Directeur : Antoine TURMO Adresse : VI* Union Régionale C. N. T. Bourse du Travail Place Saint-Sernin TOULOUSE (H.-G.) * ABONNEMENT A n n u e l............... 20,00 F Semestriel . . . . 10,40 F Paiements: Celma Michel, 4, rne Belfort, Tonlouse. C.C.P. N° 952-38 HEBDOMADAIRE __ __ __ Nc 140 ♦ ORGANE DE LA VI* UNION ____________ f___________________ _________ REGIONALE DE LA C. N. T. F. ___ ‘_____________ • _________ ____ , 6 SEPTEMBE 1964 Prix : 0,40 P L'AUTO GESTION NOUVEAUX MEFAITS EN ESPAGNE REVOLUTIONNAIRE L DU FR A N Q U IS M E ■ a ENDANT ce mois de vacances, il y a eu plusieurs evènements I 9 dans le monde de la politique et de la diplomatie interna* tionales. Mals tout s’inscrit dans un conteste qui constitue lc panorama de notre malheureuse planète, vouée à la guerre froidc ou tiède pendant encore de longues années. Chyprc, le Congo, le Sud et le Nord Viet-Nam. autant de foycrs permanents de petite guerre, dans laquelle s’emploient ceux qui ont besoin d’une grande guerre pour résoudre une partie des problemes que pose au monde capitaliste le progrés technique et social. Nous allons done laisser le monde se débattre dans ces cternelles contradictions, et, abandormant le général pour centrer notre attention sur le particulier, foree nous sera de fixer notre attention sur le pays qui ne cesse et ne cessera pas, tant que la dtetature franquiste ne s’écroulera pas, de multiplier ses méfaits contre la liberté de tous les liommes qui ose.nt la combattre. Nos lectcurs auront appris, par la leeture des journaux, la condan?,nation de trois syndicalistes, accusés d’organisation clandestine de la C.N.T.. Le « fiscal » — équivalent du procureur de la République en France __ avait demandé des peines assez lourdes, si l’on considère l’inexistence des « délits » qui leurs ètaient attribués. Le Tribunal Spécial d’Ordre Public — nouvelle invention du franquisme _ est alié au-devant de ce que le « fiscal » demandait, condamnant ces trois hommes — Casas, Calle et Pascual — à des peines supérieures à celles que le procureur requérait. Des circonstances spéciales ont entouré ce procés. II parait que me me l’ambassade américaine — les trois syndicalistes avaient ete arrétés en compagnie d’un ressortissant américain — a fait des démarches en leur faveur. Rien n ’a empèché que Casas, Calle et Pascual fussent condamnés à 6, 5 et 3 ans de prison, en plus de fortes amendes... pour rien. Maintenant. après l’arrestation et la condamnation du dit «colonel » Montenegro, de nouvelles arrestations ont eu fieu. Un jeune anglais et un ouvrier madrilène ont été arrétés, après que la pólice les ait accusés d’avoir en leur possession des éléments Utiles à la fabrication d’explosifs. Nous pouvons done nous attendre à un autre procés au cours duquel encore une fois de lourdes peines tomberont sur les épaules de ces hommes QUI N’ONT COMMIS AUCUN D ELIT, puisque leur arrestation repose sur les accusations de la Pólice; ils n’ont été surpris en train d’accomplir aucun acte délictueux. II s’agit,encore une fois, de chereher et de trouver un pretexte pour maintenir en permanence le climat de terreur en Espagne. Quand le délit n’existe pas, on l’invente. On trouve des suspeets et on les affuble des plus noires intentions. On se demande si les trois syndicalistes que nous avons cités, ont été condamnés à des peines si importantes pour appartenir à une prétendue organisation clandestine, et malgré les influences qui ont joué en leur faveur, quel sort attend Stu art Christie, le jeune anglais arrété et F e r nando Carballo, l’espagnol qui a été emprisonné après lui ? Sans aucun doute, des peines similaires à celles qui írappèrent Eerry, Pécunia et Battoux. Le franquisme prend méme un malin plaisir à défier l’opinion ii;ternationale. Celui qui peut penser que le fait d’ètre anglais, américain ou français en ímposera aux franquistes; celui qui peut supposer que la pression internationale peut modifier quoi que ce soit dans l’attitude de la pólice et des juges espagnols, du gouvernement, se trompe. Le franquisme, régime qui se veut « fort »• jdüe à épater le monde par les demonstra tions de sa justice ímpitoyahle et de sa violence com,me système de gouvernement. Et étànt donné que jusqu’à présent cette attitude lui a réussi, il entend persévérer dans cette voie. Devant la ïàchété du monde et l’abandon dans lequel ont laisse ceux qui tombent entre les griffes du franquisme, Franco et ses hommes savent que rien ne leur est interdit. C’est cela qui est honteux. II n ’y a aucune forcé effective, de caractère international, qui puisse s’opposer aux méfaits des dictateurs et contrecarrer leur action. Franco en Espagne, Castelló Branco au Brésil, Salazar au Portugal, Tshombé au Congo, Nasser à la R.A.U., n’importe quelle dictature de n’importe quel pays du monde, peut bafouer les droits de l’homme, emprisonner, déporter, tuer par milliers. sans que rien ne puisse protéger la vie de ceux qui tombent entre leurs griffes. E t nous nous croyons civilisés ! Et nous avons fabriqué des organismes aux noms ronflants, qui ne servent à rien, qui ne peuvent empécher ni les dictatures, ni les guerres, ni les persécutions pelitiques ou raciales ! L ’homme moderne est aujourd’hui plus faible, plus dépourvu, plus sans défense qu’au Moyen-Age, et, surtout, qu’au X I X ' siècle, parce que méme les élans de solidarité des fonies ont été déviés ou anéantis. Le franquisme pourra, done, emprisonner, assassiner qui bon Ini semblera... Pourquoi s’étonner qu’en pareille situation, ü y en ait qui pensent à faire usage des seuls njoyens qui s’offrent à leur désespoir ? 'AUTOGESTION en Espagne révolutionnaire est relativernent peu connue. Au sein méme du camp républicain, elle a été plus ou moins passés sous silence ou décriée. I,a terrible guerre civile Ta submergée, et la submerge aujourd'hui encore, dans la mémoire des hommes. On ne la trouve point dans le film Mourir à Madrid. Et. pourtant, elle est peut-étre ce que la Kévolution espagnole a légué de plus positií : l’essai d’une forme origínale d’économie socialiste. Au lendemain de la révolution du 19 juillet 19.56, foudroyante riposte populaire au coup d’E ta t franquiste, nombre de domaines agricoles et d'usines avaient été abandonnées par leurs propriétaires. Les journaIifeis agricoles, les premiers, décidèrent de continuer à cuiti ver le sol. Leur conscience sociale semble avoir été encore plus élevée que celle des travailleurs urbains. Spontanément, ils s'associèrent en collectivités. Dès le mois d’aoüt se tint à Barcelone un congrés syndical representant plusieurs centaines de milliers d'ouvriers agricoles et de petits paysans. La consécration lé gale ne vint que plus tard : le 7 octobre 1936, le gouvernement central républicain nationalisait les terres des « personnes compromises dans la rébellion íasciste ». Les collectivités agricoles se donnèrent une double gestión : à la fois syndicale et communale, avec prédominance, toutefois, de Tesprit communaliste. L ’assemblée générale des paysans élisait, dans chaqué village, un comité de gestión de onze membres. A part le secrétaire, tous les membres continuaient à travailler manuellement. Le travail était obligatoire pour tous les hommes valides entre 18 et 60 ans. Les paysans étaient répartis en groupes de dix et plus, avec un délégué à leur téte. Chaqué groupe se voyait affecter une zone de culture ou une fonction, compte tenu de l’àge de ses membres et de la nature du travail. Chaqué soir, le comité de gestión recevait les délégués des groupes. II convoquait fréquemment les habitants, en assemblée générale de quartier, pour des comptes rendus d’activité. Tout été mis en commun, à Texception des économies personnelles, du bétail et de la voladle destinés à la consommation familiale. Les artisans, les coifieurs, les cordonniers, e tc..., étaient regroupés en collectifs, les moutons de la communauté répartis en troupeaux de 3 à 400 bètés, confiés à deux pàtres et méthodiquement distribués dans la montagne. Le salariat et, partiellement, le signe monétaire, étaient abolís. Chaqué travailleur recevait en rémunération de son travail, un bon libellé en pesetas qui ne pouvait ètre échangé que contre des biens de consommation dans les magasins communaux souvent installés dans Téglise ou ses dépendances... Le soldé non consommé était porté en pesetas au crèdit d'un compte de reserve individué!. II était possible de percevoir sur ce soldé de Targent de poche en quantité limitée. Les ioyers, Télectricité, les soins médicaux, les produits pharmaceutiques, l’assistance aux veillards, etc..., etc..., étaient gratuits, de méme que l’école, souvent installée dans un ancient couvent, et obligatoire pour les enfants de moins de 14 ans, à qui le travail manuel était interdit. L ’adhésion au collectif demeurait volontaire. Aucune pression n’était exercée sur les petits propriétaires. lis pouvaient, de leur plein gré, participer aux travaux communs et remettre aux magasins communaux leurs produits. lis étaient admis aux assemblées genérales, bénéficiaient de la plupart des avantagfs de la communauté. On les empécbait seulement de posséder plus de terres qu’ils n’en pouvaient cultiver et on leur posait une seule condition : que leur persoone ou leur bien ne cause aucune perturbation à l ’ordre collectif. Dans la plupart des villages socialisés, les individuéis, paysans ou commençants, devinrent de moins en moins nombreux. Les collectifs communaux étaient unís en fédérations cantonales, coiffées par des fédérations provinciales. Toutes les terres d'une fédération cantónale ne formaient plus qu’un seul terroir, sans bornages. Entre les villages la solidarité était poussée à Textréme. Des caisses de compensation peimettaient d’assister les collectivités les moins favorisées. D’UNE PROVINCE • A L ’AUTRE La socialisation rurale varia en importance selon les provinces. Eu Catalogne, pays de petite et moyenne propriété, oú le paysan a de fortes traditions individualistes, elle se réduisit á quelques ilots, la confédération syndicale pavsanne préférant avec sagesse, convaincre, d’abord, les propriétaires par la réussite exemplaire de quelques collectivités-pilotes. En revanche, en Aragón, plus des trois quarts des terres furent socialisées. Le passage d’une miiice catalañe, la célebre colonne Durruti, en route vers le front Nord pour y combattre les franquistes, et la? création subséquedte d’un pouvoir révolutionnaire issu de la base, unique en son genre dans TEspagne républicaine, stimulérent Tinitiutive créatrice des travailleurs agricoles. Environ 450 collectivités furent constituées, groupant 500.000 mem bres. Dans la province de Levante (capitale Valence), la plus riche d'Espagne, surgirent quelque 500 collectivités. Elles englobèrent 43 % des localités, 50 °/0 de la production des agrumes et 70 % de leur commercialisation. En ¿astille, 300 col lectivités furent formées, avec 100.000 adhérents, sous 'impulsión d’un millier de volontaires envoyés, au titre d’experts en autogestión, par le Levante. La socialisation gagna également l’Extramadure et une partie de TAndalousie. Elle manifesta quelques velléités, vite réprimées, dans les Astúries. II est à noter que ce socialisme à la base ne fut pas, comme certains le croient, Tceuvre des seuls libertaires. Les autogestionnaires étaient souvent, selon le témoignage de Gastón Leval, « libertaires sans le savoir ». Le cliché ci-dessus montre un domaine catalan autogéré sous l'impu’sion du P.O.U.M. (« Parti (Suite en p ag e 2). Echos... de Presse LES P R E JU G E S CONTRE LA L IB E R T E . — J ’écris, avec un certain sourire, ce qui poun-a étre lu, de méme, la chronique qui va suivre ce qui n ’exclue pas que la lutte pour s’émanciper des préjugés de toutes sortes, ne doit pas ètre envisagée trés sérieusement. D ’abord, selon les définitions données par le petit Larousse, celle qui nous intéresse est ainsi ; Préjugé : Opinión adoptée sans examen. C’est bien cela qui est le con formisme social. Or, les liber taires qui se veulent et doivent l’étre, sont nécessairement des non-conformistes. Voilá pourquoi, je juge utile de présenter et commenter, le plus succinctement possible quoique un peu longuement, les nombreuses nouvelles que la presse ne manque pas de nous faire connaítre concernant le demi-bikini ou monobikini. Qu’en est-il de cette histoire ? C’est une mode, ou soi-disant telle, qui a été lancée par des jeunes femmes aux Etats-U nis d’Amérique, qui sans tenir compte des moeurs et de la morale courantes, veulent disposer de leurs corps à leur façon. C e st pour cela que les conformistes poussent les haufcs cris et ne veulent admettre la liberté de ces fem mes et de leurs consceurs de plu sieurs pays. N’est-ce pas abomi nable pour les tartuffes qui ne cessent de gemir ? Cachez ces seins que nous ne saurions voir (?), ce qui n ’empéche que beaucoup de ces tartuffes écarquíllent les yeux lorsqu’un beau ta bleau se présente à leur vue. Malgré les interdictions des moralistes et de certaines autorités policiéres. des femmes de divers pays veulent réagir. D ’ailleurs, parmi la grande quantité de nouvelles à ce sujet, ce qui a fait couler pas mal d’encre, je tiens à faire connaí tre le plus succinctement possi ble — ce qui n ’empéchera cette chronique d’ètre assez longue sur tout pour « ESPO IR », ce qui fait qu’elle se présentera en plusieur parties —■ la copieuse documentation par des titres et courts. extraits de presse. dácoupés la plupart, dans « La Dépéche du Midi », sans indication de dates, pour ne ñas allonger. Ainsi les lecteurs pourront apprécier dans quelles ambiances ces préientations se font et leur accueil dans les différents pays. Commençons par les pays, autres que la France ; « BEAUCOUP DE BADAUDS AUX ETATS-UN IS Les Américains ne sont pas en core habitués au nouveau « une piéce » car a Los Angeles, oú un magasin présente le modéle sur mannequin vivant, une foule dense —- composée d’hommes en grande partie — se presse en permanence prés de la vitrine. Aucune sanction n ’a été prise car le mannequin se comporte, paraít-il, avec dignité. Deux policiers se tiennent à proximité mais ils affirm ent ètre là pour surveiller la foule et la circulation. Tout s’y passe cependant bien, excepté qu’un homme. après avoir admiré pendant prés d’une heure le spectacle, s ’est rué vers les policiers en hurlant : II faudrait l’arréter. » « ETA TS-U N IS : OUTRAGE A LA PUDEUR Chicago. — Miss Toni Lee Shelley, cette jeune Américaine qui fut arrétée, le 20 ju in der- COMMENT AI RES <2 > m tc a á d ia mvw w w w naaaaaaaaaaa 1 LIS IIEITHIIS ABIERTAS 1 ODOS los regímenes totalitarios, si quieren mantener los pueblos en eterna minoria de edad, están obligados a cerrar al mundo puertas y ventanas. Tan pronto se abre una grieta en este muro con que les aíslan del resto del mundo, por medio de la falta de información, la censura y la imposibilidad de leer Prensa extran jera, por esa grieta entran, primero poco a poco; a medida que el paso de la libertad la va agrandando, a raudales, los peligros para el propio sistema. De ello han sacado experiencias diversos países totalitarios. España es hoy uno de los que empiezan a tocar de ello l&s consecuencias. La penuria económica del régimen; la doble necesidad de ad quirir divisas y de enjuagar el déficit económico y el superávit en brazos que amenazaba alterar la paz interior, haciendo caer la balanzi económica hacia el lado más perjudicial para el franquismo, forzó a éste a aceptar el mal menor: abrir para España las puertas de la emigración económica y abrir a España las puertas al turismo. Hoy hay, expatriados, tres millones y medio de españoles, cotí lo que el espectro del paro forzoso se ha ido conjurando en parte. Estos españoles, además, envían en divisas buena parte de lo que ganan, para ayudar a sus