Espoir : Organe de la VIª Union régionale de la CNFT. Num. 172, 18

Antoine TURMO
Adresse : Vle Union
Régionale C. N. T.
Bourse du Travail
Place Saint-Sernin
TOULOUSE (H.-G.)
Tél. : 62-64-90
ABONNEMENT
ANNUEL
France . . . . . .
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E tran g er..............
32 F
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4, roe Belfort, Toulouse
C.C.P. Nc 952-38
HEBDOMADAIRE
N° 172
♦
ORGANE
DE LA
Vle UNION
REGIONALE
18 AVRIL 1965
L e V iet-N am
nouvelle Espagne*1
UR la tete des malheureux paysans viet-namiens terrorisés, les
Mig et les Sabre livrent leurs batailles aériennes. Bientót, les
fusées d’origine russe et celles fabriquées par les amerlcains
entrercmt en action. Auparavant, ils ont déjà eu droit au gaz soidisant non-asphyxiants et au napalm, utiltsé en énormes doses pour
incendier de grandes conlrées, avec femmes, enfants, vieillards. Des
écoles de villages ont brúlé, avec leurs écoliers, ni plus ni moins
qu’à Oradour-sur-Glane, avec moins de sadiques précautions, tout
au plus.
11 y a vingt ans que le peuple viet-namíen, du Nord comme du
Sud, vit dans la terreur, la misère et le désespoir. Les américains
prirent la releve des français pour continuer le mème jeu au VietNam
Ils aidèrent mème un peu les viets contre les gaulois, à ce
moment-là, persuades de réussir, là oü les français avaient échoué.
Et, depuis Dien-Bien-Phu, le cauchemar n’a pas cessé un seul
jour pour les habitants de ces terres maudites. La vie des soldats
qui y traïnent leurs matadles, leur misère et leur peur, n ’est pas bien
brillante non plus... Mais elle est tout de mème moins miserable
c t désespérée que celle des paysans constamment en butte aux persécutions et aux destructions des uns comme des autres.
Aujourd’hui, comme dans l’Espagne des années 1936-39 hier,
trois puissances sont en train de mesurer leurs forces, leurs armes
et leur capacité de résistance. Hier, c’étaient l’Allemagne hitlérienne
et la Russie bolchevique. Aujourd’hui, ce sont les deux grands par
antonomase du point de vue militaire, et ce troisiéme grand, non
reconnu, mais tout aussi puissant, par son nombre de soldats futurs
et pour son extensión territoriale.
Sur la terre vieésnamienne, toutes les armes sont essayées. La
guerre durera ce qu’elle durera... Elle sera lócale ou finirá par se
généraliser, selon Ies conclusions que Ies armées ennemies tireront
de leurs essais respectifs.
La situaticui est tres complexe et personne ne sait, au .iuste,
quelle est la pensée secréte des russes, des américains et des chinois.
Que cherche chacun autour de cette guerre obsurde, oü Ies pauvres
viet-namiens sont seuls à plaindre. Le Pentagone la veut, car il
en a besoin, pour consommer son trop plein d’énergie húmame et
parce que le métier des militaires est de tuer et de faire tuer. La
Chine doit l’alimenter sous cape, car d’elle dépend son prestlge
aux yeux des peuples de l’Asie et son expansión idéologiquc, économique et politique. La Russie, dans le fond, est la puissance qui la
méne le plus à contre-ceeur, entrainée par la forcé des choses et
parce qu’elle aussi doit garder la face. Elle ne peut, non plus,
donner l’impression de faiblesse aux yeux du monde communiste,
du monde capitaliste et du monde tout court.
Et, comme hier sur l’Espagne, ils sortent tout leur arsenal
guerrier, pour s’entretuer et se montrer mutuellement les dents les
“t o s aux autres par personne interposée... Qu’est-ce que ça peut
faire ? Ce sont les viet-namiens, du Nord comme du Sud, ceux qui
sont tués de mille et une manieres; ceux qui voient leurs terres
saccagées, la vie de leurs enfants sacrifiée.
Et, comme pour l’Espagne, le monde contemple ego'istement le
combat : Dans le fond, il y a encore moins de risques personnel
pour ehacun qu’en 1936. L ’Espagne était là, à cóté. II suffisait de
traverser les Pyrénées. Tandis que le Viet-Nam, c’est loin, en Asie.
Mème si les bombes atòmiques sont utilisées, Ies retombées radioactives n’atteindront pas l’Europe, l’Afrique, l’Amérique, n’est-ce pas?
Mais que l’expérience de 1939 revienne à l’esprit de beaucoup
de pensé es égoïstes. Munich et la lácheté des démocraties, face à
Franco, à Mussolini et à Hitler, n ’empèchèrent pas la guerre d’éclater, six mois après l’écrasement du peuple espagnol accompli gráce
à la complicité de tous...
La guerTP du Viet-Nam, terrain d’essai de forces qui s’affrontent,
sera peut-ètre le sinistre prélude d’une nouvelle guerre mondiale.
Aujourd’hui, comme hier, le sang de ta n t d’innocents sacrifiés, retombera sur tous ceux qui, par peur de perdre leur petit bien-etre,
sombrérent corps et biens dans une catastrophe généralisée.
S
DE LA C. N. T. F.
Prix : 0.50 F
Panorama dn Moycn-Oricnt
La situation polit'que, ou plutót
belliciste, devient plus noire de
jour en jour. Israel est entouré
de toute une masse de « voisins »
qui ne révent que de « fantasía ».
comme ils aisent, une « fantasia »
vociferante, de canons, de m itrailleuses, de carab'nes, de revòlvers,
de bombes envoyées par des avions
de guerre, de discours sauvages,
voilá la < fantasía » pan-arabe.
Treize Etats arabes se Jettent sur
cet Israel qui naquit avec l’aide,
croyez-le ou non, de Staline, qui,
au nom de la Russie, avait voté,
aux séances de l’O.N.U., pour l ’indépendance ó’Isracl en 1947... cette
méme Russie qui ne cesse d’envoyer des armements en masse aux
E tats arabes, qui n ’ont qu’un seul
but : mettre fin à l’existence d’Israel, et jeter les juifs, comme Nasser le dit ouvertement, à la mer.
Tous les Etats capitalistes, y
compris la Russie soviétique aux
bouches illimitées, aident tout le
temps ces arabes : l ’Allemagne
construit leurs casernes et leurs fa ­
briques de munitions, des chaussées, des digues, des canaux et
des usines atòmiques;
Nasser,
ainsi que les autres, ne cessent
de prendre ce qu’on leur offre.
Les E tats arabes n ’ont aucun
autre souci que de mettre fin à
Israel; méme si entre eux ils ne
sont guére amis : sur une seule
chose ils s’entendent sans doute :
quand il s’agit de faire la guerre
contre Israel. Voilá pourquoi les
Syrfens tirent à travers leurs
frontiéres pour tuer des tracto­
ristes e t des paysans israéliens;
et quand ceux-ci cessent leur
feu, ce sont les jordaniens qui
font le coup de fusil, ou bien les
libanais ou les égyptíens.
politique ex-oriente lux, la lumiére vient de Moscou, d’après eux.
La radio et la televisión arabes
promettent le paradis d’Allah sur
terre à tous les arabes israéliens
s’ils forment la cinquiéme colonne pour les Etats arabes, bien que
la situation ¿es arabes israéliens
soit merveílleuse, si on la com­
pare avec celle des arabes des
autres
pays entourant
Israel.
Ceux-ci marchent vers la frontiére, faísant leur espionnage antiisraélien, et passent cette írontiére... Ils en reviennent, déçus, ou
bien espions; généralement on
las attrape quand ils reviennent,
et ils sont condamnés à des an­
nées de prison; ou bien ils restent á la frontiére, tués par des
bailes israéliennes, mais la propagande continué, et la misère
aussi,
On se demande pourquoi Nas­
ser ne veut pa» attaquer la Rus­
sie, ni la Roumanie, et tant d’autres Etats communistes, qui ne
veulent
pas
boycotter
Israel;
ma's il attaque l'AUemagne, de
laquelle il a tant reçu d’aide,
parce qu’elle vient de reconnaítre
Israel, et va établir des ambassades, etc. Les dettes que Nasser
avait faites, il a déjà déclaré
qu’il ne les payera pa®. un jour
il dirá les mémes mots aux prolétaires bolcheviques.
Cependant les menaces du Pharaon moderne devraient étre pri­
ses au sérieux, car les stocks de
matériel de guerre sont combles;
la Russie « soviétique » étan t le
plus granó' foumisseur. Tout cela
alora que le parti communiste a
été mis hora la loi en Egypte,
quand il est totalement libre en
Israel; ici il posséde máme un
kibboutz, une ferme collective,
prés de la frontiére jordan’enne.
II y a peu de temps, les soldats
jordaniens c ’était leur tour de
tirer contre les kiboutzins israé­
liens. E t il y eut des morts communistes, tués par des armes so­
viètiques, qui plus est. Mais les
communistes ne soufïlèrent mot :
ils s’enlisent histortco-m atérialistiquement dans leur idiotisme
LE PRESID EN T JOHNSON DECLARE LA GUERRE
AU KU K LU X KLAN
Ce n ’est pos le paradis en Is­
rael non plus; au contraire, nous
avons nos Ben Gourions, uu type
étrange quanó' méme ; ex-ouvrier,
cofondateur du syndicat ouvr er
le plus fort ici, la Histadroute; il se déclara derniérement
contre l’unification des partis ouvriers. Son parti socialste, nommé
MAPAY, se dit : bon dieu, il est
déjà vieux et il a beaucoup contribué à l ’établissement de cet
E ta t;
laissons-le s’amuser. Le
vieux a tout du lapin agilc et
d'un m’as-tu vu politique, avec
un peu trop de médaiües diplo­
màtiques. II voudrait monter, une
fois ce plus, sur le siége du Pre­
mier, dans un cabinet, oü il serait le roi républicain.
Bourguiba semble étre le meilleurs de tous les chefs d’E tat
arabes; il vient de parler à d’autres chefs pour une paix entre
arabes e t israéliens; espérons que
les masses arabes entendroat des
paroles de paix. Mais les pauvres
diables, ne jouissent pas d'assez
de 1‘berté pour entendre un mot
pacifiste dans ce Moyen-Orient,
oü les arabes ne préchent, que
leur « gihhad » belliciste, la
sainte guerre, alors qu’Israél travaille dans la direction de la paix.
Un simple exemple ; leurs kibboutzs, réalisation óes reves d’un
Gustave Landauer, qui fu t assassiné par les nazis, qui avaient
collaboré en ces temps-lá avec les
sociaux-démocrates allemands, d’oü
surgirent notre K arl Marx et
notre Chine, la Russie soviétique
et autres chinoiseries bolchevi­
ques.
M. « K », dans toute sa splendeur, visita l’Egypte, ce qui a
coüté à la Russie un joli trésor,
et quand M. « K » fu t ejecté du
troné bolchevique, nous avions
pensé que la politique de vider
la Russie au profit des bellicistes
pan-arabes cesserait; mais il fut
détróné, sem ble-t-il, parce qu’il
n ’avait pas assez vite agí...
Vive la Paix quand méme et à
bas la vermine !
Ch. HOCHHAUSER
— On va lui faire voir que nous ne sonunes pas des « congs ».
Ha'iffa (Israel) avril 1965.
Johnson et la Presse ne font pas bon ménage
M. Johnson est axrivé à se m et­
tre la presse américaine à dos.
E t pourtant les journalistes, ju squ’ici semblaient avoir prété le
sarment de fidélité au président
et chantaient quotidiennement ses
louanges.
D ’oü vient le changement ? H
y a plusieurs explications. Les
journalistes n ’ont jam ais vraiment aimé Johnson. Ils l’ont trai­
te avec coresidération, au déhut,
parce qu’ils sentaient qu’attaquer
Johnson équivalait à attaquer
Kennedy.
E t puís, les républicains commirent l’idiotie de faire de Goldwater leur cancidat á la présidence. Entre les deux candidats,
il était impossible de ne pas opter pour Johnson. Goldwater était
si simpliste que les journalistes
le jugeaient dangereux.
UNE AUTO-CENSURE
INCONSCIENTE
C’est pour cela qu’ils fermérent
les yeux quand furent révélés le®
scandales touchant Bobby Baker
et W alter Jenk'ns. J e ne dis pas
que la presse s’imposa consciemment une censure. Mais inconsciemment, le journaliste moyen
avait tellement peur des conséquences de l’élection de Goldwa­
ter que l’attaque contre Johnson
devenait une sorte de suicide national.
Mais M. Johnson est en poste
maíntenant. La menace óe Gold­
water n ’existe plus e t les jour­
nalistes se rapellent toutes les
choses qui leur déplaisent chez le
président. Les journalistes sont
passionnés de style. Or M. Jo h n ­
son manque complétement de sty­
le : il parle comme le pasteur
d’une église ultra-protestante du
sud. n est arrivé à modérer la
tendance qu’il a de réciter un
sermón chaqué fois qu’il se trouve
devant un microphone. Mais il
fa it quand méme bourgeois gentilhomme et tartuffe à la fois .
LE PRESID EN T CH OISIT
SE S JO U RN A LISTES
Les amis qu’il eho’sit parmi les
journalistes sont ceux qui veulent
bien écrire exactement ce qu’il
veut, des gens qui pensent com­
me luí, qui ne le critiquent ja ­
máis. Les grands pontifes de la
presse américaine qui se prennent
trés au sérieux et croient qu’ils
ont le role (presque constitutionnel) de poser des qüestions au
président comme le fait l’Opposition au Parlement britannique,
n ’aiment pas, et c’est naturel, que
M. Johnson refuse de se soumettre à leur interrogatoire.
(Suite en page 8).
C O M M E N T A I
^ ò iu
tz a à
d ia
España errante
N Narbonne el tren se vé literalmente invadido por españoles
que hacen transbordo, procedentes de la frontera de Cerbére.
Todos van hacia Lyon, hacia Suiza y algunos hacia Alemania.
El espectáculo es deprimente. Algunos — que vuelven de pasar
unos días en España — van bien vestidos, llevan maletas corrientes.
Pero la mayoría representan lo que, para llamarlo de alguna m a­
nera, califico de España errante. Atezados por el sol, flacos, vestidos
con pobres trajes de campesinos jornaleros, que no ganan lo sufi­
ciente para adquirir ropa presentable. Muchos llevan los sombre­
ros clásicos del agro andaluz; otros, boinillas mugrientas. No cono­
cen el idioma y van en manadas, como pájaros asustados.
Se interpelan a grandes voces; van completamente desorienta­
dos; no saben en qué estaciones deberán hacer cambios. El paso
de las fronteras les aterra. En el compartimiento donde yo viajo
se instalan varios, que tienen la suerte de ir acompañados por
uno que chapurrea un poco el francés.
Hay mujeres entre ellos. Chicas de servir, que vuelven a las
casas donde prestan sus servicios, las unas, y que se lanzan a la
aventura de Europa, las más.
La gente les contempla con una mezcla de piedad y de des­
precio que me hace daño en el corazón. Son, realmente, una masa
de emigrantes apenas diferenciados de los argelinos, los últimos en
pasear su miseria y su búsqueda de pan y de trabajo por el
mundo. Son, a los ojos de los franceses, bien alimentados y bien
vestidos, aunque pertenezcan a clases modestas, una especie de
pueblo inferior. Y yo .'es contemplo casi con desesperación, pen­
sando que son
nuestra España, que quizá nacieron en Castro del
Río,1 o en Casas
Viejas, o en Linares, o en Navalmoral de la Mata,
pueblos de resonancias heroicas para mi.
Hoy son la
España errante, emigrando de la tierra que les vió
nacer en busca
de lo que enEspaña no hay: empleo para sus
brazos y un trato más humano, que les reconozca el derecho a
la vida y la dignidad.
Las chicas que hay en mi compartimiento hablan entre si.
Una, cargada de maletas, vuelve a Basilea, donde está sirviendo
en una casa. Sin duda es ella la que ha tirado de las otras, con­
tándoles maravillas de lo que gana, del trato correcto que reciben
las chicas de servir fuera de España, consideradas, no sirvientas,
sino empleadas de casa, en este mundo que no es España. Dice
la que vuelve a Suiza :
_. Antes de decidirme a m archar de España, estuve sirviendo
en Madrid. ¡Qué diferencia de trato entre unos y otros señores!
Allí hay que sacarles la mierda del trasero y ni te dan las gra­
cias. Aquí, primero hay aparatos para todo y luego las cosas demasiacfo sucias las hace la señora; no quiere que yo lave la ropa
de los chiquillos ni nada en donde pueda haber porquerías que
repugnen. Y una come en la mesa con ellos. Y le dan confianza,
dejándolo todo abierto, como si una fuese de la familia. Aquí una
se siente una persona; en España, como si fuese una Vestía.
