Antoine TURMO Adresse : Vle Union Régionale C. N. T. Bourse du Travail Place Saint-Sernin TOULOUSE (H.-G.) Tél. : 62-64-90 ABONNEMENT ANNUEL France . . . . . . 25 F E tran g er.............. 32 F Paiements: Celma Michel 4, roe Belfort, Toulouse C.C.P. Nc 952-38 HEBDOMADAIRE N° 172 ♦ ORGANE DE LA Vle UNION REGIONALE 18 AVRIL 1965 L e V iet-N am nouvelle Espagne*1 UR la tete des malheureux paysans viet-namiens terrorisés, les Mig et les Sabre livrent leurs batailles aériennes. Bientót, les fusées d’origine russe et celles fabriquées par les amerlcains entrercmt en action. Auparavant, ils ont déjà eu droit au gaz soidisant non-asphyxiants et au napalm, utiltsé en énormes doses pour incendier de grandes conlrées, avec femmes, enfants, vieillards. Des écoles de villages ont brúlé, avec leurs écoliers, ni plus ni moins qu’à Oradour-sur-Glane, avec moins de sadiques précautions, tout au plus. 11 y a vingt ans que le peuple viet-namíen, du Nord comme du Sud, vit dans la terreur, la misère et le désespoir. Les américains prirent la releve des français pour continuer le mème jeu au VietNam Ils aidèrent mème un peu les viets contre les gaulois, à ce moment-là, persuades de réussir, là oü les français avaient échoué. Et, depuis Dien-Bien-Phu, le cauchemar n’a pas cessé un seul jour pour les habitants de ces terres maudites. La vie des soldats qui y traïnent leurs matadles, leur misère et leur peur, n ’est pas bien brillante non plus... Mais elle est tout de mème moins miserable c t désespérée que celle des paysans constamment en butte aux persécutions et aux destructions des uns comme des autres. Aujourd’hui, comme dans l’Espagne des années 1936-39 hier, trois puissances sont en train de mesurer leurs forces, leurs armes et leur capacité de résistance. Hier, c’étaient l’Allemagne hitlérienne et la Russie bolchevique. Aujourd’hui, ce sont les deux grands par antonomase du point de vue militaire, et ce troisiéme grand, non reconnu, mais tout aussi puissant, par son nombre de soldats futurs et pour son extensión territoriale. Sur la terre vieésnamienne, toutes les armes sont essayées. La guerre durera ce qu’elle durera... Elle sera lócale ou finirá par se généraliser, selon Ies conclusions que Ies armées ennemies tireront de leurs essais respectifs. La situaticui est tres complexe et personne ne sait, au .iuste, quelle est la pensée secréte des russes, des américains et des chinois. Que cherche chacun autour de cette guerre obsurde, oü Ies pauvres viet-namiens sont seuls à plaindre. Le Pentagone la veut, car il en a besoin, pour consommer son trop plein d’énergie húmame et parce que le métier des militaires est de tuer et de faire tuer. La Chine doit l’alimenter sous cape, car d’elle dépend son prestlge aux yeux des peuples de l’Asie et son expansión idéologiquc, économique et politique. La Russie, dans le fond, est la puissance qui la méne le plus à contre-ceeur, entrainée par la forcé des choses et parce qu’elle aussi doit garder la face. Elle ne peut, non plus, donner l’impression de faiblesse aux yeux du monde communiste, du monde capitaliste et du monde tout court. Et, comme hier sur l’Espagne, ils sortent tout leur arsenal guerrier, pour s’entretuer et se montrer mutuellement les dents les “t o s aux autres par personne interposée... Qu’est-ce que ça peut faire ? Ce sont les viet-namiens, du Nord comme du Sud, ceux qui sont tués de mille et une manieres; ceux qui voient leurs terres saccagées, la vie de leurs enfants sacrifiée. Et, comme pour l’Espagne, le monde contemple ego'istement le combat : Dans le fond, il y a encore moins de risques personnel pour ehacun qu’en 1936. L ’Espagne était là, à cóté. II suffisait de traverser les Pyrénées. Tandis que le Viet-Nam, c’est loin, en Asie. Mème si les bombes atòmiques sont utilisées, Ies retombées radioactives n’atteindront pas l’Europe, l’Afrique, l’Amérique, n’est-ce pas? Mais que l’expérience de 1939 revienne à l’esprit de beaucoup de pensé es égoïstes. Munich et la lácheté des démocraties, face à Franco, à Mussolini et à Hitler, n ’empèchèrent pas la guerre d’éclater, six mois après l’écrasement du peuple espagnol accompli gráce à la complicité de tous... La guerTP du Viet-Nam, terrain d’essai de forces qui s’affrontent, sera peut-ètre le sinistre prélude d’une nouvelle guerre mondiale. Aujourd’hui, comme hier, le sang de ta n t d’innocents sacrifiés, retombera sur tous ceux qui, par peur de perdre leur petit bien-etre, sombrérent corps et biens dans une catastrophe généralisée. S DE LA C. N. T. F. Prix : 0.50 F Panorama dn Moycn-Oricnt La situation polit'que, ou plutót belliciste, devient plus noire de jour en jour. Israel est entouré de toute une masse de « voisins » qui ne révent que de « fantasía ». comme ils aisent, une « fantasia » vociferante, de canons, de m itrailleuses, de carab'nes, de revòlvers, de bombes envoyées par des avions de guerre, de discours sauvages, voilá la < fantasía » pan-arabe. Treize Etats arabes se Jettent sur cet Israel qui naquit avec l’aide, croyez-le ou non, de Staline, qui, au nom de la Russie, avait voté, aux séances de l’O.N.U., pour l ’indépendance ó’Isracl en 1947... cette méme Russie qui ne cesse d’envoyer des armements en masse aux E tats arabes, qui n ’ont qu’un seul but : mettre fin à l’existence d’Israel, et jeter les juifs, comme Nasser le dit ouvertement, à la mer. Tous les Etats capitalistes, y compris la Russie soviétique aux bouches illimitées, aident tout le temps ces arabes : l ’Allemagne construit leurs casernes et leurs fa briques de munitions, des chaussées, des digues, des canaux et des usines atòmiques; Nasser, ainsi que les autres, ne cessent de prendre ce qu’on leur offre. Les E tats arabes n ’ont aucun autre souci que de mettre fin à Israel; méme si entre eux ils ne sont guére amis : sur une seule chose ils s’entendent sans doute : quand il s’agit de faire la guerre contre Israel. Voilá pourquoi les Syrfens tirent à travers leurs frontiéres pour tuer des tracto ristes e t des paysans israéliens; et quand ceux-ci cessent leur feu, ce sont les jordaniens qui font le coup de fusil, ou bien les libanais ou les égyptíens. politique ex-oriente lux, la lumiére vient de Moscou, d’après eux. La radio et la televisión arabes promettent le paradis d’Allah sur terre à tous les arabes israéliens s’ils forment la cinquiéme colonne pour les Etats arabes, bien que la situation ¿es arabes israéliens soit merveílleuse, si on la com pare avec celle des arabes des autres pays entourant Israel. Ceux-ci marchent vers la frontiére, faísant leur espionnage antiisraélien, et passent cette írontiére... Ils en reviennent, déçus, ou bien espions; généralement on las attrape quand ils reviennent, et ils sont condamnés à des an nées de prison; ou bien ils restent á la frontiére, tués par des bailes israéliennes, mais la propagande continué, et la misère aussi, On se demande pourquoi Nas ser ne veut pa» attaquer la Rus sie, ni la Roumanie, et tant d’autres Etats communistes, qui ne veulent pas boycotter Israel; ma's il attaque l'AUemagne, de laquelle il a tant reçu d’aide, parce qu’elle vient de reconnaítre Israel, et va établir des ambassades, etc. Les dettes que Nasser avait faites, il a déjà déclaré qu’il ne les payera pa®. un jour il dirá les mémes mots aux prolétaires bolcheviques. Cependant les menaces du Pharaon moderne devraient étre pri ses au sérieux, car les stocks de matériel de guerre sont combles; la Russie « soviétique » étan t le plus granó' foumisseur. Tout cela alora que le parti communiste a été mis hora la loi en Egypte, quand il est totalement libre en Israel; ici il posséde máme un kibboutz, une ferme collective, prés de la frontiére jordan’enne. II y a peu de temps, les soldats jordaniens c ’était leur tour de tirer contre les kiboutzins israé liens. E t il y eut des morts communistes, tués par des armes so viètiques, qui plus est. Mais les communistes ne soufïlèrent mot : ils s’enlisent histortco-m atérialistiquement dans leur idiotisme LE PRESID EN T JOHNSON DECLARE LA GUERRE AU KU K LU X KLAN Ce n ’est pos le paradis en Is rael non plus; au contraire, nous avons nos Ben Gourions, uu type étrange quanó' méme ; ex-ouvrier, cofondateur du syndicat ouvr er le plus fort ici, la Histadroute; il se déclara derniérement contre l’unification des partis ouvriers. Son parti socialste, nommé MAPAY, se dit : bon dieu, il est déjà vieux et il a beaucoup contribué à l ’établissement de cet E ta t; laissons-le s’amuser. Le vieux a tout du lapin agilc et d'un m’as-tu vu politique, avec un peu trop de médaiües diplo màtiques. II voudrait monter, une fois ce plus, sur le siége du Pre mier, dans un cabinet, oü il serait le roi républicain. Bourguiba semble étre le meilleurs de tous les chefs d’E tat arabes; il vient de parler à d’autres chefs pour une paix entre arabes e t israéliens; espérons que les masses arabes entendroat des paroles de paix. Mais les pauvres diables, ne jouissent pas d'assez de 1‘berté pour entendre un mot pacifiste dans ce Moyen-Orient, oü les arabes ne préchent, que leur « gihhad » belliciste, la sainte guerre, alors qu’Israél travaille dans la direction de la paix. Un simple exemple ; leurs kibboutzs, réalisation óes reves d’un Gustave Landauer, qui fu t assassiné par les nazis, qui avaient collaboré en ces temps-lá avec les sociaux-démocrates allemands, d’oü surgirent notre K arl Marx et notre Chine, la Russie soviétique et autres chinoiseries bolchevi ques. M. « K », dans toute sa splendeur, visita l’Egypte, ce qui a coüté à la Russie un joli trésor, et quand M. « K » fu t ejecté du troné bolchevique, nous avions pensé que la politique de vider la Russie au profit des bellicistes pan-arabes cesserait; mais il fut détróné, sem ble-t-il, parce qu’il n ’avait pas assez vite agí... Vive la Paix quand méme et à bas la vermine ! Ch. HOCHHAUSER — On va lui faire voir que nous ne sonunes pas des « congs ». Ha'iffa (Israel) avril 1965. Johnson et la Presse ne font pas bon ménage M. Johnson est axrivé à se m et tre la presse américaine à dos. E t pourtant les journalistes, ju squ’ici semblaient avoir prété le sarment de fidélité au président et chantaient quotidiennement ses louanges. D ’oü vient le changement ? H y a plusieurs explications. Les journalistes n ’ont jam ais vraiment aimé Johnson. Ils l’ont trai te avec coresidération, au déhut, parce qu’ils sentaient qu’attaquer Johnson équivalait à attaquer Kennedy. E t puís, les républicains commirent l’idiotie de faire de Goldwater leur cancidat á la présidence. Entre les deux candidats, il était impossible de ne pas opter pour Johnson. Goldwater était si simpliste que les journalistes le jugeaient dangereux. UNE AUTO-CENSURE INCONSCIENTE C’est pour cela qu’ils fermérent les yeux quand furent révélés le® scandales touchant Bobby Baker et W alter Jenk'ns. J e ne dis pas que la presse s’imposa consciemment une censure. Mais inconsciemment, le journaliste moyen avait tellement peur des conséquences de l’élection de Goldwa ter que l’attaque contre Johnson devenait une sorte de suicide national. Mais M. Johnson est en poste maíntenant. La menace óe Gold water n ’existe plus e t les jour nalistes se rapellent toutes les choses qui leur déplaisent chez le président. Les journalistes sont passionnés de style. Or M. Jo h n son manque complétement de sty le : il parle comme le pasteur d’une église ultra-protestante du sud. n est arrivé à modérer la tendance qu’il a de réciter un sermón chaqué fois qu’il se trouve devant un microphone. Mais il fa it quand méme bourgeois gentilhomme et tartuffe à la fois . LE PRESID EN T CH OISIT SE S JO U RN A LISTES Les amis qu’il eho’sit parmi les journalistes sont ceux qui veulent bien écrire exactement ce qu’il veut, des gens qui pensent com me luí, qui ne le critiquent ja máis. Les grands pontifes de la presse américaine qui se prennent trés au sérieux et croient qu’ils ont le role (presque constitutionnel) de poser des qüestions au président comme le fait l’Opposition au Parlement britannique, n ’aiment pas, et c’est naturel, que M. Johnson refuse de se soumettre à leur interrogatoire. (Suite en page 8). C O M M E N T A I ^ ò iu tz a à d ia España errante N Narbonne el tren se vé literalmente invadido por españoles que hacen transbordo, procedentes de la frontera de Cerbére. Todos van hacia Lyon, hacia Suiza y algunos hacia Alemania. El espectáculo es deprimente. Algunos — que vuelven de pasar unos días en España — van bien vestidos, llevan maletas corrientes. Pero la mayoría representan lo que, para llamarlo de alguna m a nera, califico de España errante. Atezados por el sol, flacos, vestidos con pobres trajes de campesinos jornaleros, que no ganan lo sufi ciente para adquirir ropa presentable. Muchos llevan los sombre ros clásicos del agro andaluz; otros, boinillas mugrientas. No cono cen el idioma y van en manadas, como pájaros asustados. Se interpelan a grandes voces; van completamente desorienta dos; no saben en qué estaciones deberán hacer cambios. El paso de las fronteras les aterra. En el compartimiento donde yo viajo se instalan varios, que tienen la suerte de ir acompañados por uno que chapurrea un poco el francés. Hay mujeres entre ellos. Chicas de servir, que vuelven a las casas donde prestan sus servicios, las unas, y que se lanzan a la aventura de Europa, las más. La gente les contempla con una mezcla de piedad y de des precio que me hace daño en el corazón. Son, realmente, una masa de emigrantes apenas diferenciados de los argelinos, los últimos en pasear su miseria y su búsqueda de pan y de trabajo por el mundo. Son, a los ojos de los franceses, bien alimentados y bien vestidos, aunque pertenezcan a clases modestas, una especie de pueblo inferior. Y yo .'es contemplo casi con desesperación, pen sando que son nuestra España, que quizá nacieron en Castro del Río,1 o en Casas Viejas, o en Linares, o en Navalmoral de la Mata, pueblos de resonancias heroicas para mi. Hoy son la España errante, emigrando de la tierra que les vió nacer en busca de lo que enEspaña no hay: empleo para sus brazos y un trato más humano, que les reconozca el derecho a la vida y la dignidad. Las chicas que hay en mi compartimiento hablan entre si. Una, cargada de maletas, vuelve a Basilea, donde está sirviendo en una casa. Sin duda es ella la que ha tirado de las otras, con tándoles maravillas de lo que gana, del trato correcto que reciben las chicas de servir fuera de España, consideradas, no sirvientas, sino empleadas de casa, en este mundo que no es España. Dice la que vuelve a Suiza : _. Antes de decidirme a m archar de España, estuve sirviendo en Madrid. ¡Qué diferencia de trato entre unos y otros señores! Allí hay que sacarles la mierda del trasero y ni te dan las gra cias. Aquí, primero hay aparatos para todo y luego las cosas demasiacfo sucias las hace la señora; no quiere que yo lave la ropa de los chiquillos ni nada en donde pueda haber porquerías que repugnen. Y una come en la mesa con ellos. Y le dan confianza, dejándolo todo abierto, como si una fuese de la familia. Aquí una se siente una persona; en España, como si fuese una Vestía. En Avignon cambiamos de tren. El nuestro lleva retraso y apenas nos queda tiempo para coger el otro, pues los pasillos están