» ‘
vieron qeu los europeos no se
momentos?
Presagios nebulosos
«—Entonces, ¿es que los extre­ preocupaban del color de sus li­
nos indican granees aconteci­ mistas van ganando terreno en beradores..., esos sí que lo han
mientos de orden social y político los Unidos Unidos — preguntaron comprendido. Hay otros que tam ­
que — ¡qué duda cabe! — trae­ los periodistas.»
bién lo han comprend do; los que
rán amplias persecuciones contra
«—-iOh, sí! El abismo se está después de la guerra se casaron
los miserables explotados, espe­ haciendo cada día más hondo con mujeres japonesas. . con gran
cialmente contra los ciudadanos entre las dos comunidades. Los escándalo de nuestras ligas feme­
de color de esta nación, los cua­ blancos antisegregacionistas han ninas. Pero esos moderados se
les, miserables y harapientos, cogido miedo después de las vio­ callan. Espíritu borreguil, falta
han, al fin, comprendido, que es lencias de Harlem y se dicen: de valor. En el Sur, también exis­
preferible la muerte que conti­ «Después de todo, nuestra segu­ ten modéranos, pero estos están
nuar viviendo arrodillados.
ridad es más importante que el aterrorizados. Si dicen una sola
Ningún ciudadano c,e cuales­ interés de los negros. Si se po­ palabra en favor de los negras,
quiera de las naciones europeas nen revoltosos, que le3 den una pierden el empleo y exponen a
comprenderla el inhumano trato tunda». Y los negros, que han sus familias a sufrir las repre­
con el que los blancos de este dado pruebas de una paciencia salias; incendian sus hogares una
país cargan a sus semejantes de inimaginable, se han echado en noche cualqu.era...
piel negra, sin antes haber vivi­ brazos de los Muslimes negros
«—Muy pronto ya no quedarán
do en esta inmensa nación y h a ­ por desesperación; muchos de ellos moderados en los Estados Unidos.
ber tenido la posibilidad de mez­ dicen: «No hay nada que hacer En Alemania, antes de la galena,
clarse con la población de color por las buenas: los blancos son el que no odiaba a los judíos era
de ébano; sin haber conversado verdaderamente
un mal alemán. El mismo proceso
diabólicos.
con estas pobres gentes y ver Nunca llegarán a tratarnos en pie está empezando a producirse en
las condiciones en las que obli­ de igualdad y justicia. De nada Norteamérica. Las ciudades del
gatoriamente vénse empujados a nos sirve el que encajemos gol­ Norte,
tradicional mente antisevivir. Nadie que no haya ten ico pes en sien d o. Hay que devol­ gregacionístas, están a punto de
la ocasión de ver estas miserias ver golpe por golpe, muerto por cambiar sus posiciones. El racis­
conseguirá, juiciosamente, la ra ­ muerto, odio por odio.»
mo es una enfermedad social que
zón de sus protestas y de sus
G riffin es un hombre robusto, se insinua suavemente. En las
faltas al orden establecido: orden, sólido, sonriente, que tiene con­ ciudades de Estados Unidos va
que deja de ser Orden, cuando, fianza en la especie humana. Em ­ apareciendo una fuerte minoría
como ocurre en este país, unas pero, siguiéndole en sus manifes­ de negros. Las gentes no las
anchas minorías vénse humilla­ taciones, hechas a los periodistas, quieren, incluso han llegado a
das, maltratadas, vejadas y sin se llega a comprender que no se marcharse de los distritos del cen­
derecho a una vida crecente de hace ilusiones sobre la situación tro para irse a vivir a la perife­
seres humanos.
actual, a la que él parece cali­ ria, creando en pocos años el
Las blancos de EE.UU. — salvo ficar como futura fragua c.e gue­ «White Belt», el cinturón blanco
raras excepciones — consideran rra civil para los Estados Unidos. en torno a un gran «ghetto» ne­
que lo que se impone a los de
«—Miren ustedes — prosigue — gro.
raza de color es justificable por los EE.U. no han sido nunca in­
«—En todos nosotros hay una
la violencia con la que los ne­ vadidos, bombardeados, derrota­ horrible pesadilla. El día que esta
gros reivindican sus derechos, sin dos totalmente. En Europa todos pesadilla se haga realidad, el día
detenerse a pensar — los yanquis los pueblos, cada uno en su día, en que veamos gustosamente el
piensan poco — que desde que fueron
aplastados,
humillados, asesinato de uno de nuestros her­
los negros fueron traídos como oprimidos. Allí se sabe bien lo manos por el heho c e que tenga
esclavos, para trabajar en las que es el sufrimiento. En Norte­ la piel más blanca o más obscura
plantaciones,
jam ás
pudieron américa, no. El norteamericano se que la nuestra, o por su nariz
apreciar las ventajas que la li­ cree invencible. Cree que el hecho aohalada, o porque hable otro
bertad origina en los corazones c,e estar en mayoría le permite idioma, ese cia estaremos deshu­
de los hombres.
decretar leyes que supriman los manizados. Nos habremos conver­
Estas últimas semanas pasadas derechos de la minoría, porque tido en animales de dos patas y
han sido para este país el co­ él no establece ninguna diferen­ criaremos a nuestros hijos bajo
mienzo de lo que bien podría lla­ cia entre la ley y los derechos esa idea; esa dia estaremos per­
marse «final de la esclavitud de fundamentales del hombre. Im a­ didos.
los negros» por lo ricas que fue­ gina que el más fuerte es el que
«—No saben ustedes — continúa
ron en ardor reivindicativo por siempre tiene razón, porque él G riffin — que los Estados del Sur
parte c,e la gente de color, los ha sido el más fuerte. Este orgu­ se han convertido en Estados to­
cuales, en todo el territorio de llo de raza de los noi’teamerica- talitarios, en Estados policíacos,
la Unión, sin descanso, vienen nos se comprueba cuado se les en Estados nazis? ¿Saben ustedes
desarrollando múltiples manifes­ dice lp siguiente:
que se mete a la gente en la
taciones de protesta. El asesinato
«—No podéis comprar a fuerza cárcel, se mata, se tortura a
de uno de sus líderes, en lugar de dólares la estima ce los demás blancos y negros? Un sacerdote
de calmar sus anhelos, ha sido pueblos. Vais a conseguir que se blanco qeu emprendió una cam ­
motivo de mayor acción contra os deteste en el mundo entero. paña contra la segregación, ha
lo que para confundirlos intentaba — A lo cual ellos contestan: «Y sido encarcelado, desnudado, mal­
la discordia. Muslimes negros, y
después? El mundo entero puede tratado. Durante 15 días se le
los pertenecientes a las demás irse al cuerno... Los Estados Uni­ prohibió que se pusiese en con­
sectas, a una sola voz, y a lo dos pueden pasarse sin el resto de tacto con su abogado, con su
ancho del país, han comenzado el
obispo, con ninguna persona del
la humanidad.»
final del fin de la esclavitud.
«—Es cierto que también hay exterior.
En rechazo a lo que los blan­ algún moderado entre nosotros,
(Terminará en el próximo núcos de Estados Unidos califican los norteamericanos. Muchos ce
*n e ro >
IB ER O GALO
de «violencias» por parte de los
negros, J.-H . G riffin, una de las
pocas excepciones entre las per­
DE LA GRAN MANIFESTACION DE FRANCFORT,
sonas blancas de Estados Unidas,
EN SOLIDARIDAD CON LOS ESTUDIANTES ESPAÑOLES
y una de las que supieron com­
prender y, con gran valor, de­
fender los derechos de los negros:
que para mejor comprender sus
miserias se tiñó la piel en negro
y fué a vivir con ellos durante
varias semanas, hizo hace algún
tiempo, las siguientes m anifesta­
ciones a los periodistas que le
interrogaban :
«—Cuando yo era negro podía
decir a todos los segregacionistas.
Mirad, apenas hace unos días yo
era, a vuestros ojos, un hombre
honorable y vosotros no habríais
tenido inconveniente en comer en
mi compañía. Ahora en cambio
me detestáis y, sin embargo, ¿que
ha cambiado en mí? El color de
mi piel, nada más...»
—«Evidentemente, el mejor mé­
todo para convencer a los racis­
tas sería el de transformarlos en
negros durante unas sem anas..
Desgraciadamente, esto no es po­
sible... Tengan ustedes en cuenta
que llegué a proponérselo a W alHe aquí un aspecto general de la manifestación que tuvo lugar
lace, el gobernador de Alabama.
en Francfort, en solidaridad con el movimiento de los estudiantes
Le dije: «Déjeme usted teñirle de
españoles. Convocada por los Sindicatos alemanes, esta manifestación
negro solo por veinticuatro ho­ reunió centenares de obreros españoles, de los que se encuentran
ras y llevarle de incógnito a una
trabajando en Alemania.
i pequeña ciudad del Sur. Después
Esta foto ha síg .o sacada en el momento e n que se encontraban
I de esa prueba, usted tendrá per­
congregados ante la Casa de los Sindicatos de Francfort.
■N T t ü N A T I C K A L E
De Barcelona a Lyon :
P á ja ro s e n v u e lo
De los españoles de paso por
nuestra ciudad, si los ha,y que. en
su mayoría son emigrantes, los hay
que vienen para tomar contactos
con sus congéneres. Estos, sobre
plaza y en enlace, les preparan
el terreno. Y el pretexto es el de
dar una conferencia, cuando se
trata de un intelectual, hasta ahora
siempre escritores o poetas. Los
pocos compañeros que nos hemos
interesado por dichas conferencias,
asistiendo a ellas y dialogando con­
tradictoriamente con el conferen­
ciante casi siempre, hemos creído
cándidamente que el organizador
de ellas obedecía solamente a un
espíritu cultural y también de con­
tactos humanos entre los del inte­
rior y la ya bastante madura ge­
neración de exilados. Ello nos ha­
bía llevado a formular ciertas re­
flexiones tendientes a justificar v
a creer provechosos estos contactos,
máxime que siempre eran par­
tiendo del antifranquismo. Bien.
l’ero ya en el verano en que
habíamos lanzado la consigna de
boicotear el turismo, los señores
de la Maison de la Liberté pour
la Culture (cuyos ecos tanto se
habían repercutido) se marcharon
a Barcelona, Madrid, etc. Eran, di­
chos viajes, motivados por pro­
yectados contactos con gentes del
régimen y con los nuevos oposi­
tores a él. La santa madre Iglesia
tenia algo que ver, si no con los
viajes, si que con los viajeros. To­
dos católicos, todos antifranquistas.