familias. Este año, pese a todas las campañas contra el turismo - - rea lidad ante la que no cabe esconder la cabeza, como las avestruces — han entrado en España 14 millones de turistas, que han aportado al régimen un puñado de millones más en divisas. Pero como hay para todo contrapartida, los jerifaltes del sis tema no esconden la inquietud que les produce el aire que entra por estas dos ventanas abiertas. No hace muchos dias, Nováis, el corresponsal en Madrid de «Le Monde», se hacía eco. en una crónica, de la inquietud que producía al gobierno franquista la saturación de propagandas de que eran objeto los emigrados económicos y las ambiciones que en ellos hacia nacer el contacto con el modo de vivir más elevado de los obreros de otros pueblos, diciendo que hoy los responsables de la situación Apañóla se preguntaban, inquietos, si muchos de estos hombres, al regresar a España, ,no serían «inaptos» para vivir en la sociedad española y de ello se derivarían problemas para el sistema. Es evidente que un hombre que gusta de la libertad, se siente luego «inapto» para vivir sin ella. Es indudable que a un obrero, que ha visto garantizados, en el extranjero, muchos de sus derechos, inexistentes en España, le faltará tiempo para reclamarlos. Es lógi co que el hombre que vé que otros hombres, de su misma condi ción social, viven mejor que él, poseen elementos de confort pro pios de la vida moderna, que en su país le están vedados, acuse £.1 régimen que lo gobierna de incapacidad o de abuso de la situa ción en beneficio propio. Este temor, el personaje en cuestión a cuyas declaráciones se refería Nováis, no lo ocultaba. Las culpas _ venía a decir el jerifalte — se atribuyen al franquismo, acusán dole de no haber sabido realizar, en los 25 años de ejercicio del Poder, las reformas necesarias para equiparar la vida social y eco nómica de España a la de los otros países europeos. De otra parte, la ventana del turismo, vertiendo divisas sobre España, vierte también el factor disolvente que representa un contacto directo del habitante con el que viene de afuera. Por reírla general, el ser humano tiene una tendencia marcada *1 mimetismo y a desear todo lo que los demás tienen. Si él, en idén ticas condiciones de trabajo y de vida, no lo tiene, la cólera y el déscontento anidan en su alma. No se acusará a sí propio — ¿cómo puede acusarse, si no regatea su trabajo, hacienda varios oficios a la vez, para mal vivir, él y sus hijos? — si no a los que le han reducido a semejante situación, que le interioriza, como individuo y como pueblo, ante los visitantes. De ahí otro factor de aire de fronda que amenaza al franquismo, forzándole a contemplar de cara problemas que cada día van agravándose. Un hecho es cierto): el impacto de la propaganda que se hace cerca de los emigrados españoles, lo acusa el régimen y lo señala, diciendo incluso que «esa propaganda es muy intensa en el sur de Francia» y que ella abre mella en no pocas conciencias. Pienso, en este instante, en los miles de asistentes a la jira concentración organizada por los Núcleos de Provenza y del Rérault-Gard-Lozére el pasado mes de julio en Lézan. De esos miles — unos cuatro mil y pico — puede decirse que casi la mitad eran emigrados económicos. La siembra que en ellos se hizo, deshaciendo el tejido de mentiras del franquismo y abriendo ante su vista la posibilidad de vivir en una España más libre y más justa, en la que todos los hijos de Iberia encontrarán trabajo y vida digna, no toda se habrá perdido. Y la semilla, escondida en las almas, tarde o temprano fructificará en España. Federica MONTSENY NUCLEO DE PROVENZA GRAN JIR A DE CONCENTRACION REGIONAL A LA PLAYA DE H YERES i Tendrá lugar el domingo, dia 6 de septiembre de 1964, a la hermosa playa de la Aygade en Hyéres* (Var). Por el carácter moral y soli dario de la Jira en la que viejecitos y enfermos residentes en la casa de reposo del «Beau Séjour», sin distinción y como cada año, serán los invitados de la fam ilia confederal y libertaria de Provenza, es necesario que todos los compañeros y Federaciones Locales del Núcleo acudan en m_asa. Huelga resaltar lo magnífico del lugar por’ ser sobradamente conocido. Baños, juegos y diversiones, no faltarán. Por la tarde, después de la comida fraternal, se dará una charla que retransm itirán los al tavoces nstalados al efecto y, pos teriormente, un radio-crochet don de los amateurs del arte podrán deleitarse. Que todas las F F . LL. y compa ñeros, familiares y simpatizantes, acudan a la J ir a de Hyéres en los viajes colectivos que las pri meras no dejarán de organizar. j Todos a la Jira de Confrater nidad y Solidaridad de Hyéres! La Comisión de Relaciones. Echos... (Suite de la page I.) nier pour avoir osé, la premiére, porter en public, sur une plage de Chicago, un « monobikini » a été reconnue eoupable d’outrage á la pudeur piar un jury composé de huit femmes et qua tre hommes qui n ’a pas deliberé moins de trois heures et demie. » / « DANS UN NIGHT CLUB LONDONIEN LA PR EM IER E APPARITION DE LA RO BE « SEIN S ÑUS » N’A PROVOQUE QU’UNE LE G E ïíE SU R P R ISE I Londres. — La chanteuse B rigitte Bond s ’est rendue peu après minuit dans un « Night Club » de l’hótel Hilton, á Londres, vétue d’une robe de la nouvelle mode laissant volr une plaisante poítrine. Brlgitte, qui est née á Malte d’un père Français et d’une mére Maltaise a déclaré : « Je m ’attendais i ce que mon apparítion dans cette tenue provoque quel ques remous, m.ais il n'y en a pas eu du tout. Tout le monde a été extrémement agréable et nous avons été merveilleusemcnt servis. Pcndant toute la Journée. j'étais impatie.nte de la porter. Quand mes amis ont proposé d’aller hoire un verre, j ’ai pensé que c’était l’occasion. J e me sen táis parfaitement détendue dans ma robe, a-t-elle expliqué. Un de ses amis, Paul Arnold, 25 ans, qui s ’est présenté comme un ancien acteur, a déclaré : Je pense qu’elle était magnifique, et que sa robe était belle. Ce qui est plutót surprenant, c’est le calme dont tout le monde a fait preuve. » de Presse abondamment leurs Malgré cela : déclarations. r CINQUANTÈ ACHETEURS A TURIN EN VINGT-QUATRE HEURES Après Turin, d’autres villes font face à l ’invasion dés « m í nimum diminué » -tandis que toute la presse se fait l’écho de la polémique qui s ’engage. A Milán, un déflié de mannequins portant le « deux piéces moins une » est organisé pour lancer la mode d’été. Les spectatríces pour la plupart, manifestent nettement leur désapprobation, et seules quelques jeunes lemanes de l'avant-garde lombarde applaudissaient a, ce qu’elles considèrent déjá comme une nouvelle « étape » dans l’évolution du maillot de bain féminin. FUREUR A PALERME Puis, la premiére vague d’assaut des « costumes de bain sans soutien-gorge » a atteint les rives de la Sicile. Les Jeune3 femmes de Palerme se sont en effet líttéralem ent jetées sur le premier magasin de la ville qui venait de recevoír les « derniersnés » de la mode balnéaire américaine et l’ont vidé en quelques heures. Des commandes avaient été passées plusieurs jours à l’avance par la clientéle et toutes ERRATUM. — H est certain que l’approche des vacances est ia cause de quelques erreurs glissés dans la composition d’« E S P O IR » du 2 aoüt 1964. Ainsí dans la chronique i Echos de Presse » intitulée « Une erreur reconnue », une partie du texte a sauté, créant une certaine incompréhension. Done ce qui suit doit étre pla có après la citation de la pre miére page et avant la repriSe du texte de la page 8 ; » Mais nous disons franchement que nous n’avons jusqu’á présent, de raisons suffisantes pour considérer comme dépassees, et par conséquent ne constituant pas une obligatíon, les normes dictóos par le pape Pie X I I à ce sujet. » II est vrai que le lendemain 25 ju in l'information était titrée ainsi : Après les déclarations de Paul VI L’EMPLOI DES PILULES CONTRACEPTIVES R ESTE IN TERD IT PAR L’EG LISE L'autogestion en Espagre révolutionnaire (Suite d e la page 1) Ouvrier d’Unification Marxiste »). Dans les provinces qui viennent d’étre énumérées en dernier, ce fu ten t des paysans socialistes, catlxoliques, voire communistes dans les Astúries, qui prirent l'initiative do l'autogestion. Quand elle ne fut pas sabotée par ses adversaires, ou eniravée par la guerre, l’autogestion agricole fut une incontestable réussite. La terre fut remeinbrée, cultivée sur de grandes étendues, selon un plan général et PU BLIC ITE les directives d’agronomes. Des pe POUR LE « MONOKINI » tits propriétaires intégrérent leur lopin dans la communauté. La soDANS LA P R ESSE cialisation démontra sa supériorité BRITANNIQUE tant sur la grande propriété absenDeux grandes chaines de vente téiste, qui laissait inculte une partie par correspondance ont fa it pa- du sol, que sur la petite propriété raítre dans le « Daily Mirror », cultivant selon des techniques rudiquotidien qui tire á cinq millions mentaires, avec des semences méd’ejçemplaires, un publicité pour diocres et sans engrais. Les rendements s’accrurent de 30 à 50 %. des « monokini » au prix de qua Les superficies ensemencées augtre livres (56 F. mentérent, les méthodes de travail furent perfectionnées, l’énergie humaine, anímale et mécanique, utilisée de façon plus rationnelle. Les E t voilá une opinión de nudis cultures furent diversifiées, I ’irrites qui, selon moi, vont un peu gation développée, le pays en partie fort de trouver indécente la pro reboisé, des pépiniéres ouvertes, des vocaron à la sexualité : porcheries construites, des écoles techniques rurales créées, des fermes« GRANDE-BRETAGNE : pilotes aménagées, le bétail sélectionné et multiplié, des industries PROV OCATION auxiliaires mises en marche, etc... A LA SEXU A LITE Dans le Levante, les initiatives Bornemouth (Angleterre). — Le concernant l’écoulement des agru « monokini » est indécent, « il mes méritent d’étre signalées. La ne rime à ríen et n ’est qu’une guerre ayant entrainé une ferrneprovocation à la sexualité » telle ture temporaire des marchés extéest l’opinion émise par le groupe rieurs et de la partie du marché nudiste de l’est du comté de ¡ntérieur contróle par Franco, les Dorset dans son magazine men- oranges furent séchées, oü l’on en obtint en plus grande quantité suel. » qu’auparavant, de l’essence extraite L ’article ajoute : II n’y a rien d’indecent ou de des écorces, également du « miel » provocant dans le corps humain d’orange, du « v¡n » d’orange, de en lui-méme. C’est la maniere l’alcoo! médicinal, des pulpes pour dont le corps est vétu — ou a la conservation du sang des abatdemi-vétu — et dont il est uti- toirs afin d'en nourrir la voladle. lisé qui peut étre indéce.at ou Des fabriques concentrérent le jus d’orange. Quand la Fédération ímmodeste. pavsanne eut réussi á rétablir les relations avec les ports français, elle LA HAUTE-COUTURE assura la commercialisation des ITALIENNE D IT « NON » agrumes, avec ses magasins de dépót, ses camions, ses cargos, ses AU D E M I-B IK IN I sectíons de vente en France. Rome. — Les créateurs de \1 Ces réussites furent dues, pour haute couture italienne sont ré- la plus large part, à l’íntelligence solument opposés au maillot de et à l'initiative du peuple. Bien bain sans soutien-gorge et les qu’en majorité rllettrés, les paysans journaux italiens reproduisent firent preuve d’une conscience sociaToujours à Londres, poitrine au vent, deux adolescentes britanniques ont folátré dans l’onde amére d’une plage du Pays de Galles, tandis que les cameras de la B.B.C. enregistraient ce premier pas en public de l’« Ini », c’est-4-dire, tout ce qui reste après la chute de la premiére partie du b ik .in i. n’ont pu étre satisfaites. Le propriétaire du magasin a dú renouveler son stock. Edouard BRUNET (A suivre.) liste, d’un bon sens pratique, d’un «sprit de solidarité et de sacrifico qui provoquérent l’admiration des observateurs étrangers. Le travail liste indépendant Fenner Brockway, après une visite à la collectivité de Segorbe, en témoigna : « L'état d’esprit des paysans. leur enthousiasme. la maniere doni ils apportent leur part á l'effort commun. la fierté qu’ils en ressentent. tout cela est admirable. » LE SABOTAGE DE L'AUTOGESTION Cependant, les difficultés ne man quérent pas. Le crédit, le commerce extérieur étaient demeurés, par la volonté du gouvernement bourgeois républicain, entre les mains du secteur privé. L ’E tat, certes, contrólait les banques, mais il se gardait de les mettre au Service de l’auto gestion. Manquant de fonds de roulement, nombre de collectivités vécurent sur des disponibilités sai sies au moment de la Révolution de juillet 1936. Par la suite, elles durent retourir, au jour le jour, à de3 moyens de fortune, tels que la mainmise sur des bijoux et des objets précieux appartenant à des églises, à des couvents, à des fran quistes, etc... L'autogestion souffrit également d’une pénurie de ma chines agricoles et, dans une moindre mesure, d’un nombre insuffisant de cadres techniques. Mais d’obstacle le plus grave fut l’hostilíté, d’abord sourde, puis ouverte, que nourrirent à son égard les divers états-majors polítiques de l’Espagne répubücaine. Méme un parti d’extréme-gauche comme le P.O.U.M. ne fut pas toujours bien disposé envere les collectivités. Ce mouvement, authentiquement populaire, annonciateur d’un ordre nouveau, spontané et improvisé, jaloux de son autonomie, portait ombrage à la machine de l’E tat républicain autant qu’au capitalisme privé. II réunit contre lui, à la fois, les possédants et les appareils des partís de gauche au pouvoir. L ’auto gestion était accusée de rompre 1’ « unité de front » entre la classe ouvrière et la petite bourgeoisie, done de « faire le jeu » de l’ennemi franquiste. Ce qui n ’empéchait pas ses détracteurs de refuser des armes á l ’avant-garde révolutionnaire, réduite, en Aragón, à affronter los mains núes les mitrailleure fascistes, pour se voir ensuite reprocher son « inertíe ». Daniel GUERIN (A suivre.) Li) LA TRAGEDIA ■ (1955-1964) R E P O R T A G E S REVOLUCION AMERICANO LES EILS DE LA LIBERTE ARGENTINA La continua e interminable serie de golpes y contragolpes en ca dena, acompañados casi siempre de ruido de tanques y sables, fué y es el martirio que el pueblo ar gentino está soportando, con in dignación pero impotente, en es tos nueve años que siguieron la caida de Perón. El despotismo y 'as espuelas caracterizó a casi to dos esos gobiernos de corte dic tatorial, impuestos casi siempre sin la aprobación ni la consulta al pueblo. Todos ellos se sucedieron con rapidez vertiginosa bajo la pre sión de otros más fuertes y au daces, tambaleándose ya en la tarde los (pie habían vencido y subido al poder, por la razón de la fuerza, en la mañana. En materia de cuartelazos e in trigas políticas, llegó Argentina a batir todos los records establecidos hasta la fecha en América, que es, sin duda alguna, hazaña muy me ritoria. En esa continua danza grotesca y macabra (« la danza de la muerte »), donde siempre corre la sangre de inocentes que « sin comerlo ni beberlo » son obligados a defender intereses ajenos, se tur nan con los militares reaccionarios y gorilas, políticos inescrupulosos, inmorales y traidores a sus compro misos de « honor » con quienes eran o son su mejor fuerza, su apoyo y su garantía. Con quienes los elevaron al poder (esto me recuerda los episodios de España del 31 al 36) como os el caso de aquel que entregó la industria y el petróleo argentino a los yan quis; el « peligro ex-socialista » que responde al nombre de Frondizi. Para mejor comprensión de los compañeros de Europa, de los lec tores en general, ofrecemos un in forme crono'ógico-documental de las intrigas, cambios de gober nantes, sublevaciones, « cuarte lazos », golpes militares, huelgas generales, atentados y sabotajes, destierros, realización de