Infranqueables, invadidos por las cajas, los sacos, las maletas a ta das con cuerdas de los emigrantes. La gente gruñe, protesta, Los pobres españoles se azoran, no dan pie con bola... Cuando monto en el otro tren, me encuentro a un muchachito, todavía un adolescente, que intenta hacerse comprender de un grupo de soldados. Va a Orange, no sabe si el tren que ha cogido es el bueno o no. No sabe cómo ni cuándo tendrá que apearse. ILos otros no le entienden, pero se esfuerzan en orientarle. Yo intervengo y le digo que si, que el tren es el bueno; que ya le diremos cuando deberá apearse. No tendrá 17 años. Le pregunto: — ¿Tan joven aún y te decides a emigrar? __¡Qué remedio, señora! Somos ocho hermanos, yo el mayor; mi padre sólo trab aja tres días a la semana. Alguien tenia que salir a fuera, a ver si se puede ayudar... Si todo me va bien, haré venir a otro de mis hermanos. Y entonces ya seremos dos a ganar. ¡Qué decir! Le contemplo con ojos piadosos, llena de ternura y de compasión por esa juventud indefensa y triste, para la que no ha habido posibilidad de estudios, para la que no hay más impe rativo categórico que ganarse la vida, para él y los suyos, solidario sin embargo del drama y las necesidades familiares. ...Al terminar el mitin, en Villeurhanne, donde un 40 por ciento de emigrados económicos llenan la sala, varios muchachos, que no tendrán muchos más de veinte años, se acercan a mi, pidiéndome que les dedique «Heroínas», que tacaban de adquirir. No son toda vía nada, pero han escuchado la voz de la C.N.T. y de la U.G.T. Y empiezan a leer esos textos inencontrables en España y que con ellos a España volverán... ¡España, la de los tristes destinos: pese a todo, nadie debe per der la fe y la esperanza puestas en tí! Federica MONTSENY E C artas (Suite de la page 4.) bertaria. Pero creemos sincera mente que la pasión la cegó al juzgar el artículo « Ayer, Laval; hoy, Perón ». No estaba cierta mente en el ánimo de la compa ñera Montseny defender a Perón del que dice categóricamente « no sentimos la menor simpatía por Perón » calificándolo ae « filofascista » que se valió de la de magogia « para desviar a las ma sas argentinas y reducirlas a ser un movimiento conducido, al so caire del justicialismo, por un grupo de presión más o menos importante, que aspiraba a liberar Argentina del protectorado econó mico de Yanquilandia. E l justicia lismo es un slogan bueno para desorientar a los trabajadores, en el que muchos han caído », etc. La intención de la compañera Montseny no era exculpar a Pe rón, sino mostrar hasta donde llega la felonía de Franco. ¿ Que los dos son tan felones el uno como el otro ? Pues muy de acuerdo. Como fué felón el antiguo anar quizante Laval, convertido luego en el hombre de los nazis alema nes. Como son felones la mayor parte de los que, carentes de todo escrúpulo, no vacilan en conver tirse en tiranos y verdugos de sus pueblos, muchas veces después de enarbolar ideas de izquierda. No discutimos las virtudes per sonales del presidente Illia. Lo que queremos decir es que su po lítica, en lo que se refiere a re sultados prácticos para el pue blo argentino, no ha sido mejor que la de Perón, como no lo fué la de sus antecesores. Y esto crea, compañerita, que lo lamentamos por la msima causa de la demo cracia, vinculada a los antipero nistas. Que la política de Illia está más o menos apoyada por Washing ton, permítanos la amiga Elma González que continuemos creyén RE S Las influencias liberfarias en la lucha sindical A la luz de muchas experien cias históricas, hoy puede valo rarse la importancia humana del anarco-sindicalismo. Decimos hu mana porque, a más de la uti lidad social que origina su cohe rencia, hace patente el más ele vado respeto que hacia el hom bre se ha concebido. La reivindi cación de derechos rebasa toda frontera de clase; mirada con el prisma del pensamiento libertario, es un poema que armoniza todas las mejores creaciones y pensa mientos del hombre. De una manera concluyente se ha demostrado, por todos aque llos que en sociología han pro fundizado, que sólo la práctica de la equidad, bien entendida, con ducirá a la Humandad a la meta esencial de su existencia. Con la sencillez propia de su cond'ción, en las organismos que para su defensa ha establecido, la clase trabajadora, en España y otras partes, ha demostrado lo que para la vida supone sus convicciones y sus pensamientos. Conducida por sí sola, obedeciendo los im perativas principales de su con dición, ha puesto de relieve tes timonios de valor social que no poca gente docta dudaban se al canzaran. Los signos precursores de tan elevados ideales ~e pierden en el pretérito desconocido; su aurora larga y no por todos bien com prendida, ya fecundó realidades que nos incitan a continuar el camino de las grandes luchas para los grandes fines. En lo que a España se refiere, en la historia de estos acontecimientos encon tramos motivos que nos cautivan, que nos inducen a juram entar nos firmeza. P ata la historia mo derna, a la que cada c ía se in corpora más la clase trabajadora, el anarco-sindicalismo español ha aportado -personalidades que me recen y deben ser respetados, por lo menos de los que nos llam a mos libertarios. Lo que en nuestros precursores podríamos calificar de intuición, o presentimiento, se ha -traducido en realista ciencia social. Parecía, en el terrenb de los supuestos, que lo tradicional nunca iba a ceder; no se median, en esos ju i cios, lo que vale la voluntad, el deseo y la necesidad de superarse. De ahí la sorpresa, para la bur guesía y para los tercos políticos españoles, de. verse entre hombres sin principios universitarios, con don de capacidad intelectual am plia y severa, replicando los pre juicios de la historia y de la pre sente constitución social. A juzgar por los signos visi bles del movimiento obrero, el pan y la libertad han sido, y serán, los elementos preferentes a conqu'squistar en la lucha; el dere cho, . para las instituciones y los hombres de mentalidad tradicio nalista, siempre fueron problemas la de fuerza, no de justicia. ¿Qué recursos tenía que aprovechar el proletariado para superar tantos obstáculos a su emancipación? Su unión, que basada en los axiomas libertarios, es fuerza, sabiduría, conciencia humanitaria, realidad justiciera y porvenir libre. El espíritu ce sumisión, parti cularmente en España, por des gracia muy influenciado por el catolicismo, se ha cultivado y pro palado como don virtuoso, heren cia de santidad. Esa rutina resul taba por demás embrutecedora; teniendo su origen en la d vialdad. a ningún humano conceden derecho ni facultad para objetar. Comprendiendo el triste destino que ese camino ofrece, al prole tariado inquieto, con visión de una humanidad mejor, le quedaba y le queda el recurso de la rebe lión contra todas las divinidades y poderes opresores. A las reflexiones sanas, de ili mitados horizontes sociales huma nitarios, los libertarlos, en Espa ña, unen la audacia; son los pri meros y únicos que rompen el cerco de la corrupción y de la malead confabulados. La consigna inicial es, que la unión de las explotados es un imperativo que a la Humanidad puede evitar to das las desgracias que soporta por defecto de educación. Sí, eso es una síntesis de las grandes aspiraciones, de las inteligencias clarividentes, de excelsas bonda des, el poema de los poemas. Llegó el momento, pues, que frente a toda representac;ón, a todo sistema de autoridad y de explotación, se yergue esa peque ña colectividad luciferiana; se reta al pasado y al presente ofi cial; aseguran los desheredados, los proscritos de todo derecho, que el pan es producto del tra bajo humano, que la libertad y el bienestar de nuestro género sólo podrán ser forjados por el inge nio y las bondades del hombre. Reflexionando sobre la emanci pación hallamos, que la misión esencial de ese gran pensamiento consiste, en atender las necesida des normales que más vigorosa mente se hacen sentir. Se llega a esa conclusión* por vía de racio cinio, por esfuerzo mental; las conquistas sucesivas, de carácter económico, moral e intelectual, que sustanciarán las preceden tes meditaciones, también reque rirán el concurso de no pocos esfuerzos. Se va a la formación de la Nueva Sociedad, confiando en el hombre, en el cultivo de sus fa cultades éticas e intelectuales, legitimando la rebelión contra las fuerzas opresoras y embrutecedoras. Es decir, que partiendo de la clase trabajadora, elemento b á sico de toda riqueza social, se inicia la resurrección humana, la lucha liberadora, con una síntesis de convicdones libertarias que el tiempo permitirá irradiar, conso lidar y embellecer. El más grande de los postula dos, -Concebido y bosquejado para la creación de un mundo nuevo, tiene su cuna en el corazón y la inteligencia de los más humil des obreros; sus entidac.es de de fensa, combatidas por todos los gobiernos, son el embrión de ese futuro universalista que ya va respirando en algunas corrientes intelectuales. Tras la unión de los trabajadores, quienes inician la marcha para hermanar los pue blos y las razas, se suceden las iniciativas, para unir los conti nentes, las profesiones y las in dustrias. El lema más importante, apesar de las interferencias mixt ficad.ts de origen estatal, queda radicado en los obreros que se declaran ce concepción libertaria; entienden éstos, con sobrada lógica, que por encima de los intereses políticos y económicos de continentes, de las profesiones y de las indus trias, está la comprensión de la vida, el respeto al hombre, la compenetración de los corazones y de las inteligencias, en interés y para el bienestar de todos. Los problemas de la vida, tal como los tiene planteados el pen samiento libertario, tiencen a am pliar sus influencias. Vanas serán las pretensiones d reivindicar las prerrogativas que han gozado, y gozan en parte, los despotismos que no daban beligerancia polí tica a los trabajadores. Mermada la potencia específica que antes caracterizaba a toda clase de go bierno, hoy buscan, para norma lizar y prolongar su existencia, el concurso de la clase obrera or ganizada, para continuar la obra que fué tradicional a los gober nantes de toda condición. ¿Pue den interferirse esas esferas hu manas de condición tan opuesta? ¿No es diferencia de condición social lo que originó y mantuvo constantemente la lucha reivindicadora? Siempre que nuestra conducta no implique una renuncia a las ideales libertarios, la lógica nos mantendrá en el seno del mo vimiento obrero; es la cátedra donde se agitan las disciplinas más valiosas de la vida, la esfera doñeé se conoce el dolor, el lu gar donde podemos hallar los ele mentos de condición productora para construir el mundo laborioso y pacífico. Las conclusiones his tóricas, parte muy valiosa de las ciencias sociales, repudian y re chazan la dialéctica con que se ha venido engañando a los pro ductores desheredados. Toca a los libertarios persistir en su verbo, claro, enérgico, ya qeu hoy. más que nunca, tenemos elementos de combate frente a los tradiciona les enemigos de la libertad de los pueblos. Severino CAMPOS (Continuará.) Redacción dolo : sino fuese asi, ya hubiera sido derribado, como han sido de rribados otros presidentes en Amé rica del Sur y en el Sud de Asia y el Sur africano. En cuanto al texto informativo de Pardo Arias, no se trata más que de una simple información, que no compromete a otra persona que al autor de la misma. Tam poco Arias dice si está o no de acuerdo con las nacionalizaciones. Sabemos bien que toda nacionali zación dista mucho de ser un acto libertario; que arrancar los inte reses de manos de los americanos, de los belgas o de los ingleses, para ponerlos en manos de los argentinos capitalistas, no es, ni mucho menos, un acto anarquista. Pero la Redacción no puede poner notas hasta, a una simple crónica de información o reportaje. « ESPOIR » es un periódico libertario, pero abierto. . Aparte esta respuesta obligada ¿ tendremos que repetir que, teó ricamente, estamos muy de acuerdo con usted, Elma ? ¿ Que nos pa rece muy bien su espíritu de jus ticia, su deseo de puntualizar lo que es exacto y lo que no lo es ? Pero podemos incurrir en error, ¿ verdad ? Y el hecho de que po damos estar equivocados, juzgando los hechos de la Argentina, no quiere decir que lo estemos juz gando los hechos de otras regiones, más próximas de nosotros. Deci mos esto, porque también hay que evitar los conceptos dema siado absolutos : « Yo, hasta hoy, he creído a pies juntillas las infor maciones de « ESPOIR » y desde ahora la duda, con su innegable fuerza corrosiva, aparecerá en mis posteriores lecturas. He perdido una fuente inapreciable de datos para mi ». Ni hav que creer nunca « a pies juntillas » nada ni a nadie, ni hay que dudar « a priori », cuando algo nos decepciona o nos parece que no se ajusta a la verdad. Entonces hay que dar luz, al que no ha visto suficiente, para que el error se rectifique. Pero de esto a condenarle sin apela ción... Tampoco esto es anarquista, compañerita. Por lo demás, más que satisfechos por su carta. JIR A A SA IN T-FERREO L La Alianza Sindical de Toulouse comunica que para el día Primero de mayo organiza una jira-concentración al lago de Saint-Ferréol. Gastos de viaje previstos: 4 F. Salida de S t-S e m in a las 8 ce la mañana. El compañero Borraz dará una charla. (En el próximo número publi caremos el extenso texto enviado por el Comité de Alianza Sindi cal de Toulouse anunciando la jira.) R E P O R T A G E S Actualidades latino-americanas ! Carta Marrueca Q U IEN ERA y QUE HIZO CUKURS Herbert Cukurs habia nacido el 17 de mayo de 1900 en Letonia. Siendo aún muy joven — a les 16 años — participó en forma des tacada en la primera guerra mun dial, siendo al final de esa con tienda condecorado como héroe nacional. Vuelta la calma en Letonia y debido a su sobresaliente perso nalidad, le fue fácil cursar estu dios superiores hasta obtener el titulo de Ingeniero de Aeronáutica. Más tarde se hizo sobresalir en actividades aéreas, al punto de haber realizado un raid extraordi nario que le proporcionó gloria, transformándolo en figura nacio nal de Letonia. Cuando el partido nazi tomó el poder en Alemania, este hombre pasó a integrar la milicia nazi co nocida por « Cruz de Fuego », pasando al poco tiempo a ser su jefe. Puso especial empeño en la persecución y caza de judíos, de mostrando en torio momento no poseer el menor escrúpulo y estar falto de los más mínimos y funda mentales sentimientos humanos. Como comandante de las « Cru ces de Fuego » llevó a cabo tor turas y asesinatos sin fin. Su nom bre y su ligura siniestra lo ha cían temido. Cuando recibió la orden de matar a los que se en contraban en el « Ghetto » de Riga, aisló/ el lug¡ar por sor presa, logrando que nadie, nin guno de cuantos allí vivían, pu diera salvarse. En la llamada « Marcha de la Muerte » en Letonia, cometió atro cidades espeluznantes según consta en los archivos del Servicio Se creto de Israel. Cuando al fin fué vencido el nazismo en Europa, Cukurs logró huir de Alemania a Francia, lam bareó en el puerto de Marsella hacia Brasil, donde llegó en no viembre de 1945 acompañado tic su esposa y tres hijos. Además, como cebo, para fingir sus buenos sentimientos respecto a los