Así, en el salón de actos de
dicho centro cultural, hemos podido
escuchar al señor Ridruejo, que
tuso que retractarse de la expre­
sión « que los obreros no son me­
recedores de la libertad », refirién­
dose a ¡os del interior y fué lle­
vado a decir que « los escritores
hacemos con la pluma lo que no
podemos hacer con las armas
Para tratar! de la gran crisis que
.atraviesa el Teatro catalán y las
dificultades de orden financiero y
de las de la censura, asi como del
relajamiento del pueblo por el arte
teatral, llenando, sin embargo, las
plazas de toros v las de foot-ball,
tuvimos el placer de oir al señor
Sarsaneda, poeta y animador del
Teatro Romea. Fué muy comedido
en su lenguaje.
El dia 21 de diciembre, fuimos
a oir a un escritor catalán del
que se esperaban grandes declaracienes, pues al anunciar su confe­
rencia, quince dias antes, se dijo
que diria cosas que podia arriesgar
su detención a la vuelta a Bar­
celona. Fuimos decepcionados por­
que otros, antes, nos habían dicho
otras más arriesgadas.
Este señor, Joan Sales, que dijo
haber hecho la guerra como olicial del ejército republicano, ha­
ber emigrado
exilado a Méjico,
s uelto a España en el año 1948,
empezó su discurso, que leyó, ha­
ciendo un poco de historia desde
1936; insultó al pueblo que en
el 19 de julio se opuso a la sedi­
ción militar y haciendo frente a
los fascistas pertrechados en las
iglesias y conventos los incend ;■
e hizo justicia de los facciosos.
Para este señor, fué la « chusma »
que quemó los conventos y ejecutó
curas. Además silenció la presencia
del Opus-Dei en el gobierno, di­
ciendo, sin embargo, que en 1957
- habían entrado en el gobierno
hombres inteligentes y liberales,
liberalizándose el régimen «. Era
desde una posición católica que
hizo su discurso; como católico
atacó a los anarquistas, cuando
tuvo que oir, por boca de un
oyente, parte del requisitorio que
Juan Comas en su libro : « La
Església contra la República Es­
panyola ». declara, denunciando
al cardenal Gumá v al secretario
del Papa Pió XI. cardenal Pacelli,
como intrigantes y cómplices del
complot contra la República; al
ser vencida esta. Pió X II bendijo
a los facciosos y. más tarde con­
cedió a Franco la más alta dis­
tinción de la Iglesia. Ello puso
fuera de si al señor Sales, al que
le fué reprochado por un auditor
su falta de honradez intelectual.
Pero el dia 3 del presente pu­
dimos escuchar otra conferencia
del poeta señor Triadú sobre « Peuple, littirature et langue dans la
Catalogne moderne », en la que
expuso en términos ejemplares las
dificultades en que se hallan los
escritores de publicar en la propia
lengua materna; la gran euforia
l>ara aprender el catalán, aún por
los no catalanes, y de los artificios
que se deben valer para enseñarlo
en secreto. El régimen solo tolera,
ahora, que se enseñe en catalán
la religión católica y que se pu­
blique en catalán la revista que
publican los frailes de Montserrat.
Sin contar reediciones y algunos li­
bros publicados desde dos años en
catalán, bien filtrados por la cen­
sura. A esto se le llama liberalismo
allí.
Este
conferenciante no podía
ocultar, tanto por la manera de
expresarse como por las respuestas
dadas a los auditores que inter­
vinieron en el coloquio que se es­
tableció, su origen ideológico; a los
16 años, con el título de bachiller,
fuó maestro, durante nuestra gue­
rra, en Cataluña.
Como los demás se declara ca­
tólico, hoy. Su padre era anar­
quista.
Como se me lia declarado ca­
tólico el obrero que venido de
Barcelona hace tres dias vino a
verme, enviado por persona co­
nocida. También de la generación
que eran niños casi cuando estalló
la subversión militar. Fué del Fa­
bril y Textil, trabajando en la ba­
rriada de San-Martin y conoció a
muchos militantes nuestros. Vino
a Lyon para reunirse con ia frac­
ción de católicos que se denominan
de la tendencia de la revista « Esprit ». Son los <- chrétiens » que,
habiéndose empapado de Marx, sin
renunciar a la Iglesia, hacen el
juego de los comunistas, prestán­
dose como aves cándidas al voraz
cóndor, en sus « Semaines de la
pensée marxiste ». Así acuden a
hacerse ro u k r dans la jarinef per­
sonas tan ponderadas como Mme
Madoule, por ejemplo. Pero, de­
bemos hacerles justicia : son los
primeros, que, en su citada re­
vista, hace años llevan una lucha
seria contra el régimen de Franco.
Es de ella que supimos ciertos crí­
menes
cometidos per la policía
franquista (antes que en toda otra
prensa i, tanto en Madrid, Bilbao,
Barcelona ;y otras ciudades espa­
ñolas por cuestiones de opinión,
política o sindical. En verdad, como
se decia en un editorial de « ESPOIR », pasan cosas muy extrañas.
Pero lo que no' es extraño; de lo
que no podemos dudar; lo que re­
petidas veces hemos dicho los exi­
lados que no hemos claudicado de
nuestra entereza, rechazando los
« gallináceas >. como los llamaba
el malogrado escritor Mario Aguilai
a los que se iban o se quedaban
en España, es que el movimiento
llamado cristiano-social que actúa
en semi-secreto, apoyado por el ar­
zobispado, prohibiendo que ello sea
dicho, es el instrumento que, pre­
sentando batalla al régimen con
reivindicaciones de reformas y de
libertad de asociación sindicalr,
sincronizando lo sindical con lo
cultural, de iaices regionales profun­
damente sentidas por las poblaciones
catalanas, gallegas y cascas par­
ticularmente, tiende a limpier la
enorme mancha de sangre de la
que se tiñó para la Historia la
Iglesia Romana, impulsadora y
aliada en el gran complot que
provocó la guerra civil. Ni las
prédicas, ni las lecciones de la
historia » de nuestra guerra ci­
vil en las escuelas primarias amal­
gamadas con las lecciones (que
se deben aprender de memoria) de
la < Cruzada » y del « Movi­
miento » no serán bastantes para
impedir que la verdad se sepa, y los
miles de trabajadores que emigran
la aprenden, aún que muchos la
conocen ya.
Ç
Bastante hemos sabido y nada
extrañados estuvimos cuando el
pájaro de paso vino el dia si­
guiente a la cita para verse con
los compañeros confederales. Aquel
día madrugué y una hora antes
de la convenida vi al visitante de
la vigilia salir de una casa resi­
dencial de cerca de mi pobre
mansión acompañado de un pro­
fesor católico (que lo había alber­
gado) y dos señoras, cuyo profesoi
<- progresista >- juega su papel
bifurcando cuando puede en los
medios revolucionarios de Lyon.
Pero tenemos confirmación de­
bido a las- luchas concertadas tanto
por los trabajadores como por los
estudiantes y los intelectuales, del
esfuerzo que se ha emprendido con
más envergadura que hace años,
para dar el traste con el régimen
de Franco. Su gobierno Opus-Dei
no ha podido enderezar la econo­
mía de la Nación, apesar de su
política financiera de hace seis años,
de restricciones del crédito por los
Bancos, con el marasmo de los
negocios y las restricciones en los
hogares obreros; ni con los cré­
ditos aportados en dólares por los
americanos; ni la miserable ex­
plotación desde tres años, de ma­
nera intensiva, de los trabajadores
enviados al extranjero; ni los mi­
llones de pesetas que el Turismo
le produce. No ha podido endere­
zar ni la economía ni crear una
nación.
Para el franquismo,
el
suelo español ¡y el trabajo de los
españoles son capitales que per­
miten a todos los aprovechadores
de la « Cruzada » gozar privilegios
que el Estado les ha permtido ad­
quirir y que no les puede discu­
tir. Desde la Iglesia hasta el Ejér­
cito, pasando por no importa que
« cruzado », por imbécil e igno­
rante que sea, el franquismo se
debe de satisfacer apetitos. Esta
satisfacción de apetitos se ha tra­
ducido por una especie de inva­
sión de provincianos y pueblerinos
en las grandes capitales como Bil­
bao y Barcelona; de aquí la ab­
sorción paulatina de todas las pla­
zas en los transportes y en las
administraciones. Crea ello efectos
lindantes al racismo que los tra­
bajadores debemos combatir, y hu­
manizar nuestras relaciones en el
trabajo para que en los conflictos
con el patrón el espíritu de clase
esté impregnado del fraternal trato
y ayuda al compañero de trabajo.
Así los trabajadores podrán mejor
hacer frente y defenderse, si saben
unirse, con el pensamiento puesto
en el futuro, llevados de la espe­
ranza de que hay más justicia
a conquistar desnués de haber con­
quistado las reivindicaciones que
ahora reclaman como mínimo en
la Alianza obrera.
Importante es el que se haya
logrado que, no hace mucho, 450
enlaces hayan podido reunirse en
una Parroquia de Barcelona. Pero
es sintomático que al dia siguiente,
el cura de la misma haya sido lla­
mado por el obispo y tratándole de
imbécil le haya reprochado el que
la reunión se hubiera tenido en
su Parroquia. Parece que fué la
misma policía que llevó el in­
forme al obispo. Ni siquiera lo
quiero comentar; se comenta solo.
Pero una de las actividades que
en España, y sobre todo en Ca­
taluña, no se ha desarraigado, ei la
del
cooperativismo
que,
al
igual que en Valencia, parece que
se han fonnado algunas además de
las que, como la del Vidrio de Ma­
taró, no han dejado nunca de fun­
cionar. A ello seria interesante de­
dicar, quien pueda, un estudio y
las probabilidades de organizarías
en el futuro... inmediato.
Dura es la tarea para derribar
la fortaleza franquista. Ella está
construida de materiales tan di­
versos que, habiendo tantos que
se despegan, no seria sorprendente
que ella se derrumbara sin tardar.