En Avignon cambiamos de tren. El nuestro lleva retraso y
apenas nos queda tiempo para coger el otro, pues los pasillos están
Infranqueables, invadidos por las cajas, los sacos, las maletas a ta ­
das con cuerdas de los emigrantes. La gente gruñe, protesta, Los
pobres españoles se azoran, no dan pie con bola...
Cuando monto en el otro tren, me encuentro a un muchachito,
todavía un adolescente, que intenta hacerse comprender de un
grupo de soldados. Va a Orange, no sabe si el tren que ha cogido
es el bueno o no. No sabe cómo ni cuándo tendrá que apearse.
ILos otros no le entienden, pero se esfuerzan en orientarle. Yo
intervengo y le digo que si, que el tren es el bueno; que ya le
diremos cuando deberá apearse. No tendrá 17 años. Le pregunto:
— ¿Tan joven aún y te decides a emigrar?
__¡Qué remedio, señora! Somos ocho hermanos, yo el mayor; mi
padre sólo trab aja tres días a la semana. Alguien tenia que salir
a fuera, a ver si se puede ayudar... Si todo me va bien, haré venir
a otro de mis hermanos. Y entonces ya seremos dos a ganar.
¡Qué decir! Le contemplo con ojos piadosos, llena de ternura y
de compasión por esa juventud indefensa y triste, para la que no
ha habido posibilidad de estudios, para la que no hay más impe­
rativo categórico que ganarse la vida, para él y los suyos, solidario
sin embargo del drama y las necesidades familiares.
...Al terminar el mitin, en Villeurhanne, donde un 40 por ciento
de emigrados económicos llenan la sala, varios muchachos, que no
tendrán muchos más de veinte años, se acercan a mi, pidiéndome
que les dedique «Heroínas», que tacaban de adquirir. No son toda­
vía nada, pero han escuchado la voz de la C.N.T. y de la U.G.T.
Y empiezan a leer esos textos inencontrables en España y que con
ellos a España volverán...
¡España, la de los tristes destinos: pese a todo, nadie debe per­
der la fe y la esperanza puestas en tí!
Federica MONTSENY
E
C artas
(Suite de la page 4.)
bertaria. Pero creemos sincera­
mente que la pasión la cegó al
juzgar el artículo « Ayer, Laval;
hoy, Perón ». No estaba cierta­
mente en el ánimo de la compa­
ñera Montseny defender a Perón
del que dice categóricamente « no
sentimos la menor simpatía por
Perón » calificándolo ae « filofascista » que se valió de la de­
magogia « para desviar a las ma­
sas argentinas y reducirlas a ser
un movimiento conducido, al so­
caire
del
justicialismo, por un
grupo de presión más o menos
importante, que aspiraba a liberar
Argentina del protectorado econó­
mico de Yanquilandia. E l justicia­
lismo es un slogan bueno para
desorientar a los trabajadores, en
el que muchos han caído », etc.
La intención de la compañera
Montseny no era exculpar a Pe­
rón, sino mostrar hasta donde llega
la felonía de Franco. ¿ Que los
dos son tan felones el uno como
el otro ? Pues muy de acuerdo.
Como fué felón el antiguo anar­
quizante Laval, convertido luego
en el hombre de los nazis alema­
nes. Como son felones la mayor
parte de los que, carentes de todo
escrúpulo, no vacilan en conver­
tirse en tiranos y verdugos de sus
pueblos, muchas veces después de
enarbolar ideas de izquierda.
No discutimos las virtudes per­
sonales del presidente Illia. Lo que
queremos decir es que su po­
lítica, en lo que se refiere a re­
sultados prácticos para el pue­
blo argentino, no ha sido mejor
que la de Perón, como no lo fué
la de sus antecesores. Y esto crea,
compañerita, que lo lamentamos
por la msima causa de la demo­
cracia, vinculada a los antipero­
nistas. Que la política de Illia está
más o menos apoyada por Washing­
ton, permítanos la amiga
Elma
González que continuemos creyén­
RE S
Las influencias liberfarias
en la lucha sindical
A la luz de muchas experien­
cias históricas, hoy puede valo­
rarse la importancia humana del
anarco-sindicalismo. Decimos hu­
mana porque, a más de la uti­
lidad social que origina su cohe­
rencia, hace patente el más ele­
vado respeto que hacia el hom­
bre se ha concebido. La reivindi­
cación de derechos rebasa toda
frontera de clase; mirada con el
prisma del pensamiento libertario,
es un poema que armoniza todas
las mejores creaciones y pensa­
mientos del hombre.
De una manera concluyente se
ha demostrado, por todos aque­
llos que en sociología han pro­
fundizado, que sólo la práctica de
la equidad, bien entendida, con­
ducirá a la Humandad a la meta
esencial de su existencia. Con la
sencillez propia de su cond'ción,
en las organismos que para su
defensa ha establecido, la clase
trabajadora, en España y otras
partes, ha demostrado lo que para
la vida supone sus convicciones
y sus pensamientos. Conducida
por sí sola, obedeciendo los im­
perativas principales de su con­
dición, ha puesto de relieve tes­
timonios de valor social que no
poca gente docta dudaban se al­
canzaran.
Los signos precursores de tan
elevados ideales ~e pierden en el
pretérito desconocido; su aurora
larga y no por todos bien com­
prendida, ya fecundó realidades
que nos incitan a continuar el
camino de las grandes luchas
para los grandes fines. En lo que
a España se refiere, en la historia
de estos acontecimientos encon­
tramos motivos que nos cautivan,
que nos inducen a juram entar­
nos firmeza. P ata la historia mo­
derna, a la que cada c ía se in­
corpora más la clase trabajadora,
el anarco-sindicalismo español ha
aportado -personalidades que me­
recen y deben ser respetados, por
lo menos de los que nos llam a­
mos libertarios.
Lo que en nuestros precursores
podríamos calificar de intuición, o
presentimiento, se ha -traducido
en realista ciencia social. Parecía,
en el terrenb de los supuestos,
que lo tradicional nunca iba a
ceder; no se median, en esos ju i­
cios, lo que vale la voluntad, el
deseo y la necesidad de superarse.
De ahí la sorpresa, para la bur­
guesía y para los tercos políticos
españoles, de. verse entre hombres
sin principios universitarios, con
don de capacidad intelectual am­
plia y severa, replicando los pre­
juicios de la historia y de la pre­
sente constitución social.
A juzgar por los signos visi­
bles del movimiento obrero, el pan
y la libertad han sido, y serán,
los elementos preferentes a conqu'squistar en la lucha; el dere­
cho, . para las instituciones y los
hombres de mentalidad tradicio­
nalista, siempre fueron problemas
la
de fuerza, no de justicia. ¿Qué
recursos tenía que aprovechar el
proletariado para superar tantos
obstáculos a su emancipación? Su
unión, que basada en los axiomas
libertarios, es fuerza, sabiduría,
conciencia humanitaria, realidad
justiciera y porvenir libre.
El espíritu ce sumisión, parti­
cularmente en España, por des­
gracia muy influenciado por el
catolicismo, se ha cultivado y pro­
palado como don virtuoso, heren­
cia de santidad. Esa rutina resul­
taba por demás embrutecedora;
teniendo su origen en la d vialdad. a ningún humano conceden
derecho ni facultad para objetar.
Comprendiendo el triste destino
que ese camino ofrece, al prole­
tariado inquieto, con visión de
una humanidad mejor, le quedaba
y le queda el recurso de la rebe­
lión contra todas las divinidades
y poderes opresores.
A las reflexiones sanas, de ili­
mitados horizontes sociales huma­
nitarios, los libertarlos, en Espa­
ña, unen la audacia; son los pri­
meros y únicos que rompen el
cerco de la corrupción y de la
malead confabulados. La consigna
inicial es, que la unión de las
explotados es un imperativo que
a la Humanidad puede evitar to­
das las desgracias que soporta
por defecto de educación. Sí, eso
es una síntesis de las grandes
aspiraciones, de las inteligencias
clarividentes, de excelsas bonda­
des, el poema de los poemas.
Llegó el momento, pues, que
frente a toda representac;ón, a
todo sistema de autoridad y de
explotación, se yergue esa peque­
ña colectividad luciferiana; se
reta al pasado y al presente ofi­
cial; aseguran los desheredados,
los proscritos de todo derecho,
que el pan es producto del tra ­
bajo humano, que la libertad y el
bienestar de nuestro género sólo
podrán ser forjados por el inge­
nio y las bondades del hombre.
Reflexionando sobre la emanci­
pación hallamos, que la misión
esencial de ese gran pensamiento
consiste, en atender las necesida­
des normales que más vigorosa­
mente se hacen sentir. Se llega a
esa conclusión* por vía de racio­
cinio, por esfuerzo mental; las
conquistas sucesivas, de carácter
económico, moral e intelectual,
que sustanciarán las preceden­
tes meditaciones, también reque­
rirán el concurso de no pocos
esfuerzos.
Se va a la formación de la
Nueva Sociedad, confiando en el
hombre, en el cultivo de sus fa ­
cultades éticas e intelectuales,
legitimando la rebelión contra las
fuerzas opresoras y embrutecedoras. Es decir, que partiendo de
la clase trabajadora, elemento b á­
sico de toda riqueza social, se
inicia la resurrección humana, la
lucha liberadora, con una síntesis
de convicdones libertarias que el
tiempo permitirá irradiar, conso­
lidar y embellecer.
El más grande de los postula­
dos, -Concebido y bosquejado para
la creación de un mundo nuevo,
tiene su cuna en el corazón y
la inteligencia de los más humil­
des obreros; sus entidac.es de de­
fensa, combatidas por todos los
gobiernos, son el embrión de ese
futuro universalista que ya va
respirando en algunas corrientes
intelectuales. Tras la unión de
los trabajadores, quienes inician la
marcha para hermanar los pue­
blos y las razas, se suceden las
iniciativas, para unir los conti­
nentes, las profesiones y las in­
dustrias.
El lema más importante, apesar
de las interferencias mixt ficad.ts
de origen estatal, queda radicado
en los obreros que se declaran ce
concepción libertaria; entienden
éstos, con sobrada lógica, que por
encima de los intereses políticos
y económicos de continentes, de
las profesiones y de las indus­
trias, está la comprensión de la
vida, el respeto al hombre, la
compenetración de los corazones
y de las inteligencias, en interés
y para el bienestar de todos.
Los problemas de la vida, tal
como los tiene planteados el pen­
samiento libertario, tiencen a am ­
pliar sus influencias. Vanas serán
las pretensiones d reivindicar las
prerrogativas que han gozado, y
gozan en parte, los despotismos
que no daban beligerancia polí­
tica a los trabajadores. Mermada
la potencia específica que antes
caracterizaba a toda clase de go­
bierno, hoy buscan, para norma­
lizar y prolongar su existencia, el
concurso de la clase obrera or­
ganizada, para continuar la obra
que fué tradicional a los gober­
nantes de toda condición. ¿Pue­
den interferirse esas esferas hu­
manas de condición tan opuesta?
¿No es diferencia de condición
social lo que originó y mantuvo
constantemente la lucha reivindicadora?
Siempre que nuestra conducta
no implique una renuncia a las
ideales libertarios, la lógica nos
mantendrá en el seno del mo­
vimiento obrero; es la cátedra
donde se agitan las disciplinas
más valiosas de la vida, la esfera
doñeé se conoce el dolor, el lu­
gar donde podemos hallar los ele­
mentos de condición productora
para construir el mundo laborioso
y pacífico. Las conclusiones his­
tóricas, parte muy valiosa de las
ciencias sociales, repudian y re­
chazan la dialéctica con que se
ha venido engañando a los pro­
ductores desheredados. Toca a los
libertarios persistir en su verbo,
claro, enérgico, ya qeu hoy. más
que nunca, tenemos elementos de
combate frente a los tradiciona­
les enemigos de la libertad de los
pueblos.
Severino CAMPOS
(Continuará.)
Redacción
dolo : sino fuese asi, ya hubiera
sido derribado, como han sido de­
rribados otros presidentes en Amé­
rica del Sur y en el Sud de Asia
y el Sur africano.
En cuanto al texto informativo
de Pardo Arias, no se trata más
que de una simple información,
que no compromete a otra persona
que al autor de la misma. Tam­
poco Arias dice si está o no de
acuerdo con las nacionalizaciones.
Sabemos bien que toda nacionali­
zación dista mucho de ser un acto
libertario; que arrancar los inte­
reses de manos de los americanos,
de los belgas o de los ingleses,
para ponerlos en manos de los
argentinos capitalistas, no es, ni
mucho menos, un acto anarquista.
Pero la Redacción no puede poner
notas hasta, a una simple crónica
de información o reportaje. « ESPOIR » es un periódico libertario,
pero abierto. .
Aparte esta respuesta obligada
¿ tendremos que repetir que, teó­
ricamente, estamos muy de acuerdo
con usted, Elma ? ¿ Que nos pa­
rece muy bien su espíritu de jus­
ticia, su deseo de puntualizar lo
que es exacto y lo que no lo es ?
Pero podemos incurrir en error,
¿ verdad ? Y el hecho de que po­
damos estar equivocados, juzgando
los hechos de la Argentina, no
quiere decir que lo estemos juz­
gando los hechos de otras regiones,
más próximas de nosotros. Deci­
mos esto, porque también hay
que evitar los conceptos
dema­
siado absolutos : « Yo, hasta hoy,
he creído a pies juntillas las infor­
maciones de « ESPOIR » y desde
ahora la duda, con su innegable
fuerza corrosiva, aparecerá en mis
posteriores lecturas. He perdido una
fuente inapreciable de datos para
mi ». Ni hav que creer nunca
« a pies juntillas » nada ni a nadie,
ni hay que dudar « a priori »,
cuando algo nos decepciona o
nos parece que no se ajusta a la
verdad. Entonces hay que dar luz,
al que no ha visto suficiente, para
que el error se rectifique. Pero
de esto a condenarle sin apela­
ción... Tampoco esto es anarquista,
compañerita. Por lo demás, más
que satisfechos por su carta.
JIR A A SA IN T-FERREO L
La Alianza Sindical de Toulouse comunica que para el día
Primero de mayo organiza una
jira-concentración
al lago
de
Saint-Ferréol.
Gastos de viaje previstos: 4 F.
Salida de S t-S e m in a las 8 ce
la mañana.
El compañero Borraz dará una
charla.
(En el próximo número publi­
caremos el extenso texto enviado
por el Comité de Alianza Sindi­
cal de Toulouse anunciando la
jira.)
R E P O R T A G E S
Actualidades latino-americanas
! Carta Marrueca
Q U IEN ERA
y QUE HIZO CUKURS
Herbert Cukurs habia nacido el
17 de mayo de 1900 en Letonia.
Siendo aún muy joven — a les
16 años — participó en forma des­
tacada en la primera guerra mun­
dial, siendo al final de esa con­
tienda condecorado como héroe
nacional.
Vuelta la calma en Letonia y
debido a su sobresaliente perso­
nalidad, le fue fácil cursar estu­
dios superiores hasta obtener el
titulo de Ingeniero de Aeronáutica.
Más tarde se hizo sobresalir en
actividades aéreas, al punto de
haber realizado un raid extraordi­
nario que le proporcionó gloria,
transformándolo en figura nacio­
nal de Letonia.
Cuando el partido nazi tomó el
poder en Alemania, este hombre
pasó a integrar la milicia nazi co­
nocida por « Cruz de Fuego »,
pasando al poco tiempo a ser su
jefe. Puso especial empeño en la
persecución y caza de judíos, de­
mostrando en torio momento no
poseer el menor escrúpulo y estar
falto de los más mínimos y funda­
mentales sentimientos humanos.
Como comandante de las « Cru­
ces de Fuego » llevó a cabo tor­
turas y asesinatos sin fin. Su nom­
bre y su ligura siniestra lo ha­
cían temido. Cuando recibió la
orden de matar a los que se en­
contraban en el « Ghetto » de
Riga, aisló/ el lug¡ar por sor­
presa, logrando que nadie, nin­
guno de cuantos allí vivían, pu­
diera salvarse.
En la llamada « Marcha de la
Muerte » en Letonia, cometió atro­
cidades espeluznantes según consta
en los archivos del Servicio Se­
creto de Israel.
Cuando al fin fué vencido el
nazismo en Europa, Cukurs logró
huir de Alemania a Francia, lam­
bareó en el puerto de Marsella
hacia Brasil, donde llegó en no­
viembre de 1945 acompañado tic
su esposa y tres hijos. Además,
como cebo, para fingir sus buenos
sentimientos respecto a los judíos,
tuvo la audacia de traer también
a una niña judia huérfana — él
mismo había dado orden de ma­
tar a su familia — llamada Mi­
ñan Keitzner, habiendo tomado
antes la precaución de adoptarla
al salir de Europa. Mirian, ya una
mujer, está ahora casada con un
médico de Rio de Janeiro.
Aquí en América siguió sin
cambiar su nombre, con el que
revalidó su título de Ingeniero
y formó la compañía de taxis aé­
reos y taller de reparaciones aero­
náuticas
que mencionáramos al
principio.