judíos, tuvo la audacia de traer también a una niña judia huérfana — él mismo había dado orden de ma tar a su familia — llamada Mi ñan Keitzner, habiendo tomado antes la precaución de adoptarla al salir de Europa. Mirian, ya una mujer, está ahora casada con un médico de Rio de Janeiro. Aquí en América siguió sin cambiar su nombre, con el que revalidó su título de Ingeniero y formó la compañía de taxis aé reos y taller de reparaciones aero náuticas que mencionáramos al principio. Las organizaciones judias lo descubrieron, reclamando al go bierno brasilero su expulsión, pero sin éxito. No obstante se consi guió que Cukurs no lograra la ciudadanía brasilera. En cierta oca sión los judíos asaltaron, incendia ron y destruyeron las instalaciones y los aviones-taxis, haciéndolo huir de Rio para refugiarse en San Pablo. Cuando Eichmann fué ejecu tado, varios nazis alemanes se sirvieron de los aviones de Cukurs para desaparecer, tras «. miste riosos » vuelos, hacia el interior del país, por la lejana selva. Cu kurs demostró en esos dias ser una pieza fundamental en el engranaje montado por los nazis en América Latina. Se comprobó que sus avio nes-taxis servían para más que pa sear turistas por San Pablo. Es muy posible — es nuestra opinión — que la muerte de Cu kurs esté relacionada con el re fugio del Dr Mengele y que Cu kurs pretendiera asegurar su tran quilidad al precio de descubrir el escondrijo de Mengele. De esto y de mucho más ha demostrado que es capaz el desaparecido nazi. Por algo se le consideraba el hombre clave de los nazis en Brasil. Pero si esto resultara así. entonces ya no serian comandos israelitas sino operaciones preventivas de los mis mos nazis. - II - VIO LEN TA REACCION D E LOS GRUPOS NAZIS EN M ONTEVIDEO Inmediatamente de conocido el ajusticiamiento de Cukurs, las or ganizaciones nazis de ambas már genes del Plata mostraron su in dignación, empleando los métodos ya conocidos de estas peligrosas y numerosas bandas adiestradas y orientadas, precisamente, por ex jefes nazis' alemanes que por cen tenares se ocultan unos y viven tranquilamente otros aquí en Amé rica Latina. El nazi-fascismo no se conocía personalmente por estas latitudes hasta que llegaron los Mengele, los Bornrann, los Eichmann, los Cu kurs, Arajs, Barón Von Aavensleben, Victorio Mussolini, Cario Scarza, Ulrich Rudel, Otto Rumbach, Adolfo Calan — muy re cordado este por los republicanos españoles y desaparecido hace al gún tiempo de Argentina — , YVilhelm Sassen, Van Erlo y otros muchísimos nazis más que harian interminable esta lista. Promete mos, sin embargo, ocuparnos de las actividades y pasos de todos y cada uno de estos elementos en posterior reportaje. Dejando cons tancia que somos conscientes del riesgo que supone contribuir, en cierta medida a hacer público los planes de estos elementos, ya que « ESPOIR « está difundido por estos países. Lo que si podemos desde ya afirmar es que las descarriadas ju ventudes derechistas rioplatentes son adiestradas por estos indivi duos, que veneran a sus jefes de fendiéndolos a sangre y fuego y que dan continuamente pruebas de una ferocidad que no tiene que envidiar a los ex-ultras que sem braron la muerte y el terror en Argel para impedir la liberación ríe ese país. Las agrupaciones totalitarias de los nazifascistas uruguayos, ya ini ciaron su contra-ataque la no che misma del dia en, que fué ha llado Cukurs. En las calles Juan Carlos Gómez y Camacua, estam paron la cruz gamada e inscrip ciones que dicen, : « Judíos Ase sinos ». A la noche siguiente con tinuaron los atentados a base de gruesas ametralladoras. Se pudo saber que al dia siguiente del caso Cukurs, entraron en Uruguay, pro cedentes de Argentina, varios ele mentos de la conocida organiza ción nazi « Tacuara ». Su obje tivo era y fué cometer atentados de represaba en Montevideo, com binados con los nazis residentes aqui agrupados en «i Monde] » y otras organizaciones. En la noche de su llegada a Montevideo, recorrieron la ciudad en coches atacando centros y so ciedades judias. Uno de esos cen tros fué la sinagoga, sita en calle Inca número 2287, que atacaron con proyectiles de calibre 42. Ad juntamos algunas fotograbas donde tuvieron lugar esos atentados. Un poco de esta atmósfera se respira en Brasil, donde las au toridades de Sari Pablo — ciudad donde vivía Cukurs — han dis puesto servicios especiales de vi gilancia alrededor de templos y sociedades israelitas. Por último, aqui en Montevideo se descubrió, el 10 de marzo, un plan nazi a desarrollar en las próximas horas. Ello tendría lugar contra personas e instituciones y serian cometidos por terroristas uruguayos y argentinos que se ha brán reunido para ese bn el mar tes dia 9 en un edibeio de Av. 18 de julio y Ejido. Se sabe que uno de ellos se apellida Hernán dez y que usa el nombre de Ro berto Sperani. Al conocerse estos detalles, el plan no se llevó a cabo, al menos por el momento. NOTICIAS DE ULTIMA HORA 0 La policía uruguaya dice no poder abrmar categóricamente Olri marzi sangriento que el cuerpo de compuesto ha llado en el baúl el 6 de marzo sea el de Cukurs. Sin qu e aún se hayan b o fuerzas del orden en los lugares 0 Ayer dia 11 de marzo se rrado d e los arcanos de nuestra estratégicos d e la capital econ ó anunció la detención, en San Pa m em oria los graves acontecim ientos m ica d e Marruecos. L os insurrectos han sido so blo, de un ex-soldado alemán con q u e se desarrollaron, en Tánger, en m etidos a causas « más que sudos pasaportes en su poder. Uno un 30 d e marzo d e h ace unos diez años, dia en el q u e h u bo muertos, a nombre de Dieter Solemberg y marísimas ■>, puesto qu e habién otro a nombre de Garlos Rodrí heridos, quem a d e coches, asados dose dado los acontecim ientos a guez. Bajo terrible presión dijo que a establecim ientos, etc., se nos ha 23 d e marzo, el 25 se conocían ya Mengele se halla oculto en una deparado otra nota sangrienta en las sentencias dictadas. A 17 incri casa de campo aquí en Uruguay. la segunda quincena d e este m es minados se condenó a 2 años d e prisión; 15 a seis; meses, 7 a tras, Está relacionado con el caso Cu d e marzo d e ¡965. A quella fech a sangrienta luí q u e 5 a dos y l a 4 meses, por los kurs y las dudas que sobre él te nían las organizaciones nazis para dado, por obra d e una Administra tribunales d e Casablanca. ción Internacional y d e un C o En Fez, las perurs hasta ahora el descubrimiento de Mengele. m ité d e Control d e las potencias conocidas montan a 6 m eses d e • Dos franceses que viajaron en el mismo avión que Cukurs, que signatarias d el Acta d e Algeciras, arresto y al pago d e una multa en el más com pleto mutismo, si d e 250, DH. per capita. llegaron al mismo hotel y que desa bien, los agregados militares por Pero, las verdaderas causas d e parecieron el dia del ajusticia dich o Comité, optaron por un si los acontecim ientos trágicos que miento, fueron detenidos el otro len cio d e tundra turerea d e sus hem os tenido (pie presenciar, tie dia en Panamá. Se llaman Jacques gestiones. Cosas d e la política d e nen su origen en el trem endo paro Massou y Jean Retusseau. Un fun- ! entonces. obrero que, sólo en Casablanca, cionario de Interpol del Uruguay Esta vez, y a los pocos dias de afecta a muchos m iles d e traba se trasladará a Centro América em pezada la segunda quincena del jadores y qu e se vio aum entado para interrogarlos. m es d e marzo, C asablanca fu é con el despido d e trescientos o b re Como puede verse, este caso se teatro d e utut espantosa insurrec ros d e la em presa azucarera, está convirtiendo en un trabalención t/ue produjo 7 muertos, 69 Claro qu e la manifestación estu lenguas y rompecabezas de fan heridos y más d e 200 detenciones. diantil, fu é la espita por donde tásticas características, Los coches particulares y los al corrieron las causas d el malestar. m acenes d e com estibles y otros fu e No creem os qu e sea con dis PARDO ARIAS, Corresponsal de « ESPOIR » ron incendiados y satpu¡ados. El cursos y con acusaciones, más o terror luí cundido en todo el m enos extem poráneas, qu e se en el Uruguay. M aghreb ante la furia desatada de pueda rem ediar e l ‘ mal y la mise Montevideo. Abril 1965. las multitudes. ria qu e cunde entre las masas tra L os motivos qu e dieron origen a bajadoras. los hechos, se com paginan en el Notamos una falta d e dirección ATENEO CERVANTES - LYON malestar general d eb id o al cre y orientación en los diversos cen Maison de l’Europc ciente paro obrero, a las apeten tros sindicales d e la población ma 16, place de Bellecour - LYON cias d e varias fracciones d e los rroquí. N o se la conduce, la masa políticos m arroquíes y a la inesta obrera, por los derroteros d e su bilidad creciente en e l seno d e la verdadera em ancipación social. Continuando su labor cultural, masa productora qu e ve, dia a T am poco los dirigentes sindicales OCTAVA GRAN CONFERENCIA dia, ennegrecerse el cielo d e sus se encuentran a la altura d e su necesidades. com etido, d eb id o a la estrecha DEL CICLO 1965 C om o en todas partes d e Eu fusión qu e sus militantes mantienen que tendrá lugar el domingo 18 de abril a las 10 de la mañana, ropa, la clase estudiantil es la con la causa m onárquica y con en la sala de conferencias de la qu e ha abierto el cau ce d e sus el Parlamento qu e ha dado una protestas, dicen, acuciada por las form a constitucional al Reino d e Maison de l’Europe. directrices d e un profesorado in Marruecos. satisfecho. Pero no paran, aqui, nuestras El Sr. D. José MALDONADO Según los datos oficiales y el observaciones. Según notas oficiales Licenciado en Derecho discurso del propio monarca, pro d el propio gobierno, el pasado y Ministro del gobierno nunciado en patéticos tonos, la dia 27 d e marzo fueron ejecutados republicano huelga estudiantil fu é provocada 14 hom bres incunos en los su disertará sobre el siguiente tema: por ciertas determ inaciones d el m i cesos acaecidos en poblados cer nistro d e Instrucción Pública acerca canos a la frontera argelina, nom ¿ESPAÑA, ESTADO FEDERAL? d e las becas otorgadas y otros fi bradam ente en Tiuli. nes qu e nos no h a sido dado com Los acontecimientos que se pro Ello es prueba fehacien te d el ducen en nuestro país, reactuali- probar. N o obstante, el propio Mi m alestar reinante. D e nada lia ser hace vido para paliar la miseria del z-ando el problema español y au nistro asegura qu e d esd e gurando el principio del fin del cinco años nada nuevo se ha apor p u eblo musulmán, la em igración régimen que oprime a España, tado a las normas programadas económ ica q u e monta a muchos hacen que el tema que tratará sobre la instrucción y la educa m iles d e trabajadores esparcidos D. José Maldonado, sea de pal ción d e los escolares. por Europa. T am poco el afán pitante actualidad, por lo que es Sin em bargo, las calles d e C a gubernam ental d e atraer a Ma peramos un numeroso público, al sablanca fueron teatro d e una rruecos una infinidad d e organis que rogamos la máxima puntua insurrección qu e ha causado in mos internacionales. Ni siquiera, lidad. númeras víctimas y ha dado lugar el asentim iento d e numerosas d e Por el Ateneo Cervantes i al estabecim iento d e un toque d e legaciones m arroquíes, a la mesa de Lyon LA JUNTA. I qu eda y el apostamiento d e las d e los varios organismos creados por la O.N.U. Nosotros, ajenos por com pleto a las organizaciones proletarias d e este país, asistimos, com o meros observadores, al desarrollo d e este m alestar qu e nos prom ete un por (Suite d e la p ag e 5). barato que Judas, el Iscariote — venir inseguro. de los pedestales todas estas esta Culpam os d e ello, tan sólo, a la con tan grandes y señoriales pises tuas de madera, que para vosotros que hay en las calles Alcalá, Gran- son vírgenes o santos y despojadlas m ilitando sindical marroquí que, via, la Castellana y en el barrio de de todos sus lujos, de sus joy'as de desde la independencia, no hace más qu e navegar entre las aguas Salamanca. oro y platino, zábros, brillantes y Déjense los obispos de plegarias. diamantes, que no sirven más que turbias qu e em anan d e las fuentes La que se ha hecho por la vi de ostentación para burlarse de la d e Moscú y Pekín. vienda, sin darse cuenta los cató miseria ! Sepan, d e una vez por todas, licos de Madrid, que acudieron a los trabajadores musulmanes, qu e ; Desahuciad de N uestros templos las iglesias, es peor que el timo mientras no se determ inen a ac de las misas. ¿ Serán imbéciles ? y palacios todas las riquezas con tuar por sus propios m edios, por que os ufanáis adornándolos ! La arenga pastoral para la ple ¡ Rasgad esos palmos de lienzo con propia iniciativa y determ inando, mismos, su porvenir y su garia decia asi : «. Deseamos sus que cubrís vuestra hipocresia y ellos cripciones o donativos que se re despojaros también vosotros, gran form a d e convivencia y d e ac cogerán en el Patronato Virgen de des prelados, de vuestras joyas y ción, no dejarán d e ser, en pleno siglo XX, los eternos parias un la Almudena (calle Juan de Aus fortunas ! cidos al carromato d e los intereses tria, 9) o en las obeinas del obis ; Reunid todo este caudal, oh, capitalistas y d el Estado. pado ». Total, una sacudida a los bolsillos. ¿ Se quiere más claro el pretendidos apóstoles de Dios so José DACK. timo ? Después de las plegarias, bre la tierra, y si queréis portaros hay que esquilmar a los fieles. como buenos cristianos ,v poner, Marruecos. Abril 1965. Es tanta la costumbre que se tiene como propaganda, en vuestra boca, en mendigar, es tanto el amor el nombre de Cristo, predicad con que se tiene a los cepillos ,v a las el ejemplo ! Solo asi disminuirán CULTURA Y PROPAGANDA cajitas de las ánimas, que hasta la promiscuidad, los pecados de cuando no deberian pedir más que los novios — que no admiten Necesitamos con urgencia el li gracia a la Virgen de la Almudena, vuestras doctrinas — y habrá « un bro «Evolución y Revolución», de piden también dinero. ¡ Y osan ha hogar para cada familia ». Solo E. Reclus. blar del evangelista San Juan ! asi se puede ganar la gloria del Agradeceríamos ofertas o indi ¡ Que sarcasmo ! ¡ Oh, vicarios cielo con que se sueña sin creer caciones para adquirir una im de Jesucristo 1 O sobran las ple en ello. Antonio VIDAL. portante cantidad de ejemplares. garias o sobran los donativos. Hyéres. Hogar de los pobres. ¡ Descended. — oh mercaderes Dirigirse a la admin’starción de «ESPOIR». que estáis vendiendo a Cristo más Abril 1965. las sotanas " tragaperras " CCLL4ECRATION ^eéde ^am^uiiandia <=>4ctuaLLdad Cambio de decorado L que va siguiendo los altos y bajos de la situación política de España, leyendo la misma Prensa del régimen, se da cuenta del caos en que hoy se debate el franquismo. En el número anterior de «ESPO IR» y en esta misma sección, comentábamos y reproducíamos dos editoriales de «Arriba», que nos parecieron los más significativos de la maniobra que se iba desarro llando con vistas a embridar a la oposición y a canalizarla, coinci diendo en cierto modo con lo que ya habían sido corrientes eviden ciadas por ciertos portavoces de esa misma oposición, incluso en perió dicos extranjeros, como «Le Monde», de Paris. Pues en los números que nos separan de los textos comentados