dossier de presse - Galerie Alberta Pane

GALERIE ALBERTA PANE
LUCIANA LAMOTHE
THE FUNCTION OF FORM
13.11.2014 - 17.01.2015
DOSSIER DE PRESSE
Galerie Alberta Pane - 64 rue Notre-Dame de Nazareth - 75003 Paris
Tél. 01 43 06 58 72 - [email protected]
www.galeriealbertapane.com
GALERIE ALBERTA PANE
LUCIANA LAMOTHE
The Function of Form
13.11.2014 - 17.01.2014
Vernissage jeudi 13 novembre 2014
Une conversation entre Luciana Lamothe et Alberta Pane
A.P. : Parlons de ta prochaine exposition à la galerie Alberta Pane, en quoi consiste l’installation que tu
veux réaliser?
L.L.: Une des sculptures que je vais réaliser est une passerelle que l’on peut traverser. La zone de passage de
cette sculpture est composée par une structure de bois mise en tension par des tubes en métal, matériel qui
crée une tension en générant des structures qui oscillent entre le dessin symétrique et rythmique et le danger
de la traverser. L’autre est un banc crée à partir de la même logique de construction, l’acte de s’asseoir
devient une réflexion sur la forme et le matériau.
Une des composantes de mon travail est de réaliser une sorte de déplacement entre la fonction et la forme ou
entre la fonction et son contexte et en même temps garantissant l’efficacité de cette dernière. Comme par
exemple un objet qui est utilisé pour sa fonction mais dans un contexte dans lequel on n’a pas l’habitude de le
voir utilisé. Ou comme par exemple une sculpture qui est utilisée pour perforer les murs d’un espace
d’exposition (Función, 2011, Galerie Ruth Benzacar) mais qui en même temps en fait partie !
Dans cette exposition le déplacement se réalise quand la forme pure d’un dessin, où certains paramètres se
répètent, comme le rythme et l’harmonie, se transforme en une fonction, comme ici marcher ou s’assoir.
A.P. : Quelle est alors la relation entre la forme et la fonction dans tes œuvres et dans celle-ci en
particulier ?
L.L.: En Architecture, il existe un principe incontournable selon lequel « La forme suit la fonction », qui veut
dire que la fonction et la forme dépendent et s’appuient l’une sur l’autre et d’autre part, que l’architecture
doit toujours garantir l’efficacité de la fonction.
Tout bâtiment issu du déconstructivisme, malgré un chaos apparent, doit satisfaire à tous les aspects
fonctionnels, utilisant le minimum de ressources possibles.
Au début, le lieu peut être composé de salles et de couloirs vides, afin d'obtenir une bonne circulation, et puis
peu à peu on ajoute des éléments et on intègre une complexité formelle.
Dans le cas de mes sculptures, la complexité formelle exprime la fonction, le simple fait de marcher devient
ainsi un acte complexe.
A.P. : Concernant tes dernières expositions, comment exprimes tu ce concept et quel est le rôle du
matériau dans tes œuvres ?
L.L.: Dans la dernière exposition que j’ai réalisée à la galerie Ruth Benzacar, j’ai présenté un long parcours
fait de planches en bois suspendues sur une structure de tubes. En les traversant, les planches fléchissaient
sous le poids du corps et de cette façon chacun pouvait tester la résistance du matériau. C’est en quelque
sorte un acte de foi, tout le monde devait faire confiance au matériau.
Dans ce cas, comme dans tant d’autres, je me suis intéressée à l’ambivalence des matériaux en termes de
résistance et de ductilité. Les matériaux avec lesquels je travaille appartiennent au monde de la construction,
ils sont solides, résistants et durables, mais en enlevant la pression physique, ils peuvent devenir souples et
élastiques.
A.P. : Par rapport à la première exposition à la galerie, quelles sont les différences ? Qu’en est-il des
visiteurs de l’exposition? Interagissent-ils avec tes œuvres?
L.L.: Lors de ma première exposition à la galerie Alberta Pane, ma proposition, était aussi une réflexion sur
l’architecture, la fonction et les matériaux. En particulier sur l’ambiguïté du ciment, en raison de ses deux
états opposés, de la phase liquide à la phase solide. La poudre de ciment se transforme en une pâte humide et
malléable, puis se transforme en une masse dure et sèche. Et c’est justement quand il durcit qu’il peut jouer
son rôle dans l’architecture.
Dans l’installation à la galerie, le spectateur a eu l’opportunité de voir le ciment dans ses deux états, liquide
et solide. Le passage d’un état à un autre dépendait de la participation du spectateur, censé apporter son
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propre matériau humide (salive), nécessaire à la combinaison des deux. Une fois de plus, le corps teste
personnellement et directement les différentes possibilités du matériau.
A.P. : Quand tu parles de déconstructivisme à quel architecte en particulier fais-tu référence ?