Las organizaciones
judias
lo
descubrieron, reclamando al go­
bierno brasilero su expulsión, pero
sin éxito. No obstante se consi­
guió que Cukurs no lograra la
ciudadanía brasilera. En cierta oca­
sión los judíos asaltaron, incendia­
ron y destruyeron las instalaciones
y los aviones-taxis, haciéndolo huir
de Rio para refugiarse en San
Pablo.
Cuando
Eichmann fué ejecu­
tado, varios nazis alemanes se
sirvieron de los aviones de Cukurs
para desaparecer,
tras «. miste­
riosos » vuelos, hacia el interior
del país, por la lejana selva. Cu­
kurs demostró en esos dias ser una
pieza fundamental en el engranaje
montado por los nazis en América
Latina. Se comprobó que sus avio­
nes-taxis servían para más que pa­
sear turistas por San Pablo.
Es muy posible — es nuestra
opinión — que la muerte de Cu­
kurs esté relacionada con el re­
fugio del Dr Mengele y que Cu­
kurs pretendiera asegurar su tran­
quilidad al precio de descubrir el
escondrijo de Mengele. De esto y
de mucho más ha demostrado que
es capaz el desaparecido nazi. Por
algo se le consideraba el hombre
clave de los nazis en Brasil. Pero
si esto resultara así. entonces ya
no serian comandos israelitas sino
operaciones preventivas de los mis­
mos nazis.
- II -
VIO LEN TA REACCION
D E LOS GRUPOS NAZIS
EN M ONTEVIDEO
Inmediatamente de conocido el
ajusticiamiento de Cukurs, las or­
ganizaciones nazis de ambas már­
genes del Plata mostraron su in­
dignación, empleando los métodos
ya conocidos de estas peligrosas
y numerosas bandas adiestradas y
orientadas, precisamente, por ex­
jefes nazis' alemanes que por cen­
tenares se ocultan unos y viven
tranquilamente otros aquí en Amé­
rica Latina.
El nazi-fascismo no se conocía
personalmente por estas latitudes
hasta que llegaron los Mengele, los
Bornrann, los Eichmann, los Cu­
kurs, Arajs, Barón Von Aavensleben, Victorio Mussolini,
Cario
Scarza, Ulrich Rudel, Otto Rumbach, Adolfo Calan — muy re­
cordado este por los republicanos
españoles y desaparecido hace al­
gún tiempo de Argentina — ,
YVilhelm Sassen, Van Erlo y otros
muchísimos nazis más que harian
interminable esta lista. Promete­
mos, sin embargo, ocuparnos de
las actividades y pasos de todos y
cada uno de estos elementos en
posterior reportaje. Dejando cons­
tancia que somos conscientes del
riesgo que supone contribuir, en
cierta medida a hacer público los
planes de estos elementos, ya que
« ESPOIR « está difundido por
estos países.
Lo que si podemos desde ya
afirmar es que las descarriadas ju­
ventudes derechistas rioplatentes
son adiestradas por estos indivi­
duos, que veneran a sus jefes de­
fendiéndolos a sangre y fuego y
que dan continuamente pruebas de
una ferocidad que no tiene que
envidiar a los ex-ultras que sem­
braron la muerte y el terror en
Argel para impedir la liberación
ríe ese país.
Las agrupaciones totalitarias de
los nazifascistas uruguayos, ya ini­
ciaron su contra-ataque la no­
che misma del dia en, que fué ha­
llado Cukurs. En las calles Juan
Carlos Gómez y Camacua, estam­
paron la cruz gamada e inscrip­
ciones que dicen, : « Judíos Ase­
sinos ». A la noche siguiente con­
tinuaron los atentados a base de
gruesas ametralladoras. Se pudo
saber que al dia siguiente del caso
Cukurs, entraron en Uruguay, pro­
cedentes de Argentina, varios ele­
mentos de la conocida organiza­
ción nazi « Tacuara ». Su obje­
tivo era y fué cometer atentados
de represaba en Montevideo, com­
binados con los nazis residentes
aqui agrupados en «i Monde] » y
otras organizaciones.
En la noche de su llegada a
Montevideo, recorrieron la ciudad
en coches atacando centros y so­
ciedades judias. Uno de esos cen­
tros fué la sinagoga, sita en calle
Inca número 2287, que atacaron
con proyectiles de calibre 42. Ad­
juntamos algunas fotograbas donde
tuvieron lugar esos atentados.
Un poco de esta atmósfera se
respira en Brasil, donde las au­
toridades de Sari Pablo — ciudad
donde vivía Cukurs — han dis­
puesto servicios especiales de vi­
gilancia alrededor de templos y
sociedades israelitas.
Por último, aqui en Montevideo
se descubrió, el 10 de marzo, un
plan nazi a desarrollar en las
próximas horas. Ello tendría lugar
contra personas e instituciones y
serian
cometidos por terroristas
uruguayos y argentinos que se ha­
brán reunido para ese bn el mar­
tes dia 9 en un edibeio de Av.
18 de julio y Ejido. Se sabe que
uno de ellos se apellida Hernán­
dez y que usa el nombre de Ro­
berto Sperani. Al conocerse estos
detalles, el plan no se llevó a cabo,
al menos por el momento.
NOTICIAS DE ULTIMA HORA
0
La policía uruguaya dice
no poder abrmar categóricamente
Olri marzi sangriento
que el cuerpo de compuesto ha­
llado en el baúl el 6 de marzo sea
el de Cukurs.
Sin qu e aún se hayan b o ­ fuerzas del orden en los lugares
0
Ayer dia 11 de marzo se rrado d e los arcanos de nuestra estratégicos d e la capital econ ó­
anunció la detención, en San Pa­ m em oria los graves acontecim ientos m ica d e Marruecos.
L os insurrectos han sido so­
blo, de un ex-soldado alemán con q u e se desarrollaron, en Tánger, en
m etidos a causas « más que sudos pasaportes en su poder. Uno un 30 d e marzo d e h ace unos diez
años,
dia
en
el
q
u
e
h
u
bo
muertos,
a nombre de Dieter Solemberg y
marísimas ■>, puesto qu e habién­
otro a nombre de Garlos Rodrí­ heridos, quem a d e coches, asados dose dado los acontecim ientos a
guez. Bajo terrible presión dijo que a establecim ientos, etc., se nos ha 23 d e marzo, el 25 se conocían ya
Mengele se halla oculto en una deparado otra nota sangrienta en las sentencias dictadas. A 17 incri­
casa de campo aquí en Uruguay. la segunda quincena d e este m es minados se condenó a 2 años d e
prisión; 15 a seis; meses, 7 a tras,
Está relacionado con el caso Cu­ d e marzo d e ¡965.
A quella fech a sangrienta luí q u e­ 5 a dos y l a 4 meses, por los
kurs y las dudas que sobre él te­
nían las organizaciones nazis para dado, por obra d e una Administra­ tribunales d e Casablanca.
ción Internacional y d e un C o ­
En Fez, las perurs hasta ahora
el descubrimiento de Mengele.
m ité d e Control d e las potencias conocidas montan a 6 m eses d e
• Dos franceses que viajaron en
el mismo avión que Cukurs, que signatarias d el Acta d e Algeciras, arresto y al pago d e una multa
en el más com pleto mutismo, si d e 250, DH. per capita.
llegaron al mismo hotel y que desa­
bien, los agregados militares por
Pero, las verdaderas causas d e
parecieron el dia del ajusticia­
dich o Comité, optaron por un si­ los acontecim ientos trágicos que
miento, fueron detenidos el otro
len cio d e tundra turerea d e sus hem os tenido (pie presenciar, tie­
dia en Panamá. Se llaman Jacques
gestiones. Cosas d e la política d e nen su origen en el trem endo paro
Massou y Jean Retusseau. Un fun- !
entonces.
obrero que, sólo en Casablanca,
cionario de Interpol del Uruguay
Esta vez, y a los pocos dias de afecta a muchos m iles d e traba­
se trasladará a Centro
América
em pezada la segunda quincena del jadores y qu e se vio aum entado
para interrogarlos.
m es d e marzo, C asablanca fu é
con el despido d e trescientos o b re­
Como puede verse, este caso se
teatro d e utut espantosa insurrec­ ros d e la em presa azucarera,
está convirtiendo en un trabalención t/ue produjo 7 muertos, 69
Claro qu e la manifestación estu­
lenguas y rompecabezas de fan­
heridos y más d e 200 detenciones. diantil, fu é la espita por donde
tásticas características,
Los coches particulares y los al­ corrieron las causas d el malestar.
m acenes d e com estibles y otros fu e ­
No creem os qu e sea con dis­
PARDO ARIAS,
Corresponsal de « ESPOIR » ron incendiados y satpu¡ados. El cursos y con acusaciones, más o
terror
luí
cundido en todo el m enos extem poráneas,
qu e
se
en el Uruguay.
M aghreb ante la furia desatada de
pueda rem ediar e l ‘ mal y la mise­
Montevideo. Abril 1965.
las multitudes.
ria qu e cunde entre las masas tra­
L os motivos qu e dieron origen a bajadoras.
los hechos, se com paginan en el
Notamos una falta d e dirección
ATENEO CERVANTES - LYON
malestar general d eb id o al cre­ y orientación en los diversos cen ­
Maison de l’Europc
ciente paro obrero, a las apeten ­ tros sindicales d e la población ma­
16, place de Bellecour - LYON cias d e varias fracciones d e los rroquí. N o se la conduce, la masa
políticos m arroquíes y a la inesta­ obrera, por los derroteros d e su
bilidad creciente en e l seno d e la verdadera
em ancipación
social.
Continuando su labor cultural, masa productora qu e ve, dia a
T am poco los dirigentes sindicales
OCTAVA GRAN CONFERENCIA dia, ennegrecerse el cielo d e sus se encuentran a la altura d e su
necesidades.
com etido, d eb id o a la estrecha
DEL CICLO 1965
C om o en todas partes d e Eu­ fusión qu e sus militantes mantienen
que tendrá lugar el domingo 18
de abril a las 10 de la mañana, ropa, la clase estudiantil es la con la causa m onárquica y con
en la sala de conferencias de la qu e ha abierto el cau ce d e sus el Parlamento qu e ha dado una
protestas, dicen, acuciada por las form a constitucional al Reino d e
Maison de l’Europe.
directrices d e un profesorado in­ Marruecos.
satisfecho.
Pero no paran, aqui, nuestras
El Sr. D. José MALDONADO
Según los datos oficiales y el observaciones. Según notas oficiales
Licenciado en Derecho
discurso del propio monarca, pro­ d el propio gobierno, el pasado
y Ministro del gobierno
nunciado en patéticos tonos, la dia 27 d e marzo fueron ejecutados
republicano
huelga estudiantil fu é provocada 14 hom bres incunos en los su­
disertará sobre el siguiente tema:
por ciertas determ inaciones d el m i­ cesos acaecidos en poblados cer­
nistro d e Instrucción Pública acerca canos a la frontera argelina, nom­
¿ESPAÑA, ESTADO FEDERAL?
d e las becas otorgadas y otros fi­ bradam ente en Tiuli.
nes qu e nos no h a sido dado com ­
Los acontecimientos que se pro­
Ello es prueba fehacien te d el
ducen en nuestro país, reactuali- probar. N o obstante, el propio Mi­ m alestar reinante. D e nada lia ser­
hace vido para paliar la miseria del
z-ando el problema español y au­ nistro asegura qu e d esd e
gurando el principio del fin del cinco años nada nuevo se ha apor­ p u eblo musulmán, la em igración
régimen que oprime a España, tado a las normas programadas económ ica q u e monta a muchos
hacen que el tema que tratará sobre la instrucción y la educa­ m iles d e trabajadores esparcidos
D. José Maldonado, sea de pal­ ción d e los escolares.
por Europa.
T am poco el afán
pitante actualidad, por lo que es­
Sin em bargo, las calles d e C a­ gubernam ental d e atraer a Ma­
peramos un numeroso público, al sablanca fueron teatro d e una rruecos una infinidad d e organis­
que rogamos la máxima puntua­ insurrección qu e ha causado in­ mos internacionales. Ni siquiera,
lidad.
númeras víctimas y ha dado lugar el asentim iento d e numerosas d e ­
Por el Ateneo Cervantes i al estabecim iento d e un toque d e legaciones m arroquíes, a la mesa
de Lyon
LA JUNTA. I qu eda y el apostamiento d e las d e los varios organismos creados
por la O.N.U.
Nosotros, ajenos por com pleto a
las organizaciones
proletarias d e
este país, asistimos, com o meros
observadores, al desarrollo d e este
m alestar qu e nos prom ete un por­
(Suite d e la p ag e 5).
barato que Judas, el Iscariote — venir inseguro.
de los pedestales todas estas esta­
Culpam os d e ello, tan sólo, a la
con tan grandes y señoriales pises tuas de madera, que para vosotros
que hay en las calles Alcalá, Gran- son vírgenes o santos y despojadlas m ilitando sindical marroquí que,
via, la Castellana y en el barrio de de todos sus lujos, de sus joy'as de desde la independencia, no hace
más qu e navegar entre las aguas
Salamanca.
oro y platino, zábros, brillantes y
Déjense los obispos de plegarias. diamantes, que no sirven más que turbias qu e em anan d e las fuentes
La que se ha hecho por la vi­ de ostentación para burlarse de la d e Moscú y Pekín.
vienda, sin darse cuenta los cató­ miseria !
Sepan, d e una vez por todas,
licos de Madrid, que acudieron a
los trabajadores musulmanes, qu e
;
Desahuciad
de
N
uestros
templos
las iglesias, es peor que el timo
mientras no se determ inen a ac­
de las misas. ¿ Serán imbéciles ? y palacios todas las riquezas con tuar por sus propios m edios, por
que os ufanáis adornándolos !
La arenga pastoral para la ple­ ¡ Rasgad esos palmos de lienzo con propia iniciativa y determ inando,
mismos, su porvenir y su
garia decia asi : «. Deseamos sus­ que cubrís vuestra hipocresia y ellos
cripciones o donativos que se re­ despojaros también vosotros, gran­ form a d e convivencia y d e ac­
cogerán en el Patronato Virgen de des prelados, de vuestras joyas y ción, no dejarán d e ser, en pleno
siglo XX, los eternos parias un­
la Almudena (calle Juan de Aus­ fortunas !
cidos al carromato d e los intereses
tria, 9) o en las obeinas del obis­
; Reunid todo este caudal, oh, capitalistas y d el Estado.
pado ». Total, una sacudida a los
bolsillos. ¿ Se quiere más claro el pretendidos apóstoles de Dios so­
José DACK.
timo ? Después de las plegarias, bre la tierra, y si queréis portaros
hay que
esquilmar a los fieles. como buenos cristianos ,v poner,
Marruecos. Abril 1965.
Es tanta la costumbre que se tiene como propaganda, en vuestra boca,
en mendigar, es tanto el amor el nombre de Cristo, predicad con
que se tiene a los cepillos ,v a las el ejemplo ! Solo asi disminuirán
CULTURA Y PROPAGANDA
cajitas de las ánimas, que hasta la promiscuidad, los pecados de
cuando no deberian pedir más que los novios — que no admiten
Necesitamos con urgencia el li­
gracia a la Virgen de la Almudena, vuestras doctrinas — y habrá « un bro «Evolución y Revolución», de
piden también dinero. ¡ Y osan ha­ hogar para cada familia ». Solo E. Reclus.
blar del evangelista San Juan ! asi se puede ganar la gloria del
Agradeceríamos ofertas o indi­
¡ Que sarcasmo ! ¡ Oh, vicarios cielo con que se sueña sin creer
caciones para adquirir una im ­
de Jesucristo 1 O sobran las ple­ en ello.
Antonio VIDAL.
portante cantidad de ejemplares.
garias o sobran los donativos.
Hyéres. Hogar de los pobres.
¡ Descended. — oh mercaderes
Dirigirse a la admin’starción de
«ESPOIR».
que estáis vendiendo a Cristo más
Abril 1965.
las sotanas " tragaperras "
CCLL4ECRATION
^eéde ^am^uiiandia
<=>4ctuaLLdad
Cambio de decorado
L que va siguiendo los altos y bajos de la situación política de
España, leyendo la misma Prensa del régimen, se da cuenta del
caos en que hoy se debate el franquismo.
En el número anterior de «ESPO IR» y en esta misma sección,
comentábamos y reproducíamos dos editoriales de «Arriba», que nos
parecieron los más significativos de la maniobra que se iba desarro­
llando con vistas a embridar a la oposición y a canalizarla, coinci­
diendo en cierto modo con lo que ya habían sido corrientes eviden­
ciadas por ciertos portavoces de esa misma oposición, incluso en perió­
dicos extranjeros, como «Le Monde», de Paris. Pues en los números
que nos separan de los textos comentados la semana pasada, cambio
completo de decoración. Ni una palabra de la «estrategia de la sub­
versión», ni de los «derechos de una oposición constructiva».