la semana pasada, cambio completo de decoración. Ni una palabra de la «estrategia de la sub versión», ni de los «derechos de una oposición constructiva». Hoy la tónica es: «Continuidad y fortaleza: el Ejército, deposi tario de las más entrañables virtudes españolas». «Cara al futuro, cara a la continuidad política de España, al Ejército le sigue corres pondiendo un papel primordial». («Arriba» del dia 1 de abril de 1965.) ¿Qué significa esto’ ¿Que el Ejército, la « grande muette », incluso en España, ha hablado ya? ¿Y ha hablado a Franco? ¿O es que Franco habla en su nombre, haciendo, una vez más, pesar la espada sobre la balanza? La Prenso francesa, por otra parte, se hace eco del descontento dé los estudiantes, ante lo que han sido reacciones del gobierno franquista, frente a lo que el propio 8.E.U. y la propia organización sindical, por boca de Herrero Tejedor, estaban dispuestos a aceptar. Todo va a traducirse en un decreto-base, regulando desde arriba el funcionamiento de las asociaciones de estudiantes y manteniendo la existencia inamovible del S.E.U. En cuanto a las reivindicaciones estudiantiles, reclamando designación de los Comités por la base, de eso, ni hahlar. Tenemos la impresión que a Herrero Tejedor le habrán hecho pasar un mal rato, acusándole de haber ido dema siado lejos. Y no nos sorprenderá que el actual director de «Arriba» sea sustituido. ¿Qué quiere decir todo esto? ¿Que en el seno del gobierno fra n quista los «duros» han ganado la batalla? /Que sigue el sistema de las duchas escocesas, aplicado a la política franquista. Una de fría, otra de caliente. De este modo se mantiene en vilo a la opi nión nacional e internacional y ni Cristo sabe cuál es el verdadero pensamiento de Franco. Mientras no conozcamos el texto del famoso Decreto anunciado por el «pin-up boy» del gobierno franquista, digno émulo del joven Peyrefitte francés, nada podemos decir respecto a las fórmulas mágicas inventadas por los ministros de Educación Nacional y Secretario general del Movimiento, pues parece que entre los dos se ha fabri cado el pastel, con los aditamentos a él aportados por el resto de jerifaltes franquistas. Pero, desde ahora, sabemos que él no puede resolver, ni mucho menos, el malestar estudiantil y que los estudiantes, asi como los profesores en pugna por una liberación de la Enseñanza, no se lla m an a engaño y desde ahora ya denuncian la maniobra. Pero, en realidad, este aspecto puramente circunscrito al mundo universitario, con ser importante, no lo es tanto como lo que signi fica el cambio de decorado en lo que son aparentes líneas del sistema. Ayer se marcaba una tendencia que, en una Prensa diri gida. habia de ser necesariamente señalada desde arriba. Hoy, silen cio en torno a esas iniciativas lanzadas como ensayos, y exaltación del Ejército y de los slogans de siempre: «Hay que levantar la barrera de la fortaleza espiritual y política del pueblo español, aferrado a los principios del 18 de julio». Una vez mós nos preguntamos: ¿Ha ganado la partida el grupo ultramontano o estamos en frente de otra maniobra de digresión, |dirigida a ganar tiempo, a desorientar, a sembrar la confusión a diestro y siniestro? Que ello sinva de experiencia para cuantos pudieron hacerse ciertas ilusiones. Al fin todo el mundo — el mundo que de verdad desee el fin del franquismo _ tendrá que coincidir con nosotros en lo que desde hace 20 años venimos clamando en el desierto: el franquismo, como todas las dictaduras, ni se irá, ni se derribará sin acción directa y revolucionaria del pueblo. Ello tendrán que reco nocerlo hasta los que hoy se declaran partidarios de la no-violencia. i, I Hada donde caminan los Estados Unidos deAmérica del Norte 1 — o — « — En Mississipí, los policías lian aplicado electrodos a hombres y mujeres. Ya conocen ustedes el método. Y ¿ salren ustedes que ley ha sido propuesta, votada, aceptada en ese Estado, sin que la autoridad federal se haya echado encima ? Esa ley que dice que, toda mujer que tenga por segunda vez un hijo ilegítimo podrá elegir entre cinco años de prisión (y una prisión sudista es verdade ramente un infierno) o la esteri lización. ¿ Díganme ustedes : Esa ley no Ies trae algo a la memo ria ? i No les recuerda nada ? Naturalmente; el peso de esa ley no recae más que sobre los ne gros. Cuando se trata de blancos se cierran los ojos a lai ley... Pero los negros que viven en la mise ria, en la prosmicuidad... Eso es un genocidio, pura y simple mente. Y, además, ¿ cuál es la razón de que haya hijos ilegíti mos ? Todavía no hace mucho tiempo, un sudista me decía rién dose : —• Yo no contrato jamás a una obrera negra sin antes... — Procuré guardar mi calma y 'le pregunté ; ¿ Muchas se negarán sin duda ? — Bueno, ya compren derá usted. Por aquí no hay mu cho trabajo para ellas. Y luego el hecho de que sus hijos o sus hermanos pequeños tengan algo que llevarse a la boca... — Este mismo hombre no dejará de de nunciar a las autoridades los pe queños mestizos ilegítimos. Cinco años de prisión para la mujer que contravenga a la ley. « — La propaganda en favor de los negros. Ignoran ustedes que la extrema derecha, en los Estados Unidos, financia diaria mente 6.000 programas de radio y televisión ? ¿ Se dan ustedes cuenta del efecto de ese adoctri namiento, de esos folletones en que la encantadora hija de la sim pática familia « White » (el ame ricano medio) es asaltada por jó venes bárbaros de color negro ? Lo mismo, exactamente, que antes de la guerra, en los folletones alemanes, en los que la pura chica rubia era asaltada y blanco de las bajas pasiones y apetencias de un traidor que, como por casualidad, tenia una nariz semita, pies pla nos y un apellido terminado en « stein ». Yo les afirmo a uste des; la historia está a punto de repetirse trágicamente... La John Birth Sociely, muy poderosa, los Citicen Concil, el K. K. Klan. los neonazis, se han aliado y actúan decididamente. La John Birth es antitodo antinegra, antisemita, antilatina... Preconiza la raza nor teamericana pura. ¿ Donde se ha brán inventado esa raza ? ¡ Se ñores 1 Los neonazis constituyen un grupo que se proyecta contra la misma existencia de los Estados Unidos. Algunos norteamericanos descubren hoy, con amargura, que elleos fueron a combatir en Eu ropa pura extirpar lo que reapa rece actualmente eh su propio país. « — Ya no existe seguridad en los Estados Unidos para los que se atreven a defender a los ne ros. Hoy mismo — añade Griffín — yo no tengo seguridad. Se me ha amenazado con tomar re presalias con mi mujer y mis tres hijos... Y cuando viajo tengo que tomar itinerarios muy complica dos y no permanecer nunca más de seis horas en el mismo sitio, porque la policía me localiza, me vigila y comunica el informe a personas que nd me quieren bien. Ya me conoce bastante. « — Este año en Mississipí, han matado 69 negros, sin que se haya realizado ninguna clase de inves tigación sobre el asunto. « — Cuando se produjo la muerte número 66, número 67, número 68, fui a entrevistarme con los negros. Estaban ya hartos, desesperados : querían matar, de volver golpe por golpe, ojo por ojo, diente por diente. Sus líderes les suplicaban que me escuchasen a mí, que durante algunas sema nas fui negro como ellos. Yo les pedía que no tomasen represalias. Ellos me contestaban : « Usted nos aconseja que nos dejemos ma tar como corderos » — ¿ No veis, les decia yo — que lo que ellos quieren es llevaros a la revuelta par tener un pretexto de destro zaros en masa ? ¡ No caigáis en la trampa 1 « —- El número 68 era una pre ciosa niña de 9 años. Un coche pasó adelantándola en su marcha. Los blancos que iban en el coche echaron un lazo a la niña y la llevaron así, a rastras, durante va rios centenares de metros... Un crimen estúpido, odioso, que su bleva, Esa vez los negros casi me lynchan cuando fui en plan me diador, Y yo i que iba a decirles ? C a r t a s a la R e d a c c ió n L a Plata, 6 d e marzo d e 1965. C om pañera Montseny : Atenta y perm anente lectora d e « ESPOIR » acabo d e leer su articulo : « Ayer, L o ca l; hoy Perón ». Pues bien, hay en su trabajo varias inexactitudes qu e quiero señalarle. Porque nosotros, los anarquistas, somos justos ¿ ver d ad ? Es decir, exactos y veraces. Y paso a poner puntos sobre las ies. Perón al principio d e su gobierno « aparentem ente » en frentó a los yankees para poco m ás tarde firmar con ellos los ya tan discutidos contratos petrole ros, por los cuales les entregó el petróleo d el país. Y los vuelve a encarar hoy cuando no ha con seguido q u e lo apoyen en su « operación retorno ». Tam bién estuvo con la Iglesia y rom pió con ella cuando no le con cedió el título d e marquesa pontificia a su señora. Y podríam os seguir enu m erando sus « claras y honestas! » actuaciones. O sea, qu e Perón es otro gran felón qu e com o Franco ven d e a su m adre o a su hijo, a su pu eblo, si le conviene. Además, quiero indicarle q u e no es justo qu e lo ponga al mismo nivel q u e Ilia. Tan injusto com o resultaría hacerlo con Besteiro y Franco, pongo por ejem plo. L a dem ocracia qu e representa Ilia sabem os q u e no podrá solu cionar los graves problem as so ciales provocados por el capitalis mo. Sabem os q u e esos problem as nacen d el ejercicio d e la autori dad. Pero reconozcam os q u e hay dem ócratas honestos. Y este, creo, es el caso d el actual presidente de la Argentina, viejo m édico d e p u eblo que, hasta ahora, ha a c tuado por ejem plo, con mesura y sin violencia ante las acciones d e los que em pujan hacia adelante ya sean obreros, estudiantes o in telectuales. Lamentaría ser dura en estas lí neas. Pero lo cierto es qu e m e violentó su artículo. Yo, hasta hoy, h e creíd o a pie juntillas las in form aciones d e « ESPOIR » y d esd e ahora la duda, con su inne g ab le fuerza corrosiva, aparecerá en mis posteriores lecturas. H e perdiólo una fu en te inapreciabele d e datos para mi. Para mi que tom o con pinzas todo lo q u e dice la prensa burguesa. Este es e l m o tivo d e mi rabioso disgusto. E spero no molestarla al insistir en mi p ed id o d e m ejor inform a ción. Cordialmente. Elma GONZALEZ. Posdata Al continuar con la lectura d e « ESPOIR » m e en cuentro, en la página qu e enfrenta a su artículo, con las inform a ciones, qu e d esd e M ontevideo, en vía Pardo Arias. Aquí ya no se trata d e datos erróneos. Hay algo más grave. Una evidente contra dicción con nuestra posición. Vues tro corresponsal d ice : « nos con fesam os sin tapujos enem igos d e clarados de la política qu e siguió a la caída d e Perón ». C om o si, com o anarquistas, se p u ed e estar con alguna política. Además, se ñala a las nacionalizaciones, qu e aqu í no significaron más qu e n e gociados (extraperlos), com o m ag nas obras peronistas cuando sa bem os qu e estas implican, en el m ejor d e los casos, una centra lización y refuerzo d el poder, d e la autoridad, contra la qu e lucha m os d esd e siempre, desde los h e roicos tiem pos d e Bakunin al o p o nerse a Marx. En fin, hay una interpretación esencialm ente con traria a nuestros principios. El correcto análisis d e los hechos p e ronistas los encontrará en el fo lleto q p e le adjunto. En él Rey hace un serio estudio d el gobierno d e l’eiun hasta el 52. En los años qu e siguieron no hu bo ninguna m ejoría, por el contrario todo fué para peor. Insisto en la urgente necesidad d e la aclaración. Insisto qu e es nuestro d eber recalcar qu e a tra vés d e la autoridad no se llegará a la Anarquía, qu e e l capitalism o argentino no es esencialm ente igual al d e cualquier otra parte d el globo y qu e el fin no justifica los m edios. Por todo esto el ar tículo d e Pardo Arias, para ser insertado en « ESPOIR », d ebió ir acom pañado d e una ajustada critica o por lo menos con la acla ración d e qu e esa no es la posición d el periótdico. N uevamente con toda cordiali dad, Elma GONZALEZ. Nota d e la Redacción : Con gusto publicamos la carta de la compañera Elma González, por lo que ella tiene de lúcida y de afir mativa de una neta posición li(Suite en page 2.) Que tuvieran paciencia, todavía pa ciencia, siempre. Después de mi salida de los Estados del Sur, se ha producido el asesinato nú mero 69 en Mississipí ». Hemos escuchado las palabras que un amante de la raza humana y defensor de los miserables de color ébano, hizo a los periodis tas que se desplazaron para interwiuvarlo en su nueva direc ción en Bruselas (Bélgica), en donde tuvo que refugiarse para guardarse de las amenazas que ios pro-nazis prometían cumplir si no callaba su indignación ante tanto atropello. Como hombres amantes de la justicia y de la igualdad, saludamos su valentía y sentimientos humanistas, al tiempo que añadimos las últimas pala bras finales a esta exposición re lacionada con los atropellos c o n tra los negros en los E E. UUU. y para preguntar lo que tanto aquí se vislumbra. i¿ A donde llegarán los blancos en sus persecuciones raciales ? ¿ Hasta cuando, los negros, se guirán soportando el peso de lascadenas de la esclavitud ? Los acontecimientos de protesta antiracista de estas últimas sema nas muestran claramente el fin de esa esclavitud. Hace tiempo — tal vez desde la última gue rra — que los negros, al haber sido movilizados y al haber com batido en compañía de otras na cionalidades, adquirieron el sen timiento de su dignidad humana. Ya no pueden seguir soportando la sujeción. Bastante tienen con contar el número de sus muertos y, sobre todo, con sufrir en miles de cosas una constante humilla ción, que es lo peor de todo, por que representa una muerte psi cológica para sus hijos. Se va ampliando la creencia, aquí en Estados Unidos, que se está acercando el tiempo en que los negros se digan « This is vvorth dying for » (Merece la pena mo rir por ello). Ese dia se luchará en las calles, desde Harlem hasta Nueva Orleans; desde Savanna hasta San Francisco: desde Wáshington hasta Chicago... Y eso significará la guerra civil en los Estados Unidos. Vale más pensar en las consecuencias e imaginarse el resultado, si tal despliegue de odios llegaba a producirse. Pues lo qué hoy por las buenas no se desea otorgar a esta raza humi llada, deberán darlo ante la fuerza bruta y ante la pelea desencade nada... Pues ¿ qué harán los Estados Unidos, cuando se hallen paralizados por esa crisis ? ¿ Qué harán los países sometidos a la presión norteamericana ? ¿ Qué podrá hacer la O.N.U. en los Es tados Unidos, cuando es incapaz de restablecer el orden en Indo china ? ¿ Será lá protesta de los esclavos negros de los Estados Uni dos tan poderosa como para cau sar la liberación de los pueblos sometidos a la potencialidad de los armamentos y unidad de los Estados estadounidenses ? Edto solo el tiempo nos lo dirá en breve. Por ahroa lo único posible de afirmar es lo que diariamente todo el mundo puede leer en la Prensa y escuchar en la radio : es el clamor por la libertad con el que los negros en este país es tán atronando al mundo. Y esto es una realidad. ; Hacia donde caminan los Es tados Unidos de Norteamérica ? ¿ Hacia el fascismo ? ¿ Hacia la libertad ? Solo el tiempo y- la unión de los negros nos dirán sa tisfactoriamente lo que será el futuro de esta nación, en la cual deseamos ver ondear la bandera de la Libertad, Igualdad