La culture humaniste

D ire cte u r :
Antoine TURMO
Adresse : VI' Union
Régionale C. N. T.
B o u rse du T ra v a il
P la c e S a in t -S e r n in
T O U L O U S E (H .-G .)
*
A BO N N EM EN T
A n n u e l .................
20,«O F
B em e strie l . . . . 10,40 F
HEBDOMADAIRE
P a ie m e n ts : C e lm a M ich el,
4, rn e B e lfo r t. T oulouse.
C .C .P. N« 952-38
♦
ORGANE
DE LA
REGIONALE
DE LA
C. N. T. F.
Prix : 0,40 F
31 MAI 1964
N: 126
UN
LA
VI* UNION
D ’A L A R M E
La culture humaniste
COMPLICITE
est dafigereusemert meracée
DU SILENCE
r^ E R T A 1 N S fa ite la íss e n t rév eu r. Celui q u ’on v ie n t de nou s a p j
p re n d re , p a r exem p le. L e P re m ie r M ai, un m ilita n t du p a rtí
so cia lÍ8 te belge d ev ait, à la T é lé v isio n b ru xello ise, fa ir e l’h is torw jue du P re m ie r M al e t l'étofTer de qu eiqu es c o n u n e n ta ire s d 'a ctu a lite au s u je t de c e tte d ate. C om m e il e s t d e co u tu m e d a n s les
m a iso n s de T é lé v isio n de tou s les pay s — ch a q u é jo u r plus é tr o ite m e n t c o n tró lé e s p a r l’E t a t — il d u t p ré se n te r le te x te de son
aU ocu tion. I I a v a it ju g e de son d evoir de fa ir e a llu sio n a u x grèves
des A stú ries e t à l'o p p o sitio ii p op u laire au rég im e fra n q u iste en
E sp a g n e . O n lui con seilla de su p p rim er le p a ra g ra p h e e n q u estion .
I I ré p o n d ít qu’il lir a it son aU ocu tion teUe q u ’il l'a v a it red ig ée ou
q u ’il ne lir a it rie n du to u t, s’a b s te n a n t de p a rtic ip e r ain si à
ré m issio n .
<
C e tte n e tte prise de p o sitio n n e f lt a u cu n e im p ressio n su r les
ce n se u rs de la T .V . b elg e : L ’ém ission su r le P re m ie r M ai f u t bel
e t b ien su p p rim ée. P u isq u ’il ne v o u la it p as se so u m e ttre , e h b ien !
l’a c c é s a u p e tit é c r a n lui s e r a it in te rd it.
Q u ’e s t - c e que c e la sig n ifie ? Q u 'à no u veau s 'é ta b lit la com p lic llé d e to u s les g o u v ern em en ts a u to u r d e F r a n c o e t d e ses re itre s.
C o m m e b o n s re itre s, ils s o n t su scep tib les. A in si la P ó lice v eU le -t-elle
p ou r que to u te s le s v é rité s su r l’E sp a g n e so ie n t b a n n ie s d e la P resse,
d es. ru es e t des trib u n es. L ’h is to ire b ien ré c e n te du « Q u’il a ille au
d ia b le » des a ffic h e s de L eco in , e n e s t l ’ex em p le en F r a n c e . II fa lla it
e m p é c h e r que l’on voie F r a n c o s e r r a n t la m a in de H itle r; F r a n c o
p a s s a n t en rev u e des tro u v es h itlé r ie n n e s à c ó té de H itle r à H e n d a y e e n 1940, a u m o m en t d e la g ra n d e d éb àcle du p eup le fr a n ç a is .
C e la a u r a it pu r a f r a ic h ir des m ém o ires tro p c o u rie s. M a in te n a n t,
II n e fa u t pas que le m on d e s a c h e q u ’e n E sp ag n e, des o u vriers
o o u ra g eu x , la s d ’a tte n d re des a m éU o ratio n s de leu r co n d itio n , se
r é v o lte n t; que d ’a u tr e s , p a r soU d arité en v e rs c eu x qui o n t d é jà é té
v íctim e s des ré p ré sa ille s p a tro n a le s e t g o u v ern em en ta les, fo n t grève
au ssi.
II n e f a lla it p a s que le m on de s a c h e le P re m ie r M ai q u ’il y a v a it
u n p eup le sou m is à u n e d ic ta tu re qui o sa it m a n ife s te r, d em a n d a n t
l a L I B E R T E S Y N D IC A L E , d ro it que p o sséd en t ro ém e le s ou vriers
Ies p lu s a rr ié ré s . II n e f a u t p as que le m o n d e s a c h e q u 'en E sp ag n e
les ch o se s ne v o n t plus du to u t : c e la s ig n ifle ra it p e u t-é tr e u n réveil
du p ro le ta ria t m o n d ia l. C ela p o u rra it se tra d u iré p e u t-é tr e e n u n
¿ la n de sy m p a th ie v ers le m a lh e u re u x peuple esp ag n o l, c e q u i p o u r­
r a i t n u ire à la ca u se s a c ro s a in te de la bou rgeoisie e t du c a p ita lism e
in te r n a tio n a l, qui n e s’e st p a s e n c o re re m is de la g ran d e peur
de 1936.
L a co m p licité du sile n ce, qui é to u ffa la rév o lu tio n esp agnole e t
la lu tte des a n tifa s c is te s ib èriq u es c o n tre le fa s cism e m o n d ial, r e p fe n d de plus belle. O n aid e F r a n c o e t le fra n q u ism e p a r to u s les
m oy en s. O n lu i d o n n e de l ’a r g e n t; on e x e rc e des re p resa ille s c o n tre
ceu x qui o se n t le b r a v e r ; on isole l’opposition, la co u p a n t de ses
a m is, des a llié s, d es a id es éco n o m iq u es e t m o rales. E t g a re à ceu x
qui n e v e u le n t p a s é tr e la ch e s e t r e jo in d re les có m p lices de F r a n c o :
le s p o rte s de la T é lé v isio n , d e la P r e s e ; tou s les m o y en s de c o n ta c ­
ta r l ’op in ion pu blique le u r s e r o n t b arrees.
C e s t ir r ita n t, c ’e s t ré v o lta n t, su r to u t lorsqu e ces m esu res
p rises p a r un g o u v ern em en t qui se d it d ém o cra te e t lib é ra l.
CRI
so n t
Avant le choc qu'a provoqué le
lancement du premier Spoutnik sur
le systéme d'enseignement américain, la pénurie d’hommes de Scien­
ces, d'ingénieurs et de tfchniciens
faisait l'objet de graves inquiétudes
aux Etats-Unis, A l ’heure actuelle,
toutefois, c ’est d’une autrç pénurie
qu'il s’agit : Malgré la montée en
fleche des inscriptions dans les collèges d’arts libéraux. on s ’inquiéte,
dans ces derniéres institutions, de
l’inaptitude à fonner assez de « généralistes », c ’est-á-dire d’étudiants
et d’étudiantes qui auront reçu une
formation générale dans les humanités comme dans les scienc.es, et
qui puissent étre des porte-flambeaux de la culture et de la civilisation.
C’est. nul autre que le professeur
Jacques Barzun lui-méme, I’un des
dovens de l’Université de Colúmbia,
à Nevv-York, qui déclarait tout récemment que la tradition libérale
(ou la culture humaniste) est ou
moribonde ou déjà morte en Amérique. Au lieu de cháteaux-forts oii
nourrir les facultes intellcctuelles,
la raison et l’imagination des générations étudiantes, « les colléges
sont devenus des endroits oú prédominent les préoccupations de tou­
tes sortes. Les étudiants sont ma­
nís. lis ont un einploi et c'est l'horloge qui les méne ».
Lors du 50° Congrés de l’Association des colléges américains, récemment, plusieurs éducateurs ont
été unánimes à partager le pessi­
misme du professeur Barzun. Les
colléges « clàssiques » (liberal arts
colleges) sont menacés par l’accélération, par l’augmentation ct par
la fragmentation si rapides des connaissances, et par les besoins ur­
gents de spécialistes de toutes sortes, qu’il s’agisse d’ingénieurs ou
de directeurs de musées. Les éléves
les plus doués, au collége, étant
donné qu’ils se sont déjà soumis
aux techniques des orienteurs (•< advanced placement ») dés le « High
School >i ou Técole préparatoire, ont
bien háte de s’inscrire aux cours
spécialisés en vue d’une prof ssion
qui leur vaudra un niveau de vie
confortable.
L ’Université Yale vient d’organiser un prograrnrm- d’études gráce
auquel les étudiants les plus avan­
cé? peuvent acquérir en mème temps
le baccalauréat et la maitrise (B.A .
and M.A. degrees). fine fois qu’il
est inscrit dans les cadres d’une
spécialité, l’étudiant est isolé de
ses compagnons par ce que Robert
Oppcnhejmer appelle •< l'amincissement des connaissances communes »,
ce qui a pour cffet de réduíre au
néant le dialogue entre les chercheurs et les savants, dialogue qui
est le cceur méme du savoir humain.
Plusieurs éducateurs font retomber une partie des responsabilités,
pour cet état de choses, sur le gou­
vernement et sur les subventions
qu’il accorde pour fins de recher­
ches. En l ’espace ele cinq années,
le gouvemeroent a versé 5 milliards
dans ce but, et I on comprend facilement que cette somme fabuleuse
ait eu pour conséquence, dans les
Universités, de faire fructifier les
recherches d’ordre scientifique à un
palier tres avancé. Mais les subven­
tions en faveur des colléges d’arts
libéraux sont minimes ou inexistants. Dans un geste de désespoir et
de défense, le Conseil américain des
Sociétés savantes va incessantment
prier le gouvernement américain de
mettre sur pied un Conseil national
des Humanités et des Beaux-Arts,
analogue au Conseil national des
Sciences. Comme le disait le président Barnaby Keeny, de l’Université Brown : « C’est sur les huma­
nités efe les arts que reposent
l’éthique et la morale de la nation. »
I.’enseignement américain est si
dynamique et il se transforme si
rapidement qu’il peut probablement
trouver par lui-méme les remédes
au danger de voir l’Amérique de­
venir une imntense fourntiliére de
technocrates. I.e professeur Lee
DuBridge, président de l’Institut
de technologie de la Caliíornie, rap­
porte que les étudiants de son instítution, qui sont tous de futurs ingénieurs et des scientifiques, s’intéressent beaucoup plus aux arts libé­
raux qu’il y a trente ans. Les
h o m m e s d’afifaires eux - mimes,
comme le reconnait Jacques B ar­
zun, ont « gardé la foi » à la tradi
tion des arts libéraux et ils l’ap
puient parce qu’ils préíérent réellement l’intelligence en général. une
bonne formation (literacy) et la
ílexibilité aux aptitudes spéciales
qui deviennent vite dépassées (outmoded).
11 n’en reste pas moins vrai que
la valeur d’une culture humaniste et
générale est moins évidente à une
époque technique comme la nótre;
il est nécessaire de plaider de nou­
veau en sa faveur, comme I’a fait,
lors du Congrés précité, un ex-doyen
de l’Université Yale, le professeur
VYilliam de Vane. « Ce sont. disait-il, la littérature, l’histoire et la
philosophie, ou l’esprit de telles dis­
ciplines pouvant animer toutes les
autres études, qui constituent le
cceur méme de la culture huma­
niste; ces disciplines aident à la
maturité de 1’esprit et de la volonté.
elles stimulent l’imagination, élargissent les horizons et elles donnent
à la vie à la fois une direction et
un but. »
(Editorial de la revue Life.
New-York (U .S.A .)
LA LEGALITE
de la détention d’ Abarca
est devenue contestable
Arrété le 12 octubre, Abarca est fait qu’ Abarca avait oommeGce la
toujours en prison.
gréve de la faim depuis huit jours.
II a été détenu jusqu'au 23 mars
.Mais, depuis, c’est presque six
en vue de l’exéquatur du mandat semaines qui se sont écojlées sans
d'arrét émis par la Suisse, contre 4 ue l’affaire ne soit appelée, comme
lui. La decisión de la Cour d’e cas- la lo* l’exige, devant la Chambre des
sation intervenue à cette date, a mises en aceusation de la Cour
mis fin á cette procédure. C’est un 4 appel.
principe, qu’ une détention prévenDr, iei il ne s’agit plus de l’attive doit étre aussi eourte que pos- te*nte à un principe généralement
sibfe. Or. la Cour de cassation reeonnu, mais d'unc véritable illén’avait pas hesité à renvoyer l'af- galité.
faire à plus d'un mois, malgré le
effet, la loi ne laisse, après
l’exéquatur, qu’ un délai de quinze
^
j o
u
r s
au Gouvernement pour prendre l’avis de la Chambres des mises
en aceusation de la Cour d’appe!.
Au-delá, la détention n'a done
plus de fondement legal.
Dans ees conditions. Abarca devrait étre immédiatement remis en
liberté.
Il est nécessaire de protester.
II faut dénoneer cette illégalité.
11 faut recommeneer à voter des
réalité que dans la mesure oü il motions, à publier des protestations.
s'accommode d’un ensemble d’imII n’ est pas vrai que l’ intérét de
pératifs qui font courir au monde Ies la classe ouvrière be ge pour cette
plus graves dangers, et dont les affaire a faibli.
avantages réels ne profitent qu’à un
Elle ne permettra pas le recours
nombre tres limité de privilégiés. á l’illégalité et à la détention arbiVoyons aujourd’hui un aspect traire pour lasser sa vigilance et
dent l’importance ne peut échapper permettre une extradition honteuse
à personne celui de l’enseignement. en dehors de la période d’ agitation
Pour que le monde aille de l’avant, que la révélation de la mesure qui
pour que le citoven soit en mesure menaçait Abarca avait fait naítre.
LE mOIIDE El LE PROfilES
VI. - L'Enseignement
—
N ous a llo n s fe rm e r p arce que le s o u s -s d
n e ra p p o rte plus ríen .
Prétendre que tout va pour le
mieux dans le meilleur des mondes,
est une aberration que seuls peuvent
se permettre ceux qui détieonent le
pouvoir, habitués comme ils sont à
faire état des progrés magnifiques
dont nous bénéficions, gráce aux
efiorts qu’ils déploient pour apporter bien-ètre et prospérité à la collectivité. Je crois avoir prouvé dans
mes articles précédents que, tout
au moins pour l’instant, il n’est pas de forger son avenir et de se tracer
question d’accepter cette versión
(Suite en page 8.)
simpHfiée du progrés, celui-ci n’étant
De « LA GAUCHE »,
Bruxelles (Belgique).
C O M M E N T
^ e á d e óátadaá cllnid&á
Çòia ttaà ctia
S ^ ^ A
Misión principal
P
E R M IT I D M E que e sta s lín e a s, todo y resp o n d ien d o a l titu lo ,
se a n ta m b ié n u n a esp ecie de voz de la s h o ra s, o la h isto ria
p ied ra so b re p ied ra, si n o es m u ch a p rete n sió n .
S o n m u ch a s la s v irtu d es p e cu lia res del pu eblo esp añ o l, del pueblo
ib érico , y p o d ríam o s c ita r la s u n a a u n a. P ero so sp ech am o s que con
to d a s sus v irtu d es n o h a con seg uido vivir su socied ad ju s tic ie r a e
ig u a lita ria porque h a ca recid o de u n a m uy n e c e s a r ia : la de la t e n a ­
cid ad . A trib u y á m o sle to d as las cu a lid a d e s : reb eld e — reb eld e por
te m p e ra m e n to y por in tu c ió n — , digno, a ltr u is ta , decidid o, v a lie n te ,
n o b le, g e n ero so ; d ig am os de é l que e s u n valor in d iv id u al por e x c e ­
le n c ia , e tc. P e ro reco n o zcam o s que a tra v é s de su h is to r ia , el e sp a ­
ñ o l se h a c a ra c te riz a d o e n n o s e r ten az.
Só lo por s e r a s í n o s e x p licam o s que e n E sp a ñ a h a y a h ab id o unos
C o m u n eros de C a s tilla y u n as G e r m a n ía s de V a le n c ia , e tc ..., y sea
E sp a ñ a e l p a ís q u e m en os h a y a con ocid o, n i a u n divulgado, la id ea
de vid a, y e n sa y o s de vida, co m u n ita ria s . Só lo a la f a lt a d e t e n a ­
cid ad se le puede c u lp a r el h e c h o tr is te d e qu e, sien d o en E sp a ñ a
e n donde m á s e stra g o s y c rím e n e s c o m e tie ra la relig ió n b a jo el m a n to
de S a n ta In q u isició n , de todos los h o m b res de la tie r ra , s e a n los
e sp añ o les los que m á s in cien so h a y a n ten id o que re s p ir a r y m ás ag u a
b e n d ita h a y a n te n id o que beb er y u tiliz a r, m á s a la b a stro s , yesos, leños,
v írg en es, dioses, cielo s e in fiern o s h a y a n ten id o que a d o ra r o tem er.
No d ecim os que en el fon d o com u lg ase co n todo ello, pero es pú blico
e h is tó ric o que los esp añ o les h a n tra g a d o todo ello p a siv a m en te, en
c o n tr a s te In e x p lica b le co n su in tu ició n reb eld e. E n e l te rre n o p olítico,
e s u n iv e rsa lm e n te reco n o cid o que, a n te s que cu alq u ier o tra n ació n ,
E sp a ñ a fu é e l p rim e r p aís que se d ie ra u n a C o n stitu ció n , y es in d is ­
c u tib le que E sp a ñ a e s el p aís que m en os c o n stitu c lo n a lm e n te se h a
reg id o. ¿ P o r q u é? P orq u e a l esp añ o l le f a lt a ten a cid a d .
P o p u la r fu é la ad h esió n a los b rav o s C om u neros. D os a ñ o s duró
la re p resió n . Al d ía sig u ien te, los h ijo s de los m u erto s o lvid aro n el
s a c rific io ; el jo lg o rio su stitu y ó a la id ea so cial y las ju e r g a s y los
b a ile s se d e sa rro lla b a n sobre la tu m b a m ism a de los m u erto s.
L e fa ltó te n a cid a d y pecó ta m b ié n de in c o h e re n c ia , p rim ero, e
in c o n se c u e n c ia después.
C reem os que todo ello h a podido s e r porque la p ropied ad que
m á s d o m in a a l e sp a ñ o l es la bo n d ad . D ebido a é sta , su fre, a g u a n ta ,
to le ra . S i es p reciso s u frirá d u ra n te c ie n añ o s. H a sta que h a r to de
ta n to yugo, que n u n c a h a b r á ad m itid o pero que h a b r á , co n m a n s e ­
d um bre, sop o rtad o , se e c h a r á a la ca lle u n d ía en el que d em o stra rá
a l por m ay or, en u n d erro ch e de e n e rg ía s y de v alo res in ca lcu la b les,
de lo qué es cap az. P e ro h a b r á vivido un d ía y h a b r á dorm ido
c ie n añ o s.