Hoy la tónica es: «Continuidad y fortaleza: el Ejército, deposi­
tario de las más entrañables virtudes españolas». «Cara al futuro,
cara a la continuidad política de España, al Ejército le sigue corres­
pondiendo un papel primordial». («Arriba» del dia 1 de abril de 1965.)
¿Qué significa esto’ ¿Que el Ejército, la « grande muette »,
incluso en España, ha hablado ya? ¿Y ha hablado a Franco? ¿O es
que Franco habla en su nombre, haciendo, una vez más, pesar la
espada sobre la balanza?
La Prenso francesa, por otra parte, se hace eco del descontento
dé los estudiantes, ante lo que han sido reacciones del gobierno
franquista, frente a lo que el propio 8.E.U. y la propia organización
sindical, por boca de Herrero Tejedor, estaban dispuestos a aceptar.
Todo va a traducirse en un decreto-base, regulando desde arriba
el funcionamiento de las asociaciones de estudiantes y manteniendo
la existencia inamovible del S.E.U. En cuanto a las reivindicaciones
estudiantiles, reclamando designación de los Comités por la base,
de eso, ni hahlar. Tenemos la impresión que a Herrero Tejedor le
habrán hecho pasar un mal rato, acusándole de haber ido dema­
siado lejos. Y no nos sorprenderá que el actual director de «Arriba»
sea sustituido.
¿Qué quiere decir todo esto? ¿Que en el seno del gobierno fra n ­
quista los «duros» han ganado la batalla? /Que sigue el sistema
de las duchas escocesas, aplicado a la política franquista. Una de
fría, otra de caliente. De este modo se mantiene en vilo a la opi­
nión nacional e internacional y ni Cristo sabe cuál es el verdadero
pensamiento de Franco.
Mientras no conozcamos el texto del famoso Decreto anunciado por
el «pin-up boy» del gobierno franquista, digno émulo del joven Peyrefitte francés, nada podemos decir respecto a las fórmulas mágicas
inventadas por los ministros de Educación Nacional y Secretario
general del Movimiento, pues parece que entre los dos se ha fabri­
cado el pastel, con los aditamentos a él aportados por el resto de
jerifaltes franquistas.
Pero, desde ahora, sabemos que él no puede resolver, ni mucho
menos, el malestar estudiantil y que los estudiantes, asi como los
profesores en pugna por una liberación de la Enseñanza, no se lla­
m an a engaño y desde ahora ya denuncian la maniobra.
Pero, en realidad, este aspecto puramente circunscrito al mundo
universitario, con ser importante, no lo es tanto como lo que signi­
fica el cambio de decorado en lo que son aparentes líneas del
sistema. Ayer se marcaba una tendencia que, en una Prensa diri­
gida. habia de ser necesariamente señalada desde arriba. Hoy, silen­
cio en torno a esas iniciativas lanzadas como ensayos, y exaltación
del Ejército y de los slogans de siempre: «Hay que levantar la
barrera de la fortaleza espiritual y política del pueblo español,
aferrado a los principios del 18 de julio».
Una vez mós nos preguntamos: ¿Ha ganado la partida el grupo
ultramontano o estamos en frente de otra maniobra de digresión,
|dirigida a ganar tiempo, a desorientar, a sembrar la confusión a
diestro y siniestro?
Que ello sinva de experiencia para cuantos pudieron hacerse
ciertas ilusiones. Al fin todo el mundo — el mundo que de verdad
desee el fin del franquismo _ tendrá que coincidir con nosotros en
lo que desde hace 20 años venimos clamando en el desierto: el
franquismo, como todas las dictaduras, ni se irá, ni se derribará sin
acción directa y revolucionaria del pueblo. Ello tendrán que reco­
nocerlo hasta los que hoy se declaran partidarios de la no-violencia.
i,
I Hada donde caminan los
Estados Unidos deAmérica del Norte 1
— o —
« — En Mississipí, los policías
lian aplicado electrodos a hombres
y mujeres. Ya conocen ustedes el
método. Y ¿ salren ustedes que
ley ha sido propuesta,
votada,
aceptada en ese Estado, sin que
la autoridad federal
se haya
echado encima ? Esa ley que dice
que, toda mujer que tenga por
segunda vez un hijo ilegítimo podrá
elegir entre cinco años de prisión
(y una prisión sudista es verdade­
ramente un infierno) o la esteri­
lización. ¿ Díganme ustedes : Esa
ley no Ies trae algo a la memo­
ria ? i No les recuerda nada ?
Naturalmente; el peso de esa ley
no recae más que sobre los ne­
gros. Cuando se trata de blancos
se cierran los ojos a lai ley... Pero
los negros que viven en la mise­
ria, en la prosmicuidad...
Eso
es un genocidio, pura y simple­
mente. Y, además, ¿ cuál es la
razón de que haya hijos ilegíti­
mos ? Todavía no hace mucho
tiempo, un sudista me decía rién­
dose : —• Yo no contrato jamás
a una obrera negra sin antes... —
Procuré guardar mi calma y 'le
pregunté ; ¿ Muchas se negarán
sin duda ? — Bueno, ya compren­
derá usted. Por aquí no hay mu­
cho trabajo para ellas. Y luego
el hecho de que sus hijos o sus
hermanos pequeños tengan algo
que llevarse a la boca... — Este
mismo hombre no dejará de de­
nunciar a las autoridades los pe­
queños mestizos ilegítimos. Cinco
años de prisión para la mujer
que contravenga a la ley.
« — La propaganda en favor
de los negros.
Ignoran ustedes
que la extrema derecha, en los
Estados Unidos,
financia diaria­
mente 6.000 programas de radio
y televisión ? ¿ Se dan ustedes
cuenta del efecto de ese adoctri­
namiento, de esos folletones en
que la encantadora hija de la sim­
pática familia « White » (el ame­
ricano medio) es asaltada por jó­
venes bárbaros de color negro ?
Lo mismo, exactamente, que antes
de la guerra, en los folletones
alemanes, en los que la pura chica
rubia era asaltada y blanco de las
bajas pasiones y apetencias de un
traidor que, como por casualidad,
tenia una nariz semita, pies pla­
nos y un apellido terminado en
« stein ». Yo les afirmo a uste­
des; la historia está a punto de
repetirse trágicamente... La John
Birth Sociely, muy poderosa, los
Citicen Concil, el K. K. Klan. los
neonazis, se han aliado y actúan
decididamente. La John Birth es
antitodo
antinegra, antisemita,
antilatina... Preconiza la raza nor­
teamericana pura. ¿ Donde se ha­
brán inventado esa raza ? ¡ Se­
ñores 1 Los neonazis constituyen
un grupo que se proyecta contra
la misma existencia de los Estados
Unidos. Algunos norteamericanos
descubren hoy, con amargura, que
elleos fueron a combatir en Eu­
ropa pura extirpar lo que reapa­
rece actualmente eh su propio país.
« — Ya no existe seguridad en
los Estados Unidos para los que
se atreven a defender a los ne­
ros. Hoy mismo — añade Griffín — yo no tengo seguridad. Se
me ha amenazado con tomar re­
presalias con mi mujer y mis tres
hijos... Y cuando viajo tengo que
tomar
itinerarios muy complica­
dos y no permanecer nunca más
de seis horas en el mismo sitio,
porque la policía me localiza, me
vigila y comunica el informe a
personas que nd me quieren bien.
Ya me conoce bastante.
« — Este año en Mississipí, han
matado 69 negros, sin que se haya
realizado ninguna clase de inves­
tigación sobre el asunto.
« — Cuando
se produjo
la
muerte número 66, número 67,
número 68, fui a entrevistarme con
los negros. Estaban
ya
hartos,
desesperados : querían matar, de­
volver golpe por golpe, ojo por
ojo, diente por diente. Sus líderes
les suplicaban que me escuchasen
a mí, que durante algunas sema­
nas fui negro como ellos. Yo les
pedía que no tomasen represalias.
Ellos me contestaban : « Usted
nos aconseja que nos dejemos ma­
tar como corderos » — ¿ No veis,
les decia yo — que lo que ellos
quieren es llevaros a la revuelta
par tener un pretexto de destro­
zaros en masa ? ¡ No caigáis en
la trampa 1
« —- El número 68 era una pre­
ciosa niña de 9 años. Un coche
pasó adelantándola en su marcha.
Los blancos que iban en el coche
echaron un lazo a la niña y la
llevaron así, a rastras, durante va­
rios centenares de metros... Un
crimen estúpido, odioso, que su­
bleva, Esa vez los negros casi me
lynchan cuando fui en plan me­
diador, Y yo i que iba a decirles ?
C a r t a s a la R e d a c c ió n
L a Plata, 6 d e marzo d e 1965.
C om pañera Montseny :
Atenta y perm anente
lectora
d e « ESPOIR » acabo d e leer
su articulo : « Ayer, L o ca l; hoy
Perón ».
Pues bien, hay en su trabajo
varias
inexactitudes qu e quiero
señalarle.
Porque
nosotros,
los
anarquistas, somos justos ¿ ver­
d ad ? Es decir, exactos y veraces.
Y paso a poner puntos sobre
las ies. Perón al principio d e su
gobierno « aparentem ente » en ­
frentó a los yankees para poco
m ás tarde firmar con ellos los ya
tan discutidos contratos petrole­
ros, por los cuales les entregó el
petróleo d el país. Y los vuelve
a encarar hoy cuando no ha con ­
seguido
q u e lo apoyen en su
« operación retorno ».
Tam bién
estuvo con la Iglesia y rom pió
con ella cuando no le con cedió el
título d e marquesa pontificia a su
señora. Y podríam os seguir enu­
m erando sus « claras y honestas! »
actuaciones. O sea, qu e Perón es
otro gran felón qu e com o Franco
ven d e a su m adre o a su hijo, a
su pu eblo, si le conviene.
Además, quiero indicarle q u e no
es justo qu e lo ponga al mismo
nivel q u e Ilia. Tan injusto com o
resultaría hacerlo con Besteiro y
Franco, pongo por ejem plo.
L a dem ocracia qu e representa
Ilia sabem os q u e no podrá solu­
cionar los graves problem as so­
ciales provocados por el capitalis­
mo. Sabem os q u e esos problem as
nacen d el ejercicio d e la autori­
dad. Pero reconozcam os q u e hay
dem ócratas honestos. Y este, creo,
es el caso d el actual presidente de
la Argentina,
viejo
m édico d e
p u eblo que, hasta ahora, ha a c ­
tuado por ejem plo, con mesura y
sin violencia ante las acciones d e
los que em pujan hacia adelante
ya sean obreros, estudiantes o in­
telectuales.
Lamentaría ser dura en estas lí­
neas. Pero lo cierto es qu e m e
violentó su artículo. Yo, hasta hoy,
h e creíd o a pie juntillas las in­
form aciones d e « ESPOIR » y
d esd e ahora la duda, con su inne­
g ab le fuerza corrosiva, aparecerá
en mis posteriores lecturas. H e
perdiólo una fu en te inapreciabele
d e datos para mi. Para mi que
tom o con pinzas todo lo q u e dice
la prensa burguesa. Este es e l m o­
tivo d e mi rabioso disgusto.
E spero no molestarla al insistir
en mi p ed id o d e m ejor inform a­
ción.
Cordialmente.
Elma GONZALEZ.
Posdata
Al continuar con la
lectura d e « ESPOIR » m e en ­
cuentro, en la página qu e enfrenta
a su artículo, con las inform a­
ciones, qu e d esd e M ontevideo, en ­
vía Pardo Arias. Aquí ya no se
trata d e datos erróneos. Hay algo
más grave. Una evidente contra­
dicción con nuestra posición. Vues­
tro corresponsal d ice : « nos con­
fesam os sin tapujos enem igos d e ­
clarados de la política qu e siguió
a la caída d e Perón ». C om o si,
com o anarquistas, se p u ed e estar
con alguna política. Además, se­
ñala a las nacionalizaciones, qu e
aqu í no significaron más qu e n e­
gociados (extraperlos), com o m ag­
nas obras peronistas cuando sa­
bem os qu e estas implican, en el
m ejor d e los casos, una centra­
lización y refuerzo d el poder, d e
la autoridad, contra la qu e lucha­
m os d esd e siempre, desde los h e­
roicos tiem pos d e Bakunin al o p o ­
nerse a Marx. En fin, hay una
interpretación esencialm ente con ­
traria a nuestros principios. El
correcto análisis d e los hechos p e ­
ronistas los encontrará en el fo ­
lleto q p e le adjunto. En él Rey
hace un serio estudio d el gobierno
d e l’eiun hasta el 52. En los años
qu e siguieron no hu bo ninguna
m ejoría, por el contrario todo fué
para peor.
Insisto en la urgente necesidad
d e la aclaración. Insisto qu e es
nuestro d eber recalcar qu e a tra­
vés d e la autoridad no se llegará
a la Anarquía, qu e e l capitalism o
argentino
no
es
esencialm ente
igual al d e cualquier otra parte
d el globo y qu e el fin no justifica
los m edios. Por todo esto el ar­
tículo d e Pardo Arias, para ser
insertado en « ESPOIR », d ebió
ir acom pañado d e una ajustada
critica o por lo menos con la acla­
ración d e qu e esa no es la posición d el periótdico.
N uevamente con toda cordiali­
dad,
Elma GONZALEZ.
Nota d e la Redacción : Con
gusto publicamos la carta de la
compañera Elma González, por lo
que ella tiene de lúcida y de afir­
mativa de una neta posición li(Suite en page 2.)
Que tuvieran paciencia, todavía pa­
ciencia, siempre. Después de mi
salida de los Estados del Sur,
se ha producido el asesinato nú­
mero 69 en Mississipí ».
Hemos escuchado las palabras
que un amante de la raza humana
y defensor de los miserables de
color ébano, hizo a los periodis­
tas que se desplazaron para interwiuvarlo en su nueva direc­
ción en Bruselas
(Bélgica), en
donde tuvo que refugiarse para
guardarse de las amenazas que
ios pro-nazis prometían cumplir si
no callaba su indignación
ante
tanto atropello.
Como hombres
amantes de la justicia y de la
igualdad, saludamos su valentía y
sentimientos humanistas, al tiempo
que añadimos las últimas pala­
bras finales a esta exposición re­
lacionada con los atropellos c o n ­
tra los negros en los E E. UUU. y
para preguntar lo que tanto aquí
se vislumbra. i¿ A donde llegarán
los blancos en sus persecuciones
raciales ?
¿ Hasta cuando, los negros, se­
guirán soportando el peso de lascadenas de la esclavitud ?
Los acontecimientos de protesta
antiracista de estas últimas sema­
nas muestran claramente el fin
de esa esclavitud. Hace tiempo
— tal vez desde la última gue­
rra — que los negros, al haber
sido movilizados y al haber com­
batido en compañía de otras na­
cionalidades, adquirieron el sen­
timiento de su dignidad humana.
Ya no pueden seguir soportando
la sujeción. Bastante tienen con
contar el número de sus muertos
y, sobre todo, con sufrir en miles
de cosas una constante humilla­
ción, que es lo peor de todo, por­
que representa una muerte psi­
cológica para sus hijos.
Se va ampliando la creencia, aquí
en Estados Unidos, que se está
acercando el tiempo en que los
negros se digan « This is vvorth
dying for » (Merece la pena mo­
rir por ello). Ese dia se luchará
en las calles, desde Harlem hasta
Nueva Orleans;
desde Savanna
hasta
San
Francisco:
desde
Wáshington hasta Chicago... Y eso
significará la guerra civil en los
Estados Unidos. Vale más pensar
en las consecuencias e imaginarse
el resultado, si tal despliegue de
odios llegaba a producirse. Pues
lo qué hoy por las buenas no se
desea otorgar a esta raza humi­
llada, deberán darlo ante la fuerza
bruta y ante la pelea desencade­
nada... Pues ¿ qué harán los
Estados Unidos, cuando se hallen
paralizados por esa crisis ? ¿ Qué
harán los países sometidos a la
presión norteamericana ? ¿ Qué
podrá hacer la O.N.U. en los Es­
tados Unidos, cuando es incapaz
de restablecer el orden en Indo­
china ? ¿ Será lá protesta de los
esclavos negros de los Estados Uni­
dos tan poderosa como para cau­
sar la liberación de los pueblos
sometidos a la potencialidad de
los armamentos y unidad de los
Estados estadounidenses ? Edto
solo el tiempo nos lo dirá en
breve. Por ahroa lo único posible
de afirmar es lo que diariamente
todo el mundo puede leer en la
Prensa y escuchar en la radio :
es el clamor por la libertad con
el que los negros en este país es­
tán atronando al mundo. Y esto
es una realidad.
; Hacia donde caminan los Es­
tados Unidos de Norteamérica ?
¿ Hacia el fascismo ? ¿ Hacia la
libertad ? Solo el tiempo y- la
unión de los negros nos dirán sa­
tisfactoriamente lo que será el
futuro de esta nación, en la cual
deseamos ver ondear la bandera
de la Libertad, Igualdad y Frater­
nidad.
IBERO GALO.