y Frater nidad. IBERO GALO. LEED Y PROPAGAD NUESTRA PRENSA INTERNATIONALE Bombardeo de la embajada americana en Saïgon Al reportar esta vez y sobre este asunto ma siento dividido en dos. No sé si reportar o comentar lo que reportan y dicen otros. Por ejemplo, se reporta desde baigon que los atacantes a la Embajada emplearon 250 libras de explosivos en el ataque. En vista de los daños y las 'victimas cau sadas y causados sería verdad lo reportado. De los daños causados al edificio no me importa. Lo que me importa son los sufridos por las \íctimas. Muchas de ellas las vi en la televisión. Intimamente me conmovió el cuadro de su frimiento y tragedia. Desde Washington, Mr Johnson contiena el ataque. Dice que es un ultraje. Si lo es — y eso yo no lo discuto — desearía comentar y preguntar esto ¿ Cual es más ultraje, las 250 libras empleadas en el ataque a la Embajada, o las 350 toneladas de explosivos que una semana antes lanzói la aviación americana en territorio de Norte-Vietnani ? No invento yo esto : lo publica la prensa de aquí. ¿ Y no es idéntico ultraje al de la Embajada, o quizá mayor, los 35 niños vietnamenses que unas se manas antes hirió, unos, y mató, otros, en una escuela la misma aviación ? Tampoco invento yo esto. Lo mismo que lo otio. la prensa lo publicó. La televisión no exhibió esta tragedia de niños, alumnos de es cuela y en la que resultaron vic timas de un ataque de aviación. Debió de hacerlo tan en detalle como lo sucedido en el bombardeamiento de la Embajada. No lo hace porque se sabe que este es un pueblo sentimental; pudiera APUNTES DE NUESTRO TIEMPO ■ fc OR culpa de uno de los errores de Estado que caracterizan a clarar la guerra al Nord-Vietnam. U esta hora, España, el primer pueblo en alzarse contra la con v lo mismo a China. Cuando al cepción totalitaria, está siendo excluida deliberademente del guien les interroga sobre la po tribunal de la justicia y el derecho internacional. La llamada RAZON sibilidad de que ello trajera la DE ESTADO que hoy dirige el destino de los países catalogados como guerra atómica y la destrucción libres, sofoca y cercena en ciernes el Renacimiento de la razón que ello pudiera causar, dijeron humana. que la guerra era la guerra y en Con alto sentido profético dijo Albert Camus: «Las democracias ella todos los medios de combate del Oeste se forman aparentemente la tradición de traicionar a sus eran lógicos y moralmente justi amigos; los regímenes del Este se crean la obligación de devorarlos. ficados. Entre los dos, tenemos que hacer una Europa que no será ni la de Tal vez que los atacantes de los embusteros ni la de los esclavos». la Embajada hablaran inglés ¡y to Hay miedo a decir la verdad. Los intereses creados no quieren com maran el consejo de estos dos prometerse cuando de salvaguardar la causa de la justicia se trata. irresponsables belicistas. Y de estos Para salir airosos de esta prueba moral, los estadistas de todos los hay muchos en el Pentágono y a colores hacen juegos malabares en torno a la supuesta verdad y la través del pais. Para ellos todo en dudosa mentira. Cabe reconocer que en el arte de jugar con los voca la guerra se justifica. Esa es su blos, hay maestros excepcionales en este siglo de cobardía y claudi bárbara moral. caciones interminables. Haga justicia a la verdad y ¿Dónde está la verdad? Tal es la pregunta que se hacen quienes diga que en este país esos beli tienen vergüenza en descubrirla; los tímidos que bailan en la cuerda cistas a todo trapo son minoría, floja para mantener un equilibrio repugnante, propio de timoratos pero su influencia cuenta mucho. y pusilánimes La verdad total, absoluta, es posible que sea difícil Si es verdad que estos belicistas hallarla; ir,as lo que no encierra lugar a dudas, cuál es la gran men influyen y piden se extienda la tira de nuestra época llena de angustias y responsabilidades históricas. guerra al Nord-Vietnam, y si es La hipocresia es la reina de nuestro tiempo. Se busca la manera necesario la China, voceros tan in de hacer ver lo que no existe; es decir, afectación de una virtud o fluyentes y de tanta seriedad como cualidad que no se tiene. Ahí reside el origen de la cobardía, la raíz el « New York Times », dice de la bajeza. Y de la cobardía, que es falta de valor, al miedo des en una de sus editoriales que la bordado, no hay más que un paso, no imposible de franquear cuando guerra en Vietnam no conduce se pierde la dignidad. Pero el honor, o mejor dicho, la honra, son a nada más, ni soluciona nada voces pasadas de moda, palabras que está demás pronunciar en los más, que a la continuación de la altos Departamenots de Estado. misma y a que esta se extienda. A causa de un miedo frío y vil se nos ha traicionado constante Categóricamente dice que esta ni mente. Por miedo a Hitler y Mussolmi, la estupidez de Chamberlain siquiera se puede llamar círculo y la conllevancia de Daladier, consintieron que la libertad de España vicioso, continuamente moviéndose fuera destruida en flor. No pensaron los calculadores estadistas en sin llegar a ninguna parte. Es la amenaza que se incubaba contra sus propios países. Debido a ese más bien, afirma, una espiral, con miedo hereditario, el Presidente Roosevelt y su Secretario de Estado tinuamente adquiriendo mayor al Cordell Hull, no quisieron reconocer que la destrucción de Guernica, tura y mayor extensión. y los bombardeos de Málaga, Madrid, Barcelona y Alicante preparaban Se supone que tal obtención de los ataques de Londres, Pearl Harhor, Varsòvia y Stalingrado. volumen continuo, pudiera muy A medida que pasa el tiempo, el sentimiento de inquietud crece bier terminar en catástrofe. como las ortigas. Los que carecen de valor para enfrentarse con los Sugiere se hagan todas las ges hechos no se enmiendan ni corrigen. Y los mismos defectos fraguan tiones diplomáticas posibles con el idénticos errores. fin de obtener finalmente la paz. El domingo 11 de febrero de 1945, tuvo lugar la- famosa conferen Expresa en este último aspecto el cia de Yalta. El gran Palacio de Livadia, antigua residencia de cura sentimiento tal vez de millones. del Zar Nicolás II, sirvió de escenario majestuoso para representar Este pueblo no quiere la conti la obra maestra de la cobardía universal. Franklin D. Roosevelt. pre nuación de la guerra. No es mi sidente de los Estados Unidos de América del Norte; el mariscal José litante en protestar contra ella, Stalin, presidente del Consejo de Comisarios del Pueblo de la Unión pero esa es la desgracia carac Soviética; y, Winston Churchill, primer Ministro de Su Majestad el terística de este país, que muy rey de Gran Bretaña, dividieron el mundo en zonas de influencia al pocas veces se manifiesta mili servicio de sus respectivas hegemonías políticas. La Conferencia de tante. Ello no indica que no de Crimea, de Livadia, o de Y alta, que el nombre no hace la cosa, trazó sea la paz en Vietnam, muy par una línea divisoria para separar dos mundos aparentemente irrecon ticularmente las mujeres. de viviendas económicas, « para ciliables; pero unidos por parecidos apetitos de dominación. La confe Inclusive el mismo presidente evitar la promiscuidad, los real rencia de Y alta fué la mesa redonda de los banquetes de caviar. El Johnson deja escaparse el gato. quilados, los noviazgos excesiva buen gusto político, la estrategia stalinista, lo había previsto todo. . No hace mucho, en un discurso. mente prolongados, con los peli Churchill, como un león enjaulado, luchaba para hacer posible lo se le escapó decir que la guerra gros incesantes de pecado », etc., imposible: poner a salvo la preponderancia europea. Por el contrario, en Vietnam no era una creación etc. ¡ Como si a la archidiócesis Roosevelt, con toda su muerte a cuestas, herido como un dios mito de su administración, sino una he le importara un comino lo que hace lógico, pensaba en la posteridad. Stalin, buen jugador de ajedrez, rencia. o deja de hacer una pareja de movía las piezas con mano segura, Arme. Vodka contra Whisky, Los ataques aéreos continuarán, novios ! salmón contra chewing-gum. En política sale vencedor el más osado. se extenderán más aún y aún se La circular de la archidiócesis, en Impresionar y disimular son armas de primer orden en el juego di flagrante contradicción entre lo rán más salvajes. Se mandará más plomático. Y en Yalta, los rusos fueron jugadores de ventaja. ejército, y vaya uno a saber qué material y lo moral, entre lo hu En la conferencia de Y alta se consumó el crimen de España. Fué más otro equipo. No se mandarán mano y lo divino, cita palabras de aquella una traición monumental, gigantesca. Los Estados de todos los evangelistas San Lucas y San gases venenosos porque hasta en el los colores son hermanos gemenlos. Se atacan sin piedad, si ven com Congreso se protestó viJuan : « Pedid y recibiréis, buscad1 mismo prometidos sus intereses, pero se defienden comunmente cuando vie y encontrareis, llamad y se os gorosamente por los que ya se nen mal dadas. ¿Qué vale la razón ante el poder? El afán de predo habían usado, ¡y esto aunque no abrirá, porque el que pide recibe, minio no conoce escrúpulos. La ley del vencedor es la antesala del el que busca halla y al que llama eran más que mediana y temporal crimen legalizado. mente ofensivos. Los mismos ga se le abre » -— dice el primero. Este mundo azotado por la quiebra de los valores humanos, es En cuanto a San Juan, le atri ses los empleó la Gran Bretaña un mundo de injusticias correlativas. No es extraño, pues, que las buyen lo siguiente : « Pues quien cien x'eces en el curso de cinco causas más nobles sean las más temidas y perseguirás. Se condena años. poseyere los bienes del mundo y al santo en vez de juzgar, al impostor; se traiciona a la verdad, luego Este es un hecho histórico com viere a su hermano tener necesidad de haberla servido. No importa. Los mejores ideas siempre fueron probable. Pero aquí el asunto de x cerrarse sus entrañas, desvián atacadas por los déspotas; los hombres más buenos son los que en dose de él, ; cómo podemos decir los gases y el uso de los mismos cuentran el camino lleno de obstáculos. Y es que la razón de una se combate con furia. que la caridad de Dios mora en doctrina no se abre paso tan fácilmente. Tal es el drama de nuestro Donde terminará todo esto, na él ? Hijitos mios, no amemos de pueblo: airar la justicia de manera superior a como hoy está per palabra y con la lengua, sino con die lo sabe. Ni el mismo presidente mitido concebir y aplicar la ley del derecho . de los Estados Unidos lo sabe ac obras \' de verdad ». Se ha sacrificado a España, pero la verdad no ha muerto. Pues, El llamamiento es largo y dice tualmente. Sólo la diplomacia ex al fin y al cabo, la posibilidad de realizar la justicia en esta tierra, tranjera, o la presión de la misma muchas más sandeces contradic es un combate permanente que pone a prueba la presencia y la torias con los propios principios pudiera conseguir algo. fidelidad del hombre. cristianos que dicen tener quienes Ramón LIARTE M ARCELIXO. lo han redactado, contradicciones y sandeces que vemos aquellos que vemos, aquellos que no nos deja mos apabular por las cosas, más que divinas, mentirosas. Superche rías que no vieron aquellos que Gran jira de confraternidad voces, juegos y distracciones para tendrán lugar el domingo 6 de acudieron a los templos porque es confedera! y libertaria en el pequeños y grandes, además del junio en « Les Cédres » Ce Catán cegados por el fanatismo, unos, briéres-d’Avignon y el 4 de julio v por responder al convenciona cháteau de la Barben. Pelissanne. popular radio-crochet. Esperamos que todas las Fede en la playa de la Aygade, en lismo, otros, y por tener todos una Organizada por el Núcleo de raciones Locales, sus Secretaria Hyéres, donde, como de costum mentalidad millanastraista. caver Provenza, en colaboración con la dos y militantes, obrarán rápi bre, los viejecitos y enfermos de naria. Zona A de Propaganda, tendrá damente en consecuencia organi la casa de reposo del « Beau Sé« No amemos de palabra y con la lengua, sinó con obras y de lugar la Jir a Regional el domingo zando los consiguientes viajes co jour », serán los invitados soli verdad ». Eso es lo que deben es día 2 de MAYO, en el pintoresco lectivos y realizarán la natural darios de la familia confederal perar regularmente los realquila lugar del Cháteau de la Barben, propaganda entre sus familiares, y libertaria del Núcleo ce Pro dos, los que habitan en inmundas situado en las cercanías de Pelis amistades, simpatizantes y emi venza. Y adelantamos que ello no sera grados económicos, con el fin de barracas en prosmicuidad, junto al sanne. Un cultivado compañero pro darle mayor realce a la Jira. óbice para que después de la ce aprendiz de rio, y sobre todo los La Comisión de Relaciones. lebración del Congreso intercon enamorados que hacen su noviazgo nunciará una charla sobre un tinental de F F . LL. exista aún eterno y llegan a ser padres sin tema de palpitante interés ge NOTA : Aprovechamos la oca la posibilidad de organizar al haber encontrado una vivienda, neral. No faltará en la Jira la mú sión para anunciar públicamente guna más, inclusive Inter-N u sica, retransmitida por los alta las dos siguientes Jiras, las que clear. (Suite en pag e 3.) hacer propaganda desfavorable y enfadar a la mujer americana. Tampoco en la televisión vi, ni iué exhibida, la aldea de cam pesinos en la cual fueron entre heridos y muertos, unos cuarenta. Como lo demás yo no lo invento. De la misma forma que lo otro fue publicado en la prensa de aquí. Y es de suponer que en los diarios bombardeos ya cuentan miles los muertos, no ya los com batientes, sino que, como las otras, víctimas inocentes. Oficialmente, se les llama ase sinos a los que atacaron la Em bajada. Sea : no necesitan mi de fensa. La historia se encargará de ello. Los que matan niños de es cuela, ¡ y en l a . misma escuela I campesinos no combatientes,, y esto en su aldea, y lanzan 36 tonela das de explosivos en un solo dia f que son Y Todo ello es matar y destruir, sin siquiera advertir, como asi lo han hecho los ata cantes a la Embajada, a las vic timas inocentes, accidentalmente escogidas. Se dirá que esto último es la guerra. Y lo otro ¿ qué rayos es, si no eso ? Y todo ello ¿ no es el más brutal ultraje a toda la humanidad ? He de recordar, o más bien señalar que en las gue rras de independencia nacional, y dentro de ellas las guerrillas ci viles, no importa qué clase de ataques lleven a efecto, la historia les reserva un lugar de honor que no le concede a los combatientes de los ejércitos regulares. Irónico resulta que unos dias antes de este ataque, por medio de la televisión, y esto precisa mente hablando de la guerra en Vietnam, dos generales reciente mente retirados, decían a millones de ciudadanos que se debía de de- Las solanas “tragaperras” Lo teníamos casi por olvidado; sabíamos que existía gente capaz de creer en ¡as más infantiles fan tasías. pero confesamos que no pensábamos de que ello llegara al grado de tanta imbecilidad. Admitimos de que se puede ser ferviente religioso, católico-apostólico-romano, incondicional de la Santa Sede, creyente hasta la mé dula, pero no imaginábamos que se pudiera llegar a creer lo in