A d v ertirem o s p a ra el le cto r estu dioso que esto s ju ic io s te n d rá n
v alid ez si se a p lic a n a l c o n ju n to ; a E sp a ñ a com o pueblo. S i se tien e
e n c u e n ta l a h o n ro sa y d ig n ísim a a c titu d de c ie r ta s in d ivid u alid ad es,
in d u d a b le m en te que e n c o n tra re m o s v a ria s en c a d a ép o ca y en c a d a
s itu a ció n . M a s, h e c h a e s ta salv ed ad , rep etim o s que el esp añ o l se h a
c a ra c te riz a d o sob re todo por su f a lt a de p e rse v e ra n cia exce p ció n h e c h a
de la ú ltim a ép oca.
T o d a la h is to r ia de E sp a ñ a que con o cem os nos con d u ce a esas
co n clu sio n e s. T o d a m en os la de los ú ltim o s c in cu e n ta a ñ o s ; la re b e l­
d ía y a c titu d del p ro d u cto r esp añ o l desde que se fu n d a r a u n buen
y glorio so d ía la P rim e ra In te r n a c io n a l, e s u n a novedad. D esde que
A nselm o L o ren zo su p iera o rg a n iz a r a los tr a b a ja d o r e s e sp añ o les en
socied ad a je n a a to d a in flu e n c ia e x tr a ñ a a la cla se lab o rio sa , u n a
p á g in a in é d ita se e scrib ía .
L e c a b e a la C .N .T . y a los a n a r c o s in d ic a lista s el ser p rim eros
en h a b e r con seg u id o que el esp añ o l p e rse v e ra ra , com o le c a b e a la
C .N .T . e l se r la p rim e ra , y q u izá la ú n ic a , a so c ia ció n que h a c o n se ­
guido h e rm a n a r a los tra b a ja d o re s y que h a o b ten id o que ésto s se
o p u siera n u n à n im e m e n t y com o u n so lo h o m b re a la a n im a lid a d
re p r e s e n ta d a por la s c a s ta s p riv ileg iad as, los ad in erad o s, los b a n q u e ­
ro s, los m ilita re s y e l clero , unidos los c u a tro alred ed o r del id eal
fa s c is ta .
G ra n d e fu é la ú ltim a g e s ta d el pu eblo e s p a ñ o l; n in g u n a o tra se
ig u a la a e lla porqu e n in g u n a tuvo lu g a r co n t a n t a in d ep en d en cia y
lib e rta d de a cció n , c a si e sp o n tá n e a , com o la de la R ev o lu ció n de 1936.
V ic to r ia de la C .N .T . si ten em o s e n c u e n ta e l p asad o h istó rico
d e ese p u eb lo y sob re todo si sab em o s que el p rim re g u a n ta z o que
re c ib ie r a el fa scism o m u n d ia l fu é e l a ñ o 1936 g r a c ia s a la C .N .T.
H a ce ya de e llo u n c u a rto de siglo, L a s itu a ció n de E sp a ñ a , la
d e fu e r a com o la d e d en tro , p or todos e s con o cid a. E lla y e l tiem p o
tra n s c u rr id o nos p e rm ite v islu m b ra r u n a lto e n la s co stu m b res e sp a ­
ñ o la s. Hoy ca si s e ria in ju rio so d ecir que el esp a ñ o l n o sea p ersev e­
r a n te . Com o se h u n d a el ré g im en y la C .N .T . c o n sig a e n la s n u evas
g e n e ra cio n e s co n tin u id a d de fe e n la rev o lu ció n s o cia l que la h a
m a n te n id o d u ra n te m edio siglo, pod rem os d ecir que ello es lo ú n ico
q u e le fa lt a b a a E sp a ñ a y con seg u irlo c o n s titu ir ia l a v ic to ria m á s
g ra n d e que puede a d ju d ic a rs e a l a n a rq u ism o y a los h o m b res de la
C o n fe d e ra c ió n N a cio n a l d el T r a b a jo .
E s ta te n a c id a d , que n o es em p irism o , h a y que g r ita r la por d o ­
q u ier. T o d o lo o tro es volu bilid ad , d eca d e n cia y m an su etu d , au n qu e
v e n g a n de m o d e rn ism o b r illa n te o h a la g a d o r y de triu n fo s fá c ile s,
que s e r á n p írr ic a s v icto ria s.
M IG U E L
(¿¿amanee del niña muezia
P o tr o de A tila , la m u erte,
g a lo p a por los lin d ero s
d e la a ld e a flo re cid a
de cla v e le s ro jin e g ro s.
L a m u e rte v a galopand o
co n su s e strib o s de a cero ,
y e n la g a r g a n te le n a ce
te rrib le len g u a de fuego.
C á v a te la fo sa , n iñ o ,
q u e vien e e l fa s c io y e l clero
a r r a s tr a n d o u n a ca d e n a
co n e sla b o n e s de m iedo.
g alo p an d o sob re el pueblo,
p asó la fu r ia del fa scio ,
t r a s la s s o ta n a s del clero.
Y a n o h a y flo re s e n e l cam p o
de c la v e le s ro jin e g r o s ;
p erfu m e de h ie rb a b u en a,
y a n o tra s c ie n d e n los h u erto s.
¡A y , n iñ o !,
que s u b ía
p e n e tra d o
sólo qued a
de a q u ella h ig u era
por el c erro
de tom illos,
e l esqu eleto.
E llo s n o m ira n la luna
p la te a d a , n i los lu c e ro s;
es sólo n o ch e c e r ra d a
la n ie b la d e sus cereb ro s.
E r a ta rd e y te e n te rra r o n
m u y le jo s de los ro m ero s;
e r a el d ía de tu m u erte,
u n a fiesta p a ra ellos.
C á v a te la fo sa , n iñ o ,
p ero n o les te n g a s m ied o ;
tú m ira s a la s e s tr e lla s
y ellos a los cem en terio s.
E s t á sec a la g a r n a c h a
q u e d a b a dulzor a l vien to,
y sólo u n a ro sa b la n c a
cu ltiv o co n tu recu erd o.
D a n z a n e g ra , sa n g re, lodo,
A I R E S
CO SM E
PA U LES
A
A
^ W
V W
L A
S lW
Lo está proclamarse vocero en
i pro de la igualdad de derechos
¡ para todos los ciudadanos. La moda
consiste en dos cosas. Una de ellas
es simplemente ser adherente de
la causa en pro de la integragra! ción racial nacional. Y la otra,
I ser al mismo tiempo vocero y
I militante activo de la misma. En
este segundo aspecto, hace poco
que a esa causa se incorporó otra
adición más. Ha sido, nada más
ni nada menos, que la Iglesia,
camaradas. Lo ha sido la Pro­
testante; lo ha sido, asimismo, la
Católica Apostólica Romana; y co­
mo no, la Hebrea también. Son
las tres más perdominantes en este
país.
¡ Vaya una trinidad !
No hace mucho que las tres
mandaron sus respectivas delega­
ciones a Washington. Y esto, para
que desde allí hicieran declaracio­
nes de principios acerca de su
posición colectiva
religiosa con
relación al movimiento en mar­
cha en pro de la integración ra­
cial.
Desde
entonces, las tres dis­
tintas religiones, que con frecuen­
cia andan a cornadas entre si, no
solamente son adherentes, casi pa­
sivos; son, además, voceros, acti­
vos militantes en pro de la inte­
gración racial.
¡ Y vaya una base de peso, jus­
tamente
razonable, que exponen
para adoptar tal actitud militante 1
Según su declaración de princi­
pios, constituye una verdadera in­
moralidad las diferencias raciales,
la desintegración de negros y blan­
cos, o sea la raza del color que
fuere.
¡ Por fin, estas tres religiones, han
despertado ante la realidad 1 ¿ O
fu é . el gran peso de la realidad
actual la que despertó finalmente
a éstas ? Una de las caracterís­
ticas que más distingue a las re­
ligiones es su sofisma meditado y
su oportunismo sin par, que, como
los comunistas, todo lo justifican,
o no lo justifican, con esta tan des­
ventada expresión : « los fines,
justifican los medios ».
Los miles y miles de militantes
de la lucha pro-integración, negros
y blancos, ahora ya se pueden echar
panza arriba, o si cabe decir, a
la bartola.
La iglesia se adhirió finalmente
a su causa, después de años y
años de vacilación y porque las
castañas todavía no estaban para
sacar del fuego, que la Religión
sabe muy bien cuando están a
punto para meterles mano.
A su movimiento, tres distintas
religiones le dieron su bendición
y en el futuro aportarán sus mili­
tantes para defenderlo activamente.
La defensa na será, por supuesto,
tan determinada y dramática como
la de aquel joven cura protestante,
que, no hace mucho, murió en de­
fensa del movimiento, aplastado
por un tractor-excabador, en Cle­
veland, Estado de Ohio. Lo que
si harán es hacer mucho más ruido
que aquél, aportando el mínimo
de sacrificio. Y el resto del sacri­
ficio, lo aportará la Voluntad de
Dios.
A tumbarse a la bartola, pues.
Aunque las delegaciones de las
tres distintas creencias religiosas
se congregan en Washington con
el fin de oficialmente manifestarse
abiertamente en pto de la inte­
gración racial, se afirma que la
verdadera finalidad era la de pres­
tar su concurso al presidente John­
son. El presidente Johnson está ac­
tualmente jugando parte de su fu­
turo po'ítico. Lo hace con los se­
nadores antisegregacionistas del Sur.
Estos neciamente se oponen a que
se apruebe el proyecto de ley lla­
mado « Derechos Civiles ». Si
se aprueba esta ley proyectada, sus
partidarios pretenden actualmente
que terminará la misma con la
desintegración racial.
E l presidente Johnson insiste en
que el Senado apruebe esa ley en
esta sección. Y precisamente para
conseguirlo se sirve de todos los
V N
M
O
D
A
recursos legalmente posibles. Uno
Servicio por servicio : ése es el
de ellos es la coacción moral con­ verdadero asunto de esta cuestión
tra e o s senadores del Sur. Y con religiosa. Y esto se consigue fá­
el fin de coaccionar a éstos cilmente,
conseguir
la co­
las tres representaciones religiosas rriente que actualmente
está en
se congregarán en la Capital.
moda en este país.
¡ Vaya una Trinidad, camara­
Sin duda que desde el Vaticano
das 1 ¿ Quién como ellos sabe aplauden
con
verdadero entu­
apretar las espuelas, con el fin de siasmo
esta
identificación
reli­
que velozmente camine el caballo ? giosa con tan popular movimiento,
i Estamos, pues ? Más que un no nacionalmente,
sino asimismo
servicio prestado al movimiento de internacional. Ha sido precisamente
integración, lo que estas delega­ desde el Vaticano que se inició
ciones hacen es prestarle rcípro- ya hace tiempo, y sugerido a to­
camente un servicio
político al das las religiones, esa idea de mu­
presidente Johnson. Por supuesto, tua cooperación religiosa en asun­
por este servicio, los interesados tos cívicos, políticos, sindicales, y
recibirán la recompensa. Por otra ¡ vete a saber 1 cuantos asuntos
parte, y al mismo tiempo, se con­ nacionales e internacionales más
graciarán con los dirigentes pro­
integración racial.
MARCELINO.
España
y el r u r i s m o
Mirando hacia España con esa
inquietud y atención que nos es
peculiar como antifascistas,
en
tanto que anarconsindicalistas y
libertarios, sin sorprendernos, que­
damos de cierto modo atónitos
acerca de cuanto se está gestando,
amasando y fraguando con miras
a « caldear » el ambiente popular,
a fin de « en un momento dado »,
sustituir o reemplazar « tranqui­
lamente
a Franco y su régimen
por una monarquía « moderna »
que no altere en lo más mínimo lo
por el franquismo establecido y
menos aún perjudicar jerarquías
o privilegios.
Monárquicos a secas o salpica­
dos por la marea carlista andan a
la zaga con marcada preponderencia ,por parte de éstos últimos,
quienes, al parecer, exhiben la
batuta flautística esparciendo en­
tre el ambiente popular y obrero,
sonidos extridentes en torno pre­
ferente a Hugo Borbon Parma y
la « travesota » Irene, mientras
Carlos parece quedó al lado de
la « bonachona » Sofia, Juan afirma
no haber más heredero « legí­
timo » que él, y Jaime se reclama
el « único » por « vía directa
paternal », asegurando « unir a
España en una sola familia espi­
ritual sin excepción de ningún gé­
nero ».
Siendo lo cierto, empero, que
en torno a esa enredada madeja
tronística, anda muy ocupada la
cauta y diablesa Iglesia Apostó­
lica y Romana, orientada, claro está,
desde la cumbre pontifical vaticanista con miras, a no dudarlo, de
consolidar el futuro político espa­
ñol protegido y dominado por la
« santa » férula de Dios y la
« humana » hegemonia de la Es­
pada.
Y mientras tanto el Franquismo
nos « concede » no sabemos ya
que número de amnistía, cuando
de firme y en realidad somos noso­
tros quienes ¡ debemos 1 amnis­
tiarlo a él como delincuente usur­
pador de las libertades del pueblo
español y -de los crímenes come­
tidos por « su gracia » durante
y después de la guerra civil, hasta
este vis'umbrante fin de su ne­
fasto reinado caudillista, que no
ha cesado ni cesa de oprimir
y reprimir al pueblo hispano en
nombre de la « Patria » y por
su expresa voluntad.
Y al compás de ese disonante
aire flautístico, al son del cual bai­
lan boinas blancas y rojas en falaz
mascarada tronística, Franco y el
Franquismo se « libera y demo­
cratiza » así mismo, legalmente,
mientras las cárceles, los presidios
penales y demás centros penitencia­
rios ibéricos continúan abarrotados
de « desafectos » al régimen, mien­
tras prosiguen funcionando inqui­
sitorialmente los consejos de guerra
pronunciando a diestro y siniestro
penas de muerte, persigue « diplo­
máticamente » a los antifascistas
y libertarios en exilio, logrando sean
éstos detenidos, encarcelados y
juzgados por « Malhechores » y
pide desaforadamente le sea entre­
gado por via extradictiva nuestro
querido joven libertario Francisco
Abarca, detenido, juzgado y apli­
cado en Bruselas la ley de extra­
dición, en espera de que el Sr.
Ministro de Justicia Belga, Fierre
Vermeylen, firme tal arbitraria ex­
tradición, que sería condenarlo a
muerte, o se niege firmarle en aras
de la razón o del socialismo, del
que no dudo se afirma representar
y defender, salvando así la vida
del admirable y consecuente Abarca.
Y mientras danzantes con boina
roja y danzantes con bonete blanco
bailan en torno al trono de Es­
paña, el carlismo lanza al viento
nacional notas a cual más diso­
nante, y Franco « concede » am­
nistías ficticias, los trabajadores del
norte y otras regiones de España
se manifestaron a miles el 1 " de
Mayo, siguen las huelgas por do­
quier permanentes y cada día más
acentuadas en libertad y persona­
lidad de los asalariados, se mani­
fiestan en Madrid,
Barcelona y
otras ciudades ibéricas la juventud
estudiantil y obrera, y el pueblo
manifiesta su repudio al régimen
franquista, éste espera al turismo
1964, para que le ayude a salir
del atascadero
económico en el
cual se halla de años ya, pese a
los millones de dólares americanos
y francos galos de recién préstamo.
He dicho que el franquismo es­
pera al turismo 1964 para ayudarles
a equilibrar sus raquíticas finanzas
y digo bien. Confirmando esta afir­
mación diré que en 1958 los tu­
ristas
dejaron
al
franquismo
96.300.000 dólares; en 1959, de­
jaron 138.500.000 dólares; en 1960,
246.560.000; en 1961, más de 350
millones de dólares; unos 540 mi­
llones de dólares en 1962; cerca
de 1 1 millones de turistas visitaron
a España en 1963, dejando la co­
rrespondiente aportación a la eco­
nomía franquista, y de estos 1 1
millones de turistas 1963, cuatro
millones y medio, aproximada­
mente, procedían de Francia, en­
tre los cuales no faltaron españoles
dichos económicos y refugiados po­
líticos exilados en el país galo o
fuera de él.
Y que los primeros vayan a Es­
paña a pasar « sus » vacaciones,
sea, allá ellos y cada cual con su
pensar y proceder. ¡ Pero que va­
yan en porcentaje mayor o menor
los refuigiados políticos españoles
en exilio !, francamente lo encuen­
tro incongruente, desplazado, en
disonancia total con todo sentido
antifascista.
No digo más, lo expuesto es elo-,
cuente, claro y concreto, pero sí
terminaré diciendo, aún respetando
voluntades : ¡ Seamos sensatos y
consecuentes 1
¡ Al franquismo se le combate
por todos los medios o no se le
combate ! Lo demás es. según
mi firme
apreciando de antifas­
cista y libertario, convencional,
anormal, moralmente desaprobable.
¡ Y o som os o no som os !
Alejandro LAM ELA.
R E P O R T A G E S
Hoy como ayer
Si desde 1336, la C.N.T. se en­
cuentra en pie de guerra contra
las hordas franquistas, no olvi­
demos que desde su fundación ha
estado a la vanguardia de la lu­
cha contra las hordas reacciona­
rias españolas. Por lo tanto no
hemos engañado a nadie en este
combate diario contra todos los
que son partidarios de la explo­
tación del hombre por el hombre.
Sin embargo, hay compañeros
que no admiten que nuestra po­
sición deba ser la misma que adop­
tamos desde aquejas fechas, posi­
ción de neta repulsión a todos los
gobiernos.
Nuestra posición ha
sido siempre clara porque nuestra
lucha no se ha circunscrito a la
lucha de clases, sino que también
nois hemos preocupado de comba­
tir todos los gobiernos — contra­
riamente a lo que hacen las de­
más organizaciones, atacando a un
gobierno para implantar otro, cre­
yendo que éste será mejor por el
hecho de llamarse « obrero ».
Los que tal ambicionan, no pue­
den ser más que arrivistas que
han querido
parapetarse en los
sindicatos para medrar a costa de
los mismos. Es'por ello que algunas
maniobras políticas actuales, lo
único que van buscando es tirar
a Franco para luego torpedear to­
das las reivindicaciones que pue­
dan ¡ resentar los trabajadores es­
pañoles,
una vez se operara el
cambio que todos anhelamos.
Como cenetistas, hoy más que
ayer, nos encontramos frente a to­
das esas reacciones de los seudodemócratas que ningún beneficio
reportan a los obreros.
Hoy como siempre, hemos de
estar con el pueblo para adver­
tirle de todos los líos sucios que
fraguan los políticos que, sin ha­
berle pedido su opinión, dicen ser
sus representantes. Tenemos que
estar vigilantes para que esos arri­
vistas sepan que hay quien no
consentirá que el caos que hoy
vive España perdure; que sere­
CARTAS
A
Mira bien lo que vas a hacer,
Fernanda, no sea que te pese.