elecciones, ocupación de fábricas, etc., pade cidos por Argentina solamente desde 1955 a la actualidad : Año 1946. — Perón triunfa en las elecciones presidenciales. — 1952 fué reelegido Perón para 1952-58. — 16 de junio 1955 : el ejército realiza el primer ataque serio contra Perón. Intervienen las armas de mar, aire y tierra. Hay 355 muertos con bombardeo de la casa presidencial. — 17 de setiem bre 1955 : Nueva sublevación con tra Pjrón por los militares Dalmiro Félix e Isaac Rojas. Perón es de rrotado y se refugia en un navio Paraguayo. La cantidad de muertos es e'evadísima. — 23 setiembre 1955 : el general Leonardi ocupa la presidencia de la nación. — 13 noviembre 1955 : Por discordias y presiones de sus compañeros re nuncia Leonardi y al poco tiempo, afectado, falleció. — 14 de no viembre 1955 : primer levantamiento frustrado del peronismo. — 15 di ciembre 1955 : C.G.T. declara huelga general total. El ejército interviene los ferrocarriles. — 27 diciembre 1955 : segundo complot peronista. — 24 febrero 1958 : Arturo Frondizi triunfa en las elec ciones y ocupa la presidencia con el apoyo peronista. — 18 junio 1959 : descúbrese go'pe revolu cionario militar. — 19 junio 1960 : es sofocada revuelta miltiar dirigida por el general Gómez. — 13 oc tubre 1960 : se conjuró grave crisis promovida por los militares. — 17 octubre 1960 : el ejército « go rila » impone condiciones a Fron dizi. — 18 diciembre 1961 : elec ciones parciales con derrota pero nista. — 1 febrero 1962 : los mi litares exigen ruptura de rela ciones con Cuba que es firmada por Frondizi. — 18 marzo 1962 : elecciones generales con triunfo peronista. El ejército interviene los resultados. Frondizi firma anulación elecciones. — 29 marzo 1962 : fué depuesto Frondizo por los mili tares y enviado en destierro. — 30 marzo 1962 : Guido ocupa 'a pre sidencia impuesto por los militares, de los que resulta su títere. — 2 1 -X V Iabril de 1962 : Buenos Aires está en pie de guerra por golpe del general Raúl Poggi. Los tanques y las fuerzas toman las cal'es. — 1" agosto 1962 : ante huelga gene ral obrera el ejército es acuarte lado. — 11 agosto 1962 : rebelión del general Toranzo Montero con dramática tregua. — 18 setiembre 1962 : descúbrese nuevo ocmplot peronista. — 19 setiembre 1962 : movi’ización general encabezada por el general Ongania. — 20 se tiembre 1962 : dos bandos militares se aprestan a la lucha. Argentina se halla a un paso de la guerra civil. — 22 setiembre 1962 : lucha fratricida entre el propio ejército. Se combate en Plaza Constitución. Los bandos en pugna se denomi nan « azul y « colorado ». — 5 diciembre 1962 : nueva crisis y el ejército toma med das de segu ridad. — 11 diciembre 1962 : se sublevan jefes de la aeronáutica encabezados por Gayo Alsina que terminó rindiéndose. —< 2 1 enero 1963 : elementos fascistas de « T a cuara » atacaron a jóvenes ju díos. —26 enero 1963 : se descu bre en Sante Fé un campo de ndiestramiunto de « Tacuara », — 10 marzo 1963 : nueva crisis con decenas de detenciones de jefes de aeronáutica. —- 23 marzo 1963 : ante el peligro se acuartelan avia ción y policía. — 2 abril 1963 : golpe militar. Ataque a bases del ejército. La marina bombardea un regimiento en La Plata. Isaac Ro jas es jefe del movimiento. El ge neral Ongania el jefe leal. Hay fu silamientos de civiles. La lucha es entre « gorilas ». Los rebeldes son vencidos y Rojas huye pero es dettenido y enviado a la la1a Martin Garcia. — 1 ° julio 1963 : ante in minente rebelión Ongania detiene decenas de oficia'es. -— 8 julio 1963 ; se realizan elecciones gene rales resultando presidente lilla. — Mayo-junio 1964 : ocupación general de fábricas e industrias por el Comando General de los Tra bajadores. Es el más- importante acontecimiento social de todos los tiempos. — Y en fin pronto habrá que señalar ; los militares arrojan a Illia de la presidensia. Como puede verse por este do cumento del tiempo, con Frondizi se cumplió integramente aquello de : « el que a hierro mata a hierro muere ». Efectivamente; al poco de firmar la anulación de las elecciones ganadas en el más comp eto orden y la más perfecta ley por quienes en 1958 lo ayudaron a elevarse a la presidencia y eran sus mejores amigos (los peronis tas) le tocó igualmente su turno al desconfiar también de él los mi litares. Sin contemplaciones le des pojaron de la presidencia de un manotazo enviándolo prisionero a la Isla de Martin Garc-'a. No fué más que un justo pago a su po lítica de confusionismo y traiciones. Actualmente, junio 1964, al pre guntarle a este individuo si pen saba como hace 10 años, que el régimen de la dictadura peronista fué reaccionario, contestó : « El peronismo fué un vasto V profundo movimiento nacional con aspectos positivos y aspectos negativos, como todo fenómeno so cial de esa magnitud. Estimé opor tunamente que fué altamente po sitiva su acción en favor de la organización del movimiento obrero, al cual dotó de espíritu argentino y de amplios instrumentos legales para la defensa de los intereses de 'os trabajadores ». Estas explicaciones, esta posi ción es tardía y hueca. Los argen tinos desprecian a este hombre, que prácticamente quedó eliminado definitivamente. Entre tanto el actual presidente Illia, tamb:én favorecido con los votos dél peronismo, parece ser un presidente actuando con indepen da. Sin embargo, no es asi. Los mi'itares lo observan y lo contro lan. Cualquier desliz en favor de las potentes organizaciones obreras, especialmente en esta lucha actual, será un motivo para hacerlo saltar en e1 espado. Tanto es asi que ya lo damos como derribado para una fecha futura en el anterior informe cronológico. ACCION G U ERR ILLER A El sistema de via pacifica para llevar adelante la marcha de la liberación Latino-Americana hacia un destino mejor que termine con la « larga noche obscura » que cubre, en forma de vandalismo ra paz (lease asalto yanqu:) esta parte del continente, no parece ser la más adecuada para acelerar tan necesario y deseado acontecimiento. Es partiendo de esta base que desde hace ya un tiempo las or ganizaciones obreras y po'íticas más esclarecidas y decididas a no dejarse escamotear esta evolución casi natural, desechan todas las fa laces y engañosas promesas de : « Programa de Ayuda y Desa rrollo ». — <- Conferencia de Co mercio y Desarrollo ». — « Con ferencia de Punta de! Este », — « Fondo Monetario Internacional ». — « Conferencia de Ginebra ». — « Tratado de Montevideo ». — etc., etc., y decidieron pasar del bla, bla, bla, a la acción directa, la verdadera fonna revolucionaria de terminar con la opresión . L a a c ción directa y armada. El éxito inicial de esta forma de lucha contra el monstruo de las mil cabezas practicado en Cuba, fué y es seguido por Venezuela, Perú, Colombia, Bolivia y ahora en Argentina. Es asi que, aparte de los de fectos o bondades que cada cual pueda encontrar en la revolución cubana, lo cierto, lo innegable es que inyecta e ilumina rebeldía a los pueblos exp'otados latinoame ricanos. E'eade los primaros dias del co rriente año empezó a correr la ver sión que en Argentina se habia iniciado la organización guerrillera. Poco después, por el mes de marzo, la versión cobró cuerpo y todos los d:arios de la vecina orilla anuncian alarmados y afirmativamente : ¡ Guerrilleros en Argentina ! Veanse los informes oficiales so bre el acontecimiento : Buenos Aires, 10 de marzo 1964. —• « Hace unas semanas se descubrió un campamento de gue rrilleros en la zona de Oran, pro vincia de Salta, siendo cercados al gunos de sus miembros, que lucían uniformes verde-violeta. En esa ac ción la policia logró secuestrar ar mas automáticas, granadas, bazookas, cargadores para fusil y ametralladoras. También receptores de radio, transmisores e instruc ciones para el manejo de los ex plosivos. En la provincia de Córdoba se descubrió otros grupos a la vez que se está tratando de localizar a otros efectivos que actúan en las provincias norteñas de Jujuy, Tucuman y Santiago de Estero. En esas extensas zonas ha comenzado a actuar una misión técnico-mili tar del Servicio de Inteligencia y Guarda Fronteras para poder de terminar los verdaderos alcances potenciales de este sedición y coor dinar los medios para combatirla. Por su parte el diario argentino « El Intransigente » señala que ya fueron detenidos otros guerri lleros portadores de. equipos trans misores modernísimos y de gran al cance y que además contarían con aviones y avionetas. La zona de operaciones de las avionetas, que les facilitan armas e instructores, ocupan tamb'én las ! provincias de Corrientes, Misiones, i Chaco, Formosa y Córdoba. Los detenidos en la cárcel de Córdoba j se niegan a suministrar datos a los investigadores. SALTA (Argentina), 20 abril. — Dos guerrilleros y un gendarme resultaron muertos en un choque registrado en una finca ubicada en las proximidades de Oran. Previa mente los guerrilleros habían dado I muerte al capataz para abastecerse ¡ de víveres. E l gendarme muerto se llama Juan Adolfo Romero y los guerrilleres « capitán Mermes » y un tal Jorge, ambos bajo las órdenes del « Comandante Se gundo ». Suite d e la page 8.) taines maisons ont été complétement rasees et les ruines en sont méme disparues. Dans l’atmosphére qui se dégage du lieu de ces étaient des maisons passa bles, bien divísées. On peut le deviner. car les herbes ne recouvrent pas encore entiérement les ruines. Cerruines. il y a quelquc chose de définitif. Quelques íamilles persistent á vivre dans ces villages; eiles y ont rebáti leurs cabanes; les plus jeunes vont au travail dans les ruines vni sines. Quelques centaines de íamilles de Fils de la Liberté vivent dans d'autres villages, gardant des contacts secrets avec ceux qui sont partis, et les ravitaillant. Mais le noyau radical de la secte a quitté la région de Krestova. La marche sur Vancouver a réuni de 6od à 8oo personnes, hommes, íemmes et enfants. Les rangs se renouvelaient souvent et la marche a été longue. En aoút 196.5, les Fils de la L i berté appreiinent que leurs irires prisonniers íi Agassiz proclament la gréve de la faim. Rapidement, les marcheurs décident d’aller soutenir les prisonniers par leur préserce. Le but de la marche, d'ailleurs, était double : Vancouver, oú ils espéraient forcer les autorités à prendre des mesures de libération, et Agas siz, oú iis comptaient éventuellemnt s’installer. En quelques jours, les Fils de la Liberté dressaient leurs tentes à quelques centainos de pieds de la barriére de la prison d’AgaSsñJ,, sur le bord du chemin. Peu à peu, leurs tentes devaient se renforcer d’armatures en bois, puis se transíormer en cabanes; ils y ont passé tout l'automne et tout l’hiver. Durant un mois, ils ont jeúné. Au cours de l'hiver, ils ont vécu chichement. Certains avaient des économies; d’autres ont pu se procurer du travail autour*d’Agassiz; il y a aussi l’aide apportée par des individus, des membres de la secte laissés derriére et par 1’Armée du Salut. Le gouvernement provincial lui-méme, semble-t-il, leur accor le indirectement des subventions 1 Légalement, ils n’ont pas le droit de camper là oú ils sont installés. Mais les autorités sont impuisSALTA (Argentina), 29 abril. — Varios nuevos grupos de guerri lleros han sido señalados en la provincia de Formosa, región fron teriza con el Paraguay. Otros efec tivos fueron localizados en la re gión de la Quebrada de Humahuaca provincia de Jujuy, cerca de Bolivia. SALTA (Argentina), 5 mayo. — Grupos de guerrilleros fueron vis tos en los sectores cercanos a Palpo’a y San Pedro. En el primero de esos lugares se encuentran las instalaciones militares de los altos hornos de Zapla ». Y en fin, la alarma cundió- entre Ja reacción, en las últimas semanas también aquí en el Uruguay donde se denunciaron grupos de guerri lleros por las zonas de Tacuarembó, Salto y Artigas. (Continuará) PARDO ARIAS. santes : si on les chassait de là, oú iraient-ils ? En les laissant là oú ils sont, le gouvernement ne , égle pas le probléme, il le reporte à plus tard. A tout le moins, réussit-il à circonscrire l’activité de la secte. Celle-ci s’est adaptée à cette nouvelle émigration. Le campement a pris une allure de permanence. Au début, la prison devait les con duiré, on né sait par quel miracle, vers un autre pavs. De plus, John I a bedoff, usant de sa persuasión, de promesses, de menaces a carrément réussi à pousser aux aveux une centaíne de membres d’une secte qui l'avait déjá rejeté ! — (lombien de personws avezvous convaincues de faire des aveux en 1950 ? lui ai-je demandé. — Deux mille. -— Et en 1962 ? — Fresque tous. Le passé des Fils de la Liberté est lourd. Ils ont dynamité des lignes de chemins de fer, des pylones de lignes de traneniKssi- )¡| dté lee trie ité, des écoles, ils ont brúlé des maisons, les leurs ou celles de Doukhobors « hérétiques » : ces crimes, cependant, il les ont commis sans tuer ni blesser personne. Un seul, un des leurs, a été mis en piéces par la bombe qu'il portait. Mais les Fils de. la Liberté du campement d’Agassiz me semblent convaincus que les crimes des derniéres années ne leur sont pas impu tables. « Ce sont les autres », disent-ils. Ils se déclarent victimes de provocations et de machinations, et, à les voir vivre dans eur camp et expliquer leurs espoirs nai'ls, ü est difficile de croire que de leur sein ont pu jaillir tant i ’:mpla;ables terroristes. Les plus sagaces d'entre eux voient dans l’enchaínement des événements des deux derniéres années une conspiration gouvernementa'.e visant à la dispersión de la secte. Ils n'expliquent l’accep-ation de leur marche embarrassant? et expiosive que par le désir du "ouvernement de les voir quitter des terres qui lui appartiennsnt. lis ont cul tivé ces terres, ou leurs ancétres l’ont fait, mais depuis la íaillite de l'oeuvre de Veriguine ils n'y sont que tolérés. La plupart ne payent ni taxe ni loyer. La cohérence de certains argu ments des Fils de la Liberté et leur logique m’ont la plupart du temps laissé sans réponse. Par exemple : « La terre est à tout le monde; Dieu ne vous a pas donné à vous un lopin de terre particulier, non ? » Ou bien : « Dieu créa la terre avant l’homme; il doit y avoír de la place pour tout le monde. » Les Fils de la Liberté, quoiqu’ils s’en défendent, sont capab es d'un humour dévastateur. C’est ainsi que la nuit, autour du campement. ils font des rondes de garde, « pour évit< r que la pólice vienne placer chez eux de petits objets ccmpromettants, des bátons de dvnamite par exemple ». II y a nombre d’années, désespérant de rs mporter la lutte contre l’école, ils rdressaient au ministre de l’Education de la Colombie-Britannique une le tíre dímandant l’école française ! (A suivre.) A viso in te re s a n te He tenido la ocasión de hablar con un compatriota, el cual hace 10 año? que, por causas del ré gimen franquista, tuvo que expa triarse a Francia. Hace poco tiempo fué con au torización del Consulado Español en Marsella y su aseguranza de que no le pasaría nada, a España para visitar a rus familiares. Yendo en el tren, antes de lle gar a Figueras, los sabuesos del franquismo, sin haberle pedido sus papoer, le dijeren : Tu te llamas fulano det tal y eres de tal sitio. Al llegar a Figueras, como es natural de estas v’les gentuzas, le cogieron, le colgaron demudo y se ensañaron con él a latigazos. La intervención a su favor de los representantes franceses en dicha ciudad le salvó y pudo salir de aquellas criminales manos. Yo, que le conozco bien hace años, que tenia y tengo relaciones personales con él, podéis creerme que me ha dado lastima cuando le he visto; porque en tan poco tiempo ha perd'do 10 kilos y está deshecho de las palizas. Esta es la benevolencia del régimen fran quista con sus 25 años de paz. Dirijo esta advertencia a los que piensan todavia que a España puede irse y se dejan