Pero en lo que se debe hacer la
mayor atención es que estos ma­
teriales, movedizos v los que hace
tiempo se despegaron no formen,
al caer, sino una fortaleza, un di­
que de contención de las aguas
liberadoras hasta aqui comprimi­
das.
J. PADROS.
Abril 1965.
En forro a la sitiador
política esparcía
A título informativo, y para que
nuestros lectores estén al corriente
de las noticias que circulan en
tomo a los últimos, acontecimientos
en España, reacciones del Gobierno
franquista, tendencias en su seno,
posibles
contingencias a prever,
etc., etc., reproducimos del Servivicio de Información de O.P.E., las
noticias que van a continuación.
Ellas no hacen más que confirmar
lo que desde hace dias venimos
afirmando
nosotros en diferentes
textos e informaciones recibidos di­
rectamente del Interior :
DOS TENDENCIAS
EN E L GOBIERNO
FRANQUISTA
Paris (O.P.E.). — La d á n ic a del
señor Guillame Brulon, en « L e
Fígaro », Leva grandes títulos a
tres columnas en los qu e se lee .
<> Ante el clima d e agitación creado
por los estudiantes, dos grupos en
el seno d el G obierno preconizan
una reform a urgente d e las insti­
tuciones ». (C om o se verá es un
mism o objetivo, pero otro el m e­
dio d e lograrlo). « El liberal prevé
el nombramiento d e un presidente
efectiv o d el Consejo; e l general
Franco quedaria com o árbitro su­
prem o. É l otro grupo es partidario
d e la mano dura »■
«El traumatismo provocado —
d ice el corresponsal —, en la o p i­
nión
pú blica
p ot los recientes
desórdenes estudiantiles y su pro­
longación en el plano social, no
ha dejado d e conm over al Poder
y hacerle meditar. Se han form ado
dos « clanes » d e signo diam etraím ente opuesto. El primero form ado
por « liberales », en e l qu e se en­
cuentran principalm ente los seño­
res Solís y L óp ez Bravo, propone,
al parecer, algo asi com o una pru­
den te « apertura » hacia la iz­
quierda. Numerosas fuerzas para­
gubernam entales d e la Falange y
d e i)a D em ocracia Cristiana or­
todoxa, le conceden, según se dice,
su apoyo. Además, la Iglesia no
vería con malos ojos qu e se ini­
ciara el « deshielo « progresivo
d e un régimen, que muchas veces
se ha declarado hostil al inmovilismo. Para quienes sustentan es­
ta tesis, el programa seria e l si­
guiente : Reorganización total del
equ ip o gubernam ental, nombrar un
presidente efectivo y el general
Franco seria alta instancia a ia que
recurriese únicamente para arbi­
trar los más graves litigios. Se­
gundo : el nuevo je fe del G o­
bierno, se com prom etería a p re­
sentar en el plazo d e cien dias,
una lista d e reform as dem ocráticas,
concreta y rápidam ente aplicables.
Tércero : Se concedería una au­
diencia real « a la oposición d e
buena fe », para qu e pudiera pres­
tar su concurso a esta delicada y
muy progresiva etapa d e trans­
form ación d e las estructuras del
régimen.
En el otro sector, te cree figuran
los partidarios d e la mano dura :
Muñoz Grandes, Vig'ón, A kn so
Vega y Carrero Blanco. A su m odo
c e ver, el G obierno debiera reor­
ganizar :e d e arriba abajo para fo r ­
mar un equ ipo d e « duros >, d eci­
didos a responder a la violem ia
con la violencia. « Si los estu­
diantes y los profesores se reb e­
lan, expulsém oslos d e las facultades
respectivas — dicen. Para el grupo
d e « inflexibles », no habría de
inicirase diálogo con elem entos que,
en otros tiempos, fueron causa d e
la caída d e Primo d e Rivera y de
la Monarquia, en espera d e hacer
inevitable la guerra civil.
« Opinan qu e ha llegado el m o­
m ento d e volver a los manantiales
primitivos y saturarse d e sus viri lides iniciales. Para ello sería cues­
tión d e elim inar d el G obierno a
ios « blandos », hom bres com o So­
lís y H errero Tejedor, qu e parecen
prestos a entenderse con la op o­
sición. L a desarticulación d e esta
oposición, « qu e ha com etido la
im prudencia d e descubrirte prem a­
turamente, y en la qu e figuran
m ezclados la eD m ocrocía Cristiana
a lo Rttiz Giménez, el socialismo.
estilo Tierno Galván, el anarquismo
y el comunismo, serian, claro es,
objeto de sus mayores> cuidados. Y
a fin d e prevenir reacciones d e hos­
tilidad en el mundo, seria siempre
hacedero
engañar creando una
teu do presidencia d el C onsejo y
proceder a transformaciones ins­
titucionales d e pura forma.
« N o cabria pensar sin inquie­
tud, en lo qu e seria ¡tara España,
en clias venideros, lo qu e edifique
bajo tales auspicios. La fuerza se
impondría d e momento, a no du ­
dar, sobre los estudiantes y los
trabajadores y sobre el em puje vi­
tal d el sesenta y cinco por ciento
d e los españoles qu e tienen menos
d e cuarenta años y n o han con o­
cido la guerra civil. P era ¿ y d es­
pués ?. Ester esp ecie d e Junta
retardada > no se expondría a em ­
pujar las pasiones inexorablem ente
hasta el paroxismo ?
« L a difícil alternativa ante la
qu e se ve situado — la reconcilia­
ción m ediante un diálogo difícil, la
vuelta sim plem ente a la dictadura
autoritaria — ¿ luiría vacilar al
C audillo ? L a tercera opción, úi
d el
inmovilismo,
podria
acaso
tentar a un hom bre cíe muchos años
y qu e no ha d ejad o ni un solo
dia d e dejar más margen con re­
lación a las realidades. Tal so­
lución^ no sería sin em bargo mu­
cho mejor, pues conduciría dentro
d e unos meses, a operar, en ca­
liente y en un clim a menos fa v o ­
rable.
« ¿ Sabrá el general Franco ju­
gar las cartas qu e determ inan la
salud d e su país para una nueva
generación r' Hay
observadores
avisados para esperarlo todavía. Y,
i no es título d e advertencia in­
directa la d e nuestro colega « Ya »
cuando escribía recientem ente d es­
pués del éxito d e los peronistas
en la-i elecciones legislativas ? D e­
cia asi : « D esdichado el sistema
qu e en vez d e abrir la vía a la
oposición, para beneficiarse con su
crítica sererui y responsable pre­
tenda anularla desconociéndola ».
« EL ORDEN
SERA RESTABLECIDO
POR TODOS LOS MEDIOS »
Paris (O.P.E.). — « El G obierno
está d ecid id o a restablecer ei‘ or­
den en la Universidad por todos
los m edios », ha m anifestado, se­
gún inform a el corresponsal d e
« L e Fígaro » en Madrid, el m i­
nistro Fraga Iribarne a la salida
d e un consejo d e ministros. « Con
ello — afutae « L e Fígaro » — se
ha confirm ado d e una manera ex­
plicita el d eseo d el G obierno de
valerse d e la fuerza para arreglar
los conflictos universitarios. Y pura
no dejar
duda
alguna en dos
oyentes, el ministro d e Inform ación
precisó qu e se « examinarían las
aspiraciones legítimas d e los es­
tudiantes por las vías legales de
su representación auténtica >■,.
« ¿ Significa esto — sigue di­
ciendo « L e Fígaro » — qu e el
G obierno consiaera qu e las m a­
nifestaciones h echas por algunas
Facultades d e Bilbao y BarceUma
le desliga d e los « com prom isos
secretos - contraídos por el señor
H errero Tejedor, vicesecretario g e­
neral d el M ovimiento con los es­
tudiantes « rebeld es » ? C<ibe
preguntarse esUj a la luz d e las
explicaciones dadas por el señor
Fraga Iribarne, q u e en lo esencial
han sido com o sigue :
1. r. D espués d e haber oido los
informes presentados por el minis­
tro d e Educación nacional y por
el secretario general d el Movi­
miento, el G obierno ha decidido
no iniciar ninguna reform a del
S.E.U. « mientras no se restablezca
el orden y lia disciplina en toda
la universidad. Cuenta para ello
con e l apoyo manifiesto d e la opi­
nión pública ».
I. « D icho esto, el m ejora­
m iento d e las estructuras represen­
tativas d el sindicato estudiantil p o ­
drá hacerse por m ediación d e sus
representantes auténticos y nada
más qu e por ellos ».
« Es evidente — termina
Le
Fígaro > — qu e el Poder ya no
aceptará transacción alguna ».
España
AL
A medida que se extiende la
noticia de que «ESPGIR» es re­
ceptor de todas las inquietudes
de España, las notas, informacio­
nes y crónicas que se reciben van
en aumento. Ante la imposibili­
dad de dar cabida ín extenso a
todas, hemos decidido conden­
sarlas de forma qne lo esencial de
cada una aparezca en esta página
para satisfacción de los corres­
ponsales e información de los lec­
tores. Bogamos a unos y a otros
que presten atención debida a
estos temas y comunicados para
que la página refleje la connánión
de ideas y la trabazón de hom­
bres y organismos por encima y
a pesar de los Pirineos y de los
Estados.
CATALUÑA Zona OH
ESTO MATABA AQUELLO
Para empezar les diremos que
esta semana, la del 15 al 21 de
marzo, se ha ordenado por el rec­
tor de la Universidad' de Barce­
lona, el cierre de las facultades
de Filosofía y Letras y la de
Ciencias, por « no reunir las con­
diciones aptas para seguir funcio­
nando »... Lo que quiere decir
que el jaleo continúa. El pictó­
rico Fraga Iribame ha hecho unas
declaraciones que trascienden
eí
ánimo del Gobierno franquista de
seguir apretando los tomillos a
la familia estudiantil y obligarla
a rendir armas. No podemos avan­
zar juicios sobre el resultado de
la justa o torneo, pero vemos em­
peñado el forcejeo en tales condi­
ciones de desigualdad que barrun­
tamos que no sean desbordados
esos muchachos.