Vista la ruina de tu casa y
tras de haberte quedado en la
mayor soledad, decidiste ponerte
m onja carm elitf, y a los diez
años de esta voluntaria deter­
minación concibes la idea de sa­
lir del convento.
Tú, Fernanda, has perdido la
memoria y no te acuerdas de
nada de la vida. En la vida todo
lo rige la moneda.
¿Qué te espera si con el bol­
sillo vacío vuelves? ¿Cómo vas a
vivir?
Piedra de escándalo dirán de
ti en Romeral, y no serás bien
mirada de nadie.
Tus tíos no te querrán ver.
Parte de tus amistades afearán
tu conducta.
El párroco te sermoneará du­
ramente.
Al pueblo el suceso le caerá
mal y ásperamente lo comentará
desfavoreciéndote.
Acuérdate de mi proposición
contraria al monjío, no de tu
agrado.
«Señorita de compañía, servi­
dumbre humana; monja, servi­
dumbre divina». ¿No fueron éstas
tus palabras, Fernanda?
Hechos a humana servidumbre
estabais, antes de jugarse tu pa­
dre lo que poseíais — casa fuer­
te — y de dejaros en la calle.
Muertos tus padres, desaparecie­
ron tus hermanos, m onja por vía
de pobre, tú... Da gracias a que
tus tíos allegaron el dote ; nin­
gún medio te habrían facilitado
queriendo ser artista.
No hagas lo que meditas, F er­
nanda, que te pesará.
Romeral está perdido para tí
para siempre. En donde naciste,
teniendo familia, teniendo amis­
tades a nadie tienes. O tras per­
sonas que han venido y han su­
puesto tanto o más que vosotros
su fin ha sido la misericordia.
Pero la Misericordia está go­
bernada por monjas, y m onja
botada tú...
mos
intransigentes
con los go­
biernos de turno que quisieran apo­
yarse en la C.N.T. para quitarnos
toda autoridad moral en la lucha
del pueblo por su bienestar.
Luchamos por un porvenir más
humano, en beneficio
de todos,
principalmente del pueblo espa­
ñol, que iué el primero capaz de
oponerse a las hordas fascistas de
Hitler y de Mussolini, apoyando
a la reacción española.
No olvidemos, compañeros, que
las ideas anarquistas son las úni­
cas que no han fracasado y que
somos responsables directos de su
divulgación y de la defensa de
sus príncipioc, frente a tanto reíormisino que, en vez de unir a los
trabajadores, lo que hace es divi­
dirlos y enfrentarlos, desviándolos
de su camino.
Todas las organizaciones
polí­
ticas han traicionado a los tra­
bajadores, fraguando componendas
a espaldas del pueblo. Todos se
apoyan en el capital, que cuando
vé que su situación se pone fea,
habilidosamente se da a la
ta­
rea de dividir a los trabajadores
e impulsar a las corrientes refor­
mistas, para guiarlas todas a la
política, aislando asi a la única
tendencia ideológica que le hace
frente y, que para él, es la más
peligrosa : la anarquista.
Por eso, los compañeros que por
motivos incomprensibles se han in­
toxicado en contra de los anar­
quistas, debían reflexionar sobre
las luchas pasadas de los traba­
jadores, y también sobre las pre­
sentes; y estudiar la posición adop­
tada siempre por la C.N.T. y por
el anarquismo en general.
Se darán cuenta que, hoy como
ayer, es la más clara y la más
leal; que hoy como ayer es la que
sigue el camino más recto para
defender al pueblo contra los que
en Repúbica, en Monarquia o en
Dictadura proletaria, quieren con­
tinuar explotándolo en su pro­
vecho.
Antonio JURADO.
UNA
Imágenes del Canadá
¡Tierra! gritó la muchacha, después de haber pa­
sado el primer invierno aquí. ¡Tierra! repitió varias
veces, causándonos ligero sobresalto. ¡He visto tierra!
continuó diciéndo emocionada, mientras lágrimas de
alegria, caían, brillando como perlas, por su cara...
Si la llegada d e la primavera es
el acontecim iento cíclico d el año,
que más optim ism o insufla en las
personas qu e habitan clim as tempiados, podrem os hacernos una idea
d el im pacto psicológico qu e nos
produ ce en estas latitudes, d on de
a finales d e abril, aún tenem os
los lagos helados.
Sí, e l hielo no nús ha ahondonado todavía; pero la atm ósfera
estó ya saturada d e esa arom a
inconfundible, qu e despiden
las
plantas, cuando la savia vuelve —
d e nuevo — a correr fxtr sus
venas, reverdecien do las tanuis y
anunciando la Primavera.
L as gentes, taciturnas d e eostam bre, ahora sonríen y, cosa extraña, hasta nos saludan am ablem ente.
h as bandadas d e patos, gansos
y otros em igrantes,
retom an —
rumbo Norte — en m agnficas form aciones dignas d e observar, por
la discipina con que se retemplazan continuamente d e los puestos
delanteros y más frenemos, sin romp er la p erfecta e inmensa V, qu e
parece inscrita en el firmamento,
C antidad d e alegres y multi­
colores mirlos (aquí los hay con
el jK scuezo azul. Otros, muy b o ­
nitos, tienen las alas rafas, blan­
cas y amarillas. Dan la impresión
d e haberse m ezclado con los jil­
gueros) s e 1h an apoderado de los
alrededores, y ni a las palom as
d el vecino dejan arrimarse, cu an dó
vienen ü picar las migas d e pan
a ellos destinadas.
D elan te d e las casas se ven
grupos d e niñas saltando a la
com ba al ritmo d e canciones infantiles, mientras que los m uchachos juegan a la eterna guerra en
R ELIG IO S A
Porque tu paradero, Fernanda,
no puede ser otro que la Misericordia.
•
Créeme; Con gusto o disgusto,
quieta en el convento.
Con buena o mala voluntad,
quieta en el convento.
Con vocación o sin ella, quieta
en el convento.
Mientras seas monja te respe­
tarán y quitarán el sombrero,
mas si desciendes, si tu nivel
está en baja, como lo está el
del acogido a la Misericordia...
En conclusión, Fernanda, oye
lo Tue te digo : ademas de
malo, hay peor. ¿Me entiendes,
PUYOL
(Suite d e la page 8.)
dents que je juge utile de citer, de
« La Dépéche du Midi » du
y mai 1964 ;
mit á crier ; « Arrétez le malade. »
Après avoir franchi la porte de
rhópital. Robín dirigea sa eourse,
non pas vers I’extérie ir de la ville,
mais vers le plein centre, c’est-ádire le port et le marché alors çn
pleine activité, ce qui laisse supposer qu'il eonnaissait exactement
Fendroit oú il pouvait se réfugier.
II arriva ainsi aux abords de
l’église Saint-Sauveur au moment
préeis oú sortait une noce. Robín
se dissimula un moment derrière
deux cars qui attendaient le corlège
avant de se perdre dans la fojle.
La femme de Marc Robín, demeurée pendant ce temps à l’ hópital
a été appréhendée par la pólice qui
continué à l’ interroger pour tenfer
de eonnaítre Ies eomplicités dont a
bénéficié son mari.
D’autre part. le gardien impru­
dent a fait l'objet d'une mesure de
suspensión.
J ’ai done cru bon de citer ce
récit complet, pour constater que
des evasions d’autres aspirants à
la liberté, pas plus malfaisants et
peut-étre moins que Robín, ne réussissent guért. Pourquoi ? Ce qui peut
donner á réfléchir.
En tout cas, si je présente ces
commentaires, c ’est pour exprimer
mon point de vue libertaire : je
préfére la liberté, máme d’adversaires, à un emprisonnement quelconque...
(osas verídicas
DEVANT LA COUR D’ APPEL
D’ AIX-EN-PROVENCE, LA B .B .
ALLEMANDE OBTIENT
200.000 F DE DOMMAGES-INTERETS
internacionales,
qu e
com o
lan­
gostas humanas se abatieron so­
bre
California,
Australia,
Sur
A frica y, especialm ente, a los que
tomaron parte en Ui m ás frenética
las arboledas cercanas. Sus desa- y suicida d e todas las avalanchas
forados vetees, lanzadas en tono llevadas a cabo por el animal
autoritario, muestran la seriedad hom bre, la d e K londike, en los
con qu e encarnan los papeles d e territorios d el Yukon (d e ésta nos
ocuparem os en el futuro) no es
jefes y soldados,
. H a ce tanto tiem po qu e no m enos cierto, ellos continúan d es­
oím os el mínimo ruido !, ¡ tantos pertando un interés especulativo
nieses qu e no vem os señales d e qu e ex ced e todos los limites d e
la razón.
vida... !, y ahora, d e repente este
L a bolsa d e Toronto ha anun­
bullicio, parecem os transplantados
a otro mundo. Pues hasta los mod­ ciado la venta record d e su his­
tores de los autos producen ron- toria, con un p rom edio d e 28 mi­
roneo más sonoro. O ¿ será quizás llones d e acciones por día.
En cuanto la noticia se ha h e ­
la ccrpa d e nieve sobre la tierra,
qu e absorbe las ondas y disminuye cho pública, las oficinas locales d e
cam b ió han sido
invadidas por
el sonido ?
Posiblem ente sea nuestra
ima- gentes sedientas d e dinero. Por
ginación la q u e . altera las cosas gentes, en su mayoría, d e m edios
q u e nos rocUxin; más no\f hoy económ icos limitados, qu e habrán
hem os visto personas andar por la em peñ ado hasta la cam isa bajo la
carretera. Otro caso rarísimo; ¡mes influencia d el furor qu e la locura
d e la fórtuna causa en los seres
i no éranuís nosotros los únicos m ediocres.
seres cap aces d e caminar en este
R especto a Timmins, pu eblo en
país, a quien todo el mundo mIraba, com o si se tratase d e untí- flagrante depresión; cuyas minas
descu­
podas, al extrem o d e h aber sido d e oro (zorra Porcupitre)
requeridos por la televisión para biertas en el año 1908, mantienen
espúiutr las rozones d e nuestras la producción a nivel reducidísim o,
correrías a p ié ? Ah, habíam os ol- e l acontecimiento, en cuestión le
vidado qu e
estábam os en abril. luí . venido a oxigenar la sangre,
H abíam os olvidado, qu e la savia salvándole d e una m uerte segura.
nueva
vuelve a correr por
lasEn los m om entos actuales, a q u e­
venas d e las plantas, d e los ani­ lla com arca es un horm iguero d e
m ales y d e las personas. H abía­ bullente actividad, don de les se­
m os olvidado, qu e aquí todos d e­ res humanos rom pen sus músculos,
liramos, d esd e qu e padecem os, o sus cuerpos y sus vidas, en aras
gozam
os, . d e „.ese, mal .eufórico,, qu e d el más quim érico d e los bienes,
~
la riqueza monetaria.
V’Oüuoe la F iebre Primaveral.
Por si la exaltación, qu e proSin em bargo ¿ a cuántos son­
duce la llegada d e la primavera, reirá la .suerte ? Proporciones de
no era suficiente, estos días ha |eiVÍeriencias vividas muestran e l
tenido lugar uno d e esos aconte- bajo porcentaje d e uno entre diez.
cimientos
periódicos, tan carac- V éste, suele, en la mayoría d e los
terísticots d e Norte América, que casos,
pertenecer a las grandes
suelen acarrear consigo trastornos com pañías, qu e son las qu e dis­
económ ico-sociales d e grande en- ponen d e perforadoras y dem ás
vergadura.
aparatos detectores, indispensables
Se trata d el descubrim iento — a la exploración subterránea.
en las proxim idades d e Timmins,
Nosotros, qu e tuvimos la opor­
Ontario,
de
importantes
yaci­
tunidad d e presenciar el más gi­
m ientos d e zinc, cobre y plata gantesco proyecto d e los anales d e
(25 millones d e toneladas aproxi­
la minería del C asada (descubri­
m adam ente) por la Taxas G ulf Sulm iento d el Uranio en E lliot L.ake
phur Compaity.
el año 1953. Nosotros qu e vimos
Si bien es verdad qu e estos h a­ las montañas d e dólares volcarse
llazgos carecen d e la importancia, en toda clase d e construcciones;
colorido» y hasta d el heroísm o que para después quedar todo aban­
fu é necesario a los buscadores de donado — com o si se tratase d e
oro, participantes en los tropeles algún cuento d e m iedo, en el qu e
las brujas hubiesen hech o desa­
parecer, por encantación, a las p er­
sonas y se hubieran acaparado d e
las miles y miles casas, cerrándote
en ellas herm éticam ente con plan­
chas d e m adera en las ventanas - times d’accidents, qui surviennent no tenem os f é ninguna en el m é­
industrializa­
par trop souvent, ainsi que des pa­ todo irracional d e
rents des victimes décédées, et, dont ción d el sistema capitalista.
les victimes ont, ou avaient, des emEn él, lo humano carece com ­
plois utilitaires (dois-je écrire au pletam ente d e importancia y por
futur ou au conditionnel ?) dex’ront, consecuente es siem pre sacrificado
ou devraient, avoir proportionnelle- a lo material, razón qu e induce,
ment les mèmes avantages. J'estime indefectiblem ente, a desarreglos y
done bon de citer quelques titres de trastornos calamitosos, para las f a ­
nouvelles d’accidents :
milias d e los obreros qu e llevan
adelan te los trabemos, com o ha
Le 1 1 mai 1964
sucedido a los habitantes d el p u e­
Deux morts et un blessé dans un blo más m oderno1 d el Canadá,
éboulement minier à Ostrieourt Elliot L a k e ¡ hoy d e aspecto fú ­
(Nord).
nebre, desierto, abandonado !
Le 14 mai 1964
Le 24 avril, la septiéme Chambre
de la Cour d'appel d'Aix ax-ait été
saisie d'un recours de l’actriee alle­
mande Marión Mikael, de son vrai
nom Marión Delonge, devenue depuis Mme Benune, et que I’on a surnomniée la B .B . allemande. Celle-ei. Spectaeulaire accident près de Montqui avait obtenu 60.000 francs de
peliier : Un camión tombe sur la
dommages et intéréts par le tribunal
xoie ferrée et est accroché par
de Nice, à la suite d’ un accid;nt
un train : 1 mort, 2 blessés.
d’ auto sarx'enu le 17 sept'embre 1959.
Encoré
le 14 mai 1964
à Cannes, estimaic insuffisante la
réparation du préjudice subí. Son Près de Destelle (Haute-Garonne),
trois ouvriers qui travaillaient sur
défenseur dexait demander trois milla voie ferrée et deux femmes
iions de marks, soit un peu plus de
blessés hier soir par l’ explosion de
trois millions de francs.
bouteilles à gaz.
La Cour a rendu hier matin son
Le 15 mai 1964
arrét et a octroyé à Marión Mikael.
200.000 F, estimant que, si elle n’ a L"accident du chantier ferroviaire de
pas perdu sa carriére. la B .B . alle­
Lesíelle a fait un mort et quatre
blessés.
mande a subí un préjudice certain.
II est intéressant de constater
que le dédommagement pour l’accident survenu à une personne dont
l’emploi n’est, tout de méme, pas
des plus nécessaires á la vie sociale,
permet de réparer un certain préju­
dice. Cela étant, et ce jugement
faisant jurisprudence, d’autres vic­
Encoré le 15 mai 1964
Explosión de gaz dans une aciérie
du Puy-de-Dóme : un mort. deux
blessés.
J ’arréte cette liste pour passer à
des faits-di\Ters difiérents.
Im portantes descubrim ientos m i­
neralógicos q u e han contribuido al
enriquecintiereto d e la econom ía
d el C anadá ;
Año 1866, Plata — en S ilver
Islet. 1873, Amianto. — Este d e
Q uebeq. 1883, N íquel y C obre —
Sudbury. 1903, Plata — Cobalt.
1908, Oro
— Porcupine.
1911,
Oro — JCirkland L ake. 1911, Oro
— Malartic. 1921, C obre — Noranda. 1925, Oro — R ed L ake.
1933, Oro ■
— Pickle Crow. 1933,
Oro — Longlac. 19-35, C obre —
Chibougam ó. 1945, C obre — Q ue­
món!. 1953, Uranio — Bancroft.
1953, Uranio — E lliot L ake. 1953,
C ob re —< Alanitpufwadge. 1958,
Zinc — Alattagami L ake. 1964,
Zinc, C obre y Plata en {Timmins.
C € L L A E € F A T I € K
a4etualidad
T u m u ltu o sa
fit
}
U M U L T O e n e l B r a s il d onde p o r d ecisió n de u n p u ñad o de pod erosos la v o lu n tad pop u lar e x p re sa d a tr a s la p erso n a d e G o u la rt
y su p o lítica , h a sido p iso tead a. T u m u lto e n la fa m ilia b o lc h e ­
vique. T u m u lto en la s n a cio n es, en la s a g ru p acio n es, en los in d iv i­
duos. H ay q u ie n a firm a ta m b ié n que h a y tu m u lto en la p ro p ia r e li­
g ió n c a tó lica .
D el de é sta d ud am os. L a im p e n e tra b le in s titu c ió n c r is tia n is ta
__que no c r is tia n a ____ n o puede a n a liz a rse a te n o r de lo que c i r ­
c u n s ta n c ia lm e n te d e ja rez u m ar, sin o p or lo que su co n tin u id a d h is ­
tó ric a p e rm ite d ed u cir, v. g r. : u n a vela a l d iab lo y o tra a D ios
m ie n tr a s ésto s r iñ e n , y, después, v ela a l que g an e.
L a in te r n a c io n a l ro m a n a n u n ca h a e sta d o c o n tr a el poder. C u a n ­
do su p e rficia lm e n te h a estad o e n c o n tra es porque de a n te m a n o ya
c o n ta h a co n o tro poder e q u iv alen te. A sí e s com o se e x p lica que a y e r
fu ese fe u d a lista , después bu rg u esa, en in te rv a lo s y, o ca sio n a lm e n te ,
in q u isid o ra , p a ra ja c t a r s e de d e m ó cra ta , com o a h o ra , e n alg u n os
p aíses, cu an d o e l pu eblo — el dem o — n o supone n ad a com o fu erza
o rg a n iz a d a o n e c e sita a tra é rs e lo a su cam p o. In te r n a c io n a lm e n te el
V a tic a n o h a c e su p o lític a : ir a l copo de todos los p u estos de g o ­
b ie rn o de c a d a país.
P a r a ello, m ie n tr a s por un lado se re v iste de r o p a je pop u lar,
so to -v o ce p re p a ra y e m p u ja — con la ay u d a de la a l t a b a n c a —
a l « c u a rte ró n de coro n ó les» o « ju n ta s de B u rg os» que t a n in co n d icio n a lm e n te e s tá n a su d isp osición aq u í, a llá y a c u llá . R e g io n a l­
m e n te co lo ca obispos «ro jo s» a llí donde no puede ten e rlo s «pardos».