embaucar por los cantos de sirena. Un afiliado a la F.L . d e L a Rosa. ^VVW VW ^W W W W VW W ^^|V/^W W W VW VV\ CCLLAECRATICN UNA CARTA o4 ctualidad B U IT R E S L capitalismo y las fuerzas de la reacción mundial, siempre han necesitado y encontrado los perros de presa que sirvieran y defendiesen sus intereses, sin perjuicio de sacrificarlos, cuando ya los habían utilizado. Los grupos internacionales de presión, en todo momento pagaron a buen precio los reitres modernos que debían constituir las fuerzas de choque contra cuanto ponía en peligro intereses y privilegios que se defienden y se defenderán encarnizadamente. Pero quizá .nunca estos perros de presa habían obtenido tanto crédito y fam a universal como en estos momentos. Después de las espectaculares ascensiones de Mussólini y de Hitler, pese al fin que les reservaron los mismos que utilizaron su influencia sobre multitudes y pueblos fanatizados, estamos asistiendo a la repetición internacional del fenómeno, incluso en el abandono de los elementos ya inservibles — caso Dlem y su familia. Lacerda en el Brasil, manejando sus hombres de paja y colo cándoles como peones en el juego de ajedrez que dirige, por orden y a sueldo del capitalismo brasileño y del capitalismo americano, es un ejemplo de lo que estamos diciendo, entre mil más. Sin em bargo, el más típico de todos, es el caso Tshombe, en el Congo. Desaparecido por unos meses del primer plano de la actualidad, sobre todo después de la muerte misteriosa del señor Hammarsjoeld, el secretario de la O.N.U. perdido «cuerpo y bienes» en pleno cielo congolés, helo hoy convertido en el árbitro de los destinos del Congo, ayudado por las fuerzas americanas y con el beneplácito de la O.N.U. Incluso los famosos «affreux», que tan mala Prensa tuvieron, cuando quedó patentizada su intervención en el asesinato alevoso de Patricio Lumumba y sus compañeros, vuelven a flotar en la superficie y toman descaradamente el mando de los merce narios, blancos o de color, que, a sueldo de Tshombe, a su vez a sueldo de los capitalistas yanquis que hoy disputan al capitalismo belga la explotación de las cuencas mineras congolesas, están redu ciendo a fuego y a sangre lo que ellos llaman «anarquía» en el Congo. Después del asesinato impune de Lum,umba, de Okito y de M’Bolo, he aquí el de Mulele, que había estado colaborando con Lumumba. Mulele, como Gizenga, acusado de comunista pro-chino. Pero a Gizenga, más dúctil o más aterrorizado, se le reserva para poder cotizar su existencia o su concurso. A Mulele se le suprime con la misma despiadada violencia con que se suprimió a Lumumba. El pretexto no falta: pro-comunista, fautor de desórdenes, jefe de bandidos. La realidad es que eran los hombres que orientaban la revuelta de los negros, no por atrasados tan imbéciles para no darse cuenta de qué es lo que se está jugando en el Congo, donde la libertad nacional y el progreso individual y colectivo son lo que menos preocupa a los que hoy asolan sus tierras y sus poblados. Tshombe, como Lacerda, como ayer Diem, Syngman Ree, B a tista, Pérez Jiménez, tantos y tantos otros, son los buitres de que se sirve la Internacional del dinero para evitar el progreso de las anticuas colonias y de los pueblos considerados todavía suscepti bles de ser explotados por el capitalismo europeo y los que están tomando el relevo de este capitalismo en la dirección de las opera ciones dirigidas a la supervivencia del sistema., Lo terrible es que esa especie de buitres no es privativa única mente del mundo en descomposición en que vivimos. En aquellos países en que parecían haberse iniciado caminos hacia una mayor justicia social, tampoco faltan las aves de presa, al servicio de otros grupos de presión, de otros intereses y de otros privilegios. Basta, encarnarlos todos en la figura siniestra e inolvidable de Kadar. En el fondo, todos esos hombres, que se prestan a hacer el juego del Poder a cambio de beneficios propios, son todos lobos de la misma camada, hermanos siameses, todos con la misma confi guración moral. Todos son buitres que roen las entrañas de la humanidad, que c¿recen del más elemental escrúpulo humano, que no están atosi gados por ninguna duda, ningún sentimiento paralizante en su actitud implacable. Son los reitres modernos, raza peligrosa y execrable, de la que, mientras exista, sacará el capitalismo y la autoridad, en todas sus formas, con todos sus disfraces y todas sus manifestaciones, sus servidores más adictos, las fuerzas que irán, periódicamente, aho gando los esfuerzos de los hombres y de los pueblos en marcha hacia el progreso y la libertad. ¿Cómo acabar con ellos? Hubo un tiempo en que existieron iluminados, justicieros que asumían la representación de la famosa justicia inmanente. Hoy ya no existen. No se acabó la raza de los Dhguesclin, de los Simón de Montfort. Pero parece extinguida la de los Harmodlo, los Bruto y los Angiolillo. Tshombe, el siniestro, como otros siniestros personajes, de los que España está cuajada, probablemente morirá en la cama, mientras mueren asesinados los Jaurés, los Seguí, los Landauer, los Lumumba, los Kennedy o los Mulele. E NUESTRO RUBOR Estas líneas me son inspiradas por el viaje infructuoso de una carta. Ida postal de retomo ines perado. Curiosa vuelta al origen sin conocer violación. Sobre que regresa inmaculado al remitente por expreso deseo de destinatarios pocos curiosos... Historia inverosímil ? ¿ Ori ginal costumbre de remoto país ignorado ? ¿ Diversión inocente de espirites infantiles ? — No — : Principios — Posiciones —1 Tác tica orgánica... — Orgánica, si. Pues es, en efecto, aqui, en el seno del Movimiento, en Federa ción Local cercana, donde tal his toria acaba de producirse. Un Secretariado Nacional dirige, por conducto del Regional (nor mativo) una carta a uno Local. Esta carta es respuesta a la en viada por dicho Local DIRECTA MENTE al Nacional. El Local receptor de dicha respuesta la rechaza indignado. La considera « no recibible » y la devuelve sin leer (?). El incomprensible « escándalo » de la Local en cuestión tiene, claro, su explicación secreta : Al local NO LE GUSTA el Regional en funciones. La devolución, sin leer, de la carta al Nacional es solo una manifestación « heróica » de ese descontento. La Local de seaba la respuesta DIRECTA MENTE, y no sabria perdonar que el Nacional no se haya aso ciado, imitándola, a su irregula ridad inicial. La razón poderosa que anima a la Local (NO LES GUSTA, repito, el Regional) sienta un prcedente peligroso* al que, mantenido con tal brillantez, resultará difícil poner coto : Las relaciones entre organismos en el seno del M. pasarán a ser regidas únicamente por la ley de simpa tías. Habrá personas, grupos y organismos cuyas vergüenzas serán deliberadamente ignoradas, mien tras que también deliberadamente solo los defectos contarán en otros. Nuevas y anchas vias vienen a sumarse a las ya abiertas al « clanismo » do evocación irrisoria. El Movimiento, su esencia y sus ob jetivos no dejarán de acusar el impacto « bienhechor » de tales prácticas. Las llamadas repetidas a la convivencia tolerante, a la consecuencia, al propio pudor del conjunto; nuestros deseos inextin guibles de objetividad, de sereni dad y sincera consciencia se ve rán igualmente .« fortalecidos » por los gestos « justicieros » a que algunos trasnochados se en tregan, y que acabarán logrando hacer irrespirable el ambiente. Felicitemos, pues,, a la Local « carticida » y celebremos con ella esta gesta postal sin prece dentes en los anales revoluciona rios de nuestros dias. Asociémonos a olvidos. Compliquémonos en el desprecio. Participemos en la trai ción colectiva. Si. Hundámonos en la senil inconsciencia de conserjes puntillosos. Sumémonos a la burla. Canto a A ¡balate A U te canto, mi pueblo, pu eblo d e gratos recuerdos; a tus m adres y sus niños tys ancianos, tus enferm os. A todos los qu e curvados el dia d e negro a negro fértiles hacen las tierras en p rovecho d el logrero. A las m ozas qu e en Domingo engalanan sus cabellos y qu e para ojos llevan d os magníficos luceros. A tu fu en te enam orada don de dos citas se dieron en corazones sensibles al contacto se fundieron. A tus sierras encantadas tus llanos d e sem entero a tus huertas y sus flores tu rio, tu lavadero. A ti te cantó mi pueblo p u eblo rico, pueblo bello d e inmensa fortuna pocos los más la miseria al cuello. A tí qu e cartagineses celtas, fenicios, tartiesios los moriscos y romanos pleitesía te rreiodni A tus casas misérrimas y sus rocas d e som brero a tus calles em pinadas y tu castillo severo. A ttu cuenca y almazaras a tus acequias d e riego puente d e piedra maciza con cinco arcadas d e fuego. A tu pura agua zarceña la d e Val Oria en reguero a tus perlas manatiales cam ino d el taconero. Al nacer d e las mañanas pastoriles y sus versos q u e brotan d e las dulzainas y a los cam pos dan sus besos. A su folklórica jota q u e alaridos lleva al cielo cual un arpa dolorida y la encarnó el « C apacero ». A los arrullos d e cuna al tin-tan d e los herreros qu e vibran en mis oídos palabras d e carreteros. A tus múltiples colores d e m osaicos deshechos a tus magistrales vistas q u e inflamaron mi pecho. Si, te cantío enardecido el am or qu e p or tí siento, vivir en tí no h e podido más, d e verte estoy sediento, qu e mi Intmildad poética arrastrada por él viento pen etre en tus corazones y a todos sirva d e aliento. T e h e can tado a ti, mi pueblo en tí h e cantado al obrero; a quien no pude cantarle fu é al rico, al usurero. Ramóh SERON'. Gentilly, enero d e 1964. eró eé Antj Réz náura l Go t La posteridad hará justicia a los pioneros de descomposición e im potencias. Pues hay — lo hay siempre en actitudes tales, — « alguien » o « algo » olvidado, despreciado, traicionado, horriblemente bur lado : ESPAÑA. Y la C.N.T. La C.N.T. revolucionaria, punto de mira permanente de consecuciones sociales, faro sostenedor de nues tro sufrido pueblo viejo o espe ranza alentadora del joven; la C. N.T., ala avanzada y moviente del proletariado ibérico, expresión cris talizada de la más profunda cons ciencia social de nuestro pueblo, bastión incorruptible de libertad y derechos, canal de poderosas energías populares, horizonte jus ticiero de españoles sacrificados, ejemplo vivo y edificante para to dos los sectores entregados a la defensa del hombre. Solo la C. N'.T. nutricia de hombres-indivi duos dotados de humanismo y per sonalidad, conscientes de , las ta reas grandiosas que la incumben, responsables para con los deberes ineludib'es a enfrentar, hombres siempre en busca de superación y mejoramiento, ha podido acredi tarse y acreditar su enraizamiento en nuestro suelo. Solo hombres con visión clara del elevado papel que, personal o colectiva* nente, nos toca cubrir tienen cabida en ese cuadro, esbozo* somero de una C. N.T. que fué y no debe dejar de ser, de un Movimiento de gigantes sencillos en el que los pigmeos en revesados y complicadores están d|a más. ¡ Y ESPAÑA ! España que es pera en nosotros y en todos. Es paña sqjuzgada, dividida por los frentes de una guerra que no acaba y de la que nadie puede aún sentirse desmovilizado. España que aún reclama el esfuerzo de cisivo tanto tiempo regateado. Una España en guerra, objeto de ape tencias, de maniobreos internacio nales, desgarrada por intereses eco nómicos, políticos y religiosos aje nos a los legítimos de su pueblo. Una España sujeta hoy a la evo lución acelerada que la salida de la etapa franquista implica, sin por ello garantizar su liberación efec tiva. España aherrojada, hoy pro blema exterior de poderes encon trados. España que necesita, con más urgencia, tal vez, que nunca, la reaparición pública y el acto de presencia enérgico de los re ducidos sectores decididos sin ambajes a defender a su pueblo de las corrientes interesadas que, igno rándole, se disputan su explotación. Momentos cruciales llenos de esperanzas y de nuevos peligros. Momentos que reclaman necesaria y urgentemente nuestra dedicación exclusiva a la causa del pueblo que afirmamos representar y de fender. Más en momentos en que el destino de nuestro pueblo y el nuestro se hallan en juego, aún encuentran algunos el medio de divertirse, do « jugar » orgánica mente. Jénto a la grandeza e in mensidad de nuestras tareas, aún hoy quienes solo alientan pequeñez. Guienee, absorbidos en in trigas indecorosas, en infantilismos estúpidos, en mezquindades deses perantes, poseídos de la obsesión de « fastidiar » al enemigo-com pañero, ni se percatan de la agu deza de la situación actual en Es paña, ni de la necesidad absoluta mente imprescindible de reaccionar adecuadamente... y a tiempo. Esa carta sin leer es todo un poema. Fruto desolador de un pro longado « laisser al ler » a la co modidad sectaria. Al final, no obs tante, comprenderemos tal vez que lo más difícil no es señalar con el dedo o dictar catecismos desde nuevas capillas. Lo verdaderamente difícil es mantenerse en el medio, en ese justo término medio que es lo contrario de la mediocridad, « en un esfuerzo permanente que es lo contrario de la pereza... », recibiendo tal vez golpes de cada lado, pero tratando de ser fieles solo a la razón, una razón pro funda y terrible que lo exige todo y que se encarna en la causa po pular de nuestro pueblo, y solo en ella. J. GUERRERO LUCAS L o q u e h a ce falta : i HEUISIOII DEL ANARQUISMO ? N o es cosa d e poner cara de funeral; sem blante com pungido. Ni pesimism o, ni derrotismo, ni cosa qu e se le parezca. Me escribe el ¡compañero francés, publicista y bu en orador, C harles A. Bontem ps, refiriéndose a su últim o li bro : « L ’Anarchisme et le réel » ; « Interesa a personas qu e viven un am biente bien diferen te al nuestro. Algunos m e han escrito y ven ahora el anarquism o desele un ángulo diferen te al qu e se ha bían im aginado ». Y concluye su misiva ccm aire jovial : « L o más divertido eS'· qu e André Thérive d ed ica a la obra nueve páginas en la revista monárquica « Ecrits d e Paris ». D igamos pues, a la m anera d e la añeja apreciación d e los naturalistas : « Anarchisme p as mort ! », En la selecta colección d e an tologías, d e matiz cultural, qu e viene publicando la editorial p a risina Seghers, acab a d e aparecer un volumen qu e lleva por titulo : « Ecrits sur ’anarchie ». Se dice en la portada q u e trata, en su brev e selección, desde Protágoras hasta la España anarquista. Tras cien de d e los textos qu e se citan aleccionante sabor d e 'historia y fresca textura d e cosa actual, vi tal. Si plumas bien ajenas a nuestros m edios reconocen qu e las ideas libertarias perviven, qu e no han fracasado, y q u e contienen gér m en es para soluciones sociales d el futuro, lógico es qu e una mayor seguridad aliente en sus propagai dores. Ahora bien : toda obro hu mana es en la vida susceptible d e revisión. N o creerlo asi es p o nerse d e espaldas al progreso. Las realidades político-sociales d e hace cincuenta o sesenta años no son las actuales. N uestros queridos « clásicos » d el anarquism o vi vieron en ép oca qu e no e s la de. ahora. Buena parte d e lo qu e es cribieron tiene un valor vital; no pierde actualidad, prese a las trans form aciones d el tiem po fugaz. Otras concusiones suyas no son ya del momento. No es apropiado hacer d e ellas m étodo d e proselitism o. Evidentem ente, a una revisión d e apreciaciones, hecha con la m ejor vountad d e aportar cada cual lo qu e sepia, es aconsejable qu e a ello acomprañe el entusiasmo, anhelando conseguir un resurgi miento d e las ideas en el sentido d e qu e se adentren pmjantes en el am biente popular. Entre la clase trabajadora propiam ente dicha y entre aquellos intelectuales con sentido d e dignidad prora no d e jarse llevar d e prosaicas apetencias materiales. L o dicho es propio prora ser planteado en agora