LEED Y PROPAGAD
NUESTRA PRENSA
INTERNATIONALE
Bombardeo de la embajada
americana en Saïgon
Al reportar esta vez y sobre
este asunto ma siento dividido en
dos. No sé si reportar o comentar
lo que reportan y dicen otros.
Por ejemplo, se reporta desde
baigon que los atacantes a la
Embajada emplearon 250 libras de
explosivos en el ataque. En vista
de los daños y las 'victimas cau­
sadas y causados sería verdad lo
reportado. De los daños causados
al edificio no me importa. Lo que
me importa son los sufridos por
las \íctimas. Muchas de ellas las
vi en la televisión. Intimamente
me conmovió el cuadro de su­
frimiento y tragedia.
Desde Washington, Mr Johnson
contiena el ataque. Dice que es
un ultraje. Si lo es — y eso yo
no lo discuto — desearía comentar y
preguntar esto
¿ Cual es más
ultraje, las 250 libras empleadas
en el ataque a la Embajada, o
las 350 toneladas de explosivos
que una semana antes lanzói la
aviación americana en territorio
de Norte-Vietnani ?
No invento yo esto : lo publica
la prensa de aquí.
¿ Y no es idéntico ultraje al de la
Embajada, o quizá mayor, los 35
niños vietnamenses que unas se­
manas antes hirió, unos, y mató,
otros, en una escuela la misma
aviación ?
Tampoco invento yo esto. Lo
mismo que lo otio. la prensa lo
publicó.
La televisión no exhibió esta
tragedia de niños, alumnos de es­
cuela y en la que resultaron vic­
timas de un ataque de aviación.
Debió de hacerlo tan en detalle
como lo sucedido en el bombardeamiento de la Embajada. No
lo hace porque se sabe que este
es un pueblo sentimental; pudiera
APUNTES
DE NUESTRO TIEMPO
■ fc OR culpa de uno de los errores de Estado que caracterizan a
clarar la guerra al Nord-Vietnam.
U
esta hora, España, el primer pueblo en alzarse contra la con­
v lo mismo a China. Cuando al­
cepción totalitaria, está siendo excluida deliberademente del
guien les interroga sobre la po­
tribunal de la justicia y el derecho internacional. La llamada RAZON
sibilidad de que ello trajera la
DE ESTADO que hoy dirige el destino de los países catalogados como
guerra atómica y la destrucción
libres, sofoca y cercena en ciernes el Renacimiento de la razón
que ello pudiera causar, dijeron
humana.
que la guerra era la guerra y en
Con alto sentido profético dijo Albert Camus: «Las democracias
ella todos los medios de combate
del Oeste se forman aparentemente la tradición de traicionar a sus
eran lógicos y moralmente justi­
amigos; los regímenes del Este se crean la obligación de devorarlos.
ficados.
Entre los dos, tenemos que hacer una Europa que no será ni la de
Tal vez que los atacantes de
los embusteros ni la de los esclavos».
la Embajada hablaran inglés ¡y to­
Hay miedo a decir la verdad. Los intereses creados no quieren com­
maran el consejo de estos dos
prometerse cuando de salvaguardar la causa de la justicia se trata.
irresponsables belicistas. Y de estos
Para salir airosos de esta prueba moral, los estadistas de todos los
hay muchos en el Pentágono y a
colores hacen juegos malabares en torno a la supuesta verdad y la
través del pais. Para ellos todo en
dudosa mentira. Cabe reconocer que en el arte de jugar con los voca­
la guerra se justifica. Esa es su
blos, hay maestros excepcionales en este siglo de cobardía y claudi­
bárbara moral.
caciones interminables.
Haga justicia a la verdad y
¿Dónde está la verdad? Tal es la pregunta que se hacen quienes
diga que en este país esos beli­
tienen vergüenza en descubrirla; los tímidos que bailan en la cuerda
cistas a todo trapo son minoría,
floja para mantener un equilibrio repugnante, propio de timoratos
pero su influencia cuenta mucho.
y pusilánimes
La verdad total, absoluta, es posible que sea difícil
Si es verdad que estos belicistas
hallarla; ir,as lo que no encierra lugar a dudas, cuál es la gran men­
influyen y piden se extienda la
tira de nuestra época llena de angustias y responsabilidades históricas.
guerra al Nord-Vietnam, y si es
La hipocresia es la reina de nuestro tiempo. Se busca la manera
necesario la China, voceros tan in­
de hacer ver lo que no existe; es decir, afectación de una virtud o
fluyentes y de tanta seriedad como
cualidad que no se tiene. Ahí reside el origen de la cobardía, la raíz
el « New York Times », dice
de la bajeza. Y de la cobardía, que es falta de valor, al miedo des­
en una de sus editoriales que la
bordado, no hay más que un paso, no imposible de franquear cuando
guerra en Vietnam no conduce
se pierde la dignidad. Pero el honor, o mejor dicho, la honra, son
a nada más, ni soluciona nada
voces pasadas de moda, palabras que está demás pronunciar en los
más, que a la continuación de la
altos Departamenots de Estado.
misma y a que esta se extienda.
A causa de un miedo frío y vil se nos ha traicionado constante­
Categóricamente dice que esta ni
mente. Por miedo a Hitler y Mussolmi, la estupidez de Chamberlain
siquiera se puede llamar círculo
y la conllevancia de Daladier, consintieron que la libertad de España
vicioso, continuamente moviéndose
fuera destruida en flor. No pensaron los calculadores estadistas en
sin llegar a ninguna parte. Es
la amenaza que se incubaba contra sus propios países. Debido a ese
más bien, afirma, una espiral, con­
miedo hereditario, el Presidente Roosevelt y su Secretario de Estado
tinuamente adquiriendo mayor al­
Cordell Hull, no quisieron reconocer que la destrucción de Guernica,
tura y mayor extensión.
y los bombardeos de Málaga, Madrid, Barcelona y Alicante preparaban
Se supone que tal obtención de
los ataques de Londres, Pearl Harhor, Varsòvia y Stalingrado.
volumen continuo, pudiera muy
A medida que pasa el tiempo, el sentimiento de inquietud crece
bier terminar en catástrofe.
como las ortigas. Los que carecen de valor para enfrentarse con los
Sugiere se hagan todas las ges­
hechos no se enmiendan ni corrigen. Y los mismos defectos fraguan
tiones diplomáticas posibles con el
idénticos errores.
fin de obtener finalmente la paz.
El domingo 11 de febrero de 1945, tuvo lugar la- famosa conferen­
Expresa en este último aspecto el
cia de Yalta. El gran Palacio de Livadia, antigua residencia de cura
sentimiento tal vez de millones.
del Zar Nicolás II, sirvió de escenario majestuoso para representar
Este pueblo no quiere la conti­
la obra maestra de la cobardía universal. Franklin D. Roosevelt. pre­
nuación de la guerra. No es mi­
sidente de los Estados Unidos de América del Norte; el mariscal José
litante en protestar contra ella,
Stalin, presidente del Consejo de Comisarios del Pueblo de la Unión
pero esa es la desgracia carac­
Soviética; y, Winston Churchill, primer Ministro de Su Majestad el
terística de este país, que muy
rey de Gran Bretaña, dividieron el mundo en zonas de influencia al
pocas veces se manifiesta
mili­
servicio de sus respectivas hegemonías políticas. La Conferencia de
tante. Ello no indica que no de­
Crimea, de Livadia, o de Y alta, que el nombre no hace la cosa, trazó
sea la paz en Vietnam, muy par­
una línea divisoria para separar dos mundos aparentemente irrecon­
ticularmente
las
mujeres.
de viviendas económicas, « para
ciliables; pero unidos por parecidos apetitos de dominación. La confe­
Inclusive el mismo
presidente
evitar la promiscuidad, los real­
rencia de Y alta fué la mesa redonda de los banquetes de caviar. El
Johnson deja escaparse el gato.
quilados, los noviazgos excesiva­
buen gusto político, la estrategia stalinista, lo había previsto todo. .
No hace mucho, en un discurso.
mente prolongados, con los peli­
Churchill, como un león enjaulado, luchaba para hacer posible lo
se le escapó decir que la guerra
gros incesantes de pecado », etc.,
imposible: poner a salvo la preponderancia europea. Por el contrario,
en Vietnam no era una creación
etc. ¡ Como si a la archidiócesis
Roosevelt, con toda su muerte a cuestas, herido como un dios mito­
de su administración, sino una he­
le importara un comino lo que hace
lógico, pensaba en la posteridad. Stalin, buen jugador de ajedrez,
rencia.
o deja de hacer una pareja de
movía las piezas con mano segura, Arme. Vodka contra Whisky,
Los ataques aéreos continuarán,
novios !
salmón contra chewing-gum. En política sale vencedor el más osado.
se
extenderán
más
aún
y
aún
se­
La circular de la archidiócesis, en
Impresionar y disimular son armas de primer orden en el juego di­
flagrante contradicción
entre lo rán más salvajes. Se mandará más
plomático. Y en Yalta, los rusos fueron jugadores de ventaja.
ejército,
y
vaya
uno
a
saber
qué
material y lo moral, entre lo hu­
En la conferencia de Y alta se consumó el crimen de España. Fué
más
otro
equipo.
No
se
mandarán
mano y lo divino, cita palabras de
aquella una traición monumental, gigantesca. Los Estados de todos
los evangelistas San Lucas y San gases venenosos porque hasta en el
los colores son hermanos gemenlos. Se atacan sin piedad, si ven com­
Congreso se protestó viJuan : « Pedid y recibiréis, buscad1 mismo
prometidos sus intereses, pero se defienden comunmente cuando vie­
y encontrareis,
llamad y se os gorosamente por los que ya se
nen mal dadas. ¿Qué vale la razón ante el poder? El afán de predo­
habían
usado,
¡y
esto
aunque
no
abrirá, porque el que pide recibe,
minio no conoce escrúpulos. La ley del vencedor es la antesala del
el que busca halla y al que llama eran más que mediana y temporal­
crimen legalizado.
mente
ofensivos. Los mismos ga­
se le abre » -— dice el primero.
Este mundo azotado por la quiebra de los valores humanos, es
En cuanto a San Juan, le atri­ ses los empleó la Gran Bretaña
un mundo de injusticias correlativas. No es extraño, pues, que las
buyen lo siguiente : « Pues quien cien x'eces en el curso de cinco
causas más nobles sean las más temidas y perseguirás. Se condena
años.
poseyere los bienes del mundo y
al santo en vez de juzgar, al impostor; se traiciona a la verdad, luego
Este
es
un
hecho
histórico
com­
viere a su hermano tener necesidad
de haberla servido. No importa. Los mejores ideas siempre fueron
probable.
Pero
aquí
el
asunto
de
x cerrarse sus entrañas, desvián­
atacadas por los déspotas; los hombres más buenos son los que en­
dose de él, ; cómo podemos decir los gases y el uso de los mismos
cuentran el camino lleno de obstáculos. Y es que la razón de una
se
combate
con
furia.
que la caridad de Dios mora en
doctrina no se abre paso tan fácilmente. Tal es el drama de nuestro
Donde terminará todo esto, na­
él ? Hijitos mios, no amemos de
pueblo: airar la justicia de manera superior a como hoy está per­
palabra y con la lengua, sino con die lo sabe. Ni el mismo presidente
mitido concebir y aplicar la ley del derecho .
de los Estados Unidos lo sabe ac­
obras \' de verdad ».
Se ha sacrificado a España, pero la verdad no ha muerto. Pues,
El llamamiento es largo y dice tualmente. Sólo la diplomacia ex­
al fin y al cabo, la posibilidad de realizar la justicia en esta tierra,
tranjera,
o
la
presión
de
la
misma
muchas más sandeces contradic­
es un combate permanente que pone a prueba la presencia y la
torias con los propios principios pudiera conseguir algo.
fidelidad del hombre.
cristianos que dicen tener quienes
Ramón LIARTE
M ARCELIXO.
lo han redactado, contradicciones
y sandeces que vemos aquellos que
vemos, aquellos que no nos deja­
mos apabular por las cosas, más
que divinas, mentirosas. Superche­
rías que no vieron aquellos que
Gran jira de confraternidad
voces, juegos y distracciones para tendrán lugar el domingo 6 de
acudieron a los templos porque es­
confedera! y libertaria en el
pequeños y grandes, además del junio en « Les Cédres » Ce Catán cegados por el fanatismo, unos,
briéres-d’Avignon y el 4 de julio
v por responder al convenciona­ cháteau de la Barben. Pelissanne. popular radio-crochet.
Esperamos que todas las Fede­ en la playa de la Aygade, en
lismo, otros, y por tener todos una
Organizada por el Núcleo de raciones Locales, sus Secretaria­ Hyéres, donde, como de costum­
mentalidad millanastraista. caver­
Provenza, en colaboración con la dos y militantes, obrarán rápi­ bre, los viejecitos y enfermos de
naria.
Zona A de Propaganda, tendrá damente en consecuencia organi­ la casa de reposo del « Beau Sé« No amemos de palabra y con
la lengua, sinó con obras y de lugar la Jir a Regional el domingo zando los consiguientes viajes co­ jour », serán los invitados soli­
verdad ». Eso es lo que deben es­ día 2 de MAYO, en el pintoresco lectivos y realizarán la natural darios de la familia confederal
perar regularmente los realquila­ lugar del Cháteau de la Barben, propaganda entre sus familiares, y libertaria del Núcleo ce Pro­
dos, los que habitan en inmundas situado en las cercanías de Pelis­ amistades, simpatizantes y emi­ venza.
Y adelantamos que ello no sera
grados económicos, con el fin de
barracas en prosmicuidad, junto al sanne.
Un cultivado compañero pro­ darle mayor realce a la Jira.
óbice para que después de la ce­
aprendiz de rio, y sobre todo los
La Comisión de Relaciones. lebración del Congreso intercon­
enamorados que hacen su noviazgo nunciará una charla sobre un
tinental de F F . LL. exista aún
eterno y llegan a ser padres sin tema de palpitante interés ge­
NOTA : Aprovechamos la oca­ la posibilidad de organizar al­
haber encontrado una vivienda, neral.
No faltará en la Jira la mú­ sión para anunciar públicamente guna más, inclusive Inter-N u­
sica, retransmitida por los alta­ las dos siguientes Jiras, las que clear.
(Suite en pag e 3.)
hacer propaganda desfavorable y
enfadar a la mujer americana.
Tampoco en la televisión vi, ni
iué exhibida, la aldea de cam­
pesinos en la cual fueron entre
heridos y muertos, unos cuarenta.
Como lo demás yo no lo invento.
De la misma forma que lo otro fue
publicado en la prensa de aquí.
Y es de suponer que en los
diarios bombardeos ya cuentan
miles los muertos, no ya los com­
batientes, sino que, como las otras,
víctimas inocentes.
Oficialmente, se les llama ase­
sinos a los que atacaron la Em­
bajada. Sea : no necesitan mi de­
fensa. La historia se encargará de
ello. Los que matan niños de es­
cuela, ¡ y en l a . misma escuela I
campesinos no combatientes,, y esto
en su aldea, y lanzan 36 tonela­
das de explosivos en un solo dia
f que son Y Todo ello es matar
y destruir, sin siquiera advertir,
como asi lo han hecho los ata­
cantes a la Embajada, a las vic­
timas inocentes, accidentalmente
escogidas.
Se dirá que esto último es la
guerra. Y lo otro ¿ qué rayos es,
si no eso ? Y todo ello ¿ no es
el más brutal ultraje a toda la
humanidad ? He de recordar, o
más bien señalar que en las gue­
rras de independencia nacional, y
dentro de ellas las guerrillas ci­
viles, no importa qué clase de
ataques lleven a efecto, la historia
les reserva un lugar de honor que
no le concede a los combatientes
de los ejércitos regulares.
Irónico resulta que unos dias
antes de este ataque, por medio
de la televisión, y esto precisa­
mente hablando de la guerra en
Vietnam, dos generales reciente­
mente retirados, decían a millones
de ciudadanos que se debía de de-
Las solanas “tragaperras”
Lo teníamos casi por olvidado;
sabíamos que existía gente capaz
de creer en ¡as más infantiles fan­
tasías. pero confesamos que no
pensábamos de que ello llegara
al grado de tanta imbecilidad.
Admitimos de que se puede ser
ferviente religioso, católico-apostólico-romano, incondicional de la
Santa Sede, creyente hasta la mé­
dula, pero no imaginábamos que
se pudiera llegar a creer lo in­
creíble. Porque, vamos, ¡ esperar
a que con plegarias caigan cons­
truidas del cielo modestas casas
de cinco pisos — pongamos por
caso —, por obra ¡y gracia de un
Todopoderoso, que no ha podido
dar unos años más de vida a un
Churchill ni puede
evitar
que
Franco sufra jaqueca del lado iz­
quierdo, es ya el colmo de la
idiotez !