Id e m h a c e e n la s localid ad es.
E l a tro p e llo que la trip le a lia n z a del hongo, la m itr a y el kept
h a com etid o e n el B r a s il al d e stitu ir, m a n o -m ilita ri, al P re sid en te
elegido por su fra g io d el pueblo, y a tie n e su a n te c e d e n te en el que
la m ism a A lia n z a co m etió en E sp a ñ a e n 1936. F ie l a su a lm a de
m ita d -z o rro , m ita d -le ó n ,, m ie n ttra s eso h a c e en e l B r a s il, e ste m ism o
V a tic a n o q u ie re p re se n ta rse , vis à vis de E sp a ñ a , n o e n e l d efen so r
de la s lib e rta d e s h u m a n a s, sin o e n e l a r tífic e de la s m ism a s, el que
p re p a ra , u rde y p on e e n m a r c h a la « llb e ra liz a ció n d el rég im en ».
E l P rín c ip e n o es m a lo n i buen o, es lo uno o lo otro, seg ú n e x ija n
su s in te re se s, d ijo M aq u iav elo . Y e sto lo sab e el c a to licism o . H ace
com o la p a r e ja de g u a rd ia civ il con d u cien d o u n p re sq : u n g u ard ia
s e m u e stra re m a ta d a m e n te m a lo p a ra que el o tro pueda a p a re c e r
de a lg u n a co n d ició n h u m a n ista .
E n el b o lch ev ism o in te rn a c io n a l h ay ta m b ié n g r a n tu m u lto . L o
prod uce por u n a p a rte , el p u g ila to c h in o -ru s o , por o tra u n a esp ecie
de c á n c e r in te rn o que le h a su rg id o co n lo que podem os d en o m in ar
« g u e rra de edad es». E n e fe cto , e n el sen o de c a d a P a rtid o c o m u n ista
la tira n te z y la d isco rd ia de g e n era cio n e s pone e n p elig ro el m o n o litism o a l que nos h a n aco stu m b ra d o d ic h a s ag ru p acio n es. M al
au g u rio, pues, p a ra e l bolch ev ism o. E n lo p o lítico com o e n lo so cial
n a d a h a y peor que las lu c h a s fr a tr ic id a s . C u an d o surg e la g u e rra
de ed ad es, g ra n q u e b ra n to p ro v o ca a to d a a s o c ia ció n , sea p o lític a
,a> no. Y la d el P . C. d ebe ser d e g rav ed ad pu esto que h a n to m ad o
m e d id a s d ra co n ia n a s, te n ie n d o e n c u e n ta que todo y ad m itien d o que
n o p a s a rá n s in h a c e r d a ñ o , é ste s e rá de m e n o r im p o rta n cia que el
qfie p ro d u c iría u n « z a r p a -a -la -g r e ñ a » in te rn o y f r a t r i c id a .
T u m u lto e n Is r a e l p or la a c titu d de la s co lectiv id ad es a rm a d a s
im p o n ién d o se —. p re c is a m e n te por e s ta r a rm a d a s — a la s c o le c tiv i­
d ad es d el in te rio r, que n o m a n e ja n a rm a s.
E s lo m ilita r c o n tr a la civ il, los ce n tu rio n e s c o n tr a la sociedad
c o n stitu id a , es e l b a ta lló n V o ro ch ilov c o n tr a los ca m p esin o s de A ragón .
H a s ta en el propio m o v im ien to o b rero su rg e d e vez en cuand o
esa m ism a a m e n a z a : la d e que u n grupo de « fu ertes» q u iera im p o ­
n e rs e a la v o lu n tad de la b ase.
,
Y , e s que, com o se d ijo v a e n la G r e c ia a n tig u a : E S E L P O D E R
Q U E M A TA , NO E L H O M B R E .
T u m u lto , pues, e n pueblos, so cied ad es y h o m b res, tu m u lto en t o ­
d a s p a rte s . ¿Q u é p ap el ju e g a e n ello el V a tic a n o ? E l de siem p re, el
d e que e n tre todos se rev u elv a el río a s a b ie n d a s de que, en el río
rev u elto , el ú n ico p escad o r g e n ia l es e l P a p a .
N u e stra co n clu sió n e s c la r a : p or e n c im a de todos lo s B ra n c o s,
J u n t a s d e B u rg o s, C u a rte ro n e s — a te o s o d e ísta s — por e n c im a de
in d iv id u os o g ru p o s «fu e rte s» , u n a a c titu d se im p o n e : e n ta n to que
ciu d a d a n o s, lu c h a a b ie r ta c o n tr a todo lo que o b sta c u lice l a v o lu n tad
p o p u lar, e je m p lo : la d el 19 de ju lio de 1936; e n t a n t o que h o m b res
a so cia d o s, p o sició n firm e c o n tr a todo lo que se oponga a la s d eci­
sio n e s de la b a se.
L o c o n tra rio s e r ía d a r p aso al d esord en que. por serlo , es el
e sta d o m á s a le ja d o de la A n arq u ía.
CELM A
L j f i-
ECCS
La revolución americana
i La reacción, capitaneada por Laj cerda, inició intensa campaña oral
y escrita, basándose en el motín
j de. los marinos y poniendo como
bandera la disciplina militar, re­
lajada y rota, según los conspira­
dores. por los partidarios del Pre­
sidente y permitida por el propio
Goulart. De ahí para adelante los
generales derechistas empezaron a
I salir de la hasta entonces secreta
posición que ocupaban y se lan­
zaron abierta y descaradamente a
la conspiración que abocói en la
sublevación,
Era general la opinión, incluso
de los menos preparados en polí­
tica, que algo iba a suceder, que
el gobierno y las instituciones iban
a ser atacadas por la vía de la
violencia. Sin embargo, en esos úl­
timos días del mando de Goulart,
yo he pulsado personalmente e!
ánimo de las gentes del pueblo, de
las gentes pacíficas que reposaban
tranquilamente por parques, jardi­
nes y paseos, obteniendo casi por
unanimidad esta conclusión : Es
posible que se produzcan revueltas,
que haya algún levantamiento y
que incluso corra la sangre, pero
todo será inútil porque el pueblo,
los trabajadores y los militares es­
tán con Goulart, lo que quiere
decir que es inútil que se intente
cualquier prueba de fuerza. To­
mando esto como base, tal parecía
que todo iba bien y que no había
grandes motivos para inquietarse.
A este respecto, el Consultor Ge­
neral de la Nación, Waldir Pires,
declaraba a los periodistas : « Gou­
lart tiene una sustentación suficientemenete amplia, no sólo en los
sectores políticos y militares, sino
también en el pueblo, para des­
truir los planes de la -reacción,
encaminados a declararlo incapa­
citado para gobernar el país ». « El
Presidente derrogaría esos planes
con la « fuerza constitucional >,
que le da el puebo ». Entre tanto,
a situación se acercaba a mo­
mentos decisivos y el Presidente
repetía sin cesar : « No aceptaré
nunca ser un dictador ». Pero la
efervescencia crecía y las noticias
de agitación en todo Brasil eran
grandes. Se corría la noticia de un
nuevo pedido de proclamación del
Estado de Sitio. Se decía que uno
de los generales dudosos al go­
bierno, Dantas Ribeiro, sería sus­
tituido por otro general izquier­
dista. Algunos comentarios indica­
ban que el Presidente no se sen­
tía muy cómodo ante el giro que
estaban
tomando
los
aconteci­
mientos y que abrigaba el temor
de haberse internado por una senda
peigrosa, de la que ya era difícil
volverse atrás.
El día anterior a la sublevación,
las organizaciones obreras denun­
ciaban : « Elementos reaccionarios
de la marina intentan aprovechar
los incidentes últimos para derribar
DE
E
L C o m ité cla n d e s tin o de la C O N F E D E R A C IO N R E G IO N A L D EL
T R A B A J O D E A S T U R IA S , L E O N Y F A L E N C IA , n o s h a r e m i­
tid o un e x te n so in fo rm e so b re e l o rig en y la m a r c h a de la
h u e lg a e n n u e s tra re g ió n . E m p ie z a n el d o cu m en to co n el te x to de un
e sc rito q u e d istrib u y e ro n e n tr e lo s tra b a ja d o re s , y que d ice a s í:
C om pañeros;: A unqu e estim a m o s p re m a tu ro e l p la n te a ­
m ie n to de la h u el g a g e n e r a l e n A stu ria s, y a que p a r a que
é s ta te n g a u n a e fe ctiv id a d lo m á s p o sitiv a p osible, es n e c e ­
sa rio u n a o b jetiv id ad y u n a f e c h a o p o rtu n a , a s í com o u n
estu d io , u n a p re p a r a ció n y u n a o rg a n iz a ció n m e ticu lo sa p a ra
q u e los fin e s persegu id os te n g a n u n fin a l v en tu roso . No
o b sta n te , e n v is ta del a sp e cto que v an to m a n d o lo s a c o n te ­
c im ie n to s e n esto s m o m en to s h istó ric o s, e n tie n d e la O rg a n i­
z a c ió n c o n fe d e ra l q u e su d eber e s a le n ta r a su s co m p o n en tes
y a lo s tr a b a ja d o r e s e n g e n e r a l p a ra que secu n d e n el m o v i­
m ie n to h u elg u ístico , a l m a rg e n de to d a m a n io b ra p o lítica ,
d án d ole un c a r á c te r p u ra m e n te so cia l.
C o n sc ie n te s d e n u e stro d eber y p re se n te s, com o siem re,
e n la s lu c h a s p o r la s m e jo r a s p a ra todos los tra b a ja d o re s,
n u e stro o b je tiv o d ebe s e r la e x ig e n c ia de m e jo ra s eco n ó m icas,
d istrib u c ió n e q u ita tiv a de b en eficio s, lib e rta d de p re n sa y
p ro p a g a n d a y lib re a s o c ia ció n y, e n g e n e ra l, la re iv in d ica ció n
d e tod os los d erech o s h u m an o s.
¡V iv a la h u e lg a ! ¡V iv a la u n ió n de los tr a b a ja d o r e s !
¡V iv a la C .N .T .!
P rim e ro d e m ay o , d e 1964, e n u n lu g a r de A stu rias.
C o n tin ú a n su in fo rm a c ió n , e x p lica n d o que lo id ea l h u b iese sido,
a n t e s d e in ic ia r e l p a ro , e sp e ra r la p u b lica c ió n d e la fa m o sa O R ­
D EN A N ZA L A B O R A L P A R A M IN A S D E C A R B O N . N u e stra o rg a ­
n iz a c ió n c la n d e s tin a , tie n e el c o n v en cim ie n to de que e l egoism o de
-
V
i
­
al gobierno de Goulart, extendiendo
la sublevación a otras armas ».
Decían en un manifiesto : « El
esquema del golpe está siendo pre­
parado por los Gobernadores Carlos
Lacerda, Magalhanes Pinto, Ade­
mar de Barros e Ildo Meneghetti,
apoyados por oficiales del segundo
y tercer ejércitos y por una orga­
nización reaccionaria y terrorista
que, erróneamente, había sido le­
galizada por el Presidente Gou­
lart
Finalizaban
denunciando
que se estaba procuranro explotar
los sentimientos religiosos dej Bra­
sil bajo el pretexto del anticomu­
nismo.
RESUMEN FILM ADO DE
ACONTECIM IENTOS
I.OS
Pese a todas las advertencias fa­
cilitadas al gobierno, poco o nada
se había hecho para evitar el golpe.
Una vez más se repitió la histo­
ria de gobernanates imbéciles o
ineptos que temen más a la clase
obrera que al poderoso y verda­
dero enemigo del avance social de
los pueblos. Ello me hace recor­
dar que con bastante exactitud ese
mismo procedimiento fué el em­
pleado por los republicanos que
gobernaban España el 18 de julio
1936. dando paso a la terrible tra­
gedia que culminó con la dicta­
dura franquista.
Así las cosas, el dia 1" de abril
se iniciaba la revuelta en el Es­
tado de Minas Gerais, dirigida por
el gobernador y banquero Magalhaes Pintos.
La primer impresión parecía se­
ñalar que el asunto se circunscri­
biría sólo a ese Estado, viviéndose
momentos de indecisión general.
El jefe de la región militar de
San Pablo, general Kruel, decla­
raba que todo estaba tranquilo, y
aunque era uno de los principales
comprometidos, daba la sensación
de permanecer neutral. Por su parte,
el gobernador de esa región ya se
había adherido al golpe, pero nada
podía hacer por la actitud espec­
iante de Kruel que, repitiendo con
extraordinaria exactitud el juego
del coronel Aranda en Asturias,
afirmó hasta el último instante :
« No apoyo la acción ilegal del go­
bernador Pinto y defenderé con el
cuerpo bajo mi mando la legalidad
constitucional y las prerrogativas
del Presidente de la República ».
Este militar es hoy, 10 de abril,
uno de los tres postulantes a la
presidencia del gobierno derechista.
El dia 2. el Senador Brizóla for­
muló un llamamiento a los sar­
gentos de todas las unidades mili­
tares del Brasil para que apre­
hendieran a la oficialidad en sus
cuarteles. Este día, Goulart envió
a la nación un mensaje radial se­
ñalando : « Ha bastado que firme
« S K J K IA S
la s e m p resa s y la vergonzosa com p licid ad d e la s a u to rid a d e s H U ­
B I E S E N JU S T I F I C A D O M A S T O D A V IA , e l re cu rso a la h u e lg a .
P e ro la s v e ja c io n e s de que son o b je to lo s m in e ro s y e l a n h e lo de
sa cu d irs e e l yugo, p ro v o caro n e l c o n flic to a n te s d e tiem p o. A pesar
de la im p re p a ra ció n , fu é ta n fu lm in a n te la u n a n im id a d que E N
T R E S D IA S , to d o qu ed ó p a ralizad o .
A ca b a n e x p re sa n d o la c o n fia n z a de que e s ta nu eva g e sta sea
co m p ren d id a y ap o y ad a p or o tra s p ro v in cia s de im p o rta n cia in d u s­
tr ia l, p a ra ver si de u n a vez se p on e té rm in o a t a n t a p o d red u m bre
y c rím e n e s com o el d esd ich ad o pu eblo esp a ñ o l vien e sop o rtan d o
ta n o t a ñ o s h a . Y ta m b ié n p a ra que e ste nu evo e sfu e rz o d el p ro ­
le ta r ia d o a s tu ria n o n o s e a o tra vez e sté ril.
C o in cid ien d o c o n la re c e p ció n d e la s n o tic ia s que p re ce d e n ,
to d a la p re n sa s e o cu p a d e la h u e lg a en A stu ria s —. que ya a lc a n z a
a ca si tod os lo s p u eblos y la s p ro fesio n es to d a s — y de los a c to s
subversivos llev ad os a ca b o e n d ife re n te s p u n to s del p a is.
L a p re n sa fra n q u is ta d a v isib les m u e stra s d e n erv io sism o y,
s in q u ererlo , h a c e la p ro p a g a n d a de la s lu c h a s o b re ra s tra ta n d o de
c o m b a tirla s.
A un sab ien d o que n u e s tra s p a la b ra s c a re c e n d e la fu e rz a que
lo g re p o n er e n te n s ió n la v o lu n ta d d e la e m ig ra ció n e sp a ñ o la ,
C O N S T IT U Y E U N IN E L U D IB L E D E B E R lla m a r a tod os los e x ila ­
dos a la m e d ita c ió n p a r a q u e v e a n e n qué m ed id a pu ed en in flu ir
a m o d ifica r e s ta d ese sp era n te e sp era c o n v irtié n d o la e n u n a a c c ió n
e n tu s ia s ta que, su m a d a a l h ero ísm o d e los que se b a te n e n E sp a ñ a ,
p on g a fin a esa la rg a n o c h e que a c a b ó c o n lo m e jo r d e los v alo res
h u m a n o s y e sp iritu a le s de n u e stro pueblo.
EL
P a ris ,
m ayo,
1964.
S U B -C O M I T E R E G IO N A L D E
L E O N Y P A L È N C IA .
A S T U R IA S ,
el decreto reglamentando la ley
sobre la exportación de beneficios,
ha bastado que expropie las rafinerías de petróleo, ha bastado que
yo saliera en delensa de los po­
bres, ha bastado que quisiera cons­
truir un Brasil independiente, para
que los agentes de los trusts inter­
nacionales me declararan la guerra
que veis ».
Ese mismo dia 2. la G.G.T. de­
claraba la huelga general en de­
fensa del gobierno, que fué total
en Rio. En el Estado de Pemambuco, Rio Grande do Sul, Río
de Janeiro y otros, las organiza­
ciones se aprestaron a enfrentar a
los militares, pero todos carecían
de lo esencial : las armas.
Paralelamente, los cuatro gene­
rales que mandaban otras tantes
regiones y habían permanecido es­
peciantes. se pasaron a la suble­
vación, decidiendo así el triunfo
rebelde.
La última esperanza de Goulart
quedó limitada a Rio Grande do
Sul, donde, con su cuñado Brizóla,
contaban, en Porto Alegre, con su
principal baluarte. En efecto, los
trabajadores de estas latitudes res­
pondieron bien y se manifestaron
en masa reclamando armas para
luchar contra los militares
trai­
dores. Pero su reclamación no fué
atendida y hubieron de darse por
vencidos sin luchar. Esta misma
situación se dio en casi todo el
territorio. La huelga general pa­
cífica (como la cacareada coexis­
tencia pacifica que alguien pre­
gona ahora) no sirvió de nada ante
los cañones, los tanques y la avia­
ción. Una vez más el pueblo fué
defraudado y será en definitiva
quien pague más directamente las
consecuencias.
Pardo ARIAS.
(Continuará).
Reflejos
del camino
Pensar en la implantación d el
com unism o libertario, será en la
actualidad considerado* por la jau­
ría qu e ■
m antiene al E stado fra n ­
quista, gran tarea d e ilusos. Pro­
seguir en la misma, es caminar
honradam ente al lado d e don Q ui­
jote, hasta poder penetrar en la
guarida d el fatídico Pardo, a z a ­
pear a los perversos sanchos que
en ella se guarecen.
Procurar qu e todo cuanto pueda
hacerse en bien d e la C.N.T., pase
por el fino tamiz d e nuestra con ­
ciencia, ha d e significar un evito
individual para todo militante qu e
estudie soluciones colectivas.
El solo Jtecho d e am ar a la
C.N.T., no pu ed e ser la única ra­
zón qu e nos conduzca a d em o s­
trarlo. H ace falta tam bién, qu e se
sepa d efen d er al com pañero que
suda la com plicada carga d e los
cargos, porqu e cada peón qu e se
hunda, es una fructífera abeja qu e
se pierde en el ya largo vuelo
d e la colm ena confederal.