creíble. Porque, vamos, ¡ esperar a que con plegarias caigan cons truidas del cielo modestas casas de cinco pisos — pongamos por caso —, por obra ¡y gracia de un Todopoderoso, que no ha podido dar unos años más de vida a un Churchill ni puede evitar que Franco sufra jaqueca del lado iz quierdo, es ya el colmo de la idiotez ! Pues sí señor. Créase o no. Tó mese en chunga o en serio, acaba de celebrarse en Madrid el « Dia de la Plegaria por la Vivienda », cosa que, cuando la clerigalla in cita a rezos, cuando recurre a cánticos celestiales, dá a entender, al parecer, que no debe estar ni de cerca ni de lejos al alcance de los mortales. El clero, abusando de la fideli dad de sus feligreses, ya no se conforma con organizar procesiones, entonando contra la sequía para que se refresquen los campos cu yos frutos comerán ellos después opíparamente. Unas gotitas de agua les resulta insignificante pedirlas y para poca cosa molestar al ve cindario... Ahora van a lo grande y lo grande es esto : que llueva del cielo, prefabricado o como sea. « un hogar para cada familia ». Asi tal como suena. Es decir, de que caiga sobre la capital de España otro Madrid. A tal fin, la archidiócesis de Madrid-Alcalá cursó una circular a todos susu subordinados, al objeto de conseguir entre los feligreses, en todas las parroquias e iglesias oraciones para mitigar « con sus plegarias al cielo » — que es como cantarle a la luna — la escasez Núcleo de Provenza España AL HABLA CATALUÑA. Corresponsal zona 08 . GRAN RISA HA CAUSADO AQUI Después de las detenciones ha bidas en esta ciudad, eni perjuicio de una cincuentena de trabajado res, se ha divulgado la noticia de que el americano Victor C. Reuther, en nombre de su sindicato, o sea del sindicato del automóvil norteamericano, había dirigido un telegrama de protesta al Tribunal de Orden Público de Barcelona, adiendo además la liberación de os detenidos. Esto tenía lugar el 23 de marzo. La risa que produjo fué gene ral, pues el hecho de dirigirse en esas términos y por esos moti vos al presidente de un tribunal fascista no puede obedecer más que a una ele las tres cosas si guientes : O supina ignorancia rayana con la ñoñez; O burla que no hay español que la tolere; O maldad. Í Después del telegrama, el mistercito americano, limpia la con ciencia del deber cumplido, debió quedarse más fresco que un bo tijo en nevera. Conociendo el percal, la carca jada fué unánime. La de los cerceleros, porque los telegramas de esta índole, aunque indiquen pro testa, en el fondo, es una mues tra de aprobación; la de las víctimas, porque por el contrario, dichas gestas de los mastodónticos sindicatos americanos, contri buyen al d e s p e r t a r de la clase trabajadora para que no quede nadie en el mundo que mire y aprecie a muchos hombres que se llaman sindicalistas y libres; a muchas tácticas, que se presen tan cual nueva panacea como símbolo de educación y de tole rancia, y a muchos organismos... a los cuales los anarcosindicalis tas hace tiempo que les vimos el plumero. C A STILLA LA NUEVA. rresponsal zona 28. HEMOS se C o EN EL FONDO SIDO TRAICIONADOS No cabe duda que, creado el malestar, este no desaparece tan repentinamente como ha venido. La escuela de Ciencias Políticas continúa en efervescencia. Tam bién, aunque menos la de Dere cho. Pero ya no se espera que haya nuevos movimientos protestatarios como los de hace un mes. Ahora aunque los profesores 'lo quisieran. En parte, las manifes taciones de marzo habrán servido para que Aranguren, Tierno Galván y otros no gocen, entre los estudiantes, del prestigio político que tenían. ¿ Será todo ello tramado para que ni aún la « oposición tole rada » le sea tolerable al fran quismo ? Curioso es todo esto y mucho interés tiene para que me rezca seguirlo de cerca. En todo caso una cosa es cier ta, que tolerada o no tolerada, la dictadura no permitirá que ninguna corriente de opinión ob tenga audiencia en el pueblo. Y a nos lo decían todos nuestros ami gos desde el primer día. Con movimientos de estos, España su frirá ese grano fascista durante cincuenta años más. No se acaba una tiranía con sonrisas o con manifestaciones ínfimas. Será ne cesario que en ellas intervenga toda la población. Sabemos cuán desconsolador es para un estu diante que manifiesta, y que ma nifiesta de corazón, ver cómo sus hermanos de taller y de la fá brica permanecen insensibles y continúan trabajando en lugar de sumarse al estado protestatario. Es un aspecto que ya llegará. A ello se dedica y hacia ello va la C.N.T. CATALUÑA. Subzona B. EN EL RECTORADO SE HAN PORTADO COMO CERDOS Aquí,, mientras los estudiantes de la universidad ñus preparába mos para manifestar — manifesta ción un tanto platónica si tú ouíeres, pero manifestación — y demostrar nuestra solidaridad para con los huelguistas de la Facultad de Derecho, el rectorado nos co municaba que de continuar los disturbios, perderíamos el derecho de inscripción. Mayor barbaridad no se puede esperar. El sen ilismo del rectorado de Barcelona aporta una tristeza mayor, si cabe, por lo que de pobreza moral y es piritual refleja. Como podamos les daremos nuestra corrección a los que detentan ta'n bajunamente el rectorado. ¡Si al menos valiese para que aleccionados los estudiantes y el pueblo entero se decidan a tra bajar más conexionados y unidos! Si la lección que nos da el ré gimen permite que todo el mundo comprenda cuán urgente es la creación de comités de resisten cia en todas partesr. en el taller como en el campo, en la mina como en la universidad, nada se habrá definitivamente perdido. Por el contrario, si de estas pe queñas batallas, por pequeñas no menos justas, sólo sale triunfante el régimen y sus amos, la desilu sión que ello provocará retrasará mucho más el gran día de liber tad y bienestar general. Por ahora en algo se ha avan zado: en que el contacto entre estudiantes y obreros aparece más asiduo. Habrá que perseverar y ampliarlo al máximo. mueve ESPAÑA ANDALUCIA. Zona 39. ESTO SE ANIMA Hemos estado presenciando la manifestación estudiantil. No te nía las características de las que Sevilla ha conocido en otras oca siones, pero ha servido para sa cudir un poco la modorra de la jtoblación. Vamos a ver de con tactar con algún estudiante y lo que nos diga enviaremos para in formación de todos. Podemos re ferir la reacción de la población ante el espectáculo que ofrecían los estudiantes. Es cierto que ha habido heridos, pero muy leves. Nadie ha visto a los muchachos ni a los guardias con lesiones. La gente se alegraba porque si los hijos se rebelan ¿ qué esperanza les va a quedar a los padres, a los fascistas, para que él régimen con tinúe cuando se produzca el re levo ? Porque, tardq o temprano, el relevo llegará, y los jóvenes es tudiantes de hoy, en el fondo, no son fascistas. Su origen quizá; pro bablemente también su formación, pero ya empiezan a vomitarla. Y ello es buen síntoma. Eso es lo importante. Que el fascismo pierda la paz que a sangre y fuego quiso imponer. Realidad innegable que hemos de tener en cuenta. La función del exilio es triplemente importante: por lo que de fidelidad a un pa sado de lucha supone, por la te nacidad con la que a través de todos los contratiempos es expo nente de una inquietud univer salmente reconocida, y por lo que de proyección esperanzadora su pone para las generaciones que se asfixian en la inmensa cárcel ibérica. Reforzar a los organismos en exilio es el más elemental deber de todo español que traspasa la frontera. Adherirse a ellos es participar en la gran batalla ci vilizadora emprendida en su fa ceta más trágica el año 1936. UNA LLAMADA GENERAL A LA SOLIDARIDAD Recibimos de varios puntos mul titud de cartas cuyos escritos con vergen todos hacia un objetivo : la solidaridad mundial a favor del p u eblo español. Entresacamos de ellas los si guientes párrafos : «¡Trabajadores! ¿Por qué h a béis limitado vuestras luchas contra el fascismo a lo estricta (rímica de la (alie Las políticas y Gibraltar Se d ice p or aquí qu e si la p o lítica d e mirada torva qu e mu tuam ente se hacen España e In glaterra no tien e más repercusión es d eb id o a lo m ucho qu e se ap re cia en el mundo a la nación es pañola sin qu e ello m erm e en nada el poder « respetable » da los ingleses. Se d ice tam bién q u é en algunas esfera si « d e las muy enteradas por entrom etidas » se vive un am bien te d e acercam iento a las re clam aciones d e l gobierno d e Ma drid respecto a Gibraltar. Se llega incluso a pensar qu e un dia el problem ita este será m otivo d e chantaje por parte d e los rusos q d e los am ericanos para obtener d e Inglaterra otras ventajas. Claro está para llegar a tales conclusio nes se agrega q u e él G obierno del Caudillo no vacilará en prestarse a tal chantaje, aunque ello se pro duzca a fav or d e los rusos, « si su política de perfecto equilibrista lo requiere ». T odo ello podría tener y tomar otro cariz si los pueblos no se dejasen llevar tan fácilm ente_ por las propagandas d e la política. A los españoles — a los qu e no nos morimos d e ham bre, porqu e ni para esto tenem os d on d e caernos muertos — nos im porta un chavo el asunto d e Gibraltar. A hora bien, com o el p roblem a quieren qu e sea motivo die intriga internacional y se m ezclen en él rusos y am erica nos, entonces, cara nos costará la intromisión d e yankis y tovaridhs. El verdadero sentim iento del pu eblo español e s básicam ente d e clase y es profundam ente humano. Si se nos ha d e envolver en un conflicto belicoso por la roca, ni los pueblos d e Rusia ni los d e N orteam érica os m ereceréis la m e nor consideración... pues tocio está en vuestras manos y... tod o lo ha bréis consentido. L a actitud inglesa hacia G ibral tar es propia d e todo gobierno. Nada tiend q u e ver e l pueblo. L o mism o decim os d e la que obser varia el norteam ericano o e l ruso. Pero si ha d e pagarlo e l español, qu e es e l más desgraciado p or ser el más im potente, no olvidadlo, tam bién a esos p u eblos habrá que p edirles cuentas. D esde luego, más vale qu e tío llegue. Un cenetista del barrio. mente nacional? ¿Por qué habéis abandonado a esta pobre España, que tanto luchó sin embargo con tra el fascismo y contra vuestros propios enemigos?» «Hemos sabido que los sindicatos americanos han decidido el boicot a Cuba. ¿Por qué esos sindicatos no declaran el boicot al fascismo es pañol? Lo fácil que sería acabar con el dictador si los trabajadores del mundo quisieran. Se continúa avasallando a los obreros aquí en España y la indiferencia con la que se contempla esta situación se confunde ya con la complici dad que en realidad es. Somos victimas del capitalismo en su ex presión más negra que es la fas cista, sin daros cuenta que a la larga pagaréis cara vuestra indi ferencia. Hoy más que nunca hay que recordar a aquel gran revo lucionario que fué Bakunin y que fué Trotzky cuando los dos coin cidieron al decir que «el obrero que deja de ser intemacionalista, es decir, hombre de la clase opri mida, se prepara a perder la propia nación, se prepara a per der su dignidad.» Lo comprende rán un día los trabajadores del mundo?» ¡Que se les oiga! C.N.T. - INFORMACION SECCION PRENSA la voz del estudiante EL DIOS DE UNAMUNO Pero entendámonos «para ex plicar las apariencias, basta con una filosofía de cualquier religión, basta con un Dios aparencial, es decir, sobre Dios. Y si existe un Dios, es el querer penetrarse en su misterio (Machado). El mis terio no es un elemento estético»; la belleza pues, no está en el misterio sino en el deseo de pe netrarlo. Sin embargo es de re conocer como absurdo pensar en que el Quijote pudo existir, cuan do lo único que interesa es in troducirse en su buena filosofía poética, pues de esta manera sin darnos cuenta, comprenderemos que existió y sigue existiendo en nosotros subjetivamente que es lo interesante. Lo mismo que la B i blia, podrá proporcionar consue los e inspiraciones del corazón; llegará al alma como se suele decir, pero esto por sí no es fun damento para qeu también nos llegue al intelecto de forma que nos lleve a crear un símbolo aparencial que demuestre la exis tencia de Cristo, a sistematizar lo que no tiene sistema como es aquello genuinamente misterioso. Sigue diciéndonos Unamuno: «No necesito a Dios para concebir ló gicamente el universo, porque lo no me explico sin él, tampoco con él me lo explico y sin em bargo creo en Dios a pesar de las supuestas pruebas de su exis tencia y no merced a ellas ». Fe en sp propia experiencia sus tancial y nada más, fe en el Dios que él reconoce, en el misterio permanente de su rodar en la vida sin dogmas que lo ensalcen, fe en su plenitud de alma y lue go el descanso final después del duro bregar. DIOS Y LA CREACION Es natural el «qué más da» de los intelectuales materialistas o pesimistas. No hay razón alguna primera y suprema de todas las cosas, porque si miramos a los que fundan la razón de la exis tencia en un Ser Supremo, ab soluto, Infinito y Eterno, nos da remos cuenta que se mueven en una petición de principio, en un círculo vicioso. Dicen que existe mundo porque hay Dios y hay Dios porque existe mundo. Luego ¿qué necesidad hay de que existan mundo y Dios ni nada? Por este camino se llega al vértigo y al absurdo. Luego ¿qué nos queda? Las posiciones absolutas se con funden todas, pues lo mismo da decir que hay Dios como que no le hay, que todo es objetivo co mo que es subjetivo, que este mundo es el mejor de los posi bles como que es el peor de todos los posibles, pues por ser el único que hay, es a la vez el mejor y el peor de los posibles. Por me dio del lenguaje sólo nos encon traremos en un juego de pala bras. Pero hay cosas en la vida que no se pueden expresar con el lenguaje, y por eso Unamuno nos dice de manera optim ista: —No deleguéis en el «qué más da» que dice que no hay nada nuevo bajo el sol, ni deleguéis en aquellos otros amigos del «dogma» que son Jaa.ntésala del absurdo. ¡Plenitud de Plenitudes, pues todo es nue vo bajo el Sol! Aunque intelec tualmente veamos lo mismo el mundo, ios que dicen que nada hay de nuevo y los que decimos que todo es nuevo bajo el Sol, lo sentimos de muy distinta manera. Ellos sentirán la accidentalidad de su apariencia y nosotros la sustancialidaú de la existencia. Hablaremos el mismo lenguaje, pero no comulgaremos en el mis mo sentimiento. Podrán dar la intensidad con que en ellos vibra el mundo, pero no el timbre ron que la reciben, que es su propio timbre sustancial. ¿PANTEISTA? Cierto escritor también nos di ce: «Todo hombre es un Hijo efímero que en sí contiene el Padre Eterno. Si e! hombre sólo consigue expresar al Hijo no crea más que una obra de arte super ficial. Si sólo expresa al Padre, ideas abstractas nada más». Bus quemos por tanto asociar este conjunto en nuestra vida, y nos hallaremos enmarcados en una lucha que puede durar hasta el fin, pero ello nos proporcionará el consuelo de nuestra ple.nitud, de nuestra fe viva y sustancial, como para el poeta representa el yunque de su constante actividad. Unamuno pedía a la juventud: «No os dé miedo la sinceridad, no deleguéis ni en religión ni en intelectualidad materialista». «De ja que ladren los perros al paso que te salgan y muéstrate sin recelos ni habladurías: descubre