Y no sería de extrañar que ello
asi fuese : son poco duchos en
esta clase de lides y se les pre­
tende vencer por el cansancio y
el « consejo » de sus progeni­
tores. Ignoramos si se dan cuenta
de la exacta situación en que el
problema está colocado, en todo
estado de causa sé aprecia que esos
rebeldes novatos ignoran que las
luchas en nuestro país son de tipo
totalitario, que jamás ha existido
el compromiso ni la contempori­
zación y mucho menos el dialogo,
frase que hay gran interés que
tome carta de naturaleza.
LOS ESTUDIANTES
Y LA OPOSICION
Lamentamos que esos chicos es­
tén abocados al fracaso, y lo es­
tán porque, todo ¡y sobrándoles la
razón, llevan la lucha en terreno
descampado, sin protección y sin
posibilidad de encontrar solidaridad
y apoyo en otros sectores de la
vida pública del país, también su­
frientes y mucho más desesperados
que ellos, pués al fin y al cabo,
esos muchachos,, la mayoría tienen
el cocido a salvo por no decir
garantizado con creces. Otra cosa
sería que abandonando su postura
excesivamente exclusivista bajaran
a la arena de la oposición, pro­
curando ligar sus reivindicaciones
a las de la clase trabajadora y me­
dia /y armar con ello el lío padre,
que ‘obligara a los santones en el
poder a reconsiderar el
asunto
bajo otros ángulos que los acor­
dados en el último consejo de mi­
nistros.
PO B AHOBA EL MANGO
DE LA SABTEN ESTA ...
Los estrategas que les dirigen
saben bien que los paños calientes
v actitudes aisladas del resto de
ía oposición latente en el país solo
ha de conducir a un resultado :
la exasperación de los que tienen
la sartén por el mango. Si Vdes
no precaven que es lo que que­
remos decir, se lo aclararemos a
renglón seguido.
se
HABLA
Los ultras y todo este ejército
de paniaguados que detentan el
poder por delegación que su Jete
y Caudillo de la anti-España les
ha concedido, están muy cerca de
perder la paciencia y empezar a
pegar palos de ciego. El ambiente
está
cargadísimo de electricidad
entre el inmenso rebaño de los
mangantes y vividores que chupan
el sabroso caramelo de las pre­
bendas y sueldos que este Estado
reparte a los que bien le sirven.
Podemos afirmar con toda seguri­
dad de una realidad que « vemos »,
que « tocamos », y que se nos so­
pla a las orejas, que hemos estado
mujy a punto de recibir el primer
zarpazo de esa gentuza, reducida
su energía debido a los años, pero
que cuentan con los instrumentos
adecuados y los verdugos a sueldo
para empezar a dar estos palos.
SE PBEVEEN ASESINATOS
La colectividad estudiantil ignora
toda la cantidad de materia fisible que se está acumulando sobre
sus inexperimentadas cabezas. Sa­
bemos de reuniones en clan ce­
rrado, donde se han exteriorizado
planes que van desde el asesinato
a mansalva a la represión más
brutal, todo a practicar entre la
ya túpida pero desorganizada, y
más que desconfiada, oposición. Los
qua dirigen la protesta estudiantil
lo saben pero estos están con las
espaldas bien guardadas y en un
momento dado pueden esfumarse
y dejar a este invertebrado movi­
miento de protesta, y otros ilusos
que en él confían, pegados en la
estacada de su falta de método
y objetivos, otros que unas refor­
mas incipientes de carácter polí­
tico-administrativo, cuando lo que
en España sa ventila es algo más
que una mera reforma, lógica y
justa, ello no lo discutimos, pero
que no puede prescindir de los
otros a la hora de su plantea­
miento.
La dictadura de Franco, si ha
tenido una virtud es esta condición:
el aspecto totalitario del problema.
No se concibe un organismo estu­
diantil libre y una clase obrera de
rodillas, no se concibe una libertad
entera en un sector como el es­
tudiantil y mantener a la tota­
lidad de un pueblo con el morrión
puesto. Tendrían que pensarlo esos
jóvenes entusiastas. Repetimos la
lamentación de que nuestros juicios
no puedan — por falta de me­
dios — llegar al gran público y
en especial a los que andan con
la greña con esta Administración
podrida e infecta. Desgraciada­
mente, el despertar de muchos será
escalofriante cuando vean que al
« dialogo », a la protesta plató­
nica, a reuniones del « pido la
Hoy les presentarem os a Vdes
an nuevo personaje en estas cró­
nicas, q u e tiene la rúbrica del co ­
mentario d e actualidad en la pá­
gina financiera de « L a Vanguar­
dia ». R espon de al nom bre y a p e­
llidos d e Salvador Millet y Bel. No
creem os q u e tenga qu e ver con el
q u e fu á fundador d el « O rfeó C a­
talà » D. Luis Millet, ni con el
hijo d e este, ni « am b en Millet,
d el carrer d e San Pau ». Nuestro
personaje trata tem as más a tono
con los tiem pos d e « más pan y
menos cuentos ».
... R ecientem ente ha venido pu­
blicando unos com entarios sobre
las reservas d e divisas qu e actual­
m ente tiene el E stado com o con se­
cuencia d e los masivos arribos de
turistas d e ¿os últimos años. L a
teoría q u e d ich o experto, en esta
clase d e asuntos expone, no se la
discutimos puesto qu e, escasos de
sumas d e dinero, tanto nacional
com o en m oneda exterior, no nos
a fecta en absoluto. L o qu e si nos
interesa es la form a en qu e cree
deberiase dar cau ce el constante
ESPAÑA
palabra », suceda la pistola, la pa­
liza, la tortura, las represalias en
las familias y los intereses respec­
tivos, pero no solo en las Comisarias
de policía y sótanos de cualquier
Jefatura de idem, sino a plena
luz del dia o en la oscuridad de
la noche.
UN G B IT O DE ALABMA
Aconsejamos que no se mini­
mice el monstruoso aparato creado
después de la guerra civil, y toda
la red de vividores que perciben
pingües sumas para que cada uno,
en su esfera, trabaje a la mayor
gloria del « sistema » infame que
sufrimos. Concluimos, para no ha­
cer larga esta exposición de situa­
ción : en la medida que se vayan
aumentando los obstáculos a la nor­
mal digestión de toda esta masa
enorme, en la medida en que vean
que sus prebendas y sus privi­
legios son amenazados, irán por
el camino de en medio. Esto lo
afirmamos porque tenemos pruebas
de lo que recientemente ha estado
a punto de pasar, que a muchos
hubieran çogldo desprevenidos, a
otros sin medios de defenderse y
los más pagando la osadía de ara­
ñar un muro de cemento solamente
con los dedos. Por hoy basta; el
que quiera entender que entienda
y el que no, si es de dentro, tanto
peor para él, y si es de fuera, esto
no peligra, pero sí le decimos que
las realidades no están compuestas
de ilusiones prefabricadas en reu­
niones con las espaldas protegidas,
ya por una frontera o por una
olor especial venteada cuando se
asiste a ceremonias en adoración
de fantasmas...
¿ATENTADO CONTBA
B U IZ GIMENEZ?
Una reunión sin importancia te­
nemos para Vdes, es decir, para
informarles y que les suponemos
sabrán sacar las conclusiones justas
del asunto. Los hechos ocurrieron
en esta gran capital, Barcelona,
esta enorme ciudad donde se em­
pieza a centrar la atención de los
prolegómenos citados más arriba.
El Sr Ruiz Giménez, ex-ministro
de Instrucción Pública del fran­
quismo, catedrático, director de la
revista « Cuadernos para el diá­
logo », enviado seglar para la
confección de esquemas para el
Concilio, Vaticano II, especial­
mente sobre el de libertad reli­
giosa, ha dado una conferencia
en el Colegio de los Padres Je­
suítas, de la barriada de Sarriá,
bajo el tema « El Concilio y los
grandes problemas humanos ». Les
podríamos dar la versión oficial
que la prensa ha dado al pú­
blico, pero es demasiado larga y
CRONICA
CUENTOS Y DIVISAS
mueve
nos limitaremos a dar un resumen
en « digest » para que sea in­
formación de síntoma para Vdes.
Después de la misa y comunión
general y de un desayuno dicho
de « hermandad », se pasó al
móvil de la reunión. Extractamos
del diario vespertino « Tele-express » la siguiente nota : « La
docta disertación del ilustre cate­
drático, que fué seguida con gran
interés y coronada por muchos
aplausos, había empezado con un
ligero retraso a consecuencia de
pequeños incidentes. Un asistente
increpó al conferenciante, al tiempo
que se dirigía hacia él con pre­
tcnsión, al parecer, de agredirle.
La policía « afortunadamente »
(entrecomillamos nosotros) avisada
llegó al Colegio y se hizo cargo
del presunto agresor. Restablecido
el orden pudo celebrarse el acto
con toda normalidad >>.
PO B LO MENOS ESO FU E:
BBONCA OBGAN IZADA
Pues si, hubo bronca, larga y
bien organizada por los « servicios
competentes », con el ánimo de
impedir que Ruiz Giménez ha­
blase. Pero lo que Vdes no saben,
es en donde se tuvo que desarro­
llar la conferencia. Y otro síntoma
a retener. Visto que la perturba­
ción no amainaba se suspendió el
acto y se anunció que el mismo
se proseguiría en el recinto « sa­
grado » de la Iglesia o capilla de
dicho Colegio, filtrando a cada en­
trante para evitar el espectáculo de
otra bronca y peleas entre asis­
tentes, y, además, por el hecho de
encontrarse en tal recinto, ello
coaccionara a los
alborotadores.
¿ Qué les parece el asunto, se­
ñores ? i Lo sabían Vdes ?
¿ Sí ? Tanto mejor, pero sino,
afinen Vdes los oidos y procuren
estar al tanto. Sabemos que del
buen « uso » que hagan los opo­
sitores de « cierta tolerancia »
permitida por los « Servicios » de­
pende que no les rompan el espi­
nazo, porque, si llega la hora, se
romperán
espinazos y otras co­
sas... A menos que la imagina­
ción de todos sea más fluida de
lo que ha sido hasta ahora.
CATALUÑA, subzona C
PABECE QUE HEMOS
DESPEBTADO
El pueblo harto va de tanta es­
clavitud e imposición, se ha mo­
vido algo pidiendo derechos y rei­
vindicaciones que tantos años ha
tenido negados. No queremos de­
cir con esto que se nos permita
manifestamos, pues la fuerza pú­
blica emplea la violencia y el
miedo como es costumbre para
deshacer todo soplo de rebeldía.