**
T odo lo qu e en e l pasado, p r e ­
sente o futuro, pudiera m antenerse
con la fu erte voluntad d e la afi­
nidad militante, d ebiera, a los 25
años d e estancam iento fascista,
servirnos d e guia, tanto fuera co ­
m o dentro d e la « Península »
para q u e en el m om ento d e un
cam bio
político-social, las multi­
tudes obreras pudiesen ver en la
C.N.T. el verdadero organismo d e
su total em an cipad ón.
Calm a y alm a, he aquí los
únicos planos que, a l abrirlos, p u e ­
den
facilitam os la ecuación de
los com plicados problem as qu e
vamos a heredar d el desentroni­
zamiento vertical.
Dionisio CRESPO.
INTERN4TICNALE
iV <w
v w
y w < iy v <v v y y v v v v > / / v W l/ » V > W v W A V » V > \ W V S » «
SILUETAS
APUNTES
•W V A V «A \W <V >A A
EL HOMBRE TRANSPARENTE DE NUESTRO TIEMPO
Este zoquete que es un pe­
dazo de madera de un viejo a l­
cornoque, me lo regaló un hom­
bre como ofrenda o premmio a mi
paciencia que le aguantó horas y
horas en días y días, sin que sa­
liera de mis labios una frase
agresiva o malsonante. Mi silen­
cio o resignación me valió la dá­
diva alcomóquica o alcomoqueña
que conservo como reliquia de va­
lor incalculable al venir de aquel
hombre todo diafanidad y alqui­
mia.
Al profesionarle gran aprecio,
guardaré este recuerdo como te­
soro de considerable estima, que
no se da con frecuencia tropezar
uno con sujetos o personas de
tales condiciones y cualidades sa ­
lidas de un homo al rojo vivo,
en donde se funde la arena mez­
clada con la potasa y el óxido
de plomo o bien con la barrilla y
la cal, fabricándose con dicha fu­
sión objetos de límpida transpa­
rencia, y, naturalmente, como no
soy ingrato, le agradezco e n tra ftableanent desprendimiento tan
generoso.
Esto comentaba un hombre ya
entrado en años con otros hom­
bres y algunos «zoquetes», en tor­
no a una mesa destartalada y
vieja.
Si, amigos míos — continuó di­
ciendo el aludido personaje — el
autor de tal obsequio tuvo a mu­
cha honra decirlo a voz en pe­
cho, gesticulando como si la so­
litaria o la tenia le estuviera
perforando las tripas. Había que
verle cómo se empinaba y bajaba,
como ascendía y disminuía, cómo
se estiraba y encogía, transfigu­
rándose rápidamente y de manera
genial. Poseía dominio, destreza
y demás ordenanzas siglo veinte.
E ra un verdadero cómico sin com­
petencia alguna. No decayó en
el tono de voz; pero emitió con­
ceptos muy confusos que, al ser
él un hombre de clara limpidez,
se vió en seguida por dónde ca­
minaba la oratoria.
Tantas cosas dijo y tan varia­
das, que no pude retenerlas to­
das por la abundancia y rapidez
con que fluían de su cabeza a
la boca. Un caso extraordinario,
único en la historia de los gran­
des malabaristas lingüistico6
Con expresión exvesivamente in­
cendiaria, y es natural que asi
fuera a causa de estar acostum­
brado a los «fluidos impondera­
bles», empezó su réplica cual si
fuera un don Quijote averiado
después de acometer, lanza en
ristre, contra los célebres molinos
de viento. La sensación causada
no salió de lo corriente, de lo
vulgar, a pesar del timbre de su
verbo exageradamente lírico y sus
ademanes de tribuno romano en
decadencia.
Decía; «Esto que pasa aquí es
impropio que pase, pero pasa,
porque la mayoría de los que me
están oyendo no sabe pensar por
sus propia cuenta, con su cabeza
propia, y recurre a un tercero
para que la hinche eJ principal
de oxígeno e hidrógeno, produ­
ciéndose después todas estas ex­
plosiones que a menudo venimos
presenciando en estos lugares de
quietud y mansedumbre. Loado
sea aquél que consiga calmar los
elementos
cósmicos
en
lucha
abierta con esos otros elementos
o factótum es, que sólo saben le­
vantar el brazo en señal de apro­
bación.
En nombre de Homero, de Só­
crates. de Platón, de Zenón y
todos los poetas, filósofos; tribu­
nos griegos y latinos, no tenéis
derecho a fabricar escenas como
las que estamos presenciando en
estos instantes de fúlgida res­
ponsabilidad, de obligación em­
pírica y valoración de las cosas
muertas, del estímulo a la siem­
bra de achicorias y batatas le­
vantinas. Si. Estamos cruzando
tempestades y ciclones, perdién­
dose entre el polvo y los irritan-
Nota pública de la C. C. de la Alianza Sindical
L a C om isión C o o rd in ad ora de l a A lia n z a S in d ic a l se h a r e u ­
nid o p a ra e x a m in a r la s in fo rm a c io n e s o ra les y e s c r ita s recib id a s
e n o rd en a los c o n flic to s so cia les que se e stá n d esarro llan d o en
E sp a ñ a com o a sim ism o los resu lta d o s a lca n z a d o s en la s m a n ife s ­
ta c io n e s m a siv a s que e n c o n m e m o ra ció n del P rim e ro de M ayo se
h a n v e rifica d o en n u e stro pueblo.
L a C om isión C o o rd in ad ora de A lian za fe lic ita a su s h erm a n o s
los tr a b a ja d o r e s de to d a co n d ició n so cia l que h a n re iv in d icad o y
e je rc id o e l d ere ch o de e x p re sa r c o n a d m ira b le civ ism o su s r e iv in ­
d ica cio n e s in m e d ia ta s, e x p re sa d a s en u n a so la p a la b r a : L IB E R T A D .
L a C om isión C o o rd in ad ora se f e lic it a de la v o lu n ta ria d is ci­
p lin a co n que h a n sido c u m p lim e n ta d a s la s in s tru c cio n e s dadas
por e l C o m ité de la A LIA N Z A S IN D IC A L D E E U Z K A D I fr e n te a
la s m a n io b ra s de todos los servid o res del fra n q u ism o .
L a C om isión adopó las d ecisio n es p e rtin e n te s p a ra seg u ir p re s­
ta n d o a los c a m a ra d a s e n h u elg a la m á x im a so lid arid ad .
i
tes ruidos que hacen vibrar a
todos los tímpanos que hay en
el planeta, y laringes del espacio
conocido. No hay en nosotros un
milímetro de temperancia con­
cordante con los plácidos asuntos
del arte de vivir en comunidad.
Todos estamos tocados del regis­
tro sensorial, y brincamos como
corzos en el momento en que la
más inofensiva pulga nos pica el
trigémino. Por ese lado iremos a
reposamos allá donde misericor­
diosamente nos ofrezcan asilo. Un
poco de buenas formas y de sen­
tido práctico para que podamos
conseguir los picachos más altos,
tórridos o congelados de esta vida
de topos hambrientos.
Por el buen registro de todos
los clásicos y contemporáneos,
barbudos y
afeitados,
seamos
hombres de mangas anchas y es­
palda amplia, sin necesidad de
usar otro método que el de 1a
acción regeneradora de todos los
males comunes que inoculan a la
humanidad el virus refinado de
las intrigas y otras chiquilladas
de la nomenclatura general con­
temporánea de todos los refitole­
ros ibéricos y sus contornos.
Yo, que me endilgo todos los
dias en el refectorio de mis sue­
ños encandilados una suculenta
y apetitosa ración de polvorones
héticos, para no perder la línea
transversal de mis quimeras con­
suetudinarias, no puede ingurgi­
tar a placer el menú que aquí
se me ofrece. De seguir como
vamos, pronto perderemos los
cuatro pelos que no cubren nues­
tra vetusta coca. Son muchos los
años que bailamos al son que
tocan, y no podemos salimos del
círculo en que estamos encerra­
dos por nuestra grandísima culpa.
Soy claro en mis definiciones de
hombre avezado a las cosas del
mundo, y como tal abro la es­
pita del númen de mis episodios
encendidos; nacionales e interna­
cionales, y dejo que corran veloz­
mente por todos los Continentes.
En mis niquiscocios intelectuales
de un hombre transparente, flo­
tan sobre la superficie otros ne­
gocios de mayor monta. Yo no
soy como algunos de vosotros sois.
Digo que no lo soy, porque me
mantengo estrechamente unido a
la sacrosanta idea de abrillantar
las nebulosidades que hay por
doquier uno pisa, sin correr ries­
go alguno de las consecuencias,
porque hay muchas m aneras de
actuar sin dar la cara al enemi­
go...».
Y el hombre transparente se
volvió opaco.
MINGO
S
I,
no h a y v u elta de h o ja : e x iste u n sile n cio p e g a jo so com o la
g e la tin a . S ile n c io vil y co b a rd e que p a ra liz a los sen tid o s y que
provoca la re b e ld ía d e ia c o n cie n c ia h o n ra d a . E s e l sile n cio de
la in d ife re n c ia a la ju s tic ia . E l volver la esp a ld a a la razó n . C o n tra
e se s ile n c io in fe cu n n d o d ebem os a lz a rn o s tod os porque por igu al nos
d añ a. E l sile n cio nos a sfix ia . No nos d e ja vivir, ya que sieg a tod as
la s p la n ta s v ita les.
L a s h u e lg a s de E sp a ñ a son el a c o n te c im ie n to m á s re le v a n te de
la g a lla rd ía s o c ia l d el pu eblo d esh ered ad o. C u a re n ta m il m in e ro s
a s tu ria n o s , solid a riz a d o s e n e i d olor com o e n la e sp era n z a , e stá n en
h u elg a desde h a c e m á s d e 27 d ías. D íce se que la « ca h n a » re in a en
tod a ia re g ió n ; pero la p o licía no d esca n sa . V ig ila y re fu erz a sus
servicio s. L a g u a rd ia civ il no d u erm e, 7.500 o b rero s m e ta lú rg ico s se
h a n su m ad o a la lu c h a , p a ra a p o y a r a sus h e rm a n o s m in ero s. E l
a g ro g a d ita n o d e sp ie rta com o e n sus m e jo re s d ias de lu c h a por el
d erech o a la vida y a la id ea. T r e in ta m il ca m p e sin o s de Je r e z , cu n a
del sin d ica lism o re v o lu cio n a rio y m ilita n te , se le v a n ta c o n tra los
caciq u es. Y la E sp a ñ a de la A lian za S in d ic a l re p re se n ta d a por la
S .T .V ., la U .G .T . y la C .N .T ., en la m a n ife s ta c ió n d ei P rim e ro de
M ayo e n B ilb a o , h a sa b id o re u n ir 100,000 m a n ife s ta n te s , e scrib ien d o
un h ito g ig a n te sco e n la lu ch a por la lib e rta d de n u e stro s pueblos
p en in su la res.
¿Q u é d ice la p re n sa in te rn a c io n a l en to rn o a ta n m a g n o s a c o n ­
te cim ie n to s ? L a s a g e n cia s d a n la s n o ticia s con c u e n ta g o ta s. L a rad io
de todos los p a íses h a c e lig ero s co m e n ta rio s. S a lv o ra r a s y d ig n as
exce p cio n e s, se t e je el s ile n c io a lre d e d o r del re su rg ir m u ltitu d in a rio
esp añ o l. H ay algo asi, com o u n a esp ecie de c o n fa b u la ció n sile n cio sa
c o n tra la v e rd a d e ra E sp a ñ a . L a E sp a ñ a p a rd a , re se ca y á sp e ra de
ios m in e ro s y cam p e sin o s, no p e rte n e c e a n in g u n o de los dos bloques
in te rn a c io n a le s . No tie n e e tiq u e ta . Y u n os y o tro s, e s tá n de acu erd o
e n d e ja r la fu e r a de las co sa s m u n d ia le s, m o rd id a por e l sile n c io m udo,
p rofu n d o, e sté ril, que se e x tie n d e com o u n a in fa m ia , com o u n a so m b ra
que t r a t a de o cu lta r la luz de la v erd a d .
M u ch a s v eces, por c o b a rd ía , e l p erio d ista y el e sc rito r se d ifu m in a n a n t e la socied ad que e x ig e de ésto s un co m p o rta m ie n to m á s
n o b le : d efe n d e r la verdad de los h e ch o s, venga de donde v in iere. No
h a y vid a s in co m u n ica ció n . Y e l h o m b re de le tr a s d ebe in fo rm a r a
la socied ad c o n los m ed ios que tie n e a su a lc a n c e a fin de que el
h o m b re se s ie n ta solid a rio del h o m b re, no siend o u n a co sa e x tr a ñ a
e n e ste p la n e ta . L a c a u s a d e E sp a ñ a d em a n d a , re c la m a y exig e, por
su m o ra l m ism a , e l apoyo a c tiv o de tod as la s c o n c ie n c ia s g e n ero sa s
que fo rm a n p a rte del m u n d o civ ilizad o y por civ iliz a r. L a solid arid ad
es u n iv ersa l, com o lo e s la ju s t ic ia que no tie n e d iqu es n i fro n te ra s .
L la m a r la a te n c ió n so b re los su ceso s a c a e cid o s e n la
E sp a ñ a
e n c a d e n a d a , d e s p e rta r e l in te ré s y e l ap o y o p a ra co n la c ia s e o b rera
de n u e stro p aís es c o rre la tiv o a l triu n fo d e la lu ch a que ta n h e r o ic a ­
m e n te so stie n e n los m in e ro s a s tu ria n o s , ios ca m p e sin o s a n d a lu ces, los
ciu d ad a n o s d el P a ís V asco.
H ay que ro m p er e l sile n cio . D eb em o s h a b la r a lto , e n esp añ o l,
p ro p ag an d o e n to d a s p a rte s lo que p a sa e n n u e stra tie r r a . D ebem os
d ec irle a l e sc rito r, a l p e rio d ista , que la E s p a ñ a de C e rv a n te s, U n a m u n o y M a ch a d o , es m e re c e d o ra de tod os ios a u x ilio s, d e todos los
apoyos d esin te re sa d o s. ¡G u e r r a a l sile n cio p rem ed ita d o , a la c o b a rd ía
c o n fa b u la d a ! ¡G u e r r a to ta l y s in c u a rte l! H ay que co n se g u ir que se
h a b le y que se e scu ch e la voz v iril de los m in ero s, de los c a m p e ­
sin os, de los o b rero s e in te le c tu a le s e sp a ñ o les. T o d o m en os
que se
e c h e e n c im a b a b a e in d ife re n c ia so b re su c a u s a ju s tic ie r a , que es
p a ra d ig m a d el D e re c h o u n iv e rsa l.
L a m e jo r m a n e ra de a c a b a r co n el sile n cio es h a b la r co n e l léxivo
de los h e ch o s. L o s a co n te cim ie n to s n a c io n a le s e s tá n rom p ien d o ese
m u ro sordo le v a n ta d o por la in d ife re n c ia a todo lo que re p re s e n ta
reb eld ía , re n a c im ie n to , re s u rg ir y volver de la v erd a d era E sp a ñ a . E s ta
g e sta p o p u lar, lib e ra l, o b re ra , pu ed e se r e l fin d el ré g im e n de opresión
que a todos nos d e sh o n ra , si sa b em o s t r a b a ja r co n in te lig e n cia y n o ­
bleza p a ra que e ste p rin cip io de lib e ra liz a ció n te n g a u n fin v e n tu ro so :
ei triu n fo d e la c la s e o b re ra , u n id a b a jo ios pliegues gloriosos de la
b a n d e ra de A lia n z a S in d ic a l E sp a ñ o la , ha se de la v ic to ir ia m o ra l
• m a te r ia l de n u e stro g r a n pueblo. H a g a m o s c o n a c titu d e s a ltr u is ta s
que se h a b le , se e sc rib a y se p ien se so b re la g ran d eza m o ra l de los
H o m b res sin N om bre, p a r a que el sile n cio de los h ip ó c rita s y los
v en cid os sea ro to por la voz de la verd ad , h a s ta que co n sig a d a r un
a id ab o n a z o e n la c o n cie n c ia m u n d ia l p a ra d e c irle : « L e v á n ta te y
an d a » . Q ue l a E sp a ñ a de la idea y de la luz e s tá c a b a lg a n d o e n pos
de su in m o r ta l a v e n tu r a : la L ib e rta d .
R a m ó n L IA R T E
E l v e rd a d e ro c á n c e r h u m a n o
Aun procurando ser lo más la­
cónicos
posible,
empleando
un
léxico sencillo, para que llegue a
la comprensión de todos, dulce y
fraternal al objeto de hacer patente
nuestra intención de no ofender a
nadie; aún sintetizando al máximo
el pensamiento de lo que se desea
exponer, será preciso emplear un
buen espacio para ocupamos de un
problema que hoy, como ayer y
mañana, atrae la atención perma­
nente de todo el mundo. Es obli­
gado, es premisa principal tratarlo
despacio, con mucho tiento y cui­
dado, a fin de no caer, sin darnos
cuenta del hecho, en prejuicios
en vicios de nacionalismos, centrándogmátcos, ideológicos ni políticos
donos en el terreno de la neutra­
lidad e imparcialidad, aunque, en
el caso que hoy nos ocupa, por
desgracia y por la razón de haber
nacido — asi hace hablar Calde­
rón de la Barca a Segismundo den­
tro de la celda — tengamos obliga­
damente que presentarnos ante el
mismo como juez y parte.
Sin más preámbulos, pues, di­
gamos que se trata del problema
racial. De un mal milenario. De
un mal que no es una enfermedad
del cuerpo, pero que. moral y
físicamente, ha hecho y causa más
estragos que el cólera, que la le­
pra, que cualquiera epidemia. Un
mal, una herencia de centenares
de siglos de existencia, dificilísimo,
por no decir imposible de extirpar.
La Madre Naturaleza, esa gran se­
ñora creadora de todas las cosas,
hizo las razas humanas — blanca,
cobriza, amarilla, negra... — a sus
posibilidades, a su gusto y antojo
o de acuerdo al lugar que debían
poblar la Tierra.
Para no desviarnos del tema que
nos hemos propuesto tratar, al ini­
ciar este modesto trabajo crítico
y de estudio experimental, con el
interés puesto de hacerlo ameno
y de que llegue al alcance de to­
das, absolutamente de todas las
mentalidades; por no haber pisado,
además, nunca las aulas universi­
tarias para ilustramos con perfec­
ción, <dejemos los apuntado en las
últimas líneas del párrafo anterior
a estudio de los etnólogos, ya que
son ellos, esa rama de la ciencia
la competente para dilucidar sobre
la formación y los diferentes ca­
racteres de las razas.
La objecitividad de nuestra crí­
tica — sin ahondar en terrenos
vedados, desconocidos a nuestra
inteligencia — se basará solamente
en la segregación, en la descrimi­
nación vulgar y sistemática, que
llega a encamar, a derivar en un
odio feroz la ley natural de las
razas humanas.