siempre tu alma a los demás y ne te ocupes de tu soberbia, pues es peor la contemplativa de los que dicen que estamos en malos tiempos y es mejor ser obediente y quedarse en casa». Y ahora nos preguntamos: ¿Qué enseña Unamuno? ¿Es acaso un influyente que sólo dice herejías? Allá con aquél que se dé por aludido. Su juventud, la que le admira, le ha comprendido de veras, porque no sólo enseña a .no delegar, sino a formarse uno por sí mismo su propia personalidad moral y espiritual por el único camino de la sinceridad. Y si a algún lector le ha hecho daño, hay que decir lo que Unamuno nos anticipó. «Leer más, pues cuanto más se lee, menos daño se hace a la lectura». VAREA (F.I.E.) cksc Activités denos camarades Espa Fieles a nuestro sentimiento solidario hacia todos los explotados, asi como hacia todos nuestros compañeros de ideologia, abrimos estas páginas a aquellos que de ello tienen mayor necesidad en este mo mento : nuestros camaradas españoles, refugiados en Francia, privados de todo medio de expresión. He aqui por qué « E SPO IR » acogerá a todos los españoles que se dirijan a nosotros para exponer sus problemas, pedir nuestra ayuda y, «i es necesario, nuestro consejo,enviándonos sus comunicados, o sus artículos en su lengua materna, ya que no conocen otra. COiilüIlQII 17* UNION REGIONALE - UNION LOCALE DE LYON Permanence tous les samedis de 17 heures à 19 heures, et tous les dimanches, de 10 h. à 12 heures, à la rue S t-Jea n , n» 60, LYON (5”). F. L. DE LYON Esta F. L. convoca a sus afi liados a asamblea general el día 13 de abril, a las 9,30 de la m a ñana. en el Pataco del Trabajo en Villeurbanne, sala núm. 25. Dado el cargado orcen del día, se ruega la máxima concurrencia y puntualidad. El Secretario. F. L. DE ORLEANS Se convoca a todos los afilia dos a una asamblea general que tendrá lugar el día 17 de abril á las 21 horas en la sala de la Biblioteca de la rue des Pensées. Compañero: te rogamos asistas a esta asamblea. F. L. DE BURDEOS La F. L. de Burdeos convoca a todos sus afiliados a la asamblea que se celebrará el día 25 del corriente, a las 9 y media de la mañana, 42, rue Lalande (Bolsa V ieja del Trabajo). Se recomienda la puntual asis tencia de todos los compañeros. i, S.I.A. DE MONTPELLIER Esta Sección convoca a sus afi liados a la asamblea general que tendrá lugar el día 18 de abril a las 9 h. 30 en su local social. Dada la importancia del Orden del día, se ruega la máxima asis tencia y puntualidad. El Secretario. CONFERENCIA EN B EZ IE R S El día 18 ce abril, gran confe rencia pública a cargo del com pañero Ramón LIARTE, que des arrollará el tema «La C.N.T. ante los problemas de España». Esperamos la máxima asistencia. La F. L. ACTIVIDADES DEL ATENEO ESPAÑOL DE TOULOUSE CONFERENCIA COMISION DE RELACIONES DEL NUCLEO ALTO-GARONA-GERS La Comisión de Relaciones del Núcleo de Aude-P.-O. organiza, como ya es costumbre en ella, en la fecha del Primero de mayo, una jira oepartamental en la lo calidad de Carcassonnc (Aude). El lugar de la jira es en el pintoresco sitio denominado el Pecheru. También los amantes de lo histórico pueden visitar la Cité, si así lo desean. La citada C. de R. hace ex tensa la invitación entre los Nú cleos limítrofes al del Alto-Garona-G ers para que asistan al acto de referencia. Por nuestra parte hacemos partícipes a las FF.LL. del Núcleo de la expresa y cor dial invitación, deseando, por su parte, vernos numerosas y pasar la fecha de la Fiesta del Trabajo dentro de un ambiente de autén tica fraternidad libertaria. La Comisión de Relaciones. MOVIMIENTO LIBER TA R IO ESPAÑOL EN EL E X IL IO A todos los militantes simpatizantes y españoles en general El domingo, 25 de abril, a las 16 horas, se celebrará en Estras burgo, una conferencia organizada por la Confederación Nacional del Trabajo, en la sala de la «Taverne Mutzig», primer piso, calle del «22 de Novembre» (fren te al cine Capítol), con la par ticipación de la compañera Fede rica MONTSENY, que disertará sobre el tem a: «España 65: La Democrac a Cristiana y los objetivos de la C.N.T.» Es necesario que mientras que se desarrollan momentos de efer vescencia en España por nuestra parte nos interesemos por el fu turo social de nuestro país. Para demostrarlo, venid numerosos, con vuestros familiares y amigos, para asistir a ese importante acto. Movimiento Libertario Es pañol. Federación Local de Estrasburgo. EL SECRETARIO . El domingo, 18 de abril, en la S a la Sénéchal, a las 5 de lo tarde, tendrá lugar una conferencia or ganizada por el Ateneo Español de Toulouse, a cargo de J . Capde-vila .quien disertará sobre «Ver dades problemáticas y realidades concretas». La conferencia será en español. i DIEGO MARTINEZ («El Cano») ASAMBLEA EXTRAORDINARIA El día 12 de enero 1965, en su El Ateneo Español de Toulouse domicilio particular, falleció, vícconvoca a todos sus soc’os a la í tima de la silicosis, enfermedad asamblea general extraordinaria ■ que no perdona. que tendrá lugar el domingo 25 j En este Departamento es larga de abril, a las 9 de la mañana, la lista de compañeros que nos en su local social, 14, rue de ¡ van deja nao para no volver más, l ’Etoile, bajo el siguiente orden | víctimas de ella. «del día: Diego Martínez, natural de T a1) Lectura del acta anterior. llande (Cartagena), nos abandona 2) Cuestiones admiistrativas. i a la edad de 66 años, apenas 3) Nuevo contrato de alquiler. ! estaba disfrutando de ese retiro 4 1 Festejo del nuevo aniversa que tan bien ganado tenía. rio. ; Una crisis de tos le reventó el 5) Sugerencias e iniciativas. 1 pulmón y se durmió para jam ás Se ruega la puntual asistencia i g espertar. de todos los socios. Compañero altruista y voluntaPor el Ateneo, | rioso, siempre se encontraba disEl Secretario general. 1 puesto para los cargos que se le Réplica obligada de la F. Local de Perpignan al compañero f). Martínez Reunida |a F. Local de Per pignan en Asamblea General, el dia 4 de abril de 1965, después de haber sido leído por la Presi dencia, el texto del último apar tado del artículo del compañero A. Martínez, publicado en « E S POIR » de fecha 21 de marzo del año en curso, intitulado : « Estampas de vacaciones », la Asamblea, con sorpresa y justifi cada indignación, protesta enér gicamente por la difamación insi diosa de que ha sido objeto nuestra F . ' Local, ante la concien cia de la militancia confederal, por parte del citado compañero, sin razón ni motivo valabíe que ni por asomo lo justifique. En el apartado en cuestión, el compañero Martínez escribe : « El compañero Gil también me llevó a una asamblea de la F. Local de Perpignan, pues siendo parle in tegrante de la gran familia liber taria, le dije que deseaba cono cer otros compañeros, y de cono cerlos precisamente en esa cantera de estudios psicológicos que es una asamblea nuestra ». Hemos de .replicar al compañero Martínez, que si asistió a nuestra asamblea en calidad de psiquiatra para, después de haber transcurrido ocho meses (1) ponernos irresponsable mente en el banquillo de los acu sados con la aviesa intención de desprestigiarnos moralmente ante el conjunto de la C.N.T. y del Movimiento Anarquista, es un pé simo psicólogo que desconoce to talmente lo que es la psicologia, pensamiento y espíritu del Sin dicalismo Revolucionario y del Anarquismo, ya que ambos movi mientos luchan para que sea res petada la personalidad del indi- Servicio de librería Soledad, Unatnuno : 4,50 F. Stuart Mili, Taine : 5,00 F. Los sueños, Quevedo : 4,00 F. Las tablas de la ley : 6,00 F. Teatro Sóloques : 3,50 F. Los tejidos vivos : 6,00 F. Un terrible experimento, A. France : 2,00 F. Teoria de la acción, Dos Reís : 3,00 F. Tipos españoles, Aaliz : 5,00 F. La toma de la Bastilla, Kropotkin : 0,50 F, La Torre de Nesle : 3.00 F. El triunfo del no ser, Relgis : 3.50 F. El tratado de clasificación y ar chivo : 15,00 F. Tres novelas picarescas : 3,00 F. Tres novelas ejemplares, Unamuno : 4.50 F. Una hija de las nieves. London : 6,00 F. Una vida por un ideal, Souchv : 2.50 F. Utilitarismo, S. Mili : 6.00 F. La Vampiresa : 2,00 F. confiaban con tal de que fueran ; Vaso de lágrimas. Bazal : de provecho para la causa de la 3.50 F. C.N.T. pues tanto en España como en el ex lio, siempre estaba en su ★ puesto de combate para defender ; Pedidos : Servicio de Librería, 4, los acuerdos que la C.N.T. se da j rue Belfort, Toulouse (H.-G.). en sus comicios y hasta sus últi- : mos momentos, siempre pensando i en la liberación de España de la i tiranía que la oprime, liberación i que ya no podrá ver. El entierro fué civil y se cele bró el viernes, 15 de enero, al que LES 17, 18, 19 AVRIL acudieron numerosos españoles y AU B ESSA T franceses de todos los alrededores Les copains du groupe líber de la ciudad y hasta de Grenoble y Valence. prueba de que era taire de Saint-Etienne, désireux de m aintenir des contacts entre conocido y amado por todos. Ante tan sens’ble pérdida, esta les libertaires et sympathisants de F. L. de St-Etienne transmite el diíférentes régions, organisent un más sentido pésame a su compa rassemblement qui serait dans l’esprit de la concentratáon anñera, h ija y nietos. nuelle (un semblable fut réalsé F. L. de St.Etienne. en 1963). Nous proposons comme activi PARADERO tés : Desea ponerse en comunicación — Díscussion sur la situation con el compañero Ju an José Ca en Espagne. bo Callejo, conocido por Juanjo, — Díscussion sur la prochaine natural de Manzanares (Ciudad concentration. R eal), el compañero José María — Chants et danses autour ñu Palomares qu reside en Sao Pau feu. lo (Brasil), rua Madalena, 4-A, — Ballades dans les bois. Pinheiros. i Le chalet dispose du nécessaire La Comuna, L. Michel : 1,50 F. Crónica de un revolucionario, Vallina, 3,30 F. Criadero de curas : 2,00 F. Cuatro cartas a Carbó, García Pradas ¡ 1.00 F. Capitalismo, democracia ¡y so cialismo, Souchy : 1,50 F. Conversaciones libertarias, F e rrer, : 1,50 F. Simón Radowitzky, Soucliv : 2,50 F. Sol naciente, Relgis : 2,00 F. La sombra del convento, Galvez : 2,00 F. Sobre la piedra inmaculada, A. France : 2,00 F. Socialismo autoritario v liberta rio : 3,00 F. N ecrol ógicas Cran m ilir ef Burdeos el Primero de Mayo Para conmemorar el Primero de Mayo, tendrá lugar un mitin en el Cine Capucins, el día l.« de Mayo, a las nueve y media de la mañana, con la participación de los compañeros Joseph SORIANO (C.N.T.F.) Federica MONTSENY (C.N.T.E.) Quedan invitados todos los refugiados españoles y trabajadores «n general. viduo y la colectiva de las or ganizaciones que tienen por fina lidad la emancipación política y económica de las sociedades hu manas. ¿ Es que el compañero Martí nez, al asistir a nuestra asamblea, tenia la pretensión de que, por escribir en nuestra Prensa, ensal zaríamos su personalidad tal como se hace en los centros oficiales, focos de hipocresia y de presun ción ? Sepa el compañero Martí nez que la F. Local de Perpignan no hace distinciones de ninguna clase y acepta la buena voluntad de todos los compañeros por igual. El compañero Martínez conti nua escribiendo : « Aún no me he arrepentido lo bastante de ha ber asistido a ella. Pese a la pre sentación que de mi hizo el com pañero Gil, la hostilidad no po dia ser más manifiesta; yo estaba allí entre hermanos pertenecientes al mismo sindicato, idólatras de la misma madre Anarquía ». Lo que acabamos de copiar no tiene visos de realidad, es pura fantasia imaginaria del citado com pañero; la prueba la tenemos que estando la ciudad de Perpignan, en el centro de comunicaciones que conducen a las playas del li toral mediterráneo y a los fron dosos y bellos parajes de la Cerdaña y del Vallespir, durante la época de las vacaciones han sido muchos los compañeros proce dentes del interior de Francia, Inglaterra, Méjico y Venezuela que han asistido a nuestras asambleas, por lo que han sido recibidos con sencilla y franca cordialidad v se les concedió la palabra tantas veces como quisieron intervenir. Además, hemos de hacer constar ante la militancia confederal que el compañero Martínez fué reci bido por la F. Local de Perpi gnan, reunida en Asamblea, con la misma cordialidad que lo fueron los demás compañeros que tuvieron la gentileza de visitarnos y pasar con nosotros unos momentos de in quietud propia de la militancia anarcosindicalista. También he mos de hacer remarcar que el compañero Martínez, que con funde lamentablemente el verda dero significado de la Anarquia, comparándola con organizaciones que fomentan la idolatría entre sus adherentes para poder conti nuar sojuzgando a los pueblos. La Anarquía, compañero Martínez, es una idea contraria a la idolatría v a toda clase de religiones y mitos que tienden a anular la fa cultad de raeionicio y de consi guiente la libre determinación del individuo. Por último, el compañero Mar tínez termina diciendo ; « Cuando se terminaron los debates de aquella asamblea, pedi perdón a los asistentes por haberles impuesto mi enojosa presencia, por haber tenido la pretensión de suponerme digno de ellos y de esas tres le tras en cuyo nombré tanto se ha bla y se perora ». < Por qué razones el compañero Martínez, militante de la C.N.T. y del Anarquismo, en vez de pe dir perdón a la asamblea (ningún compañero recuerda haber oido la palabra perdón) no tuvo la ga llardía efe pedimos explicaciones sobre nuestra actitud y afear nues tra conducta, si creia que tenia ra zones y motivos para hacerlo ? c Por qué en vez de suscitar la presente replica con su desgra ciado e innecesario articulo que tanto daño ha hecho a la moral de una F. Local, que es una parte integrante de la C.'N.T.. no puso de su parte todo cuando estaba a su alcance (todo dependía de él) para evitar situaciones desagrada bles ? Nada de esto hizo el com pañero Martínez, al contrario, en vez de contribuir para afianzar la comprensión y la armonía de la familia confederal, sin considera ción alguna nos ha jugado una mala partida. El militante cenetista siempre debe ser sincero y leal a las ideas y a la Organización, pero nunca dar motivo que se pueda pensar que dentro de la piel del inocente corderito se puedan esconder la aviesa intención y la ruindad. Fraternalmente, E l Secretariado. (f) .Yo es e l com pañero Mar tínez el q u e esperó och o m eses a publicar su escrito, sino esta R edacción, que lo fu é guardando, en espera d e q u e los lem as d e actualidad no aprem iasen, para darío a la luz, ya qu e era la se gunda parte d el mism o tem a d esa rrollado en otro articulo. H ace mos esta aclaración para qu e no haya confusiones. Rassemblement libertaire pour faire les repas et de deux dortoirs équipés de mátelas. Possibilité de camping. II est conseillé de prévoir des vétements chauds e t des duvets (aJtitude : 1.100 métres). Dans la mesure du possible, le groupe de Saint-Etienne se pro pose d’organiser les repas en collectivité. Les copains intéressés doivent le faire savoir rapidement à : Zapata, 7, rue P aul-Bert, Terrenoire (Loire). Horaires des cars partamt de Saint-Etienne pour Le Bessat : Le samedi : 7 heures, 14 heu res, 18 h. 40. Le dimanche : 7 heures, 9 heu res, 11 heures, 14 heures. Demander pour le chalet des A .J. à La Croix de Chabouset. GRANDEUR ET FAIBLESSE DE L’ANARCHISME Echos... One*» m u «r umon WMMiu or u c a , l t Voilà plus d'un s écle