LOS PULPOS D E LA FINANZA
N o hem os seguido más adelante
p orqu e com o elem ento d e « sín­
toma » ya hay bastante. E ste Sr
Salvador Millet y B el es una « au­
toridad » en esta clase d e temas,
y sus opiniones, si n o son tenidas
en cuenta, al m enos sí tienen el
valor d e reflejar un estado d e op i­
nión d e unos m edios económ icos
PLAZA
MANIFESTACION
DE LA UNIVEBSIDAD
En Barcelona el dia 16 de marzo,
la policía se vió obligada a acordo­
nar la Via Layetana para que los
manifestantes no alcanzaran con­
a nt e
los
Sin­
centrarse
dicatos, habiendo
efectuado de­
tenciones y repatido golpes a pro­
fusión. Sin amilanarnos se continuó
la manifestación al dia siguiente
en la Plaza de la Universidad y en
Correos, con pancartas reclamando
Sindicatos Libres y Aumento de
Salarios. La policía atropelló a los
manifestantes, replicando los mis­
mos y derribando a un agente
dejándolo sin sentido.
También,
como en otros casos, huiro deten­
ciones.
A pesar de que en estos 25 años
los Españoles no han aprendido
casi nada sobre los temas sociales
de nuestra época, pese a que la
prensa les ha ido ocultando la
realidad, en estos momentos se
rebelan contra algo que les parece
injusto, y pese a la poca expe­
riencia lo hacen bastante bien.
Tal vez se deba, como declaraba
no hace muchas dias el Diario
hablado de Radio Nacional de
España, al error tan grande come­
tido por el Estado de permitir es­
tudiar en las Universidades a lu­
jos de trabajadores que son los
únicos responsables de estas suble­
vaciones iy « tendencias comu­
nistas ».
Tal vez no se den cuenta de
que en España va llegando la
hora de la Libertad, o puede ser
también que cerradas sus mentes
a todo lo que no sea dictadura no
tengan miedo de luchar contra
otra más (comunismo) pero te­
man la Libertad que es la que
fortalece a todos los hombres en
su lucha emancipadora.
Esta desorganización tan bien
organizada que existe en nuestra
Patria parece
que va hartando
hasta a los propios empleados ofi­
ciales, pues a ellos llegan los des­
manes de las altas Jerarquías.
Esperanzados estamos en que el
año 1965 termine con el régimen
que ha subyugado al pueblo y ha
tenido a tantos de nuestros her­
manos en el exilio, para que pronto
podamos abrazarnos en suelo es­
pañol, suelo de Paz y Libertad.
C. N. T. - INFORMACION
Y PROPAGANDA.
SECCION PRENSA.
LA VOZ DEL ESTUDIANTE
FE, LOGICA Y RAZON
No es para nadie religión aquello
que no mora directamente en su
espíritu — (« lo que no es mió,
ni lo quiero ni me sirve ») — .
Otra cosa : La religión se en­
tiende, no es delegable ni es c i e n ­
cia. Se puede delegar en el raéi dico porque su ciencia obra en
nosotros milagro. « No hace falta
y financieros d e los de « peso » probar la existencia de aquello que
se tiene experiencia inmediata ».
en el cotarro capitalista d e la hora
Se puede tener fe de muchas otras
presente.
cosas sin conocerlas, porque la
« L ibertad », ya dijim os una
lógica es una servidora de la ra­
vez, no tiene el mismo) significado
zón, v la razón una potencia con­
en según qu e boca es pronunciada],
servadora y seleccionadora, Pero
p ero dejem os aparte este pequeño
hay otras cosas que no conoce esta
inciso, y atengámonos al síntoma
filosofía, de acuerdo con ello, donde
solamente. Para el grueso d e la
la razón no sirve para nada porque
finanza, para los grandes manipu­
es algo que está por encima de
ladores d e la riqueza en provecho
todas las razones, llamémosle como
propio, para los pulpos d e la in­
queramos, misterio en una palabra,
dustria y el com ercio, y para estos
el sentimiento de la propia sustanotros nuevos venidos, qu e son los
prom otores y explotadores d e la cialidad, lo espiritual, todo aquello
de donde surge lo espontáneo, no
rica vena o filón qu e em pieza en
el intelecto que sólo almacena los
la Costa Brava y termina más allá
d e Cádiz, por lo qu e al M editerrá­ conocimientos y el conocimiento
no es siempre medio de sentir,
neo se refiere, estos — repetim os —
porque nada más cerca de lo na­
lo qu e les sobra es el E stado y su
tural — nos dice el genio — como
Instituto d e Contratación d e la M o­
lo espiritual.
neda, titulo qu e ¡levaba un dia,
y hoy Instituto Español d e m oneda
F. I. E.
extranjera. A todos les sobra y les
estorba toda la pocilgueria qu e vive
a sus espaldas y las nuestras, pero
am bos gritos en am bas bocas no
tienen el mismo significado, d e ­
talle qu e no creem os se les escape
a Vdes.
CATALANA
ingreso d e esas divisas para evitar
qu e sean la causa d e la actual in­
flación qu e estamos padeciendo.
Cuanto más divisas ingresan en
el país, más este d eb e tener a mano
los signos d e nuestra) m oneda para
qu e ellas sean intercam biables a
las dem andas d e los qu e vienen a
pasar uiws dias, sem anas o meses
en nuestra país. A parte qu e la tesaurización d e esas divisas es con ­
traproducente, si no se convierte
en oro, aboga, en sus conciiusiones,
para que el Estado d eje en « li­
bertad » a los industriales, los ex­
portadores, los hoteleros, las agen­
cias d e viajes, los bancos privados,
etc., etc., y hagan uso libre d e
las divisas obtenidas por sus tran­
sacciones con el exterior.
Las detenciones suelen ser nume­
rosas y los detenidos maltratados
sin considerar edad ni sexo.
Pedro Juan ALBRICH.
zxxzsActivités
denos camarades Espa
f
fcAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA*AA*AAAAAAAAAAAAAAAAA^AAAAAAA * « «■
Fieles a nuestro sentimiento solidario hacia todos los explotados,
asi como hacia todos nuestros compañeros de ideologia, abrimos estas
páginas a aquellos que de ello tienen mayor necesidad en este mo­
mento : nuestros camaradas españoles, refugiados en Francia, privados
se todo medio de expresión.
Coscoy, Solanes y Gil, de NéHe aquí por qué « ESPO IR » acogerá a todos los españoles que se j
dirijan a nosotros para exponer sns problemas, pedir nuestra ayuda y, | greplisse (T .-e t-G .): Pagáis hasta
si es necesario, nuestro consejo,enviándonos sus comunicados o sus 30-6-65. — Martínez J., Gavet
(Isè re ): Pagado año 65 de «Es­
artículos en su lengua materna, ya que no conocen otra.
poir» y «Cénit». — Muñoz J., S tPaul-üe-Fenouillet (P .-O .): Pagas
hasta 30-6-65. — Villa C„ Argenteuil (S .-et-O .): Pagas año 65.
»^W W W «^W W «W W AW W SW W W »W W áA W V»W W W SA >AW W >W A — Quiñonero F., Miramas (B.du- R h .i: Liquidas año 65. —
17" UNION REGIONALE - UNION LOCALE DE LYON
Permanence tous les samedis de 17 heures á 19 heures, et tous les García J., Gréasque (B .-d u -R h .):
dimanches, de 10 h. à 12 heures, à la rué S t-Jea n , n 1 60, LYON (5'). Recibido giro. De acuerdo. — R e­
cio A., Graissessac
(H érault):
Pagas «Espoir» y «AIT» año 65.
Vicente C., Toronto (C anadá):
F. L. DE ROCHEFORT
COMISION
DE
RELACIONES
Recibimos 10 dólares. Pagas «EsAUDE-PIRIN EO S-O RIEN T.
La Federación Local de Rochepoir» hasta 31-12-65 (envío avión).
íort convoca a sus adherentes a A TODAS LAS FEDERACIONES Serrano de Laón (Aisne): Reci­
bido tu giro de 60,00 F que dis­
la Asumí bea general que tendrá
LOCALES
tribuimos como indicas. — García
lugar, el domingo 11 de abril, a
F., Périgueux (Dordogne): Reci­
las nueve /V media de la mañana,
Compañeros: Salud.
en el lugar de costumbre.
Por la presente os comunica­ bido tu giro y carta. Queda liqui­
Por los asuntos a tratar se ruega mos que para el día 11 de abril dado año 64. — Galvez F., Pia
a todos los compañeros la puntual de 1965, en colaboración con la (P.-O .). Pagas año 65. — Cerdeira
C.N.T. francesa, tendrá lugar en J., Bolbec (S.-M m e): Recibida
asistencia.
Perpignan, a las 9 de la mañana cantidad, pagas año en curso.
El Secretario.
y en la sala del Cinema «Perpi­
Sánchez F.. Imphy (Níévre):
F. L. DE BALMA
gnan», un mitin de afirmación Con tu giro pagas hasta 31-12-65.
anarcosindicalista, en el que to­
Gené J., Mexique: Recibidos 12
Esta Federación Local convoca
marán parte los siguientes com­ dólares. Tienes pagado «Espoir»
Asamblea general para el dia 11
pañeros:
(envío avión) hasta 31-12-65. —
de abril, a la hora y lugar de
R. FAUCHOIS,
Pérez
J.,
Salles - du - Gardon
costumbre.
R. VILLARD v
(G a rd ):: Conformes, pagas año
Dada la importancia de los
F. MONTSENY.
65. — Córdoba y Pons de Gray
asuntos a tratar, se ruega la’ asis­
A nadie escapará la importan­ (H aute-Saone): Pagáis primer se­
tencia de todos los compañeros cia del acto a realizar y en el
mestre 65. — Grau M., de Foury la máxima puntualidad.
cual la voz autorizada de nuestra ques (P .-O .): Pagá¡s año 65. —
organización expondrá la situa­ Moreno y León, de Gardanne (B .El Secretario.
ción del Sindicalismo internacio­ du-Rh.) : Pagáis primer semestre
S.I.A. DE MONTPELLIER
nal y la de España en la actua­ 65 y libros. — Domenech F., Villidad.
lefranche-de-Rouergue (AveyronS :
Esta Sección convoca a sus afi­
Esperando que con vuestra pre­
liados a la asamblea general que sencia podamos dar un mentis Recibido tu giro en pago del año
1964.
tencrá lugar el día 18 de abril rotundo al franquismo y secuaces
Orellana, de Périgueux (Dordo­
a las 9 h. 30 en su local social. y un éxito a nuestras ideas.
gne:
Recibidos 30,00 F , pagas
Dada la importancia del Orcen
Os saluda, por la Comisión de
«ESPOIR» hasta 30-6-65 y «Cé­
del día, se ruega la máxima asis­ Relaciones,
nit» hasta 31-12-64. — Cano I.,
tencia y puntualidad.