Esta es la verdadera enferme­
dad : el odio. Enfermedad que no
puede ser curada con terapéuticas
ni tratamientos extemos. No exis­
ten doctores para ello ni tratos
científicos.
Solamente con inyec­
ciones (lecciones) de medicina sen­
timental, fraternal, inculcando cada
vez más en los cerebros la necesidad
de que todos los seres del mundo
deben quererse como hermanos, o
por lo menos apreciarse y respe­
tarse, puede ir menguándola hasta
llegar a su total desaparición.
Uno de los pilares en que se
apoyan las ideas anarquista; en uno
de sus principios internacionales,
explica claro que son ellos la van­
guardia de esos sentimientos de
fraternidad : « Nuestra patria es
el mundo. Nuestra familia la hu­
manidad
».
Máxima
cumplida
siempre, en lo posible, al pié de
la letra.
« Amaos los unos a los otros »,
— dijo también el predicador de
Galilea antes de su calvario.
En todas partes donde se nota
la presencia anarquista, se procura
suavizar ese mal, buscando armo­
nizar, par lograr con tal esfuerzo,
lo convivencia familiar entre todos.
Pero nuestros esfuerzos,
aunque
vayan encaminados a suprimir pri­
vilegios — causa principal de todos
los males — fronteras clases, no
reconociendo más que una sola
patria, el mundo, y una sola y
única familia unida y feliz, la hu­
manidad entera, no son determi­
nantes actualmente en ninguno de
los campos en oposición.
Pasan
casi desapercibidos. Son punto me­
nos que nulos.
Por el contrario, con pesar, ve­
mos que quienes podrían influen­
ciar más que nosotros — por su
fuerza numérica, por detentación
de los capitales, por tener en sus
manos la batuta directriz, por ha­
berse amparado en las riendas del
poder — para que gradualmente,
>oco a poco desaparecieran hasta
os vestigios de eso que hemos
dado en llamar mal incurable, no
hacen nada en tal sentido. No de­
muestran la menor voluntad para
ello. Podríamos asegurar, sin en­
gañarnos, que en vez de aminorarlo
lo envenenan más aún.
f
Los capitalistas por un lado, por
el que más les interesa, los faná­
ticos por otro imbuiendo en los
cerebros desde la infancia las fan­
tasías más inverosímiles de santos,
vírgenes y dioses, tienen siempre
en tensión la animadversión que se­
para a los hombres el color de su
piel y; les distingue por unos ras­
gos carcterísticos naturales.
Por el otro extremo el eterno
DE
TOUT
ET
POUR
Estímulos alentadores
Es la nuestra la época del pro­
greso creciente y acelerado. Del
progreso justiciero y liberador, bien
entendido. Y emancipador en parte.
Lo sería totalmente, si una burguesía
rapaz, ávida de poderes y de rique­
zas, propugnando el establecimiento
de regímenes de fuerza y dictatoriaies, no sometiese a las multitudes
laboriosas a opresiones retrógradas
y denigrantes.
Carece de entrañas el capitalismo
avasallador. Esforzándose en la apli­
cación de la ley de la selva, pre­
tende retrotraer las sociedades hu­
manas al rigorismo dogmática im­
proprio de los tiempos presentes.
Mas, es difícil contener los avances
liberadores del progreso. Desestimar
los imperativos catégoricos de la
Ciencia, clamando por penetrar las
dimensiones de una vida moderna,
altamente dignificadora.
Se abre cotidianamente paso la
verdedera interpretación de la justi­
cia sobre la Tierra. I-as clases pro­
ductoras, adquiriendo conciencia de
su destino, se insubordinan por do­
quier contra los sistemas envilece­
dores. Los pueblos, dormidos du­
rante siglos, despiertan y se insu­
rreccionan, rompiendo estrepitosa­
mente los yugos esclavizadores, Un
nuevo mundo en gestación va for­
mándose, movido por un hormi­
guero humano que, cobrando con­
ciencia dç sus derechos, modifica y
transforma los sistemas de explo­
tación proletaria. El régimen capita­
lista fenece y se desintegra, pene­
trando en la inestabilidad de sus
contradicciones insuperables.
Se percibe, por doquier se dirige
la mirada, la floración de fuerzas
compuestas por el mundo del, tra­
bajo, por hombres Ubres y de avan­
zada, compenetrados y decididos a
transformaciones transcendentes de
la sociedad y de innegable reso­
nancia manumisora. La Bastilla de
los opresores ha de ser derrumbada
por la fuerzas del trabajo, encau­
zando un porvenir que ponga fin
a una época, por ignominiosa, conde­
nable.
Circunscribiéndos al caso de Es­
paña, no escasean los estímulos
alentadores. El pueblo español, no
obstante la rigurosidad del sistema
policial y totalitario franquista,
señala, con inequívocas pruebas de
esperanza engrandecedora, su deseo
de acabar prontamente con las tra­
bas que dificultan el establecimiento
de una sociedad libre. Y un nuevo
porvenir, todavía envuelto en nebu­
losidades, inseguro e incierto, forma
cuerpo en las nuevas generaciones.
Observando desapasionadamente
el panorama de nuestros desgraciado
país, se conciben alicientes motiva­
ciones exaltadoras. La descomposi­
ción de la tiranía cau'dillal es mani­
fiesta. Las gentes han perdido el
miedo. Son muchos los síntomas de
desintegración falangista. El res­
quebrajamiento franquista no escapa
ya ai más superficial de los obser­
vadores. Sus primitivos promotores,
desvergonzados o de buena fe, pro­
claman sin cesar igualmente la nece­
sidad del cambio. Por muy distintos
motivos que nosotros, naturalmente.
Pero es evidente que una nueva
época se vislumbra para España y
para los españoles, y, a cuyas pers­
pectivas posibles, será conveniente
dedicar el indispensable espacio y
tiempo.
Con el objeto de percatarnos de
sus defectos y de sus posibilidades
de enmienda, la militancia confe­
deral ha de penetrar en su ánimo
la idea fecunda, noble y elevada de
estudiar con detenimiento, las co­
rrientes vivas de nuestro pueblo,
sus ideas dominantes, encauzándolas
convenientemente. Reputamos ur­
gente1 en el seno orgnico el examen
profundo de la tendencias que in­
quietan en la actualidad a laB clases
laboriosas de nuestro país, com­
prendiendo en ellas a técnicos,
hombres de ciencia, intelectuales y
obreros. Es indispensable la tarea
para lo cual no juzgamos necesa­
riamente preciso la celebración de
Cofnicío alguno. Bastará simple­
mente con el nombramiento de una
PONENCIA NACIONAL, in te rio rexilio, que, compendiando y sinte­
tizando los múltiples trabajos pre­
sentados por la militancia volunta­
riosa, imaginativa y responsable,
inteligente y cultivada que afortu­
nadamente todavía nos queda, con­
feccionase un Dictamen el cual fuese
sometido a la báse orgánica. Es la
hora del trabajo constructivo y edificator, sin discursos altisonantes.
Las protestas de valor cívico y
dignificadoras de los intelectuales
frente al propio gobierno de Franco;
las no menos resonantes declara­
ciones del Abad de Monserrat; las
inquietudes de los estudiantes en
diversas ocasiones manifestadas; el
gesto, viril y digno entre todos, de los
mineros asturianos y la actitud ob­
servadora y abstencionista de las
multitudes proletarias en las elec­
ciones últimamente celebradas, cer­
tifican la convicción mesurada y
cáncer humano
(Suite d e la p ag e 5).
carnaval, disfrazado de cuerpo y
alma. Vestido de los más vivos
colores en sedas y terciopelos, ador­
nado con joyas de oro en las ma­
nos y cruces con piedras preciosas
colgando del cuello —• los repre­
sentantes (?) sedicen, de aquel na­
zareno que caminaba descalzo por
Judea — cuando quieren incitar
a las multitudes, cantando sus « Pa­
ceña in Terris », desde la Plaza
de San Pedro, no pueden desper­
tar la confianza de nadie ni ser
la garantía de un futuro de paz
porque pertenecen a un culto re­
ligioso, lleno de falsedades y men­
tiras, que choca con otras religiones
desencadenando entre ellas riva­
lidades a veces sangrientas entre
budistas, cristianos, mahometanos,
luteranos, etc.
Solamente nosotros, los ateos, no
integrantes de ninguna mitología,
podemos presentamos limpios de
esas lacras religiosas que ator­
mentan a la mayor partida de los
pobladores de la tierra, que les
carcome la carne lentamente, que
pudre sus sentimientos, que les
tarofia el cerebro.
Solamente los ateos, libres de
estos perjuicios, y los anarquistas,
que tienen un concepto totalmente
opuesto al desenvolvimiento y es­
tructura de la sociedad actual, que
poseen un corazón con grandes ca­
vernas capaces de abrigar el cora­
zón de los demás, pueden ser la
esperanza de dar a la humanidad
el néctar vivificador de paz.
Por
eso
hemos.
deshauciado
como actores,
como mediadores
para suavizar, por lo menos, el
odio racial, a la religión en general
y al capitalismo con sus estados
sostenedores constituidos,
puesto
ue ni unos1 ni otros son capaces
e hácerlo ni sienten tal necesidad.
Si el hombre, como el gusano,
muere dentro la misma cáscara de
nuez donde ha nacido no se aper­
cibe apenas de la grandiosidad de
este problema que hoy absorbe la
atención de todos, blancos y de
color. Ni aún leyendo mucho se
puede dar cuenta de la realidad,
de la gravedad que encierra. Es al
correr un poco por el mundo cuando
el hombre se enfrenta con esa mag­
na realidad, lamentable cierta­
mente, agrandada y favorecida por
las circunstancias políticas o de do­
minio por la fuerza.
Donde imperan los blancos, por
ejemplo, transgrediendo todos los
los conceptos humanitarios, son
postergados los negros. Tenemos el
evidente caso de los Estados Uni­
dos Norteamericanos actualmente
al rojo vivo bajo el punto de vista
jurídico gubernamental,, sin haber
faltado, a su debido tiempo quien,
atrevidamente,
asegurase que el
blancos ni de los racistas es parsinado a causa de dicho asunto.
(A suivre.)
Antonio VIDAL.
Argel. M ayo 1964.
consciente de nuestro pueblo frente
a la tirania.
La caída del régimen franquista
ha de presentar necesidades nuevas
y plantear innumerables problemas,
difíciles de desentrañar con antela­
ción, pero cuya previsión, conside­
ramos inaplazable. El mundo actual
experimenta una transformación que
no escapa a las muchedumbres gene­
ralmente simplistas. Asistimos a las
variantes de un mundo nuevo. Par­
ticipamos, más o menos directa­
mente, a las orientaciones encami­
nadas a sociedades differentes a las
hasta ahora conocidas. Y , con el
objeto de actuar con clarividencia
y visión suficiente, siguiendo para­
lelo curso a la historia viva de los
pueblos, es conveniente n<¡"descuidar
la mentalidad y su psicología. O
dejamos expédíto el camino para
que durante uno años más, se esta­
blezca otro nuevo franquismo sin
Franco.
La libertad es prerrogativa del
Hombre Libre. Revestidos de la uni­
versalidad y grandeza de nuestro
Ideal', ha de hacerse resaltar la in­
violabilidad de los valores humanos.
Creemos llegada la hora de tra­
bajar consciente y responsablemente,
adentrando en la conyuntura trans­
formadora del trabajo fructificador,
logrando penetrar en las dimen­
siones de un nuevo mundo en for­
mación.
Cada uno de nosotros tiene infi­
nidad de tareas quç cumplir, pero
la más honrosa, la más sublime, ia
mas sagrada, será la que consiste en
agrandar la confianza entre los
hombres,
consiguiendo,
mediante
nuesta actuación, un mayor bienes­
tar acompañado de la Libertad.
Tarbes.
José BERRUEZO R.
TOUS
Divulgaciones
científicas
INCIDENCIA DE LA LEUCEMIA
EN LOS RADIOLOGOS
El doctor E. B. Lewis, de Cali­
fornia, ha efectuado une revisión
sobre las causas de muerte de 425
radiólogos americanos fallecidos en­
tre 1948 y 1961 y ha llegado a la
conclusión de que la leucemia, el
mieloma múltiple y la anemia aplás­
tica son más frecuentes en esta
profesión que en la población ge­
neral.
De estas enfermedades, la que ha
experimentado un mayor aumento
ha sido la leucemia, que ha sido la
cáusa de 1 2 de las muertes estu­
diadas, de modo que su frecuencia
parece ser unas tres veces superior
en los radiólogos que en el resto de
la población.
NUEVOS AVANCES EN E L TRAMEDICAMENTOS
TAMIENTO DE LAS QUEMA­
ANTIATOMICOS SOVIETICOS
DURAS
En el Instituto de Hematologia
El coronel Joe Blumberg. médico
de Moscú, se está ensayando un del Ejército americano, ha efectuado
suero antiquemadurus preparado a una visita a los centros médicos de
la U.R.S.S. y a su regreso ha decla­
rado: «Los médicos soviéticos tra­
COMITE d» REDACTION
bajan actualmente en la puesta a
punto de productos químicos para
D'« ESPOIR »
la protección del hombre contra las
lluvias nucleares.»
D ire cte u r : A. T U R M O
En su informe, çl coronel Blum­
S e c r é ta ir e de R é d a c tio n :
berg precisa que estos estudias se
F . M O N TSEN Y
realizan en el centro de Sukhoumi.
R é d a c te u r :
en Georgia y que los diversos medi­
P . V . B E R T H I E R , E d o u a rd
camentos ensayados contienen azufre
B R U N E T , E t. G U IL L E M A U
y han curado el 40 % de los ani­
A d m in ista te u r : M . C E L M A
males sometidos a radiaciones con
fines experimentales.
N C O C I C G
IN O C E N C IO
SEG U RA
RO BLES
Ha muerto Inocencio Segura R o­
bles. Otro más que pudre carne
en tierras del exilio. Barcelonés
de nacimiento, vivió en Almería
bastante tiempo por destierro de
su padre, cuando la represión de
Martínez Anido contra los hom­
bres de la C.N.T. Vuelto a B arce­
lona, perteneció a* Artes Gráficas
donde estaba afiliado a la lle­
gada de ijulio de 1936.
Vivió la lucha libertadora en
los frentes hasta que la aliada
reacción interncional consumó el
crimen contra España.
Sufrió, como muchos, los cam­
pos de concentración en el éxodo
que tantos recordamos. Libre ya,
actuó como siempre dentro de la
Organización. Modesto militante
que más que otra cosa le carac­
terizaba su nobleza, y ese buen
corazón que siempre le hizo ser
tan solidario en cuantas ocasio­
nes fué preciso.
La F. L. C.N.T. de Marsella, en
la que ha militado hasta su fa ­
llecimiento, transmite a sus fam i­
liares en España su más sincera
condolencia.
M A N R IQ U E
E l domingo, día 26 de abril pa­
sado, a las 4 de la tarde, los m i­
litantes de la F. L de Perpignan,
fuimos sorprendidos por la triste
noticia del fallecimiento repen­
tino 'del consecuente y abnegado
compañero Manrique.
Precisamente este compañero,
a pesar de su edad avanzada y
de los achaques propios de un
trabajador que ha bregado y lu­
chado durante toda su existencia,
su presencia no faltaba a ningu­
na asamblea, y por coincidencias
que a veces se dan, el mismo día
26 por la mañana, asistió a la
asamblea que celebró la F . L.,
siendo el primero que la abrió
y el último que la cerró en sus
dos últimas intervenciones antes
de dejarnos para siempre.
E l compañero Manrique, de jo ­
ven vivía y trabajaba en la ba­
rriada de la Sagrera (Barcelona),
y todas las horas que el trabajo
cotidiano le dejaba libres, las de­
dicaba con gran entusiasmo al
Sindicato o al centro de cultura.
M ilitante que sentía desde lo más
partir del suero de personas que
han sufrido quemaduras graves. Los
resultados obtenidos hasta el pre­
sente parecen ser esperançadores.
Por otro lado, los doctores T. H.
Jewett y W. M. Chardack de la
Clínica Pediátrica de Buffalo (Esta­
dos Unidos) han publicado los resul­
tados obtenidos con la aplicación
local de una esponja de alcohol de
polivinilo en el tratamiento de
cuatro casos de quemaduras de ter­
cer grado.
Este producto ayuda a vencer la
infección y contribuye a la curación
y cicatrización de las heridas, limi­
tando al máximo las pérdidas plas­
máticas. Según estos autores los
resultados estéticos superan a los
obtenidos mediante la aplicación de
injertos cutáneos.
hondo de sus sentimientos la cau­
sa de la emancipación del prole­
tariado, estaba presente en todas
partes donde se luchaba por el
progreso social y por la libertad.
Al entierro asistieron todos los
militantes de la F. L. y nume­
rosos vecinos franceses.
La F. L. de Perpignan trans­
mite a su compañera y demás
fam iliares la expresión que domi­
na el sentimiento de todos por
tan sensible pérdida.
A N T O N IO
A M IG O
Q U ERA LTO
Triste e inesperada noticia la
que acaba de llegamos de España.
Antonio Amigó, el que en vida
fué excelente compañero y que
tantos de nosotros conocimos, fa ­
lleció repentinamente el día 24 de
abril, en San Feliu de Llobregat,
a los 54 años de edad.
Voluntario de primera hora, nos
regresó a poco de haber empe­
zado la guerra con un brazo de­
finitivamente anquilosado, ponién­
dose a partir de aquel momento
al servicio de la Organización en
la que militaba desde su más
temprana edad. Siendo compañero
de vasta cultura, cuyos horizon­
tes se esforzaba por ensanchar,
fué
designado para
ocupar
el cargo de Director de un Cen­
tro de ReSdaptación para jóvenes,
en el que siempre cumplió su co­
metido con la seriedad que le
caracterizaba.
Consejero municipal, miembro
de Comités orgánicos, esforzado
maestro para quienes sabían poco
y querían aprender, puso todo lo
que sabia al servicio de la causa
que nos era común, valorando
con su persona y con sus actos
la Organización que con tanto
acierto representaba.
Terminada la guerra, vino al
exilio y estuvo en los campos de
concentración, particularmente en
el de Argelés-sur-Mer, hasta que
sonó la hora de la «liberación».
Militó en Perpignan, donde tam ­
bién fué miembro del Comité De­
partam ental de la Liga de Muti­
lados, se instaló después en Toulouse y, finalmente, fijó su resi­
dencia en París, donde, dadas sus
condiciones físicas, había de re­
sultarle más fácil encontrar un
trab ajo adecuado a sus posibili­
dades.
I C A S
Alejado de su esposa e h ija
desde que terminó la guerra y
tropezando con ciertas dificulta­
des debido a su incapacidad, to­
mó la decisión de reunirse con.
los suyos, con la esperanza de
resolver los problemas que la vida
le deparaba. Reflexionó meses y
meses; siempre nos estaba pre­
guntando lo que nos parecía su
decisión y qué pensaríamos de él
y, un buen día, se decidió a dar
el gran paso.