Pues sí señor. Créase o no. Tó­
mese en chunga o en serio, acaba
de celebrarse en Madrid el « Dia
de la Plegaria por la Vivienda »,
cosa que, cuando la clerigalla in­
cita a rezos, cuando recurre a
cánticos celestiales, dá a entender,
al parecer, que no debe estar ni
de cerca ni de lejos al alcance
de los mortales.
El clero, abusando de la fideli­
dad de sus feligreses, ya no se
conforma con organizar procesiones,
entonando contra la sequía para
que se refresquen los campos cu­
yos frutos comerán ellos después
opíparamente. Unas gotitas de agua
les resulta insignificante pedirlas y
para poca cosa molestar al ve­
cindario... Ahora van a lo grande
y lo grande es esto : que llueva
del cielo, prefabricado o como sea.
« un hogar para cada familia ». Asi
tal como suena. Es decir, de que
caiga sobre la capital de España
otro Madrid.
A tal fin, la archidiócesis de Madrid-Alcalá cursó una circular a
todos susu subordinados, al objeto
de conseguir entre los feligreses,
en todas las parroquias e iglesias
oraciones para mitigar « con sus
plegarias al cielo » — que es como
cantarle a la luna — la escasez
Núcleo de
Provenza
España
AL
HABLA
CATALUÑA. Corresponsal zona
08 .
GRAN RISA
HA CAUSADO AQUI
Después de las detenciones ha­
bidas en esta ciudad, eni perjuicio
de una cincuentena de trabajado­
res, se ha divulgado la noticia
de que el americano Victor C.
Reuther, en nombre de su sindicato,
o sea del sindicato del automóvil
norteamericano, había dirigido un
telegrama de protesta al Tribunal
de Orden Público de Barcelona,
adiendo además la liberación de
os detenidos. Esto tenía lugar el
23 de marzo.
La risa que produjo fué gene­
ral, pues el hecho de dirigirse
en esas términos y por esos moti­
vos al presidente de un tribunal
fascista no puede obedecer más
que a una ele las tres cosas si­
guientes :
O supina ignorancia rayana con
la ñoñez;
O burla que no hay español que
la tolere;
O maldad.
Í
Después del telegrama, el mistercito americano, limpia la con­
ciencia del deber cumplido, debió
quedarse más fresco que un bo­
tijo en nevera.
Conociendo el percal, la carca­
jada fué unánime. La de los cerceleros, porque los telegramas de
esta índole, aunque indiquen pro­
testa, en el fondo, es una mues­
tra de aprobación; la de las víctimas, porque por el contrario,
dichas gestas de los mastodónticos sindicatos americanos, contri­
buyen al d e s p e r t a r
de la
clase trabajadora para que no
quede nadie en el mundo que mire
y aprecie a muchos hombres que
se llaman sindicalistas y libres;
a muchas tácticas, que se presen­
tan cual nueva panacea como
símbolo de educación y de tole­
rancia, y a muchos organismos...
a los cuales los anarcosindicalis­
tas hace tiempo que les vimos el
plumero.
C A STILLA LA NUEVA.
rresponsal zona 28.
HEMOS
se
C o­
EN EL FONDO
SIDO TRAICIONADOS
No cabe duda que, creado el
malestar, este no desaparece tan
repentinamente como ha venido.
La escuela de Ciencias Políticas
continúa en efervescencia. Tam­
bién, aunque menos la de Dere­
cho. Pero ya no se espera que
haya nuevos movimientos protestatarios como los de hace un mes.
Ahora aunque los profesores 'lo
quisieran. En parte, las manifes­
taciones de marzo habrán servido
para que Aranguren, Tierno Galván y otros no gocen, entre los
estudiantes, del prestigio político
que tenían.
¿ Será todo ello tramado para
que ni aún la « oposición tole­
rada » le sea tolerable al fran­
quismo ? Curioso es todo esto y
mucho interés tiene para que me­
rezca seguirlo de cerca.
En todo caso una cosa es cier­
ta, que tolerada o no tolerada,
la dictadura no permitirá que
ninguna corriente de opinión ob­
tenga audiencia en el pueblo. Y a
nos lo decían todos nuestros ami­
gos desde el primer día. Con
movimientos de estos, España su­
frirá ese grano fascista durante
cincuenta años más. No se acaba
una tiranía con sonrisas o con
manifestaciones ínfimas. Será ne­
cesario que en ellas intervenga
toda la población. Sabemos cuán
desconsolador es para un estu­
diante que manifiesta, y que ma­
nifiesta de corazón, ver cómo sus
hermanos de taller y de la fá ­
brica permanecen insensibles y
continúan trabajando en lugar de
sumarse al estado protestatario.
Es un aspecto que ya llegará.
A ello se dedica y hacia ello va
la C.N.T.
CATALUÑA. Subzona B.
EN EL RECTORADO
SE HAN PORTADO
COMO CERDOS
Aquí,, mientras los estudiantes
de la universidad ñus preparába­
mos para manifestar — manifesta­
ción un tanto platónica si tú
ouíeres, pero manifestación — y
demostrar nuestra solidaridad para
con los huelguistas de la Facultad
de Derecho, el rectorado nos co­
municaba que de continuar los
disturbios, perderíamos el derecho
de inscripción. Mayor barbaridad
no se puede esperar. El sen ilismo
del rectorado de Barcelona aporta
una tristeza mayor, si cabe, por
lo que de pobreza moral y es­
piritual refleja. Como podamos les
daremos nuestra corrección a los
que detentan ta'n bajunamente el
rectorado.
¡Si al menos valiese para que
aleccionados los estudiantes y el
pueblo entero se decidan a tra ­
bajar más conexionados y unidos!
Si la lección que nos da el ré­
gimen permite que todo el mundo
comprenda cuán urgente es la
creación de comités de resisten­
cia en todas partesr. en el taller
como en el campo, en la mina
como en la universidad, nada se
habrá
definitivamente
perdido.
Por el contrario, si de estas pe­
queñas batallas, por pequeñas no
menos justas, sólo sale triunfante
el régimen y sus amos, la desilu­
sión que ello provocará retrasará
mucho más el gran día de liber­
tad y bienestar general.
Por ahora en algo se ha avan­
zado: en que el contacto entre
estudiantes y obreros aparece más
asiduo. Habrá que perseverar y
ampliarlo al máximo.
mueve
ESPAÑA
ANDALUCIA. Zona 39.
ESTO SE ANIMA
Hemos estado presenciando la
manifestación estudiantil. No te­
nía las características de las que
Sevilla ha conocido en otras oca­
siones, pero ha servido para sa­
cudir un poco la modorra de la
jtoblación. Vamos a ver de con­
tactar con algún estudiante y lo
que nos diga enviaremos para in­
formación de todos. Podemos re­
ferir la reacción de la población
ante el espectáculo que ofrecían
los estudiantes. Es cierto que ha
habido heridos, pero muy leves.
Nadie ha visto a los muchachos ni
a los guardias con lesiones. La
gente se alegraba porque si los
hijos se rebelan ¿ qué esperanza les
va a quedar a los padres, a los
fascistas, para que él régimen con­
tinúe cuando se produzca el re­
levo ? Porque, tardq o temprano,
el relevo llegará, y los jóvenes es­
tudiantes de hoy, en el fondo, no
son fascistas. Su origen quizá; pro­
bablemente también su formación,
pero ya empiezan a vomitarla. Y
ello es buen síntoma.
Eso es lo importante. Que el
fascismo pierda la paz que a
sangre y fuego quiso imponer.
Realidad innegable que hemos de
tener en cuenta. La función del
exilio es triplemente importante:
por lo que de fidelidad a un pa­
sado de lucha supone, por la te­
nacidad con la que a través de
todos los contratiempos es expo­
nente de una inquietud univer­
salmente reconocida, y por lo que
de proyección esperanzadora su­
pone para las generaciones que se
asfixian en la inmensa cárcel
ibérica.
Reforzar a los organismos en
exilio es el más elemental deber
de todo español que traspasa la
frontera. Adherirse a ellos es
participar en la gran batalla ci­
vilizadora emprendida en su fa ­
ceta más trágica el año 1936.
UNA LLAMADA GENERAL
A LA SOLIDARIDAD
Recibimos de varios puntos mul­
titud de cartas cuyos escritos con­
vergen todos hacia un objetivo :
la solidaridad mundial a favor del
p u eblo español.
Entresacamos de ellas los si­
guientes párrafos :
«¡Trabajadores! ¿Por qué h a ­
béis
limitado
vuestras
luchas
contra el fascismo a lo estricta­
(rímica de la (alie
Las políticas y Gibraltar
Se d ice p or aquí qu e si la p o­
lítica d e mirada torva qu e mu­
tuam ente se hacen España e In­
glaterra no tien e más repercusión
es d eb id o a lo m ucho qu e se ap re­
cia en el mundo a la nación es­
pañola sin qu e ello m erm e en
nada el poder « respetable » da
los ingleses.
Se d ice tam bién q u é en algunas
esfera si « d e las muy enteradas por
entrom etidas » se vive un am ­
bien te d e acercam iento a las re­
clam aciones d e l gobierno d e Ma­
drid respecto a Gibraltar. Se llega
incluso a pensar qu e un dia el
problem ita este será
m otivo d e
chantaje por parte d e los rusos
q d e los am ericanos para obtener
d e Inglaterra otras ventajas. Claro
está para llegar a tales conclusio­
nes se agrega q u e él G obierno del
Caudillo no vacilará en prestarse
a tal chantaje, aunque ello se pro­
duzca a fav or d e los rusos, « si
su política de perfecto equilibrista
lo requiere ».
T odo ello podría tener y tomar
otro cariz si los pueblos no se
dejasen llevar tan fácilm ente_ por
las propagandas d e la política. A
los españoles — a los qu e no nos
morimos d e ham bre, porqu e
ni
para esto tenem os d on d e caernos
muertos — nos im porta un chavo
el asunto d e Gibraltar. A hora bien,
com o el p roblem a quieren qu e sea
motivo die intriga internacional y
se m ezclen en él rusos y am erica­
nos, entonces, cara nos costará la
intromisión d e yankis y tovaridhs.
El verdadero sentim iento del
pu eblo español e s básicam ente d e
clase y es profundam ente humano.
Si se nos ha d e envolver en un
conflicto belicoso por la roca, ni
los pueblos d e Rusia ni los d e
N orteam érica os m ereceréis la m e­
nor consideración... pues tocio está
en vuestras manos y... tod o lo ha­
bréis consentido.
L a actitud inglesa hacia G ibral­
tar es propia d e todo gobierno.
Nada tiend q u e ver e l pueblo. L o
mism o decim os d e la que obser­
varia el norteam ericano o e l ruso.
Pero si ha d e pagarlo e l español,
qu e es e l más desgraciado p or ser
el más im potente, no olvidadlo,
tam bién a esos p u eblos habrá que
p edirles cuentas. D esde luego, más
vale qu e tío llegue.
Un cenetista del barrio.
mente nacional? ¿Por qué habéis
abandonado a esta pobre España,
que tanto luchó sin embargo con­
tra el fascismo y contra vuestros
propios enemigos?»
«Hemos sabido que los sindicatos
americanos han decidido el boicot a
Cuba. ¿Por qué esos sindicatos no
declaran el boicot al fascismo es­
pañol? Lo fácil que sería acabar
con el dictador si los trabajadores
del mundo quisieran. Se continúa
avasallando a los obreros aquí en
España y la indiferencia con la
que se contempla esta situación
se confunde ya con la complici­
dad que en realidad es. Somos
victimas del capitalismo en su ex ­
presión más negra que es la fas­
cista, sin daros cuenta que a la
larga pagaréis cara vuestra indi­
ferencia. Hoy más que nunca hay
que recordar a aquel gran revo­
lucionario que fué Bakunin y que
fué Trotzky cuando los dos coin­
cidieron al decir que «el obrero
que deja de ser intemacionalista,
es decir, hombre de la clase opri­
mida, se prepara a perder la
propia nación, se prepara a per­
der su dignidad.» Lo comprende­
rán un día los trabajadores del
mundo?»
¡Que se les oiga!
C.N.T. - INFORMACION
SECCION PRENSA
la voz del estudiante
EL DIOS DE UNAMUNO
Pero entendámonos «para ex­
plicar las apariencias, basta con
una filosofía de cualquier religión,
basta con un Dios aparencial,
es decir, sobre Dios. Y si existe
un Dios, es el querer penetrarse
en su misterio (Machado). El mis­
terio no es un elemento estético»;
la belleza pues, no está en el
misterio sino en el deseo de pe­
netrarlo. Sin embargo es de re­
conocer como absurdo pensar en
que el Quijote pudo existir, cuan­
do lo único que interesa es in ­
troducirse en su buena filosofía
poética, pues de esta manera sin
darnos cuenta, comprenderemos
que existió y sigue existiendo en
nosotros subjetivamente que es lo
interesante. Lo mismo que la B i­
blia, podrá proporcionar consue­
los e inspiraciones del corazón;
llegará al alma como se suele
decir, pero esto por sí no es fun­
damento para qeu también nos
llegue al intelecto de forma que
nos lleve a crear un símbolo
aparencial que demuestre la exis­
tencia de Cristo, a sistematizar
lo que no tiene sistema como es
aquello genuinamente misterioso.
Sigue diciéndonos Unamuno: «No
necesito a Dios para concebir ló­
gicamente el universo, porque lo
no me explico sin él, tampoco
con él me lo explico y sin em­
bargo creo en Dios a pesar de
las supuestas pruebas de su exis­
tencia y no merced a ellas ».
Fe en sp propia experiencia sus­
tancial y nada más, fe en el Dios
que él reconoce, en el misterio
permanente de su rodar en la
vida sin dogmas que lo ensalcen,
fe en su plenitud de alma y lue­
go el descanso final después del
duro bregar.
DIOS Y LA CREACION
Es natural el «qué más da» de
los intelectuales materialistas o
pesimistas. No hay razón alguna
primera y suprema de todas las
cosas, porque si miramos a los
que fundan la razón de la exis­
tencia en un Ser Supremo, ab­
soluto, Infinito y Eterno, nos da­
remos cuenta que se mueven en
una petición de principio, en un
círculo vicioso. Dicen que existe
mundo porque hay Dios y hay
Dios porque existe mundo. Luego
¿qué necesidad hay de que existan
mundo y Dios ni nada? Por este
camino se llega al vértigo y al
absurdo. Luego ¿qué nos queda?
Las posiciones absolutas se con­
funden todas, pues lo mismo da
decir que hay Dios como que no
le hay, que todo es objetivo co­
mo que es subjetivo, que este
mundo es el mejor de los posi­
bles como que es el peor de todos
los posibles, pues por ser el único
que hay, es a la vez el mejor
y el peor de los posibles. Por me­
dio del lenguaje sólo nos encon­
traremos en un juego de pala­
bras. Pero hay cosas en la vida
que no se pueden expresar con el
lenguaje, y por eso Unamuno nos
dice de manera optim ista: —No
deleguéis en el «qué más da» que
dice que no hay nada nuevo bajo
el sol, ni deleguéis en aquellos
otros amigos del «dogma» que son
Jaa.ntésala del absurdo. ¡Plenitud
de Plenitudes, pues todo es nue­
vo bajo el Sol! Aunque intelec­
tualmente veamos lo mismo el
mundo, ios que dicen que nada
hay de nuevo y los que decimos
que todo es nuevo bajo el Sol, lo
sentimos de muy distinta manera.
Ellos sentirán la accidentalidad
de su apariencia y nosotros la
sustancialidaú de la existencia.
Hablaremos el mismo lenguaje,
pero no comulgaremos en el mis­
mo sentimiento. Podrán dar la
intensidad con que en ellos vibra
el mundo, pero no el timbre ron
que la reciben, que es su propio
timbre sustancial.
¿PANTEISTA?
Cierto escritor también nos di­
ce: «Todo hombre es un Hijo
efímero que en sí contiene el
Padre Eterno. Si e! hombre sólo
consigue expresar al Hijo no crea
más que una obra de arte super­
ficial. Si sólo expresa al Padre,
ideas abstractas nada más». Bus­
quemos por tanto asociar este
conjunto en nuestra vida, y nos
hallaremos enmarcados en una
lucha que puede durar hasta el
fin, pero ello nos proporcionará
el consuelo de nuestra ple.nitud,
de nuestra fe viva y sustancial,
como para el poeta representa el
yunque de su constante actividad.
Unamuno pedía a la juventud:
«No os dé miedo la sinceridad,
no deleguéis ni en religión ni en
intelectualidad materialista». «De­
ja que ladren los perros al paso
que te salgan y muéstrate sin
recelos ni habladurías: descubre
siempre tu alma a los demás y
ne te ocupes de tu soberbia, pues
es peor la contemplativa de los
que dicen que estamos en malos
tiempos y es mejor ser obediente
y quedarse en casa».
Y ahora nos preguntamos: ¿Qué
enseña Unamuno? ¿Es acaso un
influyente que sólo dice herejías?