Secretaría General.
Lauw (H .-R h in ): Recibidos los
El Secretario.
Perpignan, 23-3-65.
60,00 F , que distribuimos confor­
NOTA. _ Al mismo tiempo os me carta. — Santam aría D., DranCONFERENCIA EN ROANNE
comunicamos que para el Primero cy (S e ín e ): Recibido giro. Pagas
La F. L. de la localidad orga­ de Mayo, como de costumbre, se año 64. — Ramírez B., Auch
(G e rs): Recibido giro que distri­
niza el domingo, 11 de abril, a celebrará una jira de carácter
las 4 de la tarde, en el local departamental en Carcassonne en buimos como indicas. De acuerdo.
social. 36, rué Jean-M oulin, una el pintoresco lugar del Pecheru, — Terroba R., Poitiers (V ienne):
conferencia, en la cual el compa­ en el cual colaborarán las Comi­ Con la cantidad girada pagas
ñero Jaim e Padrós disertará so­ siones de Relaciones del Ariége hasta 31-12-65. — Almúnia C.,
bre «Los veinticinco años de paz y Haute-Garonne, y creemos par­ Marcorignan (Aude): Conformes,
del franquismo y del Opus Dei». ticipe también la del Tarn. En pagas hasta 31-12-65.
Gracia B„ de Castelnaudary:
Esperamos numeroso público, próxima circular os daremos de­
talles más concretos de ello, pero Recibido tu giro de 84,00 F, pa­
visto lo interesanet del tema.
tengamos presente que la jira es gadas las suscripciones de los
un hecho.
F. L. DE TOULOUSE
compañeros Gaspar, Tellez y la
tuya hasta 31-12-65. — Fernán­
CONFERENCIA EN BEZ IE R S
Para el sábado, día 10 de abril,
dez J., Tarascón
(B .-d u -R h .):
esta F. L. organiza una conferen­
El día 18 óe abril, gran confe­ Conformes, pagado hasta n. 169.
cia a cargo del compañero Adolfo
Bueso,
quien
disertará
sobre rencia pública a cargo del com­
«Actualidad de
la
Carta
de pañero Ramón LIARTE, que des­
MOVIMIENTO LIBER TA R IO
Amiens.» Tendrá lugar en la arrollará el tema «La C.N.T. ante
ESPAÑOL EN EL E X IL IO
Bourse du Travail. Place Saint- los problemas de España».
Esperamos la máxima asistencia.
Sernin.
La F. L.
La conferencia empezará a las
A todos los militantes
9 h. 30 de la mañana, y espera­
simpat’zantes
SECCION INVALIDOS
mos que los compañeros acudirán
y españoles en general
CONFEDERALES
numerosos.
El domingo, 25 de abril, a las
El Secretariado.
Por el presente aviso ponemos 16 horas, se celebrará en Estras­
SECCION DE SOLIDARIDAD
en
conocimiento de todos
los burgo, una conferencia organizada
compañeros y amigos que han par­ por la Confederación Nacional
DE LOS COMPAÑEROS
ticipado en nuestra Tóm bola, que del Trabajo, en la sala de la
DE BALLOBAR
el sorteo de la misma tuvo lugar «Taverne Mutzig», primer piso,
Habiendo transcurrido el primer
el dia 10 de marzo, tal ¡y como calle del «22 de Novembre» (fren­
trimestre de 1965, y constatando fué previsto y anunciado en nues­ te al cine Capítol), con la par­
el olvido casi general de los com­
ticipación de la compañera Fede­
tra Circular anterior.
promisarios que habitualmente co­
El resultado final ha sido el rica MONTSENY, que disertará
laboran en esta obra, nos permi­
sobre el tema:
siguiente :
timos refrescar la memoria de Números
«España 65:
quienes lo han echado en olvido.
La Democracia Cristiana
Por la comisión:
y los objetivos de la C.N.T.»
17.201. primer premio : Televisor;
Es necesario que mientras que
M. RAUSA
2.590, Máquina de escribir;
se desarrollan momentos de efer­
18.026, Radio transistor;
vescencia en España por nuestra
3.803, 2 camisas de caballero;
parte nos interesemos por el fu­
10.668,
Molinillo
de
caté;
AVISO IMPORTANTE
turo social de nuestro país. Para
4.363, Un lote de libros;
demostrarlo, venid numerosos, con
Advertimos a nuestros compa­ 30.829, Un par de zapatos;
vuestros familiares y a trigos, para
ñeros que para toda correspon­ 24.440, Un lote
de libros;
asistir a ese importante acto.
dencia en español — textos y 21.001, Un par
de zapatos;
Movimiento Libertario Es­
comunicados __ y envios de dinero 10.301, Una máquina fotográfica;
por parte de paqueteros y suspañol. Federac ón Local
8.584, Un impermeable caballero.
criptores de lengua española, de­
de Estrasburgo.
Cuantos amigos se encuentren
ben dirigirse a :
en posesión de los números más
EL SECRETARIO.
Correspondencia: F. Montseny,
arriba citados,
les hacemos saber
Red. « E SP O IR », 4, rué Belfort, j que deben establecer contacto, ya
Toulouse (H.-G.).
sea personalmente o por corres­
Ciros : M. C elm a, 4, rué Belfort, pondencia, con Joaquín Cuartiella, EN FRANÇAIS
Toulouse. C-C.P. N° 952-38.
17,
route de Revel,
Toulouse
Album d’exposition d’Art espa(H.-C.), a los efectos de retirar
gnol en exil : 1,50 F.
o hacerse remitir los objetos pre­
L ’affaire Ferrer devant les Cor­
«EL PENSAMIENTO
miados.
tes. Cruzel : 1,50 F.
ANARQUISTA»
Nos queda por decir que aún
Frères Reclús, P. Reclus : 8,75 F.
por Victor GARCIA
hoy faltan algunas locales por ha­
Les Collectivisations en Espagne
Ediciones «Cénit».
cer efectivas sus liquidaciones, no (Documents de la C.N.T.-F.A.I.) :
2 F el ejemplar.
obstante hemos procedido al sor­ 5,50 F.
Pedidos : Servicio de Librería.
teo, pues, nos era imposible pos­
10 'T de descuento a partir de
4, rué de Belfort, Toulouse.
tergarlo por más tiempo.
10,00 F. Pedidos a <4 ESPOIR ».
iCorrespondencia
administrativa
C O M M U IIIQ U E S
W
«V V W W
«SACRIFICADA»
NUEVO LIB R O
DE JAIM E CUADRAL
Tenemos la satisfacción de anun­
ciar la aparición de ,< Sacrificada ,>,
que, ayudado de numerosos ami­
gos de la España republicana,
(aime Cuadrat, profesor de len­
gua española acaba de publicar
y que cede íntegramente todos los
derechos de la edición, "a beneficio
de los españoles refugiados, que
se encuentren en el exilio viejos
o enfermos y sin recursos.
« Sacrificada », es un libro rea­
lista y emotivo cuya lectura re­
comendamos a nuestros compañe­
ros, asi como su divulgación entre
sus amigos y relaciones. Además
de ser un libro interesante, el au­
tor de « L es Euux C éJibataires »,
describe la vida ejemplar ¡y he­
roica de uno de nuestros compañe­
ros y su esposa exilados en Francia.
En la presentación del libro, el
presidente de la « Liga de los De­
rechos del Hombre y del ciuda­
dano », de Niza, doctor Trepreau,
dice : « La guerra de España
marcó a todos los hombres hon­
rados que vivieron esa época, que
siguieron la epopeya gigantesca de
un pueblo, que empozó en las trin­
cheras de la libertad española y
que se terminó en los campos de
la muerte y en los hornos crema­
torios hitlerianos, pasando por los
desiertos ardientes de Africa y los
desembarcos de Italia y Francia.
(Los primeros tanques que entraron
en Paris de la columna Leclerc,
eran conducidos por españoles y
llevaban los nombres gloriosos de
« Guadalajara » y « Madrid »).
« Sacrificada » es la imagen viva
de nuestra España rebelde y már­
tir. Ese libro desgarrador recuerda
una vez más al mundo y especial­
mente a los jóvenes que el fas­
cismo está vivo aún, que el drama
español continúa, que los calabo­
zos de la tirania teoerát ico-fran­
quista, están llenos de sindicalistas
y republicanos, que después de
25 años esperan en vano la li­
bertad.
Todos los exilados españoles se
encontrarán
en « Sacrificada ».
Unos luchando contra los opre­
sores del pueblo en España, otros
enrolados en las compañías de tra-
bajadores, ya formando parle de
la Resistencia francesa, o conde­
nados a morir en los campos de
concentración nazis.
X.X.
Los compañeros que deseen ad­
quirir este libro, que entreguen
al tesorero de su F.L. : 4,50 F,
para el fondo de solidaridad a
nuestros necesitados y con el re­
cibo firmado por la tesoreria lo­
cal,
manden al compañero
C.
Planas, 9, Bd de la Madeleine,
Nice, CX’.P. 3.968-10 Marseille,
la cantidad de 5,50 F para cu­
brir los gastos de edición y envío
de este libro evocador y tan nues­
tro.
Si alguien desea recibirlo direc­
tamente con una dedicatoria del
autor, que mande 10 F a J. Cua­
drat, 25, rué Baria, Nice, C.C.P.
30-23-59 Marseille.
ALIANZA SINDICAL
U.G.T.-C.N.T,
CONFERENCIA
DE ALIANZA SINDICAL
EN MONTAUBAN
El día 11 de abril (domingo),
a las nueve de la mañana, en la
Casa del Pueblo, sala Sellier, ten­
drá lugar una conferencia de
afirmación antifascista, bajo los
auspicios de Alianza Sindical, en
la que intervendrá un compañero
del Comité Nacional de Alianza
Sindical.