Desde entonces, habíamos teni­
do la alegría de abrazarle en
Francia un par de veces. Traba­
jaba, ganaba bien su vida y se
sentía feliz al lado de los suyos,
pero seguía siendo el hombre in ­
quieto, el compañero que confiaba
y esperaba en el triunfo de todo
lo que el franquismo había arre­
batado al pueblo español, como
me lo repetía en carta recién re ­
cibida y que no permitía presa­
giar la nueva de su brutal e in­
esperada desaparición.
Los compañeros de la F. L. de
San Feliu de Llobregat, hemos
perdido a un militante y a un
amigo difícilmente reemplazable.
La Organización, a un compa­
ñero que la sirvió con honradez
y que durante sus largos años de
lucha dejó siempre en buen lu­
gar e l . anagrama de la Confede­
ración Nacional del Trabajo.
Que descanse en paz el com­
pañero y amigo Antonio Amigó,
a quien destino estas líneas en
prueba de la sincera amistad que
nos unió y en recuerdo de los
momentos difíciles que juntas h a­
bíamos vivido.
A. TRABAL
París, mayo de 1964.
« LA REVOLUCION ESPAÑOLA
— LAS IZQUIERDAS Y LA
LUCHA POR E L PODER ».
por Burnett BOLLOTEN.
El libro más objetivo que se ha
escrito sobre la Revolución española.
Testimonio que deben conocer
cuantos se interesan por los aconte­
cimientos producidos en España en
1936-1939.
22,00 francos ejemplar.
Pedidos: Servicio de. Librería —
4, rué Belfort — Toulouse (H.-G.).
ssss Activités de nos camarades Espaçnols ss&
AA ^ A A A *
"
F ie les ■ nu estro sen tim ien to solidario h acia todos los exp lo tad o *,
«sí com o hacia todos nuestros com pañeros de ideologia, abrim os estas
páginas a aquellos que de ello tienen m ayor necesidad en este mo­
m ento : nuestros cam arad as españoles, refugiados en F ra n c ia , privados
de todo m edio de expresión.
H e aqu i por qué « E S P O IR s acogerá a todos las españoles que se
d irija n a nosotros para expon er sus problem as, pedir nu estra ayu d a y ,
•i es necesario, nuestro con sejo , enviándonos sus com unicados o sus
artícu lo s en su lengua m atern a, y a que no conocen o tra.
co M U N io yis
, W V '^ W ^ W W W V ^ ^ W V W V W W S ^ A « l ^ W V W W W W V «
17* U N IO N R E G IO N A L E - U N IO N L O C A L E D E L Y O N
P erm anen ce tous les sam edis de 17 heures à 19 heures, e t tous les
d im anches, de 10 h . à 12 heures, à la rue S t-Je a n , N« 6 0, L Y Q N ( 5 “).
DEUNIONES DE LAS
FEDERACIONES LOCALES
TOULOUSE, el dia 29 de mayo,
a las 21 horas en la Bourse du
Travail.
AUCH, el día 31 de mayo a
las 2,30 de la tarde en el local
de costumbre.
LIM OGES, el día 31 de mayo,
a las 9 de la mañana, en el local
F.O. : 59. rue Montmailler. In s­
cripciones para la Jira del 7 de
junio a Peyrat-le-Chateau."
MAKSEILLE. el dia 31 de mayo,
a las 9,30 de la mañana, en el
local social, 12, rue Pavillon.
LYON, la reunión del dia 7
tendrá lugar el 14 en el mismo
lugar y hora de costumbre.
ALBI, el día 7 de junio a las
9 de la mañana en el local de
P.
O.
OULLINS
Hacemos recordar a la m ilitancía de esta P. Local, que se ce­
lebrará reunión el domingo 31
de mayo, a las 9 y media de la
mañana, en el lugar acostum­
brado.
A los respectivos afiliados de
cada una de estas FF . LL. se les
ruega puntual asistencia.
ALIANZA SINDICAL
MITINES
EN TOURS
Mitin el día 31 de mayo a las
nueve y media de la mañana
e ñ el Patronato Laico Tonelle
(boulevard Tonelle), en el que
tomarán parte:
Un representante del sindicato
de maestros franceses
Pascual TOMAS, por la U.G.T.
Ramón LIARTE, por la C.N.T.
Presidirá el mitin la C.G..T.-F.O.
de Tours.
EN V EN ISSIEU X
El dia 7 de junio, en lugar y
a la hora que se anunciará con
tiempo oportuno, se celebrará un
mitin de Alianza Sindical en la
localidad de Venissieux.
Oradores previstos :
Ramón Alvarez, por la C.N.T. —
M. Barreiro, por la U.G.T.
Por la tarde, tendrá lugar asimismo un gran festival en el que
intervendrán los grupos artísticos
de Lyon, « Tierra y Libertad » y
« Garcia Lorca ».
Esperamos poder completar en
breve el programa de mitin y festival.
MONTLUÇON, el dia 14 de ju ­
nio a las 9 de la mañana, Teatro
Municipal. Mitin de Alianza Sin ­
dical en el que hablarán:
Rodolfo LLO PIS (U.G.T.)
Ramón LIARTE (C.N.T.)
Por la tarde, festival en el
mismo local por el Grupo Artís­
tico de Clermont-Ferrand.
PARADEROS
— el de Pedro González y An­
tonio Zamoranc. Escribid al S e­
cretario de la F. N. de la Indus­
tria Ferroviaria. A. Marcos. 27,
rue du Soleil Levant, Toulouse.
— Compañero Rubio, que vivió
chez Navarro Antonio, Varilhes.
Escribid a Amorós.. 8. rue Bouchéres, Nevers.
DIVERSOS
S.I.A. PERPIGNAN. — Festi­
val de Solidaridad el día 7 de
junio a las 3 de la tarde, Cen­
tro Español, rue Jeanne d’Arc.
El Grupo «Talia» pondrá en es­
cena «La Molinera de Arcos», de
Alejandro Casona.
ORLEANS. — Un viaje se or­
ganiza para asistir al mitin que
tendrá lugar en Tours el día 31
de mayo. Para inscripciones di­
rigirse sin demora a : C. Parra,
37, rue de Jote. Precio del viaje:
12,00 F aproximadamente.
LLAMAMIENTOS. _ Castellón
de la Plana-Valencia. — Con ob­
jeto de organizar la F. L. de
Sindicatos de origen, rogamos a
todos los originarios de dichas
localidades se dirijan a tai efecto
al compañero Ju an Valls, rue
Alsace-Lorraine, Agde (Hérault).
FE STIV A L
DEL DIA 19 DE JU LIO 1964
Rogamos a los compañeros que
sean conocedores de que en su
localidad u en otra hay quien tenga
cualidades artísticas que pudieran
participar en nuestro festival, lo
comuniquen a la Comisión lo antes
posible a fin de ponernos en re­
lación con los interesados con la
mayor brevedad.
Nos interesa asi mismo nos infor­
méis sobre la especialidad artística de
los mismos : canto, música o baile,
etc., etc...
L a Comisión organizadora
del Festival. S.I.A., 85,
rue la C oncorde — Toulouse (H.-G.).
i
CONFERENCIAS
(en castellano)
TOULOUSE. — En el local so­
cial de la Bourse du Travail. el
7 de 'junio a las diez de la m a­
ñana,
S. PASAMAR
disertará alrededor de la nueva
0 ]a literaria que va emergiendo
en Rusia, así como los graves
problemas económicos que tiene
planteados dicho país, contrastando con su potencialidad industrial y que denota cierto fallo
en el sistema estatal imperante,
LONDRES. — Organizada por
Mujeres Libres, el día 31 de mayo
a las cuatro de la tarde, en la
Sala de Lectura del Royal Hotel,
Woburn Place, W.C.I., cerca del
metro Russell Square,
Ju a n RUIZ
hablará sobre:
FAMILIA Y EDUCACION.
AAAAAAf
HOMENAJE A MACHADO
En el marco del hom enaje inter­ sin q u e ni un asom o d e debilidad, surcado por unos lagrim ones salinacional, en el veinticinco aniver­ ni flaqu eza em pañara ni traicionara *d os d el corazón.
sario d e su muerte, tuvo lugar una una existencia, q u e es ejem p lo
A ctos d e esta naturaleza d eb ie­
con feren cia organizada por el A te­ señero d e gran hom bre, qu e lo ran celebrarse c<in mucha frecu en ­
n eo Cervantes d e Lyon, el domingo, fu é d e corazón y d e inteligencia. cia, a fin d e dar a conocer a p ro­
26 d e abril, en la sala d e actos
Y nos dijo tantas cosas e l Sr. Just, pios y extraños, los valores autén­
d e la Maison d e l’Europe.
en la magnifica página d e historia ticos d e nuestra España, la España
Trás breve y em otiva presenta­ qu e nos fu é describiendo, qu e se­ pueblo, la qu e anhela fornuir parte
ción d el presidente d el Ateneo, el rian numerosas las cuartillas qu e d e los países progresivos y lib e­
Sr. Just, a cargo d e quien incum­ nos harían jaita para resumirlo; rales, la que, en más d e una o ca­
bió la difícil tarea, dió com ienzo nuestra modesta pluma se siente sión, diera ejem plos d e verdadera
a su peroración. D esde el prim er incapaz d e reflejar sobre el papel grandeza y a qu e un dia quizá
m om ento ganóse y cautivó el nu- toda su bella grandeza.
asom bre, una vez más, al mundo,
m eroso público qu e llenaba por
Solo direm os qu e fu é tan em o­ mostrándole e l cam ino d e la li­
com pleto la sala.
cionante, qu e fueron raros los asis­ bertad y el progreso.
Magnífico, form idable y muchos tentes q u e no sintieran su rostro
Manuel BERNABEU.
otros adjetivos no bastarían para
calificar el herm oso
discurso„ la
bella plática pronunciada por el
oratlor .
Biografía d el poeta, historia de
España;, geografia
discriptitía y
costumbrista;
liberalism o-colonia­
RAMON PRIOR RIOS
Su segundo exilio no es el de
lismo. poesía, romanticismo, clasila inactividad ilimitada, su actuasismo; renacim iento y modernismo,
E1 dia 24 del pasado mes de ción de militante fué siempre enInstitución Libre d e enseñanza, ra­
dedicándose
principalcionalismo y los mil personajes qu e Marzo, falleció en Foix (Ariége), tusiasta,
animanm unas y otras escuelas, el que fué querido compañero, mente a la acción solidaria, basta
• que una cruel enfermedad segó
qu e dieron vida a las diferentes Ramón Prior R íos .
Nació en Geldo (Castellón de la una vida, que fué toda ella dediépocas a qu e fu é referiéndose, fu e­
ron los condim entos con qu e fu é Plana) en 1898, de donde pronto cada a enaltecer las ideas lil>ersazonando Su conferencia el Sr. tuvo de emigrar para empezar una fearias.
El entierro, civil, fué una gran
Just, qu e estuvo unas veces p o é ­ dura lut'híi por la vida. Llevado
tico, em otivd otras, lírico siem pre, por un espíritu noble e inquieto, manifestación de duelo; compa­
humano, m ejor diríamos humaní­ inicia su lucha por la emancipa­ ñeros y amigos, franceses y es­
ción obrera, en las Agrupaciones pañoles, acudieron en gran nú­
simo, en todo mom ento.
Con traza seguro, con fina pin­ Gremiales, que más tarde habían mero, acompañando a su iamilia
celada, em papada d e variadísimos de dar paso a la C.N.T. Militó dolorida y triste, por la desapari­
y bellos colores, fu é dibujando la activamente en los sindicatos del ción del ser querido, cuyo hueco
silueta del gran poeta, d el hom bre Vidrio y Meta'urgia, habiendo de en la Iamilia se dejará sentir para
bueno qu e, nacido d el pu eblo, d e I sostener dura lucha con los pis- siempre.
Asi van quedando en tierra de
raigam bre liberal y jacdbina, vivió, toleros a sueldo de
Mártinez
exilio, estos viejos compañeros que,
luchó, y murió con el pueblo, p er­ Anido y Arlegui.
En e¡ año 1919, fundó, con otros con abnegación sin igual, dieron
m aneciendo fiel a su ideal hasta
los últimos instantes d e su vida, compañeros, el Sindicato Unico de todo y no pidieron nada, por la
Soneja
(Castellón de la Plana), vida de una Sociedad más libre
siendo en la Región
Levantina, y más justa.
donde, a partir de esta fecha, ini­
La F.L. de Foix (Ariége),
cia toda su _ actividad militante.
El Secretario.
Perseguido y encarcelado durante
la
dictadura
de
Primo
de
Rivera,
Así cayeron los dados, 8,24 F.
Bolcheviquismo
y
anarquismo, se vé obligado a vivir exilado en
PEDRO SIMO
Francia durante siete años. Re­
2.00 F.
A
consecuencia
de una delicada
gresa
a
España,
al
proclamarse
la
Biología del mundo, 8,00 F.
República,
reempren­ intervención quirúrgica, falleció en
C.N.T. y el porvenir de España, segunda
diendo de nuevo sus actividades Nantes (L .A .), el dia 4 de Marzo, el
1.00 F.
confederales en Soneja. En julio compañero Pedro Simó.
Campana de Nagasaki. 3.00 F.
Natural de Soller (Islas-Baleares)
Cantos de la nueva resistencia, de 1936. se decide con entusiasmo
a la obra colectivista de la loca­ activo militante del Sindicato de.
6.00 F.
Conjugación gramatical, 6,00 F. lidad; pero, impaciente por com­ Téléfonos de Barcelona en donde
Concepciones de la sexualidad. batir más de cerca al Fascismo, ocupó cargos de máxima respon­
sale hacia el Frente de Teruel, con sabilidad.
1,20 F.
Al terminar la segunda guerra
la Columna de Hierro, en la que
Criadero de curas, 1,50 F.
permaneció hasta la militarización mundial, fué uno de los primeros
Crepúsculo en Italia, 7,00 F.
Debate imaginario entre Marx y de la misma. Su especialidad pro­ militantes que contribuyo a orga
fesional le lleva al cuerpo de Tren, nizar la C.N.T. en la Región de
Bakunín, 1,00 F.
Dafnis y Cloe, 4,00 F .
hasta que, terminada la guerra ci­ Bretaña.
A su desconsolada compañera e
Diccionario de sinónimos, 5,00 F. vil, fué encarcelado, condenado a
Diccionario enciclopédico ilustra­ muerte, conmutada la pena a 30 hija, como a su hermana y cuñado,
do, 12,00 F.
años, llevado a Belchite a los residentes en Chile, y demas familia,
Diccionario Parvus-Duplex, 3,50. campos de trabajo, y finalmente, !a Federación Local de Nantes se
Diccionario Práctico Brevis, 3,00. liberado con libertad condicional. asocia, compartiendo el triste dolor
Diccionario de Parónimos, 3,00 F.
Inmediatamente después de esta que en estos momentos les afflige
Diccionario Novísimo, 1.50 F.
liberación condicional, se incorpora por la pérdida irreparable del malo­
Democracia Cooperativa, 10,00 F. a la lucha clandestina, actuando en grado y apreciado compañero Simó.
Descubrimiento de la radioacti­ los grupos de Defensa, hasta 1949,
Por la Federación Local
vidad. 5,00 F.
de Nantes :
en que de nuevo se vé obligado
Desierto del amor, 5,00 F.
E l Secretario.
a exilarse.
De sus lises y de sus rosas, 3,50.
Desde el fondo de la tierra, 5,00.
Domingo blanco, 5,00 F.
Doctrinas de Am, 5,00 F.
Discurso a la Enciclopedia. 8,00.
España en la ruta por la liber­
tad, 2,00 F.
España 1963, 1.00 F.
lice franquiste contre Íes traLa F. Local de la C.N.T., de
Entre dos mundos, 8,40 F.
vailleurs.
Pedidos al Servicio de Librería Argel en el Exilio, ante la falsa
de la C.N.T., 4, rue Belfort, Tou- información publicada en el co­
tidiano «Alger Républicain», de
Ante tamaño embrollo, la Fede­
louse (H .-G.).
esta localidad, cuyo texto íntegro ración Local de la C.N.T. de Ar­
reproducimos, se ve precisada a gel en el exilio, declara pública­
desmentirla públicamente, a fin mente que no ha autorizado a
de poner las cosas en su lugar ninguno de sus miembros para
correspondiente, así como para formar parte del pretendido «Co­
que la Organización en general mité de Coordinación de la Alian­
no pueda verse sorprendida por za sindical obrera de España»,
maniobreros de ninguna clase.
integrado, según «Alger Républi­
He aqui el contenido de la fa l­ cain», por la Unión General de
al aiie libre, escapando del am­ sa
información
publicada
por Trabajadores (U GT), la Confede­
biente enrarecido de la ciudad que «Alger Républicain» del día 9 del ración
Nacional
del
Trabajo
nos absorve con sus mil tragines corriente:
(CNT) y Solidaridad Obrera Cris­
y preocupaciones rutinarias.
tiana de Cataluña (SOCC) y que
La jornada será amenizada con
L’ALIANCE SYNDICALE
ni siquiera tiene conocimiento de
un programa de atracciones a cargo
OUVRIERE EN ESPAGNE
la existencia de tal Comité.
de nuestro simpático amigo, gran
1
E sta
Federación
Loca!, aun
animador de festivales, Sr. Soler,
Le comité de coordination de considerando que el fin persegui­
con la colaboración de artistas, ma­
l'alliance syndicale ouvriere d’Es- do con dicho comunicado es alta­
gos del canto y de la guitarra.
pagne, organisaticn formée par mente humano, viene obligaua a
Para
inscripciones,
informes
l’Union genérale des travailleurs salir al paso de falsas informa­
complementarios e itinerario, diri­
(U G T), la Confédération natio- ciones, al objeto de que no pros­
girse a la Permanencia del Ateneo
nale du travail (CNT) et la peren y puedan más tarde servir
Solidante ouvríére chrétienne para desorientar a la opinión pú­
Cervantes, 16, Place Belcourt, to­
de Catalogne (SOCC) dénonce blica del país y del extranjero.
dos los sábados de 4 a 6 de la
à l’opinion publique Internatio­
tarde, y a los miembros de la
Por la Federación Local.
nale la nouvelle vague de réJunta Directiva.
pression déclenchée par la poEl Secretariado.
L a Comisión d e Fiestas.