L.L.: Je pense au déconstructivisme en général, mais je pourrais aussi citer Franck Gehry et le Musée de Bilbao
comme un exemple paradigmatique, où l’on retrouve une complexité formelle dans toutes les zones du musée
et où la circulation n’est pas interrompue, c’est à dire que les salles et les couloirs sont facilement accessibles.
Il s’agit d’une architecture qui fonctionne par ajouts : une fois que la fonctionnalité est garantie, on réfléchit à
une complexité formelle, pour revenir ensuite à la fonction.
Ce que je veux souligner est que l’architecture doit toujours privilégier la fonction et ne peut en aucun cas
échapper à cela.
L’idée de cette exposition est de me situer dans la position selon laquelle le même projet, géométrique dans
ce cas, né à partir de lignes et des sollicitations des matériaux, se propose d’un coté comme contemplation
pure et d’un autre coté sous un aspect fonctionnel.
Dans l’exposition «Prueba de tensión» réalisée en mai dernier à la galerie Ruth Benzacar, le bois suspendu dans
l’air se tord sous le poids du corps jusqu’à la limite de son potentiel, tous les morceaux de bois sont en tension
pour après se détendre, en transformant le plan en volumes, rendant ainsi l’espace plus complexe.
D’autre part, je suis aussi très intéressée par les matériaux appartenant au monde de la construction, car ils
sont utilisés comme des pièces modulaires et ils me permettent de générer des formes modulaires et des
variantes d’une même idée. Leur caractère provisoire permet de monter et de démonter assez vite. La
variation est une caractéristique intrinsèque de ces matériaux.
A.P. : Comment pourrait-on inscrire ton travail dans la scène de l’art contemporain en Argentine ?
L.L.: À partir de la crise de 2001 beaucoup d’artistes de ma génération et moi-même avons commencé à
travailler autour d’un contexte et pas nécessairement sur un sujet spécifique, plus clairement leur réflexion
s’est déplacée de l’atelier à la rue ou directement dans l’espace d’exposition.
Les matériaux, la fragilité, la consommation, la crise des institutions ont été les axes autour desquels on a
bougé.
Au fil des ans, chacun a mûri et a développé son propre travail avec des langages très personnels.
A.P. : Quels sont les liens entre tes sculptures, tes dessins, tes performances et tes actions ?
L.L.: Tout mon travail est lié à l’idée de l’action et de la sculpture. Réaliser une sculpture est une action,
regarder une sculpture est une action. Un élément suspendu dans l’espace est une action potentielle.
Les actions dans mes vidéos font très souvent référence à la sculpture et aux matériaux. Mes sculptures
impliquent très souvent une action ou un mouvement. De cette façon je mets en évidence un mécanisme, un
fonctionnement, une logique de pensée ou de comportement de n’importe quel matériel.
Le temps devient ainsi un facteur décisif dans mon travail.
A.P. : Quels sont tes prochains projets?
Mon prochain projet est une intervention sculpturale dans un espace public de la ville de Buenos Aires. Il s’agit
d’une grande sculpture située au carrefour de deux avenues très fréquentées. Les gens peuvent monter sur la
sculpture et se retrouver sur une passerelle penchant vers la rue. Le spectateur peut ressentir le vertige de la
hauteur et l’inclinaison de la sculpture.
L.L. : Qu’attends-tu de l’exposition à Paris ?
J’espère qu’elle va te plaire.
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GALERIE ALBERTA PANE
Luciana Lamothe
Née en 1975 à Mercedes, Argentine
Vit et travaille à Buenos Aires
Expositions personnelles
2014
The Function of Form, Galerie Alberta Pane, Paris, France.
Prueba de tension, Ruth Benzacar Gallery, Buenos Aires, Argentine.
ARCO Madrid, Solo Projects Focus Latin America, (with Galerie Alberta Pane), Madrid, Espagne.
2013
Art Brussels, Galerie Alberta Pane, Belgique.
Contacto, installation in situ, mamBA, Buenos Aires, Argentine.
2012
Crache!, Galerie Alberta Pane, Paris, France.
Demasiada Materia, Arroniz Gallery, Mexique.
2011
Función, Ruth Benzacar Gallery, Buenos Aires, Argentine.
2008
Criminal, Ruth Benzacar Gallery, Buenos Aires, Argentine.
2006
TESTA, Ruth Benzacar Gallery, Buenos Aires, Argentine.
IDEM, Alberto Sendros Gallery, Buenos Aires, Argentine.
2005
Autor Material, Appetite Gallery, Buenos Aires, Argentine.
Luciana Lamothe. Juana de Arco Gallery, Buenos Aires, Argentine.
Expositions collectives
2014
Border-Bridges, LAKINO, Latin American Film Festivals Berlin, Berlin, Allemagne.
2013
Historico-vagabond, commissariat : Marie Frampier and Javier Villa, « Nouvelles Vagues », avec
Palais de Tokyo et le CPGA, Paris, France.