que Proudhon. en lançant à la face d une bourgeoisie indignée sa fameuse accusation : « La Propriété, c est le vol », signait 1 acte de naissance de l’anarchisme social. Je précise bien l'anarchisme social, et il y a lieu ici d etablir une distinction qui précise clairement les données du problème L ’anarchisme, en ce qu'il est négation de l'autorité imposée par autrui et révolte de l'homme asservi, est une réaction natürelle presque aussi vieille que 1’hunianité elle-méme. De tout temp: elle a dressé les homines, individuellement ou collectivement contre toutes les oppressions, qu’elles soient d’ordre familial, so cial, politique ou religieux. Cet anarchisme s’est toujours exprimé dans le geste de révolte — une révolte à l'état pur et sauvage. dont les racines plongeaienl beaucoup plus dans l’instinct que dans la raison. Mais l’anarchisme, en ce qu’il est affirmation d’un ordre nouveau, désir exprimé et défini d’une transformation des structures de la société, changement dans les rapports entre les membres de la communauté humaine, cet anar chisme date du siécle dernier. Ce fut ainsi que l’anarchisme, après une longue incubation de plusieurs siécles, a subi une soudaine mutation. Sous la plume d’une serie de penseurs prestigieux et sans ríen renier des origines qui luí avaient donné naissance, il s’est complété en devenant une idéologie sociale qui, au-delá de la cri tique puré, apportait une réponse aux qüestions posées. En ajoutant une indispensable affirmation à ce qui n avait été jusqu’alors qu’une simple négation, il avait cessé d'étre seule expression de la révolte puré et instinctive pour devenir esprit conscient et raisonné de la révolution. Aujourd’hui, après plus d’un siècle d’existence, l’anarchisme a un passé. Un passé à la fois glorieux et décevant. qu’aurait du normalement lu: valoir son rayonnement spirituel. Des groupes se niultiplièrent, certes, mais leur durée était éphémère et leur ossature demeurait squelettique. Pourquoi cette stagnation alors que les circonstances paraissaient propices, stagnation suivie, il faut bien le dire, d’une régression à la suite du trioinphe des marxistes en Russie ? Les explications sont nombreuses —■ et insuffisantes. L ’une des causes principales est, sans conteste, la trop grande richesse d’une idéologie qui, dés sa naissance, a éclaté en un nombre invrasemblable de rameaux, morcelant ainsi les adeptes en une multitude d ¿coles, qui ne tardérent pas á se transformer en autant de chapelles rivales. II y eut ainsi les anarchistes communistes et collectivistes, socialistes et individua listes, syndicalistes et antisyndicalistes, athées et chrétiens, violents et non-violents, pacifistes et révolutionnaires, etc., et j’en passe 1 Eparpillement dont le double résultat fut d’enlever tout sérieux á l'anarchisme et de diluer sans re sultats appréciables les possibilités financiéres et l’énergie des mili tants. Et le seul lien qui unissait ces diverses fractions se réduisait à une serie de négations1 : l’Etat, 1’Armeé, la Pólice, í’Eglise, etc. Or, on ne bátit rien sur des né gations. L a négation ne sel fustifie q u e dans la m esure oü elle est prélude à une affirmalion. Le mérite des penseurs et des propagan distes qui, au siécle dernier. lorgèrent l’anarchisme social fut précisément de le dégager du seul aspect négatif de la révolte pour le doter du visage constructil de la révolution. Cet enseignement, la grande masse des militants ne sut ou ne voulut malheureusement pas l’écouter. Courageux jusqu’au sacrifice de leurs vies dans la lutte contre la société, ils ne surent pas faire l’effort intellectuel qui leur aurait permis de surmonter l’espéce de maladie infantile qui émietta l’anarchisme et lui ferma les portes d’une Histoire, cependant toute disposée a accueillir ce nouveau venu. Et voilà la grande faiblesse de l’anarchisme : son inaptitude à l’organisation. Inaptitude qui va, chez certains, jusqu’á la répulsion et au refus. Engagé dans cetle voie, il était dés lors inévitable que l'anarchisme reste confiné dans la pratique plus ou moins ésotérique d’une philosophie sans lien avec le monde vivant et sans poids sur le déroulement des événements. Anarchiste social -—- et, par conséquent, révolutionnaire — je déplore et m’insurge contre cet état d’esprit qui paralyse tout développement de notre idéal. E t je En aurais-je assez raconté sur reste persuadé que ce ne sera que lorsque les anarchistes s’organise- les menteurs et malfaiteurs, cités ront d ’une maniére conséquente, dans les numéros précédents ? coherente et sérieuse qu’ils péné- Pas tout à fait car Je ne puis treront enfin sur la scéne du manquer de relater quelques afmonde ec que, cessant de se con- faires de voleurs et escrocs létenter du róle de témoins, ils de- gaux, en me référant au bon viendront les ouvriers d’unc des- « Canrac’ Enchaíné » du 22 détinée humaine qui s’édifie chaqué cemtore 1944 qui a levé le liévre. Dans un accés de vertu et se jour. Tout a l’heurc, j ’(ai 'écrit : sentant outragé dans son honné« ...l’anarchisme n’est jamais par teté, le ministre des flnances a venú, dans aucun pays du monde, fa it arréter, courant décembre à devenir une forcé détermi- 1964, un certain M. Riou, qui spénante... ». II y a une exception : culait quelque peu. J e laisse, aussi courtement que l’Espagne oú, justement, les anar chistes surent s'organiser ct se dé- possible, la parole au * Canard »: fin ir.. L ’Espagne qui demeure le Le bon M. Riou, patrón de grand exemple historique vers lequel nous devons sans cesse nous l’« Etude de Publicité Financiére et Immobillére », qui garantoumer et méditer. ... Et aujourd’hui, je songe mé- tissait à ses clients qui lui conlancoliquement à ce qui aurait pu fiaient leur argent un intérét de se passer si, en 1936, à l’heure oú 24 */i l’a ji est au trou. D’ordre nos camarades de la C.N.T.-F.A.I. de M. le ministre des Finances. transformaient 1’insuiTection fas— En vertu de la loi de 1935 ciste en révolution sociale, il avait réprimant l’usure, diront les bra existe en France un mouvement ves gens. Enfin, il y a une jusanarchiste sérieux, solide, influent... tice. Sans doute est-il absurde de — Erreur. M. Riou est au trou rever ? Mais est-il si déraisonna- parce qu’il a violé la loi définisble de penser qu’un tel mouve sant la profession de banquier. ment français aurait permis le II faisait le banquier sans en triomphe de la révolution espa- avoir le droit. Ce qui est prognole ? Ce qui aurait infligé la prement honteux. Quant à lui premiére défaite d’envergure au appliquer la loi sur l’usure, eh fascisme intemational — aux con- bien, c’est délicat, vous compreséquences incalculables — , pro nez, Tres, trés délicat, méme. voqué des craquements en Italie, Etc., etc. dépouillé le communisme russe de son auréole et, peut-étre la guerre E t pour justifier que ce n ’est de 39 elle-méme... pas l’usure qui est en cause, voici Oui : je suis persuadé qu’un l ’opinion d’un spéciaJiste des qües grand mouvement anarchiste en tions de crèdit différé, M. Jean France à cette époque aurait Bodin, qui dans un petit lívre changó l’histoire du monde. qu’il a pubüié, nous fait savoir : Comment ne pas le regretter ? II ne s’agit, bien entendu, que E t ne pas travailler opiniátrément de crédits faits par des banques à creer ce mouvement ? et établissements officiels, agréés. controlés par la Banque de FranM aurice FA YQ LLE. (Extrait du llore « Reflexions sur l’Anardhisme »). Glorieux, parce que, avec la prodigalité qui témoigne de sa grande richesse idéologique, l’anarchisme a lancé dans le circuit de la pensée une foule d’idées, dont un certain nombre sont devenues réalités, dont quelques autres sont • N o tre p ro c h a in en voie de réalisation. Glorieux également, parce qu’une poignée ffe u llle t o n d’hommes aux convictions Bi Dans notre prochain nudentes se ruérent, par la plume, méro nous caMmeneerons la la parole ou le geste, sur des bas publicat ion d’un grand récit tilles sociales qui paraissaient de (1) C om m ent ne pas retire sans de mceurs polítiques : soír défier tous les assauts et, une profon de ém otion les ém oti payant souvent de leurs vies, parL E D E PU T E vantes déclarations d es martyrs d e vinrent à les ébranler. De Tokyo par P.-V. B E R T H IE R C hicago et les lettres d e Sacco et à Barcelone, de Chicago à Mos Vanzetti ? cou, de Londres à Rome, les anarchistes ont payé le plus lourd tri but dans les luttes pour l’émancipation humaine. Mais décevant aussi, car, malgré une idéologie simple, claire, logique, rationnelle; malgré une foi par rextrém e-droite. Il n ’est cer(Suite d e la page 1) presque religieuse (1), qui poussa tainement pas comxnuniste, bien lis n ’aim ent pas non plus ses ses héros sur tous les échafauds au confcraire. Mais quelques mem réactions violentes quand ils le du monde oü ils montrérent le bres demòcrates de la Chambre critiquent. H parle d’eux en ter courage de ceux qui savent moudes représen tants provenant des Tir pour une noble cause et sont mes trés blessants et les rem ar E tats du sud se sentaient menapersuadés de la servir par leur ques du président ne sont jam ais cés par les candidats républicains sacrifice; malgré un apport cons gardées secretes. Par ailleurs, la presse ne prise de la faction Goldwater. Pour tant et, hélas ! trop souvent éphé guére certa ines excentricités -du faire preuve de leur extrémisme mère, de jeunes disciples enthouprésident. P ar exemple, il devient de droite, ils acoeptérent les casiastes, l’anarchisme n’est jamais furieux si une nouvelle quelcon- lomnies de la droite et exigérent parvenú, dans aucun pays du que est révélée avant qu’il ne l’expulsion de M. Yarmolinsky. monde, à devenir une forcé déterI’annonce lui-méme. A plusieurs minante. Alors que, dans la LIMOGEAGE A P A R T IR deuxième moitié du siécle dernier, reprises, H offrit un poste élevé à ses chances apparaissaient cer- une personnalité quelconque et, DE CALOMNIES taines, alors qu’une notable partie quand le nom de cette person M. Johnson n ’avait vraiment des intellectuels avaient ralbé sa nalité fu t rendu public, il annula pas à se soumettre aux exigences la nomination dans un accés d’orcause ou se trouvaient sous son de ces sucistes. H n ’ourait rien influence, l’anarchisme ne par- gueü offensé. j perdu s’ils avaient été élus. Mais vint jamais à se constituer en il congédia tout de méme M. Y a r mouvement d’envergure et à ac- IL VEUT AVOIR L’AIR DUR molinsky quand celui-ci était à quérir ainsi le poids politique E T IN D IFFEREN T l’hópital presqua moribond à la Le fait qu'ainsi il causait un suite d’un accident d’autcanobile. tort sérieux à cette personne ne En le limogeant, M. Johnson semCOMITE «i» REDACTION semble pas préoccuper M. Jo h n blait accepter les calomnies contre son outre-mesure. n s’est donné, M. Yarmolinsky dont la réputa D'< ESPOIR » de la sorte, la réputation c ’étre tion souffrait ainsi de façon peutétre irreparable. dur et indifférent. Directeur : A. TORMO Le sort de M. Yarmolinsky, im Secrétaire de Rédaction : H faut, finalement, ajouter le des plus brillants fonctionnaires cas Humphrey et la decisión souF. M ONTSENY publica des UB.A., est considéré daine de M. Johnson de ne pas Rédacteurs : comine une preuve éloquente de envoyer son vice-présicent aux P. V. BERTHIER, Edouard l ’indifférence de M. Johnson, de funérailles de Churchill. La presse BRUNET, Et. GUILLE MAU san manque de loyauté envers ses est convaincue que Johnson vouA d m in is tra te u rM . CELMA subalternes. M. Yarmolinsky fut iait administerr une leçon à M. attaqué et acctisé de communisme Humphrey, lui montrer que le de Presse M enteurs et m alfaiteurs Johnson et la Presse ne font pas bon ménage poste de vice-président ne signifie pas grand chose. La question de la sucession présidentielle ava’t été l’objet de trop de discussions dans la presse. Trop de journalistes avaient écrit et dit que les U. S. "VA. avaient de la chance d’avo'r un vice-présioént aussi qualifié. Ceci eut l’heur de déplaire à M. Johnson — voilà tout au moins ce que pensent les joum alistes — et il froissa délibérément M. Humphrey. Tout cela n ’aurait que peu d’importance si M. Johnson n ’était pas si susceptible. U ne pardonne pas facilement. II pourrait bien commencer à croire que la presse s’est dressée contre lui. Et le président, dans son róle d’instituteur, a besoin de la presse. Cette mesquine querelle pourrait avoir de tristes conséquences pour les Etats-U nis et leurs alliés, surtout si le jugement du président était ainsi faussé. M. P. DEAN ¡o. m il imprimé s . r 1c* p r e ñ e , de Ii SOCIETE GENERALE D’ IMPRESSION 'C oopéntlv e Ouvrlére de Production) 1telters 61. r«e de* Amidonnleri félépbone : 22-89-73 — TOULOUSF ce, et tout. Rien que beau finge. Bodin écrit (page 81) du tres « —. Es.sayons maintenant par curiosité de savoir à quet taux d’intérét annuel la so ciété de crédit préte... Disons tout de suite que la société préte, en général, á un taux d’intérét annuel . de 18 à 35 •/*... » Et l’auteur explique ensuite pourquoi ce n ’est ni si usuraire ni si scandaleux que ça parait. C’est son affalre. Retenons seulement son afTirnvation d’expert : de 18 à 35 •/*, tels sont les tarifs des banques officielles. Ce hon M. Riou a eu bien tort de ne pas se faire inseriré ofTicieilement comane banquier : il serait en liberté. D’autre part, l’E tat dans ses scrupules d’honnéteté ne perçoit. dans les affaires, que quelques émoluments dont voici une courte description : 24 •/. Extrait d’une brochure publiée par un établissement banca iré de crédit différé, pour exposer au public les avantages dudit crédit. et pourquoi ça n ’est cher qu’en apparence (sic) : « En 1960. pour 100 NF d’agios perçus sur le client, les dépenses qu’ils couvraient étaient réparties de la façon suivante : 37,5 N F servaiemt à régler les charges de gestión, 27,5 NF correspondaient au loyer de l’argent emprenté aux banques, 15 NF aux impóts indireets, 9 NF aux inxpóts direets... » Etc. Soit 24 NF d’impóts pour 100 NF perçus au titre d’intérét. Le bon M. Riou n’a rien in venté. Voici done un bel enseignement pour Zéphyr, lorsqu’on le satisfa it (il dit que NON) par des augmentations accordées qui se montent à 1, 2, 3 ou 4 %. Mais il y a mieux chez les m anieurs d’argent : CAPIT. - ASSOC. 11 F PLACEZ VOS CAPITAUX 24 “ o rembours. à terme, 12 % remb mensuels. Etude P.L., 131, bd de Sebastopol, Paris CEN. 75-39. Ch.’ promoteur pr 100.000 F s/ 1.000.000 de F, soit 10 •/», pr construct. d’un imm. de burx à 400 m. pl. Défense. Plan financ. rapp. brut de 8-10 mois 200.000. soit 200 %. Tél. 966-15-53, 966-58-96. Petites annonces parees dans « Le Monde » du 14-10 et qui, à l’époque, n’avaient pas retenu l’attention de M. Giscard d’Estaing. De ces quelques histoires, il découle que si les parasites peuvent s’assurer une vie luxueuse, ce ne peut étre qu’au dépens du grand nombre des consommateurs qui ne disposent que des moyens réduits pour acquérir ce qu’il leur est nécessaire à la vie. Le prix des produits étant à la merci des spéculations. J ’arrète lá, la nomenclature des honnétes (?) malfaiteurs de la société, quoiqu’il y en ait de nombreux autres, non cités. Edouard BRUNET Direetenr-Gérant I A. TURMO (A suivre.)
© Copyright 2024