libertaria in ternacional. A eUo se va. A crear entre los anarquistas d el mundo en estado de conciencia qu e in duzca a reaccionar con denuedo, ante e l fracaso d el capitalism o, ante el desbarajuste escándaloso d el marxismo, ante é l engaño d e todos los reform ism os estatales. Trátase d e conseguir sacudir el cidprable letargo d e muchos com - INTERNATIO N ALE aaa ^ aaaaaaav^ w ^ a^ v a v ^ aav ^ m /vsa ^ ^ APUNTES 'Paàatbl· ij pzeàenie < CON BILLETE DE IDA Y VUELTA D E N U E S T R O T I E M P O La (juventud se va y no vuelye. Pero llega la vejez, que es más dulce que aquella, si se sabe recordar lo pasado. (De una « Pepita al surco » sembrada en « España Libre »). L os azares d e la vida, habien do sido agitada com o ha sido la que hem os pasado los libertarios espa ñoles, particularmente después d e nuestro exilio d e 1939, proporcio nan, algunas veces, raras coinci dencias. Unas deleitan, son agra dables. Otras desgraciadas, infortu nadas. Precisam ente una d e estas raras coincidencias m e ha brindado tem a para acom pañarm e en la travesía y sugerido la idea d e darla a conocer públicam ente. D edicar unos renglones para « Espoir >, — qu e siem pre los a co g e con afabilidad — ayudarán a rom per la m onotonía d el balanceo produ cido por el suave oleaje y e l ruido sordo, apenas im p ercep tible d e las máquinas d el navio. Sin rencor jrara nadie — aunque no faltan motivos para éño — y sin adm iración ni gratitud a pre tendidos protectores, — p orqu e no hay razones para arrastrarse tan bajos — abreviando lo más posi ble, destacarem os lo más saliente d e la coincidencia a qu e vam os a referirnos, refrescando tam bién, a la par, la m em oria d e unos fun cionarios que, atados com o siervos d el señor om nipotente, Estado, con fidelidad d e autóm atas le han ser vido y creen que, Su misión cum plida, satisfecho stt deber, pueden descansar con la conciencia tran quila. A nosotros tam bién nos gusta dorm ir sin pesadillas y por ello nos place, hoy, descargar esa caja hu mana d e contención, ese cofrefu erte don de se guardan, casi siem pre en secreto hasta la tumba, los h echos más im portantes d e la vida. Veintidós años justos y cabales q u e clavam os los pies en Argelia : 1942-1964. E l 13 d e julio d e 1942 { llegada al Africa) el trayecto-ex pedición Vernet- Argelia, ordenado por el hitleriano gobierno d e Vi chy, se efectu ó a bordo d el viejo cascarón « D jebel Aurés », esp o sados por parejas, conducidos por gendarm es, guardados y estrecha m ente vigilados por la marinería con bayoneta calada. Port-V endres- Alger, más de l KWSI0H DEL ¡Suite de la page 4.) pañeros d e por ahí, en plan d e coordinar soluciones, plausibles para ordenar una vida m ejor; so luciones qu e alcancen a abrir b re ch a en un inundo com o el actual, colm ado d e un espeso y bajo m a terialism o, qu e incluso llega a sal picar a quienes, blasonando o ha bien do blasonado d e idealistas, carecen d e una firme personalidad tem plada para reóhazar ciertas ten taciones. Y no creo se circunscriba la labor tan solo en la d e celebrar uno o más com icios intenuicionales. Es cosa tam bién d el contacto epistolar entre afines, y al través d e las fronteras; d e coloquios, d e discu siones d e altura en publicaciones nuestras, com o son las revistas. Con espíritu constructivo, con vo luntad tem plada, y una inteligen cia qu e sea antena abierta a las palpitaciones d el mundo, dn lo social, en lo cultural, e s com o se pu ede desarrollar una labor qu e ofrezca resultados positivos. Ahora bien : libres somos, y es natural q u e cada cual ad op te la posición en consonancia con su sentir, incluso si la posición es d e inhibición, alg o asi com o en co gerse d e hom bros y d ejar hacer, dejar pasar. L o qu e no p u ed e admitirse es que, por falta d e treinta horas d e travesía lo que culinas, excepto a sus más íntimos norm alm ente se efectu a con menos familiares. D onde se nota más el d e la mitad. Menús : dos com idas cum plim iento d e dicho p recep to es y una cena parecida a la d e los en el interior d el país, d on de la mu apóstoles. Restringidos al mínimo. jer anda casi a tientas, pues solo Ración d e guerra. Postre : ban distingue los cuerpos por un p e d ejas llenas d e mendrugos d e pan queño agujero en el velo qu e le seco qu e e l « señor » capitán del perm ite ver con el rabillo d e un navio se divertia echándolos desde ojo. la escalera que bajaba d e la cu No por h aber fijado un tanto la bierta, sobre el sucio entarim ado atención al sexo débil, dejam os de d e la bod eg a, d on de más d e la reconocer qu e el 99 % d e los m itad d e los deportados habían vo- hom bres, esclavos por herencia de fanatism os religiosos y para guar m itado. Cuatro o cinco presidiarios d e dar a sus « querubines » en la tránsito, verdaderos esqueletos vi morada, son bestias d e carga. D es vientes, dirigidos a prisiones afri pués d e cum plida su jornada d e canas para acabar sus condenas a trabajo se les v é cargados con trabajos forzados, juntados en Port- grandes capazos llevando la co Vendres a ¡a expedición d e « los m ida para seis, och o o diez p er más peligrosos d e toda la Francia », sonas, m isión qu e h acen satis se p eleaban para recoger aquellas fech os, cosa qu e ningún occidental, migajas q u e un perro habría d es por lo m enos español, soportaría. preciado. El resto se mantuvo in En Argelia hem os visto y c o móvil. Hambrientos, pero con digni nocido un nuevo m u n d o , dad. tan diferen te d el nuestro qu e n o se ¡ E l magnámino capitán podia p u ed e describir en pocas páginas lucir sus galones académ icos en las y sin poseer fuertes conocimientos vestiduras exteriores, pero jamás étnicos, dogm áticos, mitológicos, podría conseguir tener, ni un p oco etc., etc., y ahora ya tam bién es siquiera, lo qu e tenían los que tadísticos y económ icos. él, con su gesto, pretendía hu Hoy, aprovechando el billete de millar ! vuelta, después d e tanto tiem po, Aunque tur gozando d e com pleta regresam os a lo qu e fu é la m e libertad todo el lapso d e tiempo trópoli d e l país descolonizado, li señalado — pues aún se pasó una bre e independiente. Un regreso tem poradita entre espinos — ello no viajando, aunque tam bién a cargo desdice en nada el largo camino del gobierno francés — d el cual recorrido d esd e 1942. los refugiados y « apatrides » d e Al pisar tierra africana, desde pen de Su protección — en mejores los cam iones celulares qu e del condiciones q u e en 1942. puerto conducían la expedición al ¡ Veintidós años d e trabajo en asilo don de pasó la noche, a tra un país extranjero, sujetos a toda vés d e unas pequeñas ventanillas, clase d e privaciones, penurias y pudimos apreciar el cam bio total sobresaltos, si no han p od id o tener d e usos y costum bres con relación la virtud d e aumentar el valor d e a las nuestras. D e las muy pocas la persona, los han tenido para au mujeres mustdmanas q u e se veían mentar el valor d él billete ! transitar por las ediles, ni una Un viaje com o turistas, en un sola con el rostro descubierto. T a buen buque, acostum brados a via pado pero no con fino velo y en jar por ferrocarril largos trayectos, cajas sino con tela bien tupida que tirados com o mercancías, en va im pide, incluso, respirar a pleno gones d e 8 caballos — 40 h om pulmón. Era verdad lo qu e se nos bres, y en las bodegas d e los había dicho. Era cierto lo qu e h a barcos, d á la sensación d e encon bíam os leído. trarse en el fantástico paraíso y A este respecto las libertades d e ser tratado com m o una p er turcas establecidas en 1923 por sona. Mustafá Kenud, desterrando el ata En 1942, con el billete de ida, vio d é l velo en los rostiros fe m e se nos dirigia hacia lo incierto. Nos ninos, no habían abierto brecha en aguardaban todavía fatigas a p a Argelia. sar. El regreso tiene m ejor pers AI extranjero qu e no es d e su pectiva. L a nieve ha caído sobre raza se le h ace creer, corno ve las cabezas y el cuerpo qu e se ha rídico, q u e según lo prescrito en ido debilitando, gastando sus ener el Corán la mujer musulmana d e b e gías en un país extranjero, busca ir cubierta d e los pies a la ca reposo y calma. ¿ L o encontrará ? beza burlando asi las miradas mas- Es d e esperar. Por ello se cruza el mar. Al zarpar el barco del puerto d e Argel, bajo los rayos d el sol abra sador d el 13 d e julio d e 1964, mi rando la estela qu e iba dejando a su paso el m astodonte d e hierro, cierta nostalgia ha em bargado mis atención, por superficialidad d e sentidos. Allí quedan un puñado visión, haya quienes endosen a d e amigos y com pañeros d el C en otros lo qu e ni han dicho, ni pien tro, d el Norte, d e Levante, con los san decir. cuales el tiem po nos había fam ilia FONTAURA.*• rizado. Al... — ¡ Voy ¡ ¡ Si ! (mi com pañera m e llama diciendo q u e en el co m edor están sirviendo la cena). PARADEROS Allí quedan sepultados gratos re Se desea saber el paradero del cuerdos y sinsabores qu e en artí compañero Anatolio Bermudes culo aparte otro dia com entare Cala. Según referencias traba mos. jab a en la marina comercial ho Antonio VIDAL. landesa. Escribid a esta direc A bordo d el « Kairouan », el j ción: Mascot-Lamela, rué Colis, 13-7-1964. ¡ núm. 22, B ro 33. Casablanca. • La compañera Rosalle M ar tínez, desearía ponerse en co municación con compañeros que conocieron a su compañero, Luis Trenc-Torres, durante su cauti vidad en los campas de Sain tPierre Quilbignon, à Aldemey Reproducimos : (en francés Aurigny) y en el campo de TourlaviUe, durante el « B rillantísbm celebración d e l período de la ocupación. Escribir Alzamiento Nacional en la E m de urgencia a 7 bis. rué de la bajada d e España en el Cairo. Cure, Xstres (B .-du-R h.). Entre las ofrendas d e flores fi • Se desea saber el paradero gura una d e la representación Di de Joaquín Guillaume, de Figue plomática Cubana. ras, que trabajó en la fábrica de E l Cairo, 18 (crónica d e nues José Salas. Se pondrá en corres tro corresponsal enviado especial). pondencia con Mariano Gimeno, Con asistencia d e los ministros 71, rué Rinaldi. Albi (T a m ). S e trata de asuntos de familia. egipcios. En el m om ento d e telegrafiar, la Si algún compañero puede dar m ayor p arte d e los ministros egip noticias, se le agradecerá. M IM m i ? ABIDO es que, palabra de Papa, es palabra de Dios. De ahí que el Sumo Pontífice no se equivoque nunca. El Vicario puede hablar por teléfono y de manera directa, prescindiendo de cortesanos y embajadores, con el Todo Poderoso. Inmensa ventaja que no está al alcance de todos. Los demás mortales, cuando que remos dialogar con Dios, el padre eterno se hace el sordo. Y si le pedimos que nos ayude a ver la auténtica magnitud de las cosas que nos rodean, jam ás nos prestan el cristal virtuoso para poder examinar los acontecimientos. Diríase que Dios es bizco, ya que a cada quisque le ofrece un lente distinto para mirar la vida a su gusto y capricho. Pero el Papa constituye una excepción. Es posible, pues, que el día menos pensado, el representante de Dios en la tierra, coja al Sumo Hacedor por los talones y nos lo presente cara a cara para que podamos dialogar con EL... Pablo VI ha lanzado su primera encíclica «Ecclesiam suam», abriendo el diálogo al discrepante: «La Iglesia debe ir hacia el diá logo con el mundo en que le toca vivir. La Iglesia se hace palabra; la Iglesia se hace mensaje. La Iglesia se hace coloquio». Hay que ver cómo se «deshace» la Iglesia para hacerse escuchar por los que no la quieren oír... Tres formas de diálogo han sido señaladas por el «divino pastor» del rebaño humano: el político, el católico y el religioso. De lo dicho se Infiere que se busca el entendimiento con el pueblo judio, con el mundo musulmán, «cuya religión monoteísta tfene tantas identidades con la cristiana» .. Esta vez, el diálogo no tiene límites, ya que el Papa quiere y puede dialogar con las grandes religiones afro-asiáticas, visando en primer lugar el hínduismo, que no sólo es la «más cercana del cristianismo», sino su cuna moral, convertida hoy en inmundo estercolero. El Papa actual no es un vicario cualquiera. Piensa lo que dice. Tiene conocimiento de lo que hace. Y sabe hacia donde encamina sus pasos. «No envió Dios a su Hijo al mundo para juzgar al mundo, sino para que el mundo se salvase por El», afirma el Pontífice, Citando el Libro Sagrado. Con su estilo seráfico, lleno de amargura. I'ablo VI hace mención a la Iglesia del Silencio, «victima de la opresión y del totalitarismo»...» Al estudiar esta parte de la encíclica, hemos recordado la pregunta m aestra: «¿Por qué España?» La res puesta de Albert Camus es una frase de diamante: «El cristianismo ha cedido a la tentación judía de imponerse mediante un organismo teocrático». Es rigurosamente cierto y al confesarlo no nos duelen prendas: la Iglesia del silencio no puede hablar, no puede dialogar porque está amordazada. ¿Y la libertad de España? La libertad del pueblo español está encadenada en los presidios de Franco, lacerada en la cruz de la ignominia levantada por la Iglesia del terror, que es la Iglesia española. ¿Por qué Pablo VI, señala con amargura profunda el dolor de los católicos del silencio mientras olvida volun tariamente el dolor de un pueblo grande y sufrido que no puede hablar por culpa de los verdugos y tiranos que en España represen tan a la Iglesia de Jesús? Verdad es que un error no justifica otro, mas no es menos cierto que, una verdad a medias, es un crimen injustificable. Para dialogar con los hombres, hay que tener presente la frase de Cristo a la pecadora más bella,: «Yo tampoco te condeno». No se puede condenar a Moscú sin condenar a Madrid, o viceversa. O por el contrario, el Dios de Montini juega con cartas trucadas.. Y un Dios estafador y tramposo no puede dialogar con los hombres hon rados, ya que al decir de José Martí, honrar a los justos, honra. Admiramos en Pablo VI su espíritu conciliador. Todo el que propende a unir a los demás es un ser constructivo. Desunir, rom per, deshacer, tirarlo todo por la ventana, éso lo hace cualquiera. Construir es tarea difícil, pero obra positiva. Y ahí reside el poder del creador: en hacer obras de provecho. Mas lo que no debe hacerse es construir con materiales averiados, con deshechos inservibles para levantar una obra grande, digna de ser glosada por los hombres y admirada por los siglos. En concreto: la Iglesia debe entablar diálogo con los cristianos separados, con los cismáticos y ortodoxos, con los intelectuales de nuestro tiempo, y muy especialmente con los que no quieren oír la voz de Dios. Y a renglón seguido, la concepción ccsarista sale a la superficie. «El apóstol __ afirma Pablo VI _. no puede transigir con una especie de compromiso ambiguo, respecto a los principios de pensamiento y de acción que deben definir nues tra profesión cristiana». Y aquí viene la conclusión del diálogo pro puesto por la Iglesia: « ..evidentemente no podemos compartir las variadas expresiones religiosas, no podemos quedar indiferentes como si todas, a su modo, fuesen equivalentes. Al contrario, por deher de lealtad, hemos de manifestar nuestra persuasión de que la verdadera religión es única, y ésa es la religión cristiana» .. Vaya manera de dlálogar, como no sea con verdaderos cretinos. Y donde hace hincapié Pablo V I es en el primado de honor y de jurisdicción que Cristo y STJ Padre confirió al Apóstol Pedro. Montini no está dispuesto a soltar las llaves de la «verdad eterna» ni que lo j mande Jesús. ¡Diálogo tolerante y conciliador el de la Iglesia Cató lica! La encíclica papal es deslumbradora. Este gozne dialéctico de la Saüta Iglesia no pretende exaltar una supremacía de soberbia espiritual y, mucho menos, de hegemonía humana. Lo que nuevamente busca la Iglesia es convertimos en un vulgar rebaño de corderos 1 dirigidos