Allá con aquél que se dé por
aludido. Su juventud, la que le
admira, le ha comprendido de
veras, porque no sólo enseña a .no
delegar, sino a formarse uno por
sí mismo su propia personalidad
moral y espiritual por el único
camino de la sinceridad. Y si
a algún lector le ha hecho daño,
hay que decir lo que Unamuno
nos anticipó. «Leer más, pues
cuanto más se lee, menos daño se
hace a la lectura».
VAREA
(F.I.E.)
cksc
Activités
denos camarades Espa
Fieles a nuestro sentimiento solidario hacia todos los explotados,
asi como hacia todos nuestros compañeros de ideologia, abrimos estas
páginas a aquellos que de ello tienen mayor necesidad en este mo­
mento : nuestros camaradas españoles, refugiados en Francia, privados
de todo medio de expresión.
He aqui por qué « E SPO IR » acogerá a todos los españoles que se
dirijan a nosotros para exponer sus problemas, pedir nuestra ayuda y,
«i es necesario, nuestro consejo,enviándonos sus comunicados, o sus
artículos en su lengua materna, ya que no conocen otra.
COiilüIlQII
17* UNION REGIONALE - UNION LOCALE DE LYON
Permanence tous les samedis de 17 heures à 19 heures, et tous les
dimanches, de 10 h. à 12 heures, à la rue S t-Jea n , n» 60, LYON (5”).
F. L. DE LYON
Esta F. L. convoca a sus afi­
liados a asamblea general el día
13 de abril, a las 9,30 de la m a­
ñana. en el Pataco del Trabajo
en Villeurbanne, sala núm. 25.
Dado el cargado orcen del día,
se ruega la máxima concurrencia
y puntualidad.
El Secretario.
F. L. DE ORLEANS
Se convoca a todos los afilia­
dos a una asamblea general que
tendrá lugar el día 17 de abril
á las 21 horas en la sala de
la Biblioteca de la rue des Pensées.
Compañero: te rogamos asistas
a esta asamblea.
F. L. DE BURDEOS
La F. L. de Burdeos convoca a
todos sus afiliados a la asamblea
que se celebrará el día 25 del
corriente, a las 9 y media de la
mañana, 42, rue Lalande (Bolsa
V ieja del Trabajo).
Se recomienda la puntual asis­
tencia de todos los compañeros.
i,
S.I.A. DE MONTPELLIER
Esta Sección convoca a sus afi­
liados a la asamblea general que
tendrá lugar el día 18 de abril
a las 9 h. 30 en su local social.
Dada la importancia del Orden
del día, se ruega la máxima asis­
tencia y puntualidad.
El Secretario.
CONFERENCIA EN B EZ IE R S
El día 18 ce abril, gran confe­
rencia pública a cargo del com­
pañero Ramón LIARTE, que des­
arrollará el tema «La C.N.T. ante
los problemas de España».
Esperamos la máxima asistencia.
La F. L.
ACTIVIDADES
DEL ATENEO ESPAÑOL
DE TOULOUSE
CONFERENCIA
COMISION DE RELACIONES
DEL NUCLEO
ALTO-GARONA-GERS
La Comisión de Relaciones del
Núcleo de Aude-P.-O. organiza,
como ya es costumbre en ella,
en la fecha del Primero de mayo,
una jira oepartamental en la lo­
calidad de Carcassonnc (Aude).
El lugar de la jira es en el
pintoresco sitio denominado el
Pecheru. También los amantes de
lo histórico pueden visitar la
Cité, si así lo desean.
La citada C. de R. hace ex­
tensa la invitación entre los Nú­
cleos limítrofes al del Alto-Garona-G ers para que asistan al acto
de referencia. Por nuestra parte
hacemos partícipes a las FF.LL.
del Núcleo de la expresa y cor­
dial invitación, deseando, por su
parte, vernos numerosas y pasar
la fecha de la Fiesta del Trabajo
dentro de un ambiente de autén­
tica fraternidad libertaria.
La Comisión de Relaciones.
MOVIMIENTO LIBER TA R IO
ESPAÑOL EN EL E X IL IO
A todos los militantes
simpatizantes
y españoles en general
El domingo, 25 de abril, a las
16 horas, se celebrará en Estras­
burgo, una conferencia organizada
por la Confederación Nacional
del Trabajo, en la sala de la
«Taverne Mutzig», primer piso,
calle del «22 de Novembre» (fren­
te al cine Capítol), con la par­
ticipación de la compañera Fede­
rica MONTSENY, que disertará
sobre el tem a:
«España 65:
La Democrac a Cristiana
y los objetivos de la C.N.T.»
Es necesario que mientras que
se desarrollan momentos de efer­
vescencia en España por nuestra
parte nos interesemos por el fu­
turo social de nuestro país. Para
demostrarlo, venid numerosos, con
vuestros familiares y amigos, para
asistir a ese importante acto.
Movimiento Libertario Es­
pañol. Federación Local
de Estrasburgo.
EL SECRETARIO .
El domingo, 18 de abril, en la
S a la Sénéchal, a las 5 de lo tarde,
tendrá lugar una conferencia or­
ganizada por el Ateneo Español
de Toulouse, a cargo de J . Capde-vila .quien disertará sobre «Ver­
dades problemáticas y realidades
concretas».
La conferencia será en español.
i
DIEGO MARTINEZ («El Cano»)
ASAMBLEA
EXTRAORDINARIA
El día 12 de enero 1965, en su
El Ateneo Español de Toulouse domicilio particular, falleció, vícconvoca a todos sus soc’os a la í tima de la silicosis, enfermedad
asamblea general extraordinaria ■ que no perdona.
que tendrá lugar el domingo 25 j En este Departamento es larga
de abril, a las 9 de la mañana, la lista de compañeros que nos
en su local social, 14, rue de ¡ van deja nao para no volver más,
l ’Etoile, bajo el siguiente orden | víctimas de ella.
«del día:
Diego Martínez, natural de T a1) Lectura del acta anterior.
llande (Cartagena), nos abandona
2) Cuestiones admiistrativas.
i a la edad de 66 años, apenas
3) Nuevo contrato de alquiler. ! estaba disfrutando de ese retiro
4 1 Festejo del nuevo aniversa­ que tan bien ganado tenía.
rio.
; Una crisis de tos le reventó el
5) Sugerencias e iniciativas.
1 pulmón y se durmió para jam ás
Se ruega la puntual asistencia i g espertar.
de todos los socios.
Compañero altruista y voluntaPor el Ateneo,
| rioso, siempre se encontraba disEl Secretario general. 1 puesto para los cargos que se le
Réplica obligada de la F. Local de Perpignan
al compañero f). Martínez
Reunida |a F. Local de Per­
pignan en Asamblea General, el
dia 4 de abril de 1965, después
de haber sido leído por la Presi­
dencia, el texto del último apar­
tado del artículo del compañero A.
Martínez, publicado
en « E S­
POIR » de fecha 21 de marzo
del año en curso,
intitulado :
« Estampas de vacaciones », la
Asamblea, con sorpresa y justifi­
cada indignación, protesta enér­
gicamente por la difamación insi­
diosa de que ha sido objeto
nuestra F . ' Local, ante la concien­
cia de la militancia confederal,
por parte del citado compañero,
sin razón ni motivo valabíe que
ni por asomo lo justifique.
En el apartado en cuestión, el
compañero Martínez escribe : « El
compañero Gil también me llevó
a una asamblea de la F. Local de
Perpignan, pues siendo parle in­
tegrante de la gran familia liber­
taria, le dije que deseaba cono­
cer otros compañeros, y de cono­
cerlos precisamente en esa cantera
de estudios psicológicos que es
una asamblea nuestra ». Hemos de
.replicar al compañero Martínez,
que si asistió a nuestra asamblea
en calidad de psiquiatra para,
después de haber transcurrido ocho
meses (1) ponernos irresponsable­
mente en el banquillo de los acu­
sados con la aviesa intención de
desprestigiarnos moralmente ante
el conjunto de la C.N.T. y del
Movimiento Anarquista, es un pé­
simo psicólogo que desconoce to­
talmente lo que es la psicologia,
pensamiento y espíritu del Sin­
dicalismo Revolucionario y del
Anarquismo, ya que ambos movi­
mientos luchan para que sea res­
petada la personalidad del indi-
Servicio de librería
Soledad, Unatnuno : 4,50 F.
Stuart Mili, Taine : 5,00 F.
Los sueños, Quevedo : 4,00 F.
Las tablas de la ley : 6,00 F.
Teatro Sóloques : 3,50 F.
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Un
terrible
experimento,
A.
France : 2,00 F.
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La toma de la Bastilla, Kropotkin : 0,50 F,
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ejemplares, Unamuno : 4.50 F.
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Una vida por un ideal, Souchv :
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La Vampiresa : 2,00 F.
confiaban con tal de que fueran ;
Vaso
de
lágrimas.
Bazal
:
de provecho para la causa de la
3.50 F.
C.N.T. pues tanto en España como
en el ex lio, siempre estaba en su
★
puesto de combate para defender ;
Pedidos : Servicio de Librería, 4,
los acuerdos que la C.N.T. se da j rue Belfort, Toulouse (H.-G.).
en sus comicios y hasta sus últi- :
mos momentos, siempre pensando i
en la liberación de España de la i
tiranía que la oprime, liberación i
que ya no podrá ver.
El entierro fué civil y se cele­
bró el viernes, 15 de enero, al que
LES 17, 18, 19 AVRIL
acudieron numerosos españoles y
AU B ESSA T
franceses de todos los alrededores
Les
copains
du groupe líber de la ciudad y hasta de Grenoble y Valence. prueba de que era taire de Saint-Etienne, désireux
de m aintenir des contacts entre
conocido y amado por todos.
Ante tan sens’ble pérdida, esta les libertaires et sympathisants de
F. L. de St-Etienne transmite el diíférentes régions, organisent un
más sentido pésame a su compa­ rassemblement qui serait dans
l’esprit de la concentratáon anñera, h ija y nietos.
nuelle (un semblable fut réalsé
F. L. de St.Etienne.
en 1963).
Nous proposons comme activi­
PARADERO
tés :
Desea ponerse en comunicación
— Díscussion sur la situation
con el compañero Ju an José Ca­ en Espagne.
bo Callejo, conocido por Juanjo,
— Díscussion sur la prochaine
natural de Manzanares (Ciudad concentration.
R eal), el compañero José María
— Chants et danses autour ñu
Palomares qu reside en Sao Pau­ feu.
lo (Brasil), rua Madalena, 4-A,
— Ballades dans les bois.
Pinheiros.
i Le chalet dispose du nécessaire
La Comuna, L. Michel : 1,50 F.
Crónica de un revolucionario,
Vallina, 3,30 F.
Criadero de curas : 2,00 F.
Cuatro cartas a Carbó, García
Pradas ¡ 1.00 F.
Capitalismo, democracia ¡y so­
cialismo, Souchy : 1,50 F.
Conversaciones libertarias,
F e­
rrer, : 1,50 F.
Simón Radowitzky,
Soucliv :
2,50 F.
Sol naciente, Relgis : 2,00 F.
La sombra del convento, Galvez :
2,00 F.
Sobre la piedra inmaculada, A.
France : 2,00 F.
Socialismo autoritario v liberta­
rio : 3,00 F.
N ecrol ógicas
Cran m ilir ef Burdeos el Primero de Mayo
Para conmemorar el Primero de Mayo, tendrá lugar un mitin
en el Cine Capucins, el día l.« de Mayo, a las nueve y media de
la mañana, con la participación de los compañeros
Joseph SORIANO (C.N.T.F.)
Federica MONTSENY (C.N.T.E.)
Quedan invitados todos los refugiados españoles y trabajadores
«n general.
viduo y la colectiva de las or­
ganizaciones que tienen por fina­
lidad la emancipación política y
económica de las sociedades hu­
manas.
¿ Es que el compañero Martí­
nez, al asistir a nuestra asamblea,
tenia la pretensión de que, por
escribir en nuestra Prensa, ensal­
zaríamos su personalidad tal como
se hace en los centros oficiales,
focos de hipocresia y de presun­
ción ? Sepa el compañero Martí­
nez que la F. Local de Perpignan
no hace distinciones de ninguna
clase y acepta la buena voluntad
de todos los compañeros por igual.
El compañero Martínez conti­
nua escribiendo : « Aún no me
he arrepentido lo bastante de ha­
ber asistido a ella. Pese a la pre­
sentación que de mi hizo el com­
pañero Gil, la hostilidad no po­
dia ser más manifiesta; yo estaba
allí entre hermanos pertenecientes
al mismo sindicato, idólatras de la
misma madre Anarquía ».
Lo que acabamos de copiar no
tiene visos de realidad, es pura
fantasia imaginaria del citado com­
pañero; la prueba la tenemos que
estando la ciudad de Perpignan,
en el centro de comunicaciones
que conducen a las playas del li­
toral mediterráneo y a los fron­
dosos y bellos parajes de la Cerdaña y del Vallespir, durante la
época de las vacaciones han sido
muchos los compañeros proce­
dentes del interior de Francia,
Inglaterra, Méjico y Venezuela que
han asistido a nuestras asambleas,
por lo que han sido recibidos
con sencilla y franca cordialidad
v se les concedió la palabra tantas
veces como quisieron intervenir.
Además, hemos de hacer constar
ante la militancia confederal que
el compañero Martínez fué reci­
bido por la F. Local de Perpi­
gnan, reunida en Asamblea, con la
misma cordialidad que lo fueron
los demás compañeros que tuvieron
la gentileza de visitarnos y pasar
con nosotros unos momentos de in­
quietud
propia de la militancia
anarcosindicalista.
También
he­
mos de hacer remarcar que el
compañero Martínez, que con­
funde lamentablemente el verda­
dero significado de la Anarquia,
comparándola con organizaciones
que fomentan la idolatría entre
sus adherentes para poder conti­
nuar sojuzgando a los pueblos. La
Anarquía, compañero Martínez, es
una idea contraria a la idolatría
v a toda clase de religiones y
mitos que tienden a anular la fa­
cultad de raeionicio y de consi­
guiente la libre determinación del
individuo.
Por último, el compañero Mar­
tínez termina diciendo ; « Cuando
se terminaron los debates de
aquella asamblea, pedi perdón a
los asistentes por haberles impuesto
mi enojosa presencia, por haber
tenido la pretensión de suponerme
digno de ellos y de esas tres le­
tras en cuyo nombré tanto se ha­
bla y se perora ».
< Por qué razones el compañero
Martínez, militante de la C.N.T.
y del Anarquismo, en vez de pe­
dir perdón a la asamblea (ningún
compañero recuerda haber oido la
palabra perdón) no tuvo la ga­
llardía efe pedimos explicaciones
sobre nuestra actitud y afear nues­
tra conducta, si creia que tenia ra­
zones y motivos para hacerlo ?
c Por qué en vez de suscitar la
presente replica con su desgra­
ciado e innecesario articulo que
tanto daño ha hecho a la moral
de una F. Local, que es una parte
integrante de la C.'N.T.. no puso
de su parte todo cuando estaba a
su alcance (todo dependía de él)
para evitar situaciones desagrada­
bles ? Nada de esto hizo el com­
pañero Martínez, al contrario, en
vez de contribuir para afianzar la
comprensión y la armonía de la
familia confederal, sin considera­
ción alguna nos ha jugado una
mala partida.
El militante cenetista siempre
debe ser sincero y leal a las ideas
y a la Organización, pero nunca
dar motivo que se pueda pensar
que dentro de la piel del inocente
corderito se puedan esconder la
aviesa intención y la ruindad.
Fraternalmente,
E l Secretariado.
(f) .Yo es e l com pañero Mar­
tínez el q u e esperó och o m eses
a publicar su escrito, sino esta
R edacción, que lo fu é guardando,
en espera d e q u e los lem as d e
actualidad no aprem iasen,
para
darío a la luz, ya qu e era la se­
gunda parte d el mism o tem a d esa­
rrollado en otro articulo. H ace­
mos esta aclaración para qu e no
haya confusiones.
Rassemblement libertaire
pour faire les repas et de deux
dortoirs équipés de mátelas.
Possibilité de camping. II est
conseillé de prévoir des vétements
chauds e t des duvets (aJtitude :
1.100 métres).
Dans la mesure du possible, le
groupe de Saint-Etienne se pro­
pose d’organiser les repas en collectivité.
Les copains intéressés doivent
le faire savoir rapidement à :
Zapata, 7, rue P aul-Bert, Terrenoire (Loire).
Horaires des cars partamt de
Saint-Etienne pour Le Bessat :
Le samedi : 7 heures, 14 heu­
res, 18 h. 40.
Le dimanche : 7 heures, 9 heu­
res, 11 heures, 14 heures.
Demander pour le chalet des
A .J. à La Croix de Chabouset.
GRANDEUR ET FAIBLESSE
DE L’ANARCHISME Echos...
One*» m u «r umon WMMiu or u c a , l t
Voilà plus d'un s écle que Proudhon. en lançant à la face d une
bourgeoisie indignée sa fameuse
accusation : « La Propriété, c est
le vol », signait 1 acte de naissance
de l’anarchisme social.