Hoy más que nunca, las cen­
trales sindicales más representa­
tivas de España, marchan unidas
en la lucha contra el régimen
franco-falangista.
Para hacer patente que somos
solidarios en la lucha emprendi­
da en el interior de España, por
los trabajadores en general y
estudiantes de todas las cátedras.
Esperamos que todos los militan­
tes y afiliados a las dos orga­
nizaciones dirán ¡Presente!, asi
como todos los españoles que se
encuentran en Montauban y cer­
canías.
Por la Alianza Sindical
J.
INSUA
(C.N.T.);
P. MARTIN
(U.G.T.).
MITINDEALIANZASINDICALENNARBONNE
La Alianza Sindical Local de Narbonne invita a todos los an tifascistes al mitin que se celebrará el día 11 de abril, a las diez de
la mañana, en la gran sala del Palacio del Trabajo. En él tomarán
parte:
Pascual TOMAS, por la U.G.T.
Ramón LIARTE, por la C.N.T.
Los que harán una exposición de la actuación de la Alianza Sin ­
dical, y de los acontecimientos actuales en España.
Por la tarde, a las tres, en la Maison des Jeunes y de la Cul­
ture, gran espectáculo artístico, con la colaboración del Grupo Artís­
tico de Toulouse que interpretará la célebre opereta
«LA DOLOROSA», del Maestro SERRANO
EL COMITE DE ALIANZA SINDICAL
Servicio de librería
OBRAS SOBRE ESPAÑA
V E L ANARQUISMO
Album de doce dibujos. Monrres : 10,00 F.
Albores de Libertad, Reíais :
3.00 F.
Alejandro Korn, filósofo de la
libertad : 180 F.
El
Anarcosindicalismo en
el
Perú : 1,50 F.
La Anarquía ante los tribunales,
Gori : 1,00 F.
La Anarquía al alcance de todos
Urales : 1,00 F.
Anarquia y anarquimio. Salinas :
1.00 F.
Los anarquistas y la crisis polí­
tica española, Peirats : 21,00 F.
Antología de pensamientos, G.
Prada : 1,50 F.
Antología libertaria : 2,00 F.
Anselmo Lorenzo, el hombre y
la obra, Montseny : 1,00 F.
El apovo mutuo, Kropotkin :
3.00 F.
Asi cayeron los dados, Botella
Pastor : 8,24 F.
Ascaso y Durruti : 0,50 F.
Asociación Internacional de los
Trabajadores, J. Guillaume : 1,50 F.
Azaña. Alaiz : 0.50 F.
Aventuras de un perseguido po­
lítico, Urales : 1,00 F.
La Bancarrota fraudulenta del
marxismo. Carbó : 2.00 F.
Bolchtbiquismo y anarquismo,
Rocker : 2,00 F.
Breve historia de la anarquía,
Netlau : 3,00 F.
Carta municipal acordada, Alaiz :
0,50 F.
Cantos de la nueva resistencia :
5.90 F.
El cooperativismo puede evitar
la guerra : 1,50 F.
Cien dias de la vida de una
mujer, Montseny : 1,50 F.
La C.N.T. y el porvenir de Es­
paña, A. Paz : 1,00 F.
La coacción moral,
Mella :
0.50 F.
Congreso constitutivo de la C.
N.T. : 1.50 F.
« La Pensée Chnoise », Paul
Gille : 1,00 F.
Pedidos : Servicio de Librería, 4,
rué Belfort, Toulouse (H.-G.).
CRIMINOLOGIE
(Suite d e la page 1)
pable que de combatiré l'effet. A
une telle fin. une serie ce techniques sont mises à la disposi tion de la pólice, pour défendre
la propriété et la vie du citoyen.
Une fois de plus, l’expérience
montre que la coerc tíon, si vio­
lente soit-elle, n ’apporte de solution à aucun probléme humain.
Plus les techniques policiéres
sont puissantes, plus la délinquance progresse. J e ne dirais
pas que la premiére est cause de
la seconde, mais forcé nous est
d'admettre que ce n’est pas par
ce chemin que nous trouverons
une solutíon.
Les partisans de la lutte contre la peine de mort nous ont
falt connaitre des stat stiques
prises dans différents Etats de
l’Union. Elles montralent que la
crainte de l’exécutlon capitale
n’avait aucune influence décisive
sur le taux c e criminalíté dans
un pays; c’étaient plutót les in­
fluences morales et les rapports
sociaux qul en faisaíent varier
les données.
Un
psychologue
brltanníque
proposait avec humour de chercher pour quel motif 11 y a en­
core tant de gens qui s’obstlnent
A ne pas voler ni tuer autrui. Ce
n ’est pas une boutade, C’est la
conclusión logique de la socié te
oü nous vivons, basée sur le. pro­
fit, qui entralne la CAPITALISATION unllatérale du trava'l.
Des savants cherchent dans le
cerveau de 1’homme quelles sont
les cellules qui dátermfnent son
passage dans 1’iUégalité, d’une
façon étonnante, à un moment
donné de son, existence.
Je n ’irais pas discuter sur ce
terrain qui est bien au-dessus
de mes capacités. Mas le sim­
ple raisonnement me conduit à
formuler certaines reserves sur
l’objectívité de la méthoce suivie potir élucider ces énigmes et
des avantages qu’en tirerait l’humanité si l’action thírapeutiqüe
sur un certain point du cerveau
pouvait modifier le comportement
social de l’homme.
L ’h’stoire nous apprend que la
légalité ne suit pas toujours la
méme ligne de démarcation entre
le bien et le mal. Ce qui était
illégal et puni de mort hier; par
COMITE d* REDACTION
D’« ES rO IR >
Directeur : A. TURMO
Secrétalre de Rédaction :
F. MONTSENY
Rédacteurs :
F . V. BER TH IE R , Edouard
BRUN ET, Et. GUILLEMAU
A d m in is tr a te u r M . CELMA
exemple : dire que la Terre
tourne dans l’espace, est aujourd'hui admis par toutes les sociétés dites civilisées.
La frontiére entre le bien et
le mal a déplacé ses limites á
travers les temps.
L ’Eglise, au Concile de Virone,
en 1183, pose les bases ce l’In quisition qui survivra en Espagne jusqu’en 1834. Pendant toute
cette période, c’est pour faire le
bien que dans les büchers on
brúlait des herètiques pour les
purifier.
Nous ne finirions pas d’énumérer les exemples flagrants de la
fragilíté de la fracture entre le
bien et le mal.
De toutes ces données on pense
tirer la conclusión .qu’il n’e xste
pas de frontiére naturelle en­
tre le bien et le mal. Que l ’idée
de bien et mal est née avec la
société et évolue avec elle.
Une civilisation est étudiée et
acmirée par les oeuvres qu’elle
nous légue. Les civllisat'ons suivent une marche évolutive, comme tout ce qui existe et les fer­
ments d’une nouvelle étape naíssent de la décrépitude de la précédente.
Ces ferments de civilisation ont
leur origine dans l’esprit de conservatlon, propre à tout animal
évolué, pousse vers le déslr d'amé1iora tion qui donne naissance à
l’esprit d’invention, chaqué fois
plus développé chez l’homme. Le
bien et le mal se concrétisent
dans tout ce qui facilite cette
progression ou qui l ’entrave.
Le POURQUOI. qui avait été
bannl pendant toute l’hégémonie
de l’Eglise, s ’est popularisé avec
le scientisme et l ’homme n ’acceptant pas le principe ces classes
de droit divin, se croit matériellement égal à un autre homme.
Richesse et pauvreté ne sont
pas des valeurs absolues, mais
relatives. De méme le bien-étre
et la féllcité sont toujours les
rapports entre les dés’rs et la
possibilité de les combler. Ces
désirs augmentent au fur et à
mesure que les possibilités techníques nous le permettent.
L ’exemple journalier
l’exposition criarde de l’assouvissement
de tous les désirs matériels, par
ceux qui symbolisent la réussite
dans la vie, semblent s’offrir
canm e un exemple à suivre, ce
qui provoque à coup sür la m ajorité des crimes dont le but est
l ’argent et la pussance. D ’aprés
les possibilités matérielles et intellectuelles de l’individu, et sulvant son concept moral ou ph losophique de la vie, son activité
le placera dans la légalité ou en
dehors d’elle.
Perfectionner les méthodes po­
liciéres pour encadrer tous les in­
dividus dans les limtes de la
légalité, en protégeant en méme
temps l’inégalité économique qui)
FEUILLETON D’« E SPO IR *
Numéro 10
Lanarre estilla
laMía wmaM
lanaiaaiie?
Par ERNESTAN *I
est le facteur numéro un de la
dél nquance actuelle, c ’est déclarer
la guerre aux malades en proté­
geant les maladies, dans le cas
d’une épidémie.
Le profit a creé le capitalisme
et pour y parvenir, il a fa it sauter les dogmes du christdanisme.
Incapable d’en creer d’autres
meilleurs, les résultats exacerbés
de leurs méthodes capitalistes se
retournent contre la société qu’il
incarne.
Nous sommes en présence des
préliminaires d’une ére nouvelle.
En déterminer son développement serait vouloir faire le prophète et, jusqu’á présent, tous
les prophétes ont préché des erreurs.
Ce que nous avons toujours soutenu, c’est que l’homme tient à
sa perfection et, pour y acceder,
il lui íaut une société harmonieuse de laquelle les facteurs
pernicieux soient bannis.
Des cendres des dogmes religieux, nous tirons notre éthique,
qul a pour base la liberté de
l’homme et pour but son épanouissement total, dans le respect
et la tolérance.
Une intervengan physíque capable de déterminer des modiflcatfons psychiques, mise à la disposition des classes qui domincnt
le monde, donnerait comme résultat lnéluctable un bourrage de
cránes clinique.
S ’il suffisait qu'á la naissance
une simple piqüre ou intervention
quelconque assujet’sse les hommes aux lois, l’oligarchie régnante
en conserverait jalousement le
monopole et une nouvelle ére
d’esclavage s’abattrait sur l’humanité. Ce soi-disant reméde se­
rait mille fois pire que le mal
qu’on voudrait guérir.