por un impudente genial que se sirve de Pedro I, y hasta ! de Juan X X III, a quienes cita y nombra para ganar tiempo y • posiciones. Ramón LIARTE S Continua la luna de miel liíspano-cubana cios se mueven por los salones y jardines d e la E m bajada d e E s paña y brindan por nuestra patria entre enorm es y numerosas coronas d e flores qu e han enviado, en hom enaje a España, Ministerios, E m bajadas y delegaciones. Entre esas ofren das florales destaca una con tarjetas d el em bajador y p er sonal d e la representación diplo mática d e Cuba. (L a Vanguardia Española - D o minga, 19 julio 1964, Año LXXX Número 30.519) La Cuba de Fidel Castro, la del Movimiento del 26 de julio, conmemora, no el 19 de julio antifascista y revolucionario, sino el 18 de julio de la traición y de la reacción ¡ Todo un poema ! (N. d e la R.). Si piensas ayudar a los mutila dos e inválidos, no esperes a m a ñana. DE TOUT i IIIW C____________ Desde un lagar cualquiera. . . lejos. . . ET POUR Li Muerte le I M PtEZ IMlUMBES Di CSSTA mea MR le la malaria mi aaarcKMcaiam mirat nm i fama lleció en Rio de Janeiro, Brasil (donde residia desde que logró salir de las cárceles de Franco, en las que permaneció, condenado a O que no pudimos deciros en los últimos días de horizontes muerte, cerca de tres años), nuestro marroquíes. Lo que quedó en el corazón porque un nudo en la querido y abnegado compañero de garganta cortó todas las palabras que hubiéramos querido luchas e ideales Manuel Perez, que fué secretario general de la Fe dejar grabadas entre vosotros. deración Regional de la C.N.T. La expresión de esos lazos que nos unieron y nos unen, juventud dé savia buena y mejor optimismo, juventud de corazón y dinamismo de Anda’ucia y miembro del Co permanente, quisiéramos dejar ahora en este fraternal mensaje de mité de la Federación Anarqu'sta Ibérica (F.A.I.). separación que imprime en todos algo de tristemente desgarrador. El compañero Pérez, que había Con la nostalgia ahora deese hogarcolectivo que con tanto nacido en la ciudad de Santos, amor y no menos voluntad hicimos nacer en ese rincón marroquí, San Pablo, Brasil, inició sus ac brota como un sollozo del alma que se sahe lejos de casa. tividades revolucionarias, aún jo Cual un segundo destierro, tiene la amargura del que al partir ven, en el seno del entonces na arranca un girón de sí mismoque quedapegado al conjunto, ese ciente movimiento anarco-sindicaconjunto que alza las manos en signo de despedida. lista de aquel país, militando ini«ARMONIA», no es ya para nosotros, «los que nos fuimos», más que el recuerdo espléndido de color de una obra que prosigue, cia'mente en la capital del estado más allá de los paisajes nuevos, la ruta del agradable deber que de San Pablo y, después, en Rio de Janeiro. En esta última ciudad, juntos iniciamos. participó activamente en la célebre No ignoramos que ahí también, al ver los claros que día a día huelga general de 1919, que paproduce esta nueva etapa del éxodo, un hálito de añoranzas y re cuerdos traerá hasta vosotros la Imagen de dichos y hechos de ra'izó de tal modo la vida de la capital brasileña, incluso los ta aquellos que se alejaron, con evocación de dulce pesadumbre. lleres gráficos del Estado, que el Pero en vosotros la amargura es menor. Seguís en el corazón de la obra, viviendo en el alma de ese monumento que creó nuestra propio gobierno quedó impedido de publicar sus notas-oficiosas, du voluntad, para orgullo de todos. Y al proseguir ese camino de realizaciones, con dificultades rante el tiempo de duración de la huelga. En consecuencia de su crecientes, exigiendo mayor esfuerzo, sabéis que el relevo es per actuación sindical, el gobierno del manente y el motor de las conciencias el mismo. presidente Epitacio Pessoa decretó, Que de entre esa pina de gente joven que vive de «Armonía», para «Armonía»... y en armonía, hay las fuerzas y voluntades sufi el año siguiente, su expulsión del Brasil, juntamente con otros des cientes para que siga existiendo la obra. tacados militantes anarco-sindicaLos que estuvimos allí desde la hora primera de «clavos y m ar tillos» seguiremos viviendo esa vida hermosa de fraternidad en las listas, en su mayoría españo'es, portugueses e italianos. Manuel realizaciones y de ejemplo sin réplica. Pérez, por sor hijo de españoles, Sabemos que proseguirán los cursos de la tarde, las conferencias, fué enviado a España, donde se charlas, tertulias, esas noches en «que no se cena en casa», y esas tardes animadas por la escena que ilumina el espíritu enormemente radicó, empezando a dar al mo vimiento obrero y anarquista de grande del Cuadro Artístico. Que no dejarán de oírse las risas y bromas de pequeños y este país todo su dinamismo y su grandes en las sesiones del Cine club, en ese cálido ambiente, sim idealismo. Fué, como todos saben, uno de pático y equilibrado de nuestras reuniones familiares. los fundadores de la C.N.T. y de Todo... en la convicción de que día tras día, un mes y otro mes, al correr de ios años, nuestra asociación sigue siendo el hogar de la F.A.I., a cuyos comités nacio nales siempre perteneció. Cuando) los desarraigados del exilio, esa casa que supo al nacer, tomar nombre y divisa en aquellas palabras de León Felipe... al bautizarse vino la dictadura de Primo de Ri vera, exilóse, con tantos otros mi como «casa de los españoles del éxodo y del viento». litantes y intelectuales, entre los Para todos: cuales Miguel de Unamuno y Ro ...Los pequeños que corretean entre las columnas de la sala drigo Soriano, en Paris, donde en las horas de asueto; ayudó a fundar « Liberion », ...El ramillete fragante de nuestras jovencitas honestamente acompañadas por la sonrisa imperecedera de amigos y hermanos del que fué administrador y en el que llegaron a co'aborar aque dé menos de (no digamos cuántos) años... llos dos exponentes de la intelec El grupo compacto de «machuchas» voluntades llenas de juven tualidad española. Algún tiempo tud en las almas e hilos grises en las cabezas... Para todos, repetimos, este envío fraternal, desde más allá de después, trasladóse, con el Dr. Pedro Vallina, a Lisboa, donde todas las fronteras con la emoción de los que se alejan, aun cuando ambos fijaron residencia hasta el sigan enclavados moralmente entre los recios pilares de nuestra adven-'miento del régimen fascista «gran» sala. de Oliveira Salazar. En 3a capital En alma y vida, los que hasta ayer fuimos «Armonía», con pre portuguesa, el compañero Pérez sencia física activa, seguiremos siendo «Armonía», allá donde los participó activamente en las lu avatares de la existencia nos lleven. chas obreras y colaboró en el dia Sentir profundo de una comunidad de lihres decisiones, unidos rio órgano de la C.G-T. lusitana en las más nobles ambiciones, que arrancó, al subir por última vez « La Batalla ». Cuando se inten la escalera de sus locales, una lágrima emocional, brote de senti sificó la represión del fascismo por mientos imborrables. tugués y habiendo caido Primo Con el alma triste al dejar alr/o propio en manos de quienes de Rivera, regresó el compañero Pérez a España a reocupar su siendo cosa nuestra, les vemos con la sonrisa de la fraternidad, escondiendo el dolor de ver grano a grano desgarrarse la granada puesto en el movimiento confederal y espeeificamente anarquista. esplendente de un todo. Y queremos que sepáis, que al cerrar la puerta, como al em Al estallar la revuelta de Franno, barcar, no quisimos mirar atrás, dejando a nuestras espaldas, algo de hallábase Manuel Pérez en el nosotros mismos. puesto de secretario general de la Sabemos que la obra prosigue, pero llevamos el regusto de saber Federación Regional Andaluza, en Sevilla, donde fué detenido pol que al marcharnos, la desposemos de algo... y de que mucho ha de faltarnos allá donde nos encontremos, al no poder, al caer de los esbirros de Queipo de Llano, que le condenaron a muerte. Tres la tarde, mirar un día y otro, ese fresco que uno de nuestros años aguardó la ejecución de la jóvenes pintara en el fondo de la sala: nuestro «quijote eterno, sentencia en la cárcel, asistiendo lanza en ristre contra los molinos». Fraternalm ente, con la fraternidad de todas las horas, de obligatoriamente, d'a trás dia, a todos los momentos, quienes fuimos unos más en el conjunto, con la ejecución de los compañeros que el latido emocionado de todos los que marcharon y de los que eran llevados ante el pelotón ase posiblemente marchen, en nombre de esos exilados de «Armonía» sino. La sentencia que le conde nara a muerte fué aplazada, gra quisiéramos expresar el cariño nostálgico de la impuesta lejanía mas a la intervención de su amigo y deciros que a pesar de las circunstancias, seguimos entre vos personal, el cónsul brasileño en otros, solidarios de «Armonia» y de su magnífico trabajo. Sevilla, que aseguró al gobierno del Desde un lugar cualquiera... lejos... pero más cerca de España. « caudillo » la nacionalidad bra sileña de' preso, para quien, puesto José MUÑOZ CONGOST que no había pruebas de crímenes por él praticados, p:dió la libertad. Las gestiones del cónsul brasileño, Pagos: M. Celma. — C.C.P. na- apoyadas por las gestiones en el AVISO IMPORTANTE méro 952-38, 4, rué Belfort, Tou mismo sentido que el hace pocos Advertimos a nuestros compa louse. años fallecido compañero José ñeros que para toda correspon Oiticica realizaba en Rio de Ja dencia en español — textos y neiro, junto al entonces cancil'er comunicados __ y envíos de dinero brasileño, Osvaldo Araña, lograron por parte de paqueteros y susal fin de tres años, salvar la vida criptores de lengua española, de de Manuel Pérez, quién confesaba ben dirigirse a : a su llegada al Brasil, en declara ciones a los periódicos de Rio de Correspondencia: F. Montseny, Janeiro : « He muerto, durante Réd. « ESPO IR », 4, rué Belfort, tres años, diariamente, asistiendo, Toulouse (H.-G.). obligado por los verdugos de (A la Asociación Cultural «Armonía» en Casablanca) L TOUS Queipo de Llano, a la ejecución, que todos los dias se li'evaba a cabo, de antifascistas ». En la capital brasileña, en donde llegó con su familia, un poco antes del término de la guerra civil española, ayudó Manuel Pérez, con os compañeros José Oiticica (ya fallecido), Roberto das Neves, Pe dro Ferreira da Silva (estos dos portugueses, exilados en Brasil por motivo de la dictadura salazarista) y otros, a fundar e) periódico anarquista « Açao D reta », que tuyo como director al compañero Oiticica y dnl que Pérez fué ad ministrador. Manuel Pérez, que contaba 77 años y era, desde su regreso al Brasil, representante del comité confederal de la C.N.T. en aquel país, estaba dotado de excepcio nales dotes oratorios y literarios, lo que le íaci'ító la inmensa labor que reale’zó en favor de la causa de los trabajadores. En los úl timos años y a pedido de la compa ñera Federica Montseny, se dedicó a escribir sus memorias de revo lucionario, que confió a aquella compañera para que sean publica das por « Cénit », lo que espe ramos ver pronto. Parte de ellas han visto la luz en el periódico « Açao Díreta » y otros de nuestra prensa, en los que él colaboró ac tivamente. Dos años antes de su fallecimienta, Pérez fué atrope llado por un coche en las calles de Rio de Janeiro, lo que le inmobilizó casi un año en el lecho hos pitalario, mucho contribuyendo para anticipar su muerte. El compañero Pérez deja un hijos dos hijas, Carmen y Aurora, esta úl tima casada con el compañero Joseph Tibogue, con quien vivia. JO S E MARQUES DA COSTA En Lisboa, Portugal, ha muerto, a mediados de julio, a los 66 años de edad, el compañero José Mar ques da Costa, uno de los más activos e inteligentes militantes anarcosindicalistas portugueses. Natural de Matoz'nhos, alrededores de Opcrto, Portugal, emigró, muy joven, al Brasil, donde, siendo obrero, se inició en las luchas so ciales orientadas por los anar quistas. En Rio de Janeiro, entró en el periodismo, por invitación de dos de los más importantes diarios brasileños burgueses, « A Patria » y « Vanguarda », en calidad de redactor de asuntos sindicales. Esto y sus elevados dotes oratorios le permitieron l'evar a cabo, al lado del profesor José Oiticica, Dr. Fabio Luz, Joan Gonçalves, Edgar Leuenroth, Domingos Pasos, Flo rentino de Carvalho y otros des tacados combatientes del ideal anar quista, en su mayor parte ya fa llecidos, una labor inmensa, de organización y orientación de los sindicatos, a los que ayudó a im primir la tónica anarcosindica lista. que dió al movimiento sin dical brasileño un lugar de los más destacados en el mundo obrero, antes que las dos pestes, el fascismo y el bolchevismo, her manos gemelos, se apoderaran del sindical'smo, haciendo de él lo que es hoy : una arma de' go bierno y del capitalismo de Es tado. En consecuencia de sus activi dades en el seno de la organiza ción obrera y específicamente anaruista, cuando estalló la reacción el gobierno pre-fascista del pre sidente Artur Bemardes, Marques da Costa fué una de las primeras victimas, siendo preso y recam biado a Portugal, mientras otros compañeros extranjeros eran ex pulsados hacia sus países de origen y los nacionales eran internados en el famoso campo de concen tración de Clevelandia, al norte del Brasil, en la región más insa lubre del país, donde tantos de los más activos compañeros* han caido para siempre. Pocos dias después de haber llegado a Lis boa (en el año 1924), fué Marques da Costa detenido por la policia política del gobierno pre-fascista portugués de Antonio Maria da Silva, bajo la acusación de haber hecho explotar una bomba en el hotel « Franckfort », entonces uno de los más lujosos de la capital lusitana, donde algunos esquiroles traicionaban la huelga decretada por el sindicato de los obreros del ramo de alimentación. Mar ques da Costa, que se había he cho conocer por sus brillantes cró nicas sobre el Brasil en el diario « A Batalha », órgano de la Con federación General del Trabajo portuguesa, del que era corres ponsal en Rio de Janeiro, fué, po cos dias después, deportado a la colonia lusitana de Africa, Guiñé, la más insalubre, junto con los miembros de la célebre « Legión Roja », en su mayoría simples bandidos de delito común, repu diados por los medios confedé rales, a costa de los cuales pre tendían vivir, respaldados en ideas que estaban lejos de poseer. De Guiñé, logró fugarse, algún tiempo después, hacia Francia. En Paris participó activamente en la vida de los sindicatos, por lo que no tardó tampoco en ser preso y expulsado por la policia francesa. Dirigióse entonces a Madrid, donde poco antes había sido implantada la República. Con el compañero Roberto das Neves, fundó entonces ai'lí la Federación Anarquista do los Portugueses exilados y el res pectivo órgano en la Prensa « Rebeliáo », que ambos introducían clandestinamente en Portugal. Este periódico duró hasta el final de la guerra civil española, bajo la dirección, en los últimos tres años, de Germinal de Souza. En Madrid ayudó también Mar ques da Costa a fundar el diario anarcosindicalista « C.N.T. », del que fué administrador y por mo tivo del cual fué preso y expulsado de España, bajo el gobierno prefascista de Gil Robles. Pasó en tonces a Casablanca, en el norte de Africa, donde vivió algún tiempo, siempre luchando por sus y nuestras ideas. Habiendo sido de cretada amnistía a las perseguidos políticos y creyéndose favorecido por ella, regresó a Portugal, donde entró sin ser notado por la poli cía, pues tal decreto sólo favorecia a los « políticos », no a los rebeldes « sociales », entre los que él se hallaba. Un año logró Marques da Costa vivir, trabajar y participar en la lucha subterrá nea contra la dictadura de Salazar, entonces ya en el Poder. Pero pronto la P.I.D.E. (la « Gestapo » de Salazar) le descubrió y detuvo, remitiéndole al campo de concen tración de Angra