Je précise bien
l'anarchisme
social, et il y a lieu ici d etablir
une distinction qui précise clairement les données du problème
L ’anarchisme, en ce qu'il est
négation de l'autorité imposée par
autrui et révolte de l'homme asservi, est une réaction natürelle
presque aussi vieille que 1’hunianité elle-méme. De tout temp:
elle a dressé les homines, individuellement
ou
collectivement
contre
toutes
les
oppressions,
qu’elles soient d’ordre familial, so­
cial, politique ou religieux. Cet
anarchisme s’est toujours exprimé
dans le geste de révolte — une
révolte à l'état pur et sauvage.
dont les racines plongeaienl beaucoup plus dans l’instinct que dans
la raison. Mais l’anarchisme, en ce
qu’il est affirmation d’un ordre
nouveau, désir exprimé et défini
d’une transformation des structures
de la société, changement dans
les rapports entre les membres de
la communauté humaine, cet anar­
chisme date du siécle dernier.
Ce fut ainsi que l’anarchisme,
après une longue incubation de
plusieurs siécles, a subi une soudaine mutation. Sous la plume d’une
serie de penseurs prestigieux et
sans ríen renier des origines qui
luí avaient donné naissance, il s’est
complété en devenant une idéologie sociale qui, au-delá de la cri­
tique puré, apportait une réponse
aux qüestions posées. En ajoutant
une indispensable affirmation à
ce qui n avait
été
jusqu’alors
qu’une simple négation, il avait
cessé d'étre seule expression de
la révolte puré et instinctive pour
devenir esprit conscient et raisonné de la révolution.
Aujourd’hui,
après plus d’un
siècle d’existence, l’anarchisme a
un passé. Un passé à la fois glorieux et décevant.
qu’aurait du normalement lu: valoir son rayonnement spirituel. Des
groupes se niultiplièrent,
certes,
mais leur durée était éphémère et
leur ossature demeurait squelettique.
Pourquoi cette stagnation alors
que les circonstances paraissaient
propices, stagnation suivie, il faut
bien le dire, d’une régression à
la suite du trioinphe des marxistes
en Russie ?
Les explications sont nombreuses —■ et insuffisantes. L ’une des
causes principales est, sans conteste, la trop grande richesse d’une
idéologie qui, dés sa naissance, a
éclaté en un nombre invrasemblable de rameaux, morcelant ainsi
les adeptes en une
multitude
d ¿coles, qui ne tardérent pas á
se transformer en autant de chapelles rivales. II y eut ainsi les
anarchistes communistes et collectivistes, socialistes et individua­
listes, syndicalistes et antisyndicalistes, athées et chrétiens, violents
et non-violents, pacifistes et révolutionnaires, etc., et j’en passe 1
Eparpillement dont le double résultat fut d’enlever tout sérieux á
l'anarchisme et de diluer sans re­
sultats appréciables les possibilités
financiéres et l’énergie des mili­
tants. Et le seul lien qui unissait
ces diverses fractions se réduisait
à une serie de négations1 : l’Etat,
1’Armeé, la Pólice, í’Eglise, etc.
Or, on ne bátit rien sur des né­
gations. L a négation ne sel fustifie
q u e dans la m esure oü elle est
prélude à une affirmalion. Le mérite des penseurs et des propagan­
distes qui, au siécle dernier. lorgèrent l’anarchisme social fut précisément de le dégager du seul
aspect négatif de la révolte pour
le doter du visage constructil de
la révolution. Cet enseignement,
la grande masse des militants ne
sut ou ne voulut malheureusement
pas l’écouter. Courageux jusqu’au
sacrifice de leurs vies dans la
lutte contre la société, ils ne surent pas faire l’effort intellectuel
qui leur aurait permis de surmonter l’espéce de maladie infantile
qui émietta l’anarchisme et lui
ferma les portes d’une Histoire,
cependant toute disposée a accueillir ce nouveau venu.
Et voilà la grande faiblesse de
l’anarchisme : son
inaptitude à
l’organisation. Inaptitude qui va,
chez certains, jusqu’á la répulsion
et au refus. Engagé dans cetle voie,
il était dés lors inévitable que
l'anarchisme reste confiné dans la
pratique plus ou moins ésotérique
d’une philosophie sans lien avec
le monde vivant et sans poids sur
le déroulement des événements.
Anarchiste social -—- et, par conséquent, révolutionnaire — je déplore et m’insurge contre cet état
d’esprit qui paralyse tout développement de notre idéal. E t je
En aurais-je assez raconté sur
reste persuadé que ce ne sera que
lorsque les anarchistes s’organise- les menteurs et malfaiteurs, cités
ront d ’une maniére conséquente, dans les numéros précédents ?
coherente et sérieuse qu’ils péné- Pas tout à fait car Je ne puis
treront enfin sur la scéne
du manquer de relater quelques afmonde ec que, cessant de se con- faires de voleurs et escrocs létenter du róle de témoins, ils de- gaux, en me référant au bon
viendront les ouvriers d’unc des- « Canrac’ Enchaíné » du 22 détinée humaine qui s’édifie chaqué cemtore 1944 qui a levé le liévre.
Dans un accés de vertu et se
jour.
Tout a l’heurc, j ’(ai 'écrit : sentant outragé dans son honné« ...l’anarchisme n’est jamais par­ teté, le ministre des flnances a
venú, dans aucun pays du monde, fa it arréter, courant décembre
à devenir une forcé détermi- 1964, un certain M. Riou, qui spénante... ». II y a une exception : culait quelque peu.
J e laisse, aussi courtement que
l’Espagne oú, justement, les anar­
chistes surent s'organiser ct se dé- possible, la parole au * Canard »:
fin ir.. L ’Espagne qui demeure le
Le bon M. Riou, patrón de
grand exemple historique vers lequel nous devons sans cesse nous l’« Etude de Publicité Financiére et Immobillére », qui garantoumer et méditer.
... Et aujourd’hui, je songe mé- tissait à ses clients qui lui conlancoliquement à ce qui aurait pu fiaient leur argent un intérét de
se passer si, en 1936, à l’heure oú 24 */i l’a ji est au trou. D’ordre
nos camarades de la C.N.T.-F.A.I. de M. le ministre des Finances.
transformaient
1’insuiTection fas— En vertu de la loi de 1935
ciste en révolution sociale, il avait réprimant l’usure, diront les bra­
existe en France un mouvement ves gens. Enfin, il y a une jusanarchiste sérieux, solide, influent... tice.
Sans doute est-il
absurde de
— Erreur. M. Riou est au trou
rever ? Mais est-il si déraisonna- parce qu’il a violé la loi définisble de penser qu’un tel mouve­ sant la profession de banquier.
ment français
aurait permis le II faisait le banquier sans en
triomphe de la révolution espa- avoir le droit. Ce qui est prognole ? Ce qui aurait infligé la prement honteux. Quant à lui
premiére défaite d’envergure au appliquer la loi sur l’usure, eh
fascisme intemational — aux con- bien, c’est délicat, vous compreséquences
incalculables — , pro­ nez, Tres, trés délicat, méme.
voqué des craquements en Italie, Etc., etc.
dépouillé le communisme russe de
son auréole et, peut-étre la guerre
E t pour justifier que ce n ’est
de 39 elle-méme...
pas l’usure qui est en cause, voici
Oui : je suis persuadé qu’un l ’opinion d’un spéciaJiste des qües­
grand mouvement
anarchiste en tions de crèdit différé, M. Jean
France à cette
époque
aurait Bodin, qui dans un petit lívre
changó l’histoire du monde.
qu’il a pubüié, nous fait savoir :
Comment ne pas le regretter ?
II ne s’agit, bien entendu, que
E t ne pas travailler opiniátrément de crédits faits par des banques
à creer ce mouvement ?
et établissements officiels, agréés.
controlés par la Banque de FranM aurice FA YQ LLE.
(Extrait du llore « Reflexions
sur l’Anardhisme »).
Glorieux, parce que, avec la
prodigalité
qui témoigne de sa
grande richesse idéologique, l’anarchisme a lancé dans le circuit de
la pensée une foule d’idées, dont
un certain nombre sont devenues
réalités, dont quelques autres sont •
N o tre p ro c h a in
en voie de réalisation.
Glorieux
également, parce qu’une poignée
ffe u llle t o n
d’hommes
aux
convictions
Bi­
Dans notre prochain nudentes se ruérent, par la plume,
méro nous caMmeneerons la
la parole ou le geste, sur des bas­
publicat ion d’un grand récit
tilles sociales qui paraissaient de­
(1) C om m ent ne pas retire sans
de mceurs polítiques :
soír défier tous les assauts et,
une profon de ém otion les ém oti­
payant souvent de leurs vies, parL E
D E PU T E
vantes déclarations d es martyrs d e
vinrent à les ébranler. De Tokyo
par P.-V. B E R T H IE R
C hicago et les lettres d e Sacco et
à Barcelone, de Chicago à Mos­
Vanzetti ?
cou, de Londres à Rome, les anarchistes ont payé le plus lourd tri­
but dans les luttes pour l’émancipation humaine.
Mais décevant aussi, car, malgré
une idéologie simple, claire, logique, rationnelle; malgré une foi
par rextrém e-droite. Il n ’est cer(Suite d e la page 1)
presque religieuse (1), qui poussa
tainement pas comxnuniste, bien
lis
n
’aim
ent
pas
non
plus
ses
ses héros sur tous les échafauds
au confcraire. Mais quelques mem­
réactions
violentes
quand
ils
le
du monde oü ils montrérent le
bres demòcrates de la Chambre
critiquent.
H
parle
d’eux
en
ter­
courage de ceux qui savent moudes représen tants provenant des
Tir pour une noble cause et sont mes trés blessants et les rem ar­ E tats du sud se sentaient menapersuadés de la servir
par leur ques du président ne sont jam ais cés par les candidats républicains
sacrifice; malgré un apport cons­ gardées secretes.
Par ailleurs, la presse ne prise de la faction Goldwater. Pour
tant et, hélas ! trop souvent éphé­
guére
certa ines excentricités -du faire preuve de leur extrémisme
mère, de jeunes disciples enthouprésident.
P ar exemple, il devient de droite, ils acoeptérent les casiastes, l’anarchisme n’est jamais
furieux
si
une nouvelle quelcon- lomnies de la droite et exigérent
parvenú,
dans aucun pays du
que
est
révélée
avant qu’il ne l’expulsion de M. Yarmolinsky.
monde, à devenir une forcé déterI’annonce
lui-méme.
A plusieurs
minante.
Alors que,
dans
la
LIMOGEAGE A P A R T IR
deuxième moitié du siécle dernier, reprises, H offrit un poste élevé à
ses chances apparaissaient
cer- une personnalité quelconque et, DE CALOMNIES
taines, alors qu’une notable partie quand le nom de cette person­
M. Johnson n ’avait vraiment
des intellectuels avaient ralbé sa nalité fu t rendu public, il annula
pas à se soumettre aux exigences
la
nomination
dans
un
accés
d’orcause ou se trouvaient sous son
de ces sucistes. H n ’ourait rien
influence,
l’anarchisme ne par- gueü offensé.
j perdu s’ils avaient été élus. Mais
vint jamais à se constituer en
il congédia tout de méme M. Y a r­
mouvement d’envergure et à ac- IL VEUT AVOIR L’AIR DUR
molinsky quand celui-ci était à
quérir
ainsi le poids politique E T IN D IFFEREN T
l’hópital presqua moribond à la
Le fait qu'ainsi il causait un suite d’un accident d’autcanobile.
tort sérieux à cette personne ne En le limogeant, M. Johnson semCOMITE «i» REDACTION
semble pas préoccuper M. Jo h n ­ blait accepter les calomnies contre
son outre-mesure. n s’est donné, M. Yarmolinsky dont la réputa­
D'< ESPOIR »
de la sorte, la réputation c ’étre tion souffrait ainsi de façon peutétre irreparable.
dur et indifférent.
Directeur : A. TORMO
Le sort de M. Yarmolinsky, im
Secrétaire de Rédaction :
H faut, finalement, ajouter le
des plus brillants fonctionnaires cas Humphrey et la decisión souF. M ONTSENY
publica des UB.A., est considéré daine de M. Johnson de ne pas
Rédacteurs :
comine une preuve éloquente de envoyer son vice-présicent aux
P. V. BERTHIER, Edouard
l ’indifférence de M. Johnson, de funérailles de Churchill. La presse
BRUNET, Et. GUILLE MAU
san manque de loyauté envers ses est convaincue que Johnson vouA d m in is tra te u rM . CELMA
subalternes. M. Yarmolinsky fut iait administerr une leçon à M.
attaqué et acctisé de communisme Humphrey, lui montrer que le
de Presse
M enteurs
et
m alfaiteurs
Johnson et la Presse ne font pas bon ménage
poste de vice-président ne signifie pas grand chose. La question
de la sucession présidentielle ava’t
été l’objet de trop de discussions
dans la presse. Trop de journalistes avaient écrit et dit que les
U. S. "VA. avaient de la chance
d’avo'r un vice-présioént aussi
qualifié.
Ceci eut l’heur de déplaire à
M. Johnson — voilà tout au
moins ce que pensent les joum alistes — et il froissa délibérément M. Humphrey.
Tout cela n ’aurait que peu
d’importance si M. Johnson n ’était pas si susceptible. U ne pardonne pas facilement. II pourrait
bien commencer à croire que la
presse s’est dressée contre lui. Et
le président, dans son róle d’instituteur, a besoin de la presse.
Cette mesquine querelle pourrait
avoir de tristes conséquences pour
les Etats-U nis et leurs alliés, surtout si le jugement du président
était ainsi faussé.
M. P. DEAN
¡o. m il imprimé s . r 1c* p r e ñ e , de Ii
SOCIETE GENERALE D’ IMPRESSION
'C oopéntlv e Ouvrlére de Production)
1telters
61.
r«e de* Amidonnleri
félépbone : 22-89-73 — TOULOUSF
ce, et tout. Rien que
beau finge.
Bodin écrit (page 81)
du
tres
« —. Es.sayons maintenant
par curiosité de savoir à quet
taux d’intérét annuel la so­
ciété de crédit préte... Disons
tout de suite que la société
préte, en général, á un taux
d’intérét annuel . de 18 à
35 •/*... »
Et l’auteur explique ensuite
pourquoi ce n ’est ni si usuraire
ni si scandaleux que ça parait.
C’est son affalre. Retenons seulement son afTirnvation d’expert :
de 18 à 35 •/*, tels sont les tarifs
des banques officielles.
Ce hon M. Riou a eu bien
tort de ne pas se faire inseriré
ofTicieilement comane banquier :
il serait en liberté.
D’autre part, l’E tat dans ses
scrupules d’honnéteté ne perçoit.
dans les affaires, que quelques
émoluments dont voici une courte description :
24 •/.
Extrait d’une brochure publiée
par un établissement banca iré de
crédit différé, pour exposer au
public les avantages dudit crédit.
et pourquoi ça n ’est cher qu’en
apparence (sic) :
« En 1960. pour 100 NF d’agios
perçus sur le client, les dépenses
qu’ils couvraient étaient réparties
de la façon suivante : 37,5 N F
servaiemt à régler les charges de
gestión, 27,5 NF correspondaient
au loyer de l’argent emprenté
aux banques, 15 NF aux impóts
indireets, 9 NF aux inxpóts direets... » Etc.
Soit 24 NF d’impóts pour 100
NF perçus au titre d’intérét.
Le bon M. Riou n’a rien in­
venté.
Voici done un bel enseignement
pour Zéphyr, lorsqu’on le satisfa it (il dit que NON) par des
augmentations accordées qui se
montent à 1, 2, 3 ou 4 %.
Mais il y a mieux chez les m anieurs d’argent :
CAPIT. - ASSOC. 11 F
PLACEZ VOS CAPITAUX
24 “ o rembours. à terme, 12 %
remb mensuels. Etude P.L., 131,
bd de Sebastopol, Paris CEN.
75-39.
Ch.’ promoteur pr
100.000 F
s/ 1.000.000 de F, soit 10 •/», pr
construct. d’un imm. de burx à
400 m. pl. Défense. Plan financ.
rapp. brut de 8-10 mois 200.000.
soit 200 %. Tél.
966-15-53,
966-58-96.
Petites annonces parees dans
« Le Monde » du 14-10 et qui, à
l’époque, n’avaient pas retenu
l’attention de M. Giscard d’Estaing.
De ces quelques histoires, il découle que si les parasites peuvent
s’assurer une vie luxueuse, ce ne
peut étre qu’au dépens du grand
nombre des consommateurs qui
ne disposent que des moyens réduits pour acquérir ce qu’il leur
est nécessaire à la vie. Le prix
des produits étant à la merci
des spéculations.
J ’arrète lá, la nomenclature des
honnétes (?) malfaiteurs de la
société, quoiqu’il y en ait de
nombreux autres, non cités.
Edouard BRUNET
Direetenr-Gérant I A. TURMO
(A suivre.)