Les religions qui, jusqu’á pré­
sent, ont assujetti les peuples aux
représentants des Dieux; qui ont
préché la subordination inconditionnelle, la souffrance dans la
vie, en promettant le bonheur
pour l’éternité, seraient simple­
ment remplacées par le corps
médical, qui n ’aura't méme pas
fcesoin de faire des promesses
pour l’au-delá.
Si les savants qui se réunissent
veulent faire sortir la société de
l’ormiére oü elle s'est embourbée,
il faudra qu’ils lévent bien la
téte pour regarder au-dessus des
intéréts créés et relévent le flam beau des humanistes du début de
s’écle, qui est en train de s’éteindre.
GABALDA.
loarn il Imprimé sur I n presses de Is
50C IE T E QENERALE D’ IMPRESSION
Coopérstlve Ouvrlére de Productlon)
U tlier s
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rué des Amldonnlen
Téléphone : 22-R9-73 — TO U IO U SF
D irecteur-G érunt
t A. T U R M O
Echos... de Presse
Menteurs
et
Malfaiteurs
Pour empécher de nuire, les
menteurs et malfaiteurs, il faudrait que les victimes refusent
leur complicité (peut-étre incons­
ciente, mais complicité, tout ce
méme). Car tant qu’il y aura
des ouvríers qui fabriqueront des
armements, que ce soient : fusils,
canons, obús, avions militaires,
bateaux de guerre, forcé de frappe et autres, et l’utillsation de
ces engins, ils rísquent d’en étre
victimes, méme pendant leur fatrication.
C’est aínsi que la presse du 25
octobre 1964 et jours suivant6,
nous a appris :
LA NOUVELLE EXPLOSION
DE LA POUDRERIE
D’ANGOULEME A FA IT CINQ
M ORTS ET UN B L E SSE
Angouléme.__ Une explosión —
la seconde en moins de trois mois
— s’est produite, hier matin, vers
9 h. 15, à la poudrerie nationale
d’A.ngouléme. La déflagration a
fait cinq morts dans un atelier
de démoulage qui a été pulvérisé.
En outre, un jardinier qui travaiilait à trois cents métres du
lieu de la catastrophe, a été blessé par la chute d’une barre de
fer de dix kilos, projetée avec
forcé par le souffle.
Et le personnel, rendu inquiet
par deux autres alertes, avait
adressé aux journaux une lettre
exprimant ses craintes...
En effet, le 7 aoút dernier, il
y eut deux morts et six blessés,
puis on compta quelques alertes
heureusement
sans
dommages,
jusqu’au 24 octobre, oü l’on dénombra cinq morts.
Mais il y a plus révoltant.
II y a l’attitude du colonel Vacelet, directeur de l’établissem.ent,
se contentant de déclarer après
le drame :
— On en apprend tous les jours
sur les explosifs.
Et ajoutant cyniquement
-— II ne s’agit pas ici de fabriquer du chocolat...
C’est ce directeur qu’il faut
m aintenant faire sauter. Et v ite !
sant, touché le fond du pessimisme, nous puisons, dans
la visión cruellement exacte des réalitás, des raisons de
confiance et d’espoir.
L ’espéce humaine, partie d’une animalidad infériem-e, a
pu assurer sa conservation d’abord, son développement et
sa civilisaion ensuite. Elle a va’neu, pour y parvenir, tous
ses ennemis, toutes les difficultés. Nous vivons en un
temps oü l’on se transporte d’une hémisphère à l’autre
en quelques heures, oü l’on se parle à travers i’espaca,
oü la technique pourrait assurer la subs’stance aisée de
chacun. Les hommes ont vaincu la cistance, ils peuvent
vaincre le besoin et nul ne peut dire oü s’arrétent leurs
possibilités.
"i
Entre les petites troupes de pithécanthropes qui erraient
dans la jungle, autant gibier que chasseurs, et les collectivités humaines présentes, il y a un monde ou, plus
précisément, l ’histoire du monde. A défaut de toutes au­
tres conclusions, on doit au moins y voir la preuve d'une
extraordinaire vitalité de l’espéce.
C’est en cela que nous persistons à espérer. Nous ne
croyons pas que la guerre soit le destin permanent de
l ’humanité, parce que nous ne croyons pas au suicide de
l’humanité.
CONCLUSIONS
**
Nous croyons que les conclus’ons de notre etude s’en
dégagent assez nettement pour qu’il ne soit pas nécessaire d’y revenir longuement.
Nous ne pouvons que répéter; que la guerre, qui fut
toujours un mal et rien qu’un mal, est devenue, d2 par
l’évolution historique, un mal et un danger tels qu’ils
menacent tout l’acquis humain.
Contre une telle réalité, tous les arguments prennent
figure ¿ ’ergotages et de sophismes.
II y a la une de ces véritésqui semble si évidente à
ceux qui l’ont comprise, mais qui, cependant, lom de
s’imposer à tous, reste ignorée ou niée par le plus grand
nombre.
Jam ais mieux qu’á propos de la guerre, on ne s’aperçoit que l’intelligence des hommes — dans la compréhension des gxands proWémes de leur nature et de leur
destin — ne progresse qu’avec une désespérante lenteur.
II ne s’agit pourtant point de philosopher, il s’agit
de vivre. C’est pourquoi, matgré que nous ayons, en pas­
Peut-étre cependant que notre voix, à nous pacifistes,
sera encore couverte par le canon.
La guerre est un mensonge, non seulement puissant
mais rusé. II a pris, au cours ¿fes ages, á peu prés tous
les masques qui peuvent duper la crédulité humaine.
Mais on en trouve toujours de nouveaux.
A tous les points de l’horizon, des masses énormes deja
armées matériellement et idéologiquement forment d'innombrables bataillons préts à se lancer dans une mélfee
apocalyptique.
D éjá les leçons d’un passé, pourtant proche, semblent.
oubliées. Les fils des morts de 1914-18 acceptent la méme
fatalité qui écrasa leurs pères. D éjá aussi la phalange
des pacifistes s’éclaircit. Beaucoup qui avaient juré que :
« plus jam ais !... » ne résistent pas aux mensonges et
aux illusions du jour. Ils veulent croire que : « cette
fois-ci ce n’est pas la méme chose que toujours ! »,
qu’il s’aglt « vraiment » de la liberté, du droit et cu
Dans son numéro du 28 octobre
1964, « Le Canard Enchaíné »,
parmi ses commentaires fait connaítre la nouvelle suivante :
L ’explosion à la poudrerie d'An­
gouléme a été causée par l’instabilité des blocs de poudre desti­
nés à mes fusées. D’oü le « se­
cret » imposé par Messmer a.
toute 1’aiTaire.
Non moins secrets les résultats
d’un essai la semalne dernicre, á
Hamjnaguir, au Sahara, de la
fusée Emeraude, premier étage du
lance-satellite Diamant propulsé
par le moteur Vexin, qui sort de
la recherche militaire de VernoaiDonc, ces résultats... Eh bien !
Emeraude a refusé de partir la
oü on voulait l’envoyer et à preféré s’égailler dans la nature, horizontalement et en menus morceaux.
Une semaine pieine d’cxplosions.
quoi.
De méme dans l’armée, oü les
militaires apprennent les manie­
res de destruction d’ennemis et
des biens &e ceux-ci, que d’accidents ne leur arrivent-ils avant
de faire, effectivement, la guerre !
Que ce soient done le maniement
des armes, dans l ’aviation et sur
mer, la presse nous apprend, continuellement, des accidents, ainsi
que dans les autres pays.
II est vrai que les militaires
sont des candidats à la mort prématurée — car le refrain d’un
hymne patriotique nou§ le fa it
savoir :
« Mourir pour la patrie
C ’est le sort te plus beau
L e plus digne d’envíe »
Ce que les colonels. généraux e t
gouvernants
trouvent
normal,
pour les autres.
Le terme ce pareilles exactions
ne peut sur venir que par la suppresion de ces emplois nu’sibles.
>
Edouard BRUNET
(A suivre.)
reste. Ils ne s ’aperçoivem point qu’á la liberté et au
droit chancelants la guerre porterait le dernier coup;
qu’ii n ’est plus qu’une chance de sauvegarder la renaissance de la liberté et du droit, c ’est de maintenir la paix
coúte que ocüte. Ils ne comprennent point que les régimes de forcé et d’oppression se nourrissent et vivent de
la guerre et de sa préparation et que, pour ces dictatures, c’est la paix seule qui est mortelle. Ils ne compren­
nent pas, enfin, qu’il faut, à la fureur guerriére, opposer
le refus du combat par les mémes armes; car ce n ’est
que la paix qui peut vaincre la guerre.
C’est pourquoi aussi le pacifisme ne peut étre conçu
comme une attitu ce purement passive et négative, mais
doit, au contraire prendre un caractére combatíf. La
paix sera le triomphe de la conscience et de la raison
sur la bfetise et sur l’instinct,, c’est une lutte qui reclame
un effort tenace.
Nous savons que la guerre, si elle ne peut plus rien
d’autre que détruire. prétend náanmoins encore faire et
refaire l’histoire. Contre cette brutalité aveugle, totale et
stupide, les seules armes de la paix restent la conscience
et la raison. II faut s’en servir fermement.
Il faut armer les consciences. n faut affirmer que les
caracteres e t les droits de chaqué colleetivité humaine
sont légitimes et que la forcé des armes ne cree ni le
dreit ni le pouvoir réel d’y porter atteinte. II faut organiser la rásistance á la forcé militaire par la forcé civile
tant sur le plan économique que sur le plan culturel et
moral.
Et si un jour le tocsin sonríe la guerre, ceux qui auront
lutté jusqu’á la dem ière heure et qui verront déferler
le courant dévastateur, n ’auront plus à repondré que
devant leur conscience. II ne nous appartient pas d’en
décider.
Si alors encore on ne peut ni ne veut séparer son des­
tin de celui de l’humanité, que l’on songe aux survivants
de la «demière guerre» qui chercheront la vérité dans
un monde en ruines. Tout ce que nous pourrons pour
eux, c’est faire en sorte qu’ils sachent que jusque dans
la guerre dont ils recueillent le cruel héritage, il se trouva des hommes qui avaient compris et qui surent dire :
NON !
P IN