do Heroísmo, en el archipélago de las Azores, donde permaneció cerca de un año, la mayor parte del tiempo abajo del nivel de mar, lo que le ocasionó grave enfermedad. Debido a esta y a la protesta internacional, pudo Marques da Costa regresar, en re lativa libertad, al continente por tugués, donde, con las fuerzas que le restaban, ayudó a mantener en cendida, con los viejos compañeros Emilio Costa, Campos Lima, Adriano Botelho, Manuel Joaquim de Souza, Pinto Quartin, Alexandre Vieira, Roberto das Neves y otros como estos, en su mayoría intelec tuales, principalmente en contacto con la juventud, la antorcha de la fé en los ideales de libertad. Juntamente con el compañero Roberto das Neves (este desde hace años en Rio de Janeiro, donde fundó y dirige la Editorial Germilas organizaciones sindical y espenal), representó Marques da Costa cífica anarquista, en los congresos de la C.N.T. y de la F.A.I., reali zados en Madrid. Marques da Costa deja viuda y tres hijas, la mayor nacida en Rio de Janeiro y las otras, una en Pa rís y la otra en Lisboa. Corresponsal. sssz Activités denos camarades Espa "DESDE PORTUGAL Fiele» ■ nuestro sentimiento solidario hacia todos los explotados, asi como hacia todos nuestros compañeros de ideolofia. abrimos estas paginas a aquellos que de ello tienen mayor necesidad en este mo mento : nuestros camaradas españoles, refugiados en Francia, privado* de todo medio de expresión. He aqui por qué «ESPO XR a acogerá a todos loe españolea que se dirijan a nosotros para exponer sus problemas, pedir nuestra ayuda y , si es necesario, nuestro consejo, enviándonos sus comunicados o sus artículos en su lengua materna, ya que no conooen otra. C M O MU N J El por qué del estancamiento en la liberación de los pueblos aogolanos Q U £ S F undadas esperanzas ex'stian, hace poco aún. para que creyé 17* UNION REGIONALE - UNION LOCALE DE LYON semos en el término de la guerra Permanence tous les samedis de 17 heures à 19 heures, et tous les colonial empeñada por el gobierno ««manches. de 10 h. à 12 heures, à la rue St-Jean. N» 60. LYON (5«). de la dictadura salazarista, con la obtención de muchas y mayores ganancias territoriales por parte F. L. DE TOURS del pueblo de color que lucha por FEDERACION COLECTIVISTA su independencia. La razón de LIBERTA RIA La F. L. de Tours convoca a haberse defraudado, en parte, nues I todos sus afiliados en general a Para el domingo, dia 27 de tros vaticinios, hay que buscaría la asamblea general extraordina septiembre, a las nueve de la en los propios elementos que, im ria, que se celebrará en la Bolsa mañana, en la rue Belfort, Tou pulsaron la lucha. del Trabajo el día 13 de sep louse. En Angola, como en la mayor tiembre, a las 9 de la mañana. parte de las « provincias ultraSe convoca a cuantos han per magnas » — disimulación del co S e ruega la máxima asistencia tenecido a la Federación Colec lonialismo — la lucha sigue ahora por el asunto a tratar. tivista Libertaria a una reunión un curso lento, no dejando, sin para informar que todavía hay I embargo, de caer diariamente ateF. L. DE ALBI asuntos de orden económico sin ! rrador número de víctimas de am i bos bandos. Esta F. L. convoca reunión resolver y entre todos los pre Por parte del fatídico Salazar, general para el domingo, día 6 sentes determinar lo que se crea la acción sigue centrada en el de septiembre, a las 9 de la m a más conveniente. ñana y en local F.O. También se ruega la presencia aplastamiento de un « levanta de cuantos han intervenido en miento popular » de los nativos, en nombre del restablecimiento del F. L. DE BALMA asuntos de la Federación. orden. Para el dictador no cuenta El Secretario. más de un siglo de esclavitud omi Por el presente comunicado, po nosa. Tampoco el que la revuelta nemos en conocimiento de la fa NOTA del pueblo se deba a que se le milia libertaria, la reciente cons negado los medios cultu titución de la Federación Local DE CULTURA Y PROPAGANDA hayan rales, sanitarios v sociales. Pesan de Balm a (Toulouse), adherida Para completar la obra «Epi muchos los intereses de las oli al núcleo Haute-Garonne-Gers. Galdós, garquías capitalistas, propias y ex Federación Local que saluda sodios Nacionales» de cordialmente a todo el Movimien Muñoz Gabriel. 23, rue Goulebe- trañas. para pararse en concien to Libertario Español en el exi noze, Montendre (Ch.-Mme.) ad zudas reparaciones de orden moral lio y muy particularmente a los quiriría «Los cien mil hijos de y social de que carece el pue blo angolano. compañeros del interior de E s San Luis» de la colección TOR. paña que desde tantos años es Aquel que disponga del mismo Tampoco, por parte de los que tán soportando la dictadura fas puede ofrecerlo a la dirección luchan por su independencia hace indicada señalando precio. cista. Saludo que hacemos exten más de cuatro años, se apuntan sivo, asimismo, a todos los pue Deseamos adquirir algunos ejem blos que sufren regímenes de te rror. Saludamos, igualmente, a piares de « Pasión y muerte de nuestra A.I.T. con todas sus Sec los españoles en Francia». ciones y Grupos que componen Para ofrecimientos indicando precio, dirigirse a ESPO IR (Ad la misma. El Secretariado ministración) . JO SE COMAS HA MUERTO los progresos de su afan emanci pador. Es lo oerto que la extensión territorial de Angola es inmensa. Como inmensas son sus riquezas y condiciones naturales. Que la lu cha se ha empeñado más encarni zadamente en las regiones lindantes con el Congo de Adula, Tshombé v sus adláteros. Al comienzo de la lucha, en 1961, esta se nos mos traba mas encarnizada, y por ende más prometora de una victoria fá cil, debido a que era el propio impulso popular, con sus medios de acción primitivos, los que ac tuaban e impulsaban en la con ciencia de los contendientes. Vino, mientras, la disensión en tre unos cuantos políticos que, al iniciarse la lucha, se impus eron a la masa revolucionaria. Resultado de ello, el que Roberto Holden, el político angolano más audaz, se impusiera en el concepto interna cional de la escuela revoluciona ria checoeslovaca y china, consi guiendo en la Conferencia de Addis Abeba, su reconocimiento por parte de un grupo de líderes de algunas naciones africanas, co mo jefe del gobierno de Angola en el exilio, pese a que, en realidad, el jefazo pro-sovietizado, con to do su « ejército », no haya conse guido controlar más allá del 5 % del territorio detentado por la dic tadura de Salazar. Las causas de tal defección po lítica, sólo se pueden achacar al sometimiento de Holden a las di Necrológica S ervicio de lib r e r ía FO LLETO S DE PROPAGANDA A PRECIOS POPULARES A 0,50 FRANCOS : « Azaña », por Felipe Aláiz. « Indalecio Prieto », por Fe lipe Aláiz. « Ascaso, Durruti y la Revolu ción de Julio », por Cánovas Cer vantes. « Historia de un crimen — Ni Franco ni la Monarquia », por R. Mogrovejo. « La Toma de la Bastilla », por Pedro Kropotkine. « A caballo del Ande », por Angel Samblancat. Salvador Segui, por J. Viadin. Crónica de un revolucionario. P. Vallina, 3,30 F. Escarceos sobre China. V. Gar cia, 10,50 F. Laberinto español. Brenan, 24.00 F. El mito de la Cruzada de Franco. Southworth, 16,50 F. Diario de la guerra civil. Kaltsov, 33,00 F. Año tras año. López Salinas, 15.00 F. ♦ Pedidos : Servicio de Librería, 4, rue Belfort, Toulouse (H.-G.). « LA REVOLUCION ESPAÑOLA — LAS IZQUIERDAS Y LA LUCHA POR EL PODER », por Burnett BOLLOTEN. E l libro más objetivo que se ha escrito sobre la Revolución española. Testimonio que deben conocer cuantos se interesan por los aconte cimientos producidos en España en 1936-1939. 22,00 francos ejemplar. Pedidos: Servicio de Librería — 4. rue Belfort — Toulouse (H .-G .). UN LIBR O QUE DEBERIA ESTA R EN TODAS LAS BIBLIO TECA S Una carta procedente de Tarrasa me anuncia el fallecimiento I del entrañable y consecuente com pañero José Comas, víctima a los 66 años, de una grave y penosa enfermedad. « LES F R E R E S RECLUS Du protestantisme á Tanarcihie » La vida ejemplar de los her manos Reclus, que supieron aunar la ciencia y el anarquismo. Precio: 8’75 F. Pedidos : Servicio de Librería. 4, rue Belfort, Toulouse (H .-G .). ♦ « LA PENSEE CHINOISE DANS LA GRANDE SYNTHESE HUMAINE » Par Paul G ILLE Brochure d’une brillante actualité, qui éclaire, avec une profonde connaissance du passé, le pre sent de la Chine moderne. Lecture indispensable pour tous ceux qui veulent connaitre la vérité sur la Chine. 0,50 F. Service de Libraire de la C.N.T., 4, rue Belfort, Toulouse. ♦ ¡ ; i ' I Vecino de la barriada de San Andrés (Barcelona), joven inteli gente y de corazón bondadoso, se hacia suyas las inquietudes y as piraciones del pueblo que traba jaba y sufría. Afiliado al Sindicato de la Metalurgia, del cual era ac tivo y consecuente militante. Ade más miembro activísimo de la Es cuela Racionalista « Armonia » de la barriada, formaba parte de las Secciones de Cultura y Excur sionista, dinámico y amante de la Naturaleza y de todas las mani festaciones de la enseñanza y de la cultura, estaba siempre dispuesto para organizar jiras en la playa, a la montaña, visitas a museos, insb tuciones científicas, centros in dustriales, etc., asi mismo, con tribuía con entusiasmo a la educación de los niños y a la expan sión cultural de los jóvenes, encauzándoles por los nobles senderos del arte dramático, de la declamación y de otras manifestaciones artísticas y culturales. Cuando la sublevación militar de julio del 1396, se distinguió con atinadas iniciativas para hacer Acaba de aparecer esta novela, frente a los facciosos fascistas y decidido defensor de la debida a la pluma de Federica como dignidad humana ultrajada por los Montseny. Homenaje al heroísmo de la mu representantes de la España inqui sanguinaria. También jer española, en una trama llena sitorial y fué organizador competente de la de emoción, de interés. 1,50 F . Pedidos : Servicio de economía cofectjvizpda destinada librería, 4, rue Belfort, Toulouse a la emancipación política y eco nómica del sufrido pueblo espa(H.-G.). ■ ñol. ♦ Lisez : Durante la evacuación, con la « De la Mythologite casi totalidad de los compañeros Marxiste-Léniniste », de la barriada (los que tuvieron par Gastón Britel, la fatalidad de quedarse, en nom bre de Dios y de la España eterna, Un volume franco : 2.75 F. En vente : Juliettç Demure, 17, rue fueron fusilados en el Campo de Jouffroy-d’Albans, Lyon (5°). la Bota), pasó la frontera y junto con su compañera fué a parar al C.C.P. ; Lyon 3652-38. Michel Celma, C.N .T., 4, rue Campo de Arge’es. Conocedor del Belfort. Toulouse. C.C.P. : Nu habla francesa y excelente mecámero 952-38. n:co, pronto salió del Campo para H E R O I N A S ir a trabajar de especialista en uno de los talleres del centro de Francia. Después de dos años de permanecer en este país, su com pañera se puso gravemente en ferma del corazón, por lo que decidieron regresar a España lo grando camuflarse en Tarrasa en casa de unos familiares. Pasaron meses de angustias y de sobresaltos, y a consecuencia de tantos sufrimientos y penali dades su buena compañera falleóó repentinamente, él, dolorido por la pérdida de su amada, desafiando el peligro, entró a trabajar en uno de los talleres de metalurgia más importantes de la ciudad, en los cuales continuó trabajando hasta que sus fuerzas físicas lo abandonaron para siempre. Durante los últimos años, abu rrido y asqueado del ambiente de hipocresía, de banalidad y de so lapada ruindad que se respira en la España decadente y miserab'e del franquismo, aprovechaba las va caciones para venir a Francia a respirar unos dias aires de libertad y de compañerismo entre los an tiguos compañeros de ideas y de luchas. Siempre pasaba unos dias en nuestra compañía, todo su afán era preguntarme por los compañe ros y como marchaba la Organiza ción y sobre todo si marchaba por la línea recta del federalismo y de la acción directa. La última vez que estuvo en casa me dijo con un deje de amarga tristeza : — Mi salud tiene mucho que de sear y moTalmente no puedo so breponerme a la pérdida de mi amada compañera. Creo que antes de morir no podré tener la dicha, que para mí seria in mensa, de poder ver la tierra que nos vió nacer, libre de los vámpiros que le chupan la sangre y le quitan la vida. Desde Perpdgnan, con lágrimas en los ojos y el corazón embargado por el dolor, rindo un homenaje postumo al compañero José Comas, que fué abnegado compañero, un verda dero idealista y un gran defensor de la causa de la emancipación de los trabajadores. Andrés CAPDEVILA. rectrices comunistas. obteniendo por ello la ayuda efectiva de ar gelinos y chinos — en hombres y material — y el pleno someti miento a las consignas soviéticas para la formación de su « disci plinado ejército revolucionario cuyos mandos se hallan en manos ajenas a los verdaderos intereses de los nativos. Se comprueba, además, que lis dotes intelectuales y revoluciona rias de Holden, son escasas en materia de orden guerrero. Si no lo fueran, cuenta se hubiera dado que en la historia de las revolu ciones de los oprimidos, han s'do siempre estos quienes, obedeciendo a sus propios impulsos, han con seguido echar por tierra seculares instituciones estatales. Tales la Re volución francesa, con la toma rio la Bastilla; la Revolución rusa, en los finales de 1917 y, más reciente y a vista de todos nosotros, la reciente Revolución argelina, que no obedeció a las directrices de los oficiales profesionales encua drados en el ejército francés, c m sus experiencias de derrota en In dochina, sino- al espíritu revolu cionario de los campesinos de la Kabilia y del Aurés. Y, no añada mos a la larga lista de las vic torias populares lo acaecido en la Península Ibérica, cuando el Al zamiento militar del « militarista » Franco, que por igual, se vió des bordado en los primeros meses de la lucha, por la acción del pu ■blo. La intromisión política dió a! traste con la acción revolucionaria de los pueblos, tanto en Francia como en Rusia, en Argel como en España. Hora es ya de que los pue blos tengan en cuenta que la ac ción nefasta de los políticos, por muy avanzados que se hagan pro clamar, no conduce a las masas más allá de una nueva esclavitud social y económica para engran decimiento de los líderes que son, en definitiva, los nuevos amos que, en nombre de la libertad y de una pretendida independencia, se dan ia « dolce vita » y se con tornean ante los dictadores rojos, desde Europa y Asia al Caribe. El ejemplo de los luchadores guiñéanos, que, sin alharacas po líticas, sin sometimiento a direc trices sovietizadas, sin prepara ción y formación de luchadores, encuadrados en férreas disciplinas militares, están consiguiendo múl tiples ventajas en su lucha contra el disciplinado ejército lusitano de más de 18 mil hombres, debida mente pertrechado como el más moderno armamento de la NATO, tanto la tropa de tierra, como la del aire y la naval. La realidad nos demuestra que, mientras no se desnaturalizan los verdaderos impulsos e instintos del pueblo para la consecución de su libertad, este es, al fin y a la postre, el único vencedor. Los gui ñéanos, con sus medios primiti vos de lucha, han conseguido en la actualidad, controlar más del 40 % del territorio a liberar. Y en la Gumea portuguesa, inferior en menos de un 20 a 30 % al te rritorio angolano, aún no se ha pensado en « militarizar » a los combatientes, ni en la constitu ción de un gobierno en el exilio, ni en su reconocimiento por po tencias del bloque africano. Es cierto que el Comité Central del P.A I.G .E., instalado en Kronakri, obedece y refleja en el exterior, la voluntad y los propósitos del pueblo revolucionario que, a me dida que va ganando terreno a los secuaces del salazarismo, va instalando en él fórmulas de vida comunitaria, atendiendo, preferen temente, a los aspectos culturales, sanitarios y sociales de