The Small Where, Opus Project Space, New York, Etats-Unis.
2012
Art Basel, Ruth Benzacar Gallery, Bâle, Suisse.
Ultimas Tendencias II, mamBA Museum of Modern Art in Buenos Aires, Argentine.
Air de Lyon, International Contemporary Art, Foundation Proa, Buenos Aires, Argentine.
Tijera, Solo project, Arco, Madrid, Espagne.
Sobre el espacio y sus continuidades. F.N.A. Buenos Aires, Argentine.
2011
Doble penetración, Di Tella University, Buenos Aires, Argentine.
Une terrible beauté est née, 11º Lyon Biennial. Lyon, France.
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Fluiten in het donker, De Appel Arts Centre, Amsterdam, Pays-Bas.
Rastros de aserrín, Parque España, Rosario, Argentine.
Sabotaje, MACRO, Rosario, Argentine.
2010
Oscar Cruz Gallery, San Pablo, Brésil.
Beuys and beyond. Recoleta Cultural Center, Buenos Aires. Argentine.
Arte in Loco. Da Maré Museum. Rio de Janeiro, Brésil.
Paraconstrucción. Itaú Bank. Buenos Aires, Argentine.
2009
How to draw a cathedral. Max Protetch Gallery, New York, Etats-Unis.
Festival internacional de cine independiente de La Plata, La Plata, Argentine.
Parques extremos. Château CAC. Cordoba, Argentine.
Argentina hoy, Banco do Brasil, San Pablo, Brésil.
2008
When things cast no shadows, 5ème Biennale de Berlin, Berlin, Allemagne.
Tensa Calma, DPM Gallery, Equateur.
From panic to power, Angstrom Gallery, Los Angeles, Etats-Unis.
Monstruos divinos, Frabro Space, Buenos Aires, Argentine.
2007
Violencias, Museo del barrio, New York, Etats-Unis.
Goteborg International Biennial for Contemporary Art, Goteborg, Suède, Exposition satellite.
Vertical hole, Punch Gallery, Seattle, Etats-Unis.
Ellensburg Film Festival, Ellensburg, Etats-Unis.
Survey, Vox Populi Gallery, Philadelphie, Etats-Unis.
Cultura y media. Centro Cultural General San Martin. Buenos Aires, Argentine.
SSSSSHHHHH!!!, Centro Cultural de España en Argentina. Buenos Aires, Argentine.
Salto en Alto. Torcuato Di Tella University, Buenos Aires, Argentine.
2006
Teledivition Show, Film Festival, Roumanie.
Fuerza, Rosa Chancho Gallery. Buenos Aires, Argentine.
2005
Rapido y furioso, Alberto Sendros Gallery, Buenos Aires, Argentine.
Ocultar para ver. Metropolitano Museum, Buenos Aires, Argentine.
Prix
2011
Itau cultural award. Premier prix, Buenos Aires, Argentine.
Lichter art award. Premier prix, Francfort, Allemagne.
2009
Arte BA – Petrobras Visual Arts Award. Sixième Edition, Buenos Aires, Argentine.
2005
Curriculum 0. Ruth Benzacar Gallery, Buenos Aires, Argentine.
2003
Ultima Bienal Venus, Tandil, Argentine.
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Installations in situ
2014
Fuga, site specific installation, Distrito audiovisual, Buenos Aires, Argentine.
Publications
2011
Hackear la ciudad. Por Paula Trama. Revista Mancilla 01.
Obra de destruccion masiva. Por Claudio Iglesias. Revista Radar.
2009
Actividad de uso. Sobre la obra de Luciana Lamothe, By Leandro
Tartaglia and Pablo Accinelli.
Técnica: video. By Leandro Tartaglia and Pablo Accinelli. Olmo
Editions.
2008
5th Berlin Biennial catalogue. When things cast no shadows. By D.M.
El genio del crimen. Radar Magazine. 4, october 2008.
2007
Art clandestino with Luciana Lamothe. By Cris Gil. Umelec
International Magazine. 4/2007
2006
Delinquir, los actos de Luciana Lamothe. By Leopoldo Estol and Ines
Katsestein. Otra Parte Magazine. Number 8.
Formation
2013
Air Antwerpen, résidence, Anvers, Belgique.
2011
Kuitca scholarship. Di Tella Universiy. Buenos Aires, Argentine.
2009
Lipac. Centro Cultural Rojas. Buenos Aires. Argentine.
Parques Extremos. Residency. Chateau CAC. Córdoba Argentine.
2007
Skowhegan School of Painting and Sculpture. Résidence. Maine, Etats-Unis.
2005
Intercampos. Telefónica de Argentina. Buenos Aires, Argentine.
1999
National School of Arts Prilidiano Pueyrredon. Buenos Aires, Argentine.
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