N ecrológica s
Servicio de librería
La Jira del (Heneo Cervantes
La Comisión de Fiestas del Ate­
neo Cervantes, invita a todos sus
adherentes, amigos y a todos los
españoles en general, a participar
a la gran jira campestre de con­
fraternidad
familiar y española,
que tendrá lugar el domingo, 14
de junio de 1964, en el magnífico
y pintoresco lugar, que tiene por
marco la tranquila « du lce playa »,
en los bordes del Rhóne, cerca
de la villea de Tournon (Ardéche),
lugar del caudoloso rio, encajado
en profunda garganta, en donde
todas las sanas distracciones son
posibles : el baño, la pesca, la na­
tación, etc., y en fin, todo cuanto
permite al hombre pasar un día
^
Desmintiendo una información
LE M O N D E ET LE PROGRES
(Suite d e la pag e 1)
la route qui mène vers ce qui est
juste et nécessaire, il íaut absolument qu'il posséde un ensemble de
connaissances luí pennettant de
comprendre oú se trouvent ses intéréts et comment il doit les défendre.
E t à la base de ces connaissances;'
i! y a, avant toute autre chose, un
premier pas à franchir qui doit ouvrir ;i tous et à chacun les portes
des écoles, de telle maniere que
l’analphabétisme et l'ignorance ce­
den- le pas à une formation des
masses qui s'avére indispensable
pour que le véritable progrés puisse
s ’accomplir au profit de la collectivité toute entiére.
Malheureusement, nous n’en sommes pas encore lá et je pourrais
roéme ajouter que nous en sommes
encore tres loin. Dans les pays développés, comme par exemple la
France, nous constatons que les rentrées scolaires sont difficiles, qu'il
y manque d'écoles et d’instituteurs
et qu’il n’est pas toujours facile de
procurer aux éléves qui terminent
leurs classes primaires ou secóndaires, la place qui devrait leur reve­
nir dans le niveau d’enseignement
supérieur. Par ailleurs, l’égaüté dans
l ’enseignement, bien que reconnue
officiellement, n’est trop souvejit
qulun trompe l'oeil sans application
pratique, les familles de condition
modeste n’étant pas en mesure de
faire face, soit aux dépenses (pour
minimes qu’elles soient), soit au
manque à gagner, qui sont la conséquence logique de la poursuite des
études de leurs enfants.
Mais tout ceci n’est que peu de
chose par rapport à l’ampleur du
probléme, qui prend des proportions
¿normes lorsque nous le transportons aux pays sous-développ¿s, oü
l’enseignement de base le plus élémentairc ne touche, en r¿alit¿,
qu’un nommbre d’enfants trés li­
mité. L ’analphabétisme, par conséquent, y régne toujours en maitre
et nous ofïre le spectacle désolant
d’une jeunesse privée du capitalsavoir, d’un des meilleurs atouts que
l’on puisse avoir dans la vie.
Un tiers seulement de l’humanité
bénéficie d’un ens'ignement à peu
prés convenable; pour les deux tiers
restants, c ’est le tunnel, l ’obscurité
presque totale. Dans la plupart des
pavs d’Afrique, le pourcentage d’analphabétisme d e l a population
adulto de 15 ans et plus se situé
entre 75 et 99 %; il est d’environ
75 % en Asie et de 50 % en Amérique Latine, sans oublier que dans
toutes ces régions on n’est plus considéré comme analphabéte lorsque
Pon arrive à pouvoir écrire son nom.
11 est done évident qu’il y a un
eílort ¿norme à entreprendre pour
que l’homme soit en mesure de savoir et de connaitre, effort qui pourrait devenir réalité si l'on se décidait à progresser vers des objectifs
viaiment positifs.
Lorsque nous regardons ce pro­
bléme, en considérant la population
d'áge scolaire, nous voyons, par
exemple, que d'après des chifíres qui
out ¿té estimés par des organisations
compétentes, seulement le 25 % environ des enfants ágés de 5 à 14 ans
orit le privilége de l'école primaire
en Airíque (9 % en Angola, 13 %
en Guínée, 6 % au Malí, 27 % au
Maroc, 50 % dans la Fédération de
Hhodésie et de Nyasaland), et que
cette moyenne, tout en étant supérieure lorsqu’il s’agit de l'Asie et de
l’Amérique Latine (environ 50 % ),
est loin de répondre aux besoins
réels des enfants qui habítent ces
régions.
Si le tablean de l’enseignement
piimaire laisse tant à désirer, il est
inutile de mettre le point sur le
manque presque absolu de possibi­
lités qui s ’ofirent aux enfants de ces
régions, lorsqu’il s’agit d’entreprendre des études secondaires,
techniques ou supérieures. E t pour
ces niveaux d’enseignement, le mal
est visible aussi dans un nombre de
pays assez important des autres ré­
gions, oü l’effort nécessaire n’est pas
fourni pour garantir aux enfants et
aux jeunes, aux générations {le
demain, la possibilité d’élargir leurs
connaissances et d’étre en mesure de
taire face à une vie de plus en plus
mécanisée, qui réclame de l’homme
une formation que l'école devrait lui
piocurer et qui n’est malheureuse­
ment pas toujours à sa portée.
Dans le domaine de l ’enseigne­
ment, l’effort à réaliser est immense,
parce qu'il faut parer, à la fois, au
F E U IL L E T O N D ’« E S P O I R »
N um ero
18
COLLECTIVISDTIONS
L 'ceu v re co n stru ctiv c
de la
R évo lu tio n E sp agn ole
(Recueil de Documents)
Editions C.N.T. - F.A.I., 1937.
manque d'écoles, d’instituteurs et
de professeurs de niveau supérieur,
sans oublier le probléme du matériel
scolaire qui se pose d’une maniére
tres aigue aux pays sous-développés.
Ces pays, par ailleurs, ont une pre­
miare étape à couvrir, qui consiste
à donner aux enfants un enseignenient de base rudimentaire, máme
procuré par des enseignants sans
dipíóme, en attendant que des instituteurs qualifiés soient formés dans
les écoles normales existantes ou à
créer et dans des institutions équivalentes se trouvant à l’étranger.
Tout devrait étre mis en oeuvre
pour vaincre ce grand fléau qu’est
l’ignorance, et il serait aisé de pro­
gresser dans cettç voie, si l’homme
y prétait l’attention qu’elle mérite.
II íaudrait se dire que le progrés
n'est pas fait que des réalisations
techniques qui dépassent les connais­
sances du commun des mortels, qu’il
est tout autre chose que du fer et
de l’acier et qu’il ne deviendra une
réalite acceptable, que dans la me­
sure oú nous réussirons à lui faire
perdre sa froideur pour en faire
quelque chose qui soit l’expression
du bonheur souhaité par les hommes
de bonne volonté, non par les marchands de canons et les exploitants
de toute sorte.
Le probléme de l’enseignement,
avec tous les aspeets qu’il comporte
et qu’il est impossible de considérer
en détail dans un article, qui n'est
destiné qu’á poser la question d’ordre général, nous .prouve, une fois
de plus, par son importance, l’amplcur des besoins qui en résultent et
le peu d'efforts qui sont entrepris
pour y remédier, que notre monde
est encorp trés éloigné de la seule
voei capable de lui assurer un avenir
empreint de dignité et placé sous
le signe de la prospérité et du bonhour collectifs.
HCBOOSUOSIIU
des
R e la tio n s
A. TARRAGO.
a)
Ce Département formera le Secretariat du Co­
mité Regional e t sera chargé de mettre en pratlQue
tous les accords du Comité. II convoquera aussi les
xéundons pléniéres qui ser ont aussi nombreuses que
les besoins de Tindustrie l’exigeront.
b) H se m ettra en relation avec tous les organismes
syndicaux ou économiques.
c)
Ce Département pourra détacher autant de
camarades qu’il jugera nécessaire a&n de procéder à
des visites dlnspection dans les zones, localités ou
fabriques. Ces camarades seront chargés de faire appliquer les accords des réunions pléniéres et des assemblées.
P u issa n c e de l ’org an ¡isation c o n fe d é ra le
d e v a n t la c o lle ctiv is a tio n de l ’in d n strie te x tile
L ’organisation confédérale aura ses représentants direets dans toutes les fabriques de Tindustrie. Cette représentation qui pourra étre, dans l’ordre syndicat, celle
du Comité de Fabrique, aura le pouvoir de fixer, à tous
moments, la conduite des Comités Techniques administratifs et, en cas d’anomalie dans leur conduite, dénoncer
leur cas à la direction de la branohe afin que celle-ci
convoque une assemblée générale du personnel de la
fabrique pour chercher une solution au oonílít ou applíquer des sanctions.
Dans le Comité Industriel Local, l’organisation confe­
dérale aura deux représentants qui seront des travaálleurs de Tindustrie. Ceux-ci seront en lia ison étroáte
avec la Direction de la branche et toujours prèts à
dénoncer ce qui leur semblera étre une régression de
l’esprit révolutionnaire.
En cas d’immoralité ou d’actes suspeets dans la vie
dudtt Comité, la directáon de la branche pourra convo■quer une assemblée du Comité pour exposer ses doléances et. s’il y a lieu, le Comité pourra convoquer, en
—
EVADE SAMEDI DE L ’HOPITAL
DE LA ROCHELLE, MARC RO­
BIN DEMEURE INTROUVAB LE
lournal Imprimé sur les presses de )•
30C IE T E GENERALE D’ IMPRESSION
(Coopératlve Ouvrlére de Productlon)
Ktelters
81,
rué des Amidonnlen
réléphone . : 22-89-73 — TOULOUSF
En dépit de reeherches tres ac­
tives qui se poursuivent depuis
vingt-quatre heures sans désemparer,
tant à La Rochelle que dans les env'irons immediats, en dépit aussi de
D irecteur-G érant i A. TURM O
»,
R a p p o r t su r le ro le du C o m ité C e n tra l
de l ’« E sp a g n e In d u str ie lle »
O rg a n isa tio n in té rie u re du C o m ité
FAITS - DIVERS.
Certes, ces derniers sont innombra­
bles et surviennent dans tous les
coins de la planéte terrestre; il n en
est done nullement question d’en
discuter en général, car chacun est
difiérent, quoique pour certains les
enseignements à en tirer se rtssemblent; aussi j ’ai simplement l’intention d’en citer quelquts-uns que
j'a i relevés et de présenter <les commentaires.
J ’avais d’abord relevé « L'AFFA IK E DE LAON », mais ayant
pris connaissance de la spirituelle
chroníque de Valentine de Coincoin,
à ce sujet, dans « Le Canard enchaíné » du 13 mai 1964, je ne me
sens capable de commenter aussi
finement. Voilá pourquoi j'invite les
curieux à lire « Le Canard ».
ü ’ailleurs, ils trouveront dans le
méme i< Canard » des échos concernant un autre fait-divers dont j ’avais
prélevé dans la presse plusieurs coupures; il s’agit de « L ’évasion de
l’O.A.S. Robín ». Je ne disserterai
done pas sur les sanctions appliquées à divers fonctionnains; mais
je ne puis manquer de constater que
l’évasion a ¿té bien organisée, puisque au moment oú j ’écris, soit le
ib mai 1964, le, fugitif court tou­
jours. Comme quoi, certaines catégories sociales qui, à divers titres,
ne sont guére intéressantes, savent
et ont les moyens de lutter contre
les autorités officielles.
Voici le récit de l’évasion donné
par a La Dépéche du Midi » du
4 mai T964 :
25 octobre 1936.
D é p a rte m e n t
U
e n s e ig n e m e n t s a t i r e r d e
CERTAINS
Paris, mai 1964.
L ’« E S P A G N E I N D U S T R IE L L E
U S IN E C O L L E C T IV IS E E
OSGANf M
I r UNION K IG IO N U t OS U
C S T .fi
Echos... de Presse
assemblée générale, tous les travaílleurs de Tindustrie
afín que ceux-ci discutent le cas litigieux.
Le Comité de zone se trouvera placé dans les mémes
conditions, sous le contróle du Comité Regional qui
pourra réunlr tous les Comiés textiles de la région en
cas d’anomalie.
Le Comité Régional de Tindustrie sera contrólé à son
tour, par le Comité Régional de la Coníédération Nationale du Travail et, en eos d’anomalle, celui-ci pourra
convoquer des Réunions Pléniéres de Comités Locaux et
Régionaux. II ira si besoín est, jusqu’á une réunion
pléniére des syndicats afín de résoudre au mieux tous
les cas qui se présenteront.
c)
•
barrages nombreux demiurés en
place tant dans l’agglomération que
sur les routes y conduisant, l’exadjudant-chef Marc Robin, qui s'est
¿vade samedi. peu avant midi, de
Thópital de La Rochelle, ctemeure
introuvable.
Toutes les précautions ont été
prises pour éviter que le fugitif ne
quitte la ville. Or, il est permis de
penser qu'il s’ y trouve eucore, caché
chez l’ un des sympathisants de l’ ancien réseau activiste « Résurrectionl’ atrie ».
LES CIRCONSTANCES
DE L ’ EVASION
Marc Robin avait eté transfére
depuis prés d'un mois du pénitencicr de Saint-Martin-de-Ré á Thó­
pital de La Rochelle pour y subir un
traitemçnt.
II se trouvait, hier matin, dans
le quartier réservé aux prisonniers,
en compagnie d’ un autre détenu,
également O.A.S., lorsqu'il reyut la
visite autorisée de na femme, a
laquelle le gardien ouvrit Tunique
porte qui fait communiquer eette
salle avec l’autrc partie de Thópital.
Ouclques secundes plus tard. vers
11 h. 30, le gardien, - un agent de
pólice yn retraite, apporta le p'atcau du déjeuner destiné au codétenu de Robin. Mais il commit Timprudcnce de laisser la porte ouverte.
Mettant à profit un moment
d’ inattention du policier. Robin,
n'ayant pour tout vétement qu'un
pyjama de eouleur bleue et une
paire de chaussures de basket, bondit hors de la salle et fila à toutes
jambes, dans le couloir, bousculant
au passage un infirmiyr.
FLTTE EN PYJAMA
Parvenú dans la cour, le fugitif
ralentit l’ allure pour ne pas se faire
remarquer, mais le gardien, par la
fenétre de la chambre cellulaire, se
(Suite en page 3.)
entreprise, soit par leurs successeurs.
L'utile et le nécessaire que nous avons réalisé, le
Comité le volt aussi bien que vous. Mais il est une
chose dont vous seuls pouvez vous rendre compte et
que nous ne pouvons déceler aussi clairement que vous,
ce sont les bénéflces moraux et matériels qui ont été
obtenus pendant ce temps oü vous nous avez confié
le sort de l ’Espagne Industrielle. Cependant, il convient
de tenir compte, toujours, que nous ne faisons que
recueillir les fruits des travaux de ceux de nos cam a­
rades qui, les armes à la main. prèts à donner leur
vie, luttent sur les terres lointaines pour conquerir le
droit humain, luttent pour conserver ce qui est déjá.
conquis, luttent pour éviter que d’autres hommes nous
arrachent les menúes réformes acquises au príx de si
lourds sacrifices par lés lutteurs qui se sont succéde
dans le cours de Thistoire. Remarquons en passant,
puisque nous avons parlé de bénéflces, que ceux-ci exis­
tent, sans aucun doute, de fait et de droit. Mais si les
circonstances actuelles nous obligeaient à quelques sa­
crifices matériels, il serait insensé de le critiquer alors
qu’il s’agit des intéréts de la collectivité.
I
S itu a tio n fin a n c ié re
Aussitót après la prise de possession de l'Espagne
Comme vousl’a dit, au cours de la demiére Assem­
Industrielle et la formation du Comité, on se rendit par­
blée, le camarade comptable, la situation financiére de
ía ! tement compte de Tétendue de la tache et des difiil’Espagne Industrielle, n ’a souffert de difficultés que
cultés qui ne manqueraient pas de se produiré avant
celles qui découlent des circonstances. Pour y pallier,
la reprise du travail normal. Les 19 membres du Comité
le Comité a pris les mesures d’urgence qui s’imposaient,
se réunirent done et se partagérent le travail.
afin d’améliorer nos disponibilités, autant que le perDes conunissions spéciales furent créées, chacune d’elles
m ettait le nouvel é ta t de choses.
ayant à charge d’envisager un des aspeets du probléme,
Une de ces mesures consiste à différer le réglement
avec faculté de résoudre immédiatement les travaux
de moindre importance, arréter les décisions appro- ■x des approvisionnements antérie'urs au 28 juillet, date à
laquelle a repris l’actlvité de notre entreprise. Cela ne
priées et soumettre les conclusions aux assemblees plé­
signifie pas que nous nous désintéressions de ces conniéres de Comité pour accord définitif.
trats, mais que nous désirons seulement les ajuster au
Certaines de ces commissions se divisérent en sousgré de nos disponibilités et donner la préférence aux
commissions dans le but de réaliser un meilleur travail.
nouveaux achats de matiéres premiéres, dans le régime
Dés la premíére semaine, la réunion pléniére du
que nous avons choisi. C’est assez diré, que nous donComité se réunit, chaqué samedi matin, dans son local
nerons la préférence aüx crédits qui nous auront été
comptant, presque touljours, la présenee de ses dix-neuf
consentis depuis la saisie.
membres.
Aussi, sans nous montrer excessivement optimistes
Les commissions se réunirent de leur cóté, à jour
quant à la solution complète du probléme financler.
fixe, soit pendant les heures de travail, soit en dehors
nous ne pouvons pas dire non plus que sont épuísés
de ces heures.
tous les moyens sur lesquels l’Espagne Industrielle est
Nous avons la satisfaction de pouvoir déclarer que,
en droit de compter. Nous avons toujours fait notre
jusqu’á ce jour, cette organisation a donné les meilleurs
possible, en effet, pour ne diminuer en rien le crédit
résultats dans Taccomplissement des múltiples travaux
commercial dont bénéficiait notre entreprise en régimequi nous ont incombés.
bourgeois.
Certains camarades du Comité sont chargés de vériNous portons à la connaissance de l’Assemblée géné­
fier, chaqué semaine, l’éta t de la caisse.
rale que le total des salaires hebdómada tres payés ju s­
C’est sous cette forme que le Comité a organisé son
qu’á cette date et depuis la derniére Assemblée se
travail et nous devons déclarer à Tassemblée qu’il l’a
monte à 1.162.336,90 pesetas se répartíssant de la m a­
mené à bien, y apportant toute l’énergie que comniére suivante
1.038.008,85 au personnel de Sans:
mandent les circonstances exceptionnelles e t gardant l’in70.010.20 à celui de Sabadell et 6.251,40 pesetas à V a­
time conviction d’avoir mérité la confiance de la prelencia. ainsi que 95.268 pesetas de mensualités pour Ves
miére assemblée qui l ’a créé.
employés des usánes et du bureau de Barcelone et une
Quant aux omissions, erreurs, défauts d’initiative, nésomme de 24.581,10 pesetas pour venir en aide á des
gligences, décisions inoportunes dont il est responsable,
camarades mal ades.
ils sont le propre de toute oeuvre húmame, laquelle
peut toujours étre améliorée, soit par ceux qui l’ont
(A suivre.)