una nueva convivencia que borre, en el por venir, la acción esclavista. LUSITANO. Lisboa. Julio 1964. LES FILS DE LA LIB ER T E : Une minorité irreductible (I I) En 1950, brusquement, la secte se trouve un chef définitif. II régne encore. Elle accepte comme guide spirituel un Ukrainien du nom de Stephane Sorokine. L ’année suivante, Sorokine disparait vers l’Uruguay avec les fonds de la 6ecte : il doit luí découvrir lá-bas une terre promise. Entre-temps, les Fils de la Liberté qui ont reconnu le nouveau chef se constituent sous le nom de Doukhobors réíormés, et se choisissent un Conseil fraternel. la cuisine, un pour l'hópital et un pour les femmes. Cette petite ville, située dans un magnifique pays de montagnes oú on ne songerait qu’á l’évasion, est entourée de barbelés. Une tour de garde, apparemment munie de mitrailleuses, domine les lieux. Les portes, aux verrous impressionnants, sont nombreuses; les gardes, devenus bons enfants, prennent plaisir à Dix ans plus tard, le chef Soro faire cliqueter les verrous pour la kine est encore en Uruguay. Mais visíte. je n’ai pas trouvé un seul Fils de Les Fils de la Liberté ne cherla Liberté qui m’ait donné l'ímpres- chent jamais à s’évader, méme s’ils sion que Sorokine n'allait pas reve protestent actuellement contre leur nir. Seúl l'empécherait de rentrer détention; ils ont une trop longue au Cañada le refus d’affronter les tradition d’acceptation ou de reaccusations qui jiésent contre lui. cherche de l’emprísonnement — gloOr, d'une part, les joujrnalistes rification et consécration de leurs passant par l’Uruguay disent que le souffrances et de la cruauté des guide spirituel vit dans le luxe, autres — pour songer séríeusement sinon dans un harem; d’autre part, à une évasion. le juge de Nelson, qui connatt les Evidernment, ils réclament leur afiaires de la secte depuis quinze liberté; mais ils ne la prennent ans, m ’assure quí'aucune accusation pas... ne pése contre lui 1 Les prisonniers, durant de longs mois, ont íait la gréve de la faim, UN CAMP déclenchée en aoftt 1963, par une DE CONCENTRATION.., proclamation de protestation. Les t autorités sont « intervenues » au Oú sont maintenant les Fils de bout d'un mois, avec des résultats la Liberté ? Une centaine — dont désastreux. une douzaine de íetnmeg — en priLe jeune Paul Podmoroff, 20 ans, son; qolelques centaines, de 600 íi 800, campés autour de la prison; a succombé. II était un de ceux quelques autres centaines ailleurs, que les gardes ont tenté de nourrir autour de Krestova (Terre de la de forcé, en leur introduisant un tube par le nez, tube par lequel Croix). La prison qui renferme cent Fils on versait du bouillon. de la Liberté a été construite Selon les renseignements obtenus spécialement pour eux, à Agassíz, d’un prisonnier et de sa femme à quelque 80 mille de Vancouver, récemment libérés, on a nourri les après les procés de 1962 pour dyna- hommes quatre fois de cette façon; mitages et incendies criminéis. I-es on s’est ensuite servi quatre fois Fils de la Liberté vous diront que encore du tube pour leur verser les plans en ont été conçus avant un mélange de lait et d’oeufs. Pod les procés, et méme avant les arres moroff est apparemment mort dans ta tions. des convulsions, tandis qu’une diJ ’ai visité cette prison, qui, à mes zaine d’autres prisonniers étaient yeux, ressemble à un camp de con- hospitalisés. centration. Six bíltiments pour les Les détenus ont finalement con hommes; trois occupés, un inoccupé; senti — non sans résistance d’abord trois autres baraquements : un pour — à ce qu’on les nourrisse à la FEUILLETON D’« E SP O IR » Numero 27 COLLECTIVISQTIONS I/oeuvre constructive de la Révolution Espagnole ¡ (Recueil de Documents) saaaaah aaaaaa / Editions C .N .T. - F.A .I., 1937. Conseil d’Entreprise i Si l'expérience de ces trois premiers mois de lutte pour la Révolution dans son aspect contructif, au moyen des industries collectivisees, nous a appris que les travailleurs qui composent le Comité du B á timent, doivent faire preuve d’une capacité indftcutable, c’est assez dire que le choix des camarades à faire siéger au Conseil d’entreprise est une chose délicate et à laquelle nous devons sérieusement réfléchir. Pour prendre la responsabilité de la direction d’une entreprise indtlstrielle, il faut posséder des connaissances spécáales en tout ce qui concerne la technique commerciale et industrielle et des qualités d’organisateur, toutes choses qui ne s’improvisent pas et que ne peuvent remplacer ni les intentíons pures, ni la meilleure volonté du monde. Cela néçessite aussi, comme toute grande entreprise, le respect d’un plan tracé d’avance e t qui échoue si l’on ne se conforme pas à certaines données. C’est pour ces raisons que, conscients de nos responsabilités, nous n’avons garde d’oublier les facteurs « connaissance sociale e t compétence » car nous voulons que le succés couronne notre ceuvre, en dépit des diíficultés que rencontre une révolution comme la nótre, et nous acceptons comme la plus belle des recompenses d’avoir été les simples ouvriers de la nouvelle humanité. Pour bien travailler au triomphe de notre ceuvre, nous introduisons dans la création des charges nouvelles les mémes méthodes de sélection que nous observions dans le choix des délégués de notre organisatíon avant la révolution. Les representants des Comités du bátim ent qui donnent eux-mémes, du fa it qu’dls ont été élus, toute une garantie de compétence et de m oralité seront convoqués á raison d’un délégué par plénum régional les dix camarades, cánq par organisation, qui constitueront le Conseil d’Entreprise; l’élection devien dra définátive après l’approbation des travailleurs dans tasse. Au début, ils tenaient les dents serrées et les gardes devaienfc les forcer à boire; par la suite, les prisonniers ont accepté qu’un garde porte une tasse à leur bouche et la leur fasse boire; ils ne résistent pas, mqis là s’arréte leur coopération. Un prisonnier libéré explique : « Oui, nous aurions pu continuer à fermer la bouche. Mais le liquide se serait répandu sur nous. (Le sens de la progreté est un des traits des Doukhobors.) E t, de toutes façons, ils auraiet recomnmencé, et ça finissait par faire mal inutilement. » Pour sa part, la femme de te prisonnier a raconté en pleurant les souffrances qu’ont vécues ses compagnes en prison, s ’interrompant pour dire qu’elle ne devrait pas parler comme cela, car il ne lui est pas permis d’en vouloir à ceux qui l’ont persécutée. Les prisonniers que j ’ai vus, deux mois après le début de la gréve de la faim, semblaient faibles, mais non malades; la plupart d’entre eux se levaient, pour aller aux fenétres, voir circuler leurs visíteurs dans le camp. Leur attitude envers un visiteur — par visiteur, j ’entends un journaliste, car pendant la gréve de la faim, le privilége des visites familiales a été annulé — en est une de passivité. Ils regardent, sans hostilité; et, quand le gouverneur de la prison leur dit au revoir, ils répondent avec politesse. La gréve de la faim a eu ses échos dans la secte des Fils de la Liberté. Tout de suite après les condamnations, au printemps 1962, la secte décidait de marcher sur Van couver, à 400 milles de là. A Kres tova et ailleurs, les Fils de la L i berté mettaient le feu à leurs maisons pour souligner l’irrévocabilité dé leur attitude. J ’ai vu ce qu’il reste de Krestova et des villages voisins. La plupart des habita tions étaient d’assez vas tes cabanes, souvent reconstruyes après les incendies passés; d’autres (Suite en page 3.) 750 millions d'enfants ne mangent pas à leur faim « Sur un billion d’enfants qui existent au monde, 750 millions ne mangent pas à leur faim. » Cette bouleversante constatation, M. lan McNaughton, journaliste et ingénieur, I’a faite tout au long d’ un voyage de deux ans, en compagnie de son épouse, dans quatorze pays. 11 a séjourné en France, en Espagne, au Maroc, en Algérie, en Tunisie, au Moyen-Orient et en Asie. Cette tournée avait comme but l'étude des besoins de ces diverses populations et des moyens à pren dre pour parer à cette désolante situation. M. McNaughton voyageait d’abord pour l'U .N .I.C .E .F ., mais il a également été amené à le faire pour le Comité canadien de Secours aux Enfants, organisme international qui s’occupe de ces qüestions. Dix mille enfants mourront cette année de tuberculíce alors qu’il suffirait de 1/100 de 1 % des dépenses d’armement de l’U .R .S.S. et des E.-U. pour les sauver. A elle seule, souligne M. McNaughton, la íusée qui est allée s ’écraser sur la. tune a coüté dix-huit millions et demi de dollars... M. et Mme McNaughton ont passé trois mois au Maroc. A Fez, des baraques de la Légion étrangére ont été transformées en un hópital qui a nom : Al Baitar. II y a environ deux ans, des surplus d’huile de l’armée américaine avaient été ven das. Des marchands peu scrupuleux ont. mélangé cette huile à de l’huile végétale et ont ainsi empoisonné dix mille personnes. A l’hópital A] Baitar, sept cents enfants envi ron demeureront paralysés pour le reste de leur vie parce qu’ils ont absorbé ce mélange néfaste. Les marchands ont été pendus. leurs organisations respectives. La charge de consellier d’entreprise sera valable pour deux ans. Ils seront renouvelables par moitié chaqué année et seront rééligibles. La tache de ce Conseil d’Entreprise, tache des plus délicates, nous ne nous lasserons pas de le répéter, sera d’organiser, sous ses différents aspeets, la gamme des possibilités que renferme en elle-méme une indus trie, en la subdivisant en rayons et spécialités comme : production, administration, Services techniques, Services commerciaux, etc..., etc... Du dynamisme et de la vitalité que l’on donnera à ces fonctions dépendra le meilleur ou le moindre développement de l’industrie. Le Conseil se tiendra en relation constante avec le Comité du bátim ent pour résoudre avec lui et harmoniser les problémes qui pourront se présenter et avec le Conseil Général de l’Industrie. pour lui soumettre toutes les affairés qui dépasseront la compétence çt seront en tout ou en partie, dans les attributions de ce Conseil Général. Conseil Général des Industries des Eaux, Gaz et Electricité Ce Conseil Général d’Industríe constituera le prolongement du Conseil d’Entreprise. Ceux qui le compoaeront devront done posséder des qualités supérieures si possible à celles des conseillers d’entreprise. Le Conseil Général d’Industrie se composera de huit camarades — quatre par organisation syndicale désignés par la méme Assemblée Plénlére et par les mémes moyens que le Conseil d’Entreprise. La durée de ses fonctions sera de deux ans, á renouveler par moitié chaqué année, les conseillers pouvant éfcre rééligibles. II aura pour mission, outre son étroite collaboration avec les conseils d’entreprise, de connaitre à tous moments et sous tous ses aspeets, la véritable situation de l’industrie, de faire réaliser constamment des pro grés aux industries unafié es e t d’en obtenir les meilleurs résultats. II devra connaitre tout ce qui concerne les avantages ou les inconvénients des marchés, dans le cadre national ou intem ational, déterminer le rythme de la production, la nécessité de créer, supprimer ou modifier certaines branches de l’Industrie, étudier les tarifs et les traités commerciaux, employer, autant que possible, du m atériel « national »; faire l’acquisition de l’outillage; ètre au courant de tout ce qúi concerne la Banque, la Bourse, les Crèdits, etc..., fixer la consommation, runification des prix; étre au courant de la marche des industries similaires dans notre pays e t à l’étranger, faire augmenter la production quand les nécessités révolutionnaires l’exigent, faire périodiquement une balance qui évalue les bénéfices, tant matériels que moraux, de T « unification », etc..., et collaborer étroitement avec le Conseil cfEntreprise afin de lui faclliter la tache. Une mutu elle compréhension entre ces deux orga nismes sera à la base du bon rendement de l’industrie. Les camarades désignés pour occuper ces charges se L ’hópital de Fez, qui compte environ sept cents lits, est régi et subventionné par le Comité de Se cours aux Enfants, nous dit M. Me Naughton. Le personnel est bénévole et reçoit, en échange de ses Services, le logement et la nourriture, plus $ 2 par mois pour u les petites dépenses ». M. McNaughton précise que s il est important d’aider les gens qui sont dans la misére, de leur donner à manger, il faut surtout viser à les éduquer. La superstition et l’ignorance demeurent les facteurs essentiels de la misère. II faut envoyer dans ces pays sous-alimentés des techniciens pour effectuer l’irrigation des terres, des professeurs pour instruiré la populatíon, des infirmiéres, des médecíns, etc... COMITE d* REDÁCTION D’« ESPOIR > Directeur : A. TURMO Secrétaire de Rédaction : F. MONTSENY Rédaeteurs : F. V. B ER TH IE R , Edouard BRUNET, Et. GUILLEMAU Administateur : M. CELMA [ournal Imprimé sur les preeses de ls 50 C IE TE OENERALE D’ IMPRESSION (Coopératlve Ouvriére de Production) Ktellers 61, rué del Amldonnler* réléphone : 22-89-73 — TOULOUSE Direoteur-Gérant 1 A . T U R M O soumettront aux accords de l'orgamsation et responsables, devant elle, de toute irrégularité. serent b) LA TRANSFORMATION DE LA SO CIETÉ GENERALE D ES EAUX DE BARCELONE EN SYNDICAT O UVRIER D ES EAUX La puissance d’un trio national de fi.nanciers. La compagnie genérale des eaux de Barcelone et la compagnie concessionnaire des eaux souterraines de la rivière Llobregat contrólaient, avant la Révolution, la compagnie espagnole du Gaz Lebon (dont elles possedaient la m ajorité des actions), l’éclairage de Malaga, l’électricité de Murcie, les compagnies de gaz de V alence, Santander, Saint-Sébastien, Saint-Fernand. Cádiz, Chiclana, Port-Sainte-M arie et Grenade. Or, la quasi totaüté du capital de ces entreprises appartenant au trio de financers Gari-Cambó-Ventosa. Selon les balances dressées par les ouvriers au moment de la prise en charge de ces compagnies, ce capital se m ontait à 271.382.296 pesetas et les bénéfices annuels à 11.705.929 pesetas. Cette situation favorable, dont le contróle appartient désormais aux ouvriers, permettra de mettre en pratique les améliorations envisagées par les syndicats ouvriers au bénéfice des habitants' de Barcelone. La réquisition, garantie d'un bon Service. Passés les premiers jours de lutte dans les rues de Barcelone, les ouvriers de la Société Genérale des Eaux, qui avaient défendu leur lberté,' les armes à la main, convoquèrent en assemblée genérale, l’Association des employés de la díte entreprise, association qui constituait leur organisme syndical. Un de leurs premiers soins fu t de changer le nom de leur association en celui de Syndicat ouvrier puis, à une immense majorité, fu t déeidée l’adhésion du nouveau syndicat à la C.N.T. Puisqu’il s’agissait exclusivement de capitaux espagnols, la saisie ne présenta aucune difficulté. La Généralité de Catalogne approuva, quelques jours plus tard, le geste des ouvriers. Ceux-ci assurèrent, dès les pre miers moments, tous les Services et prirent les mesures nécessaires pour éviter les actes de sabotage, toujours possibles. Ils mirent tan t de bonne volonté dans leur travail qu’on n ’enregistra pas une seule interruption dans les Services. Depuis la prise en charge, les aqueducs et les dépóts sont constamment surveillés par des miliciens qui garantissent le fonctionnemen normal de la branche des Eaux. Au Comité dé saisie, incombe la direction technique et administrative de la Société. Dans chaqué section se trouve un Comité technique avec un délégué élu par la section elle-méme. — Avez-vous pris quelque décision concernant les salaires ? avons-nous demandé au président du Comitè de saisie. • A SUIVRE.
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