D ire cte u r :
Antoine TURMO
Adresse : VI' Union
Régionale C. N. T.
B o u rse du T ra v a il
P la c e S a in t -S e r n in
T O U L O U S E (H .-G .)
*
A BO N N EM EN T
A n n u e l .................
20,«O F
B em e strie l . . . . 10,40 F
HEBDOMADAIRE
P a ie m e n ts : C e lm a M ich el,
4, rn e B e lfo r t. T oulouse.
C .C .P. N« 952-38
♦
ORGANE
DE LA
REGIONALE
DE LA
C. N. T. F.
Prix : 0,40 F
31 MAI 1964
N: 126
UN
LA
VI* UNION
D ’A L A R M E
La culture humaniste
COMPLICITE
est dafigereusemert meracée
DU SILENCE
r^ E R T A 1 N S fa ite la íss e n t rév eu r. Celui q u ’on v ie n t de nou s a p j
p re n d re , p a r exem p le. L e P re m ie r M ai, un m ilita n t du p a rtí
so cia lÍ8 te belge d ev ait, à la T é lé v isio n b ru xello ise, fa ir e l’h is torw jue du P re m ie r M al e t l'étofTer de qu eiqu es c o n u n e n ta ire s d 'a ctu a lite au s u je t de c e tte d ate. C om m e il e s t d e co u tu m e d a n s les
m a iso n s de T é lé v isio n de tou s les pay s — ch a q u é jo u r plus é tr o ite m e n t c o n tró lé e s p a r l’E t a t — il d u t p ré se n te r le te x te de son
aU ocu tion. I I a v a it ju g e de son d evoir de fa ir e a llu sio n a u x grèves
des A stú ries e t à l'o p p o sitio ii p op u laire au rég im e fra n q u iste en
E sp a g n e . O n lui con seilla de su p p rim er le p a ra g ra p h e e n q u estion .
I I ré p o n d ít qu’il lir a it son aU ocu tion teUe q u ’il l'a v a it red ig ée ou
q u ’il ne lir a it rie n du to u t, s’a b s te n a n t de p a rtic ip e r ain si à
ré m issio n .
<
C e tte n e tte prise de p o sitio n n e f lt a u cu n e im p ressio n su r les
ce n se u rs de la T .V . b elg e : L ’ém ission su r le P re m ie r M ai f u t bel
e t b ien su p p rim ée. P u isq u ’il ne v o u la it p as se so u m e ttre , e h b ien !
l’a c c é s a u p e tit é c r a n lui s e r a it in te rd it.
Q u ’e s t - c e que c e la sig n ifie ? Q u 'à no u veau s 'é ta b lit la com p lic llé d e to u s les g o u v ern em en ts a u to u r d e F r a n c o e t d e ses re itre s.
C o m m e b o n s re itre s, ils s o n t su scep tib les. A in si la P ó lice v eU le -t-elle
p ou r que to u te s le s v é rité s su r l’E sp a g n e so ie n t b a n n ie s d e la P resse,
d es. ru es e t des trib u n es. L ’h is to ire b ien ré c e n te du « Q u’il a ille au
d ia b le » des a ffic h e s de L eco in , e n e s t l ’ex em p le en F r a n c e . II fa lla it
e m p é c h e r que l’on voie F r a n c o s e r r a n t la m a in de H itle r; F r a n c o
p a s s a n t en rev u e des tro u v es h itlé r ie n n e s à c ó té de H itle r à H e n d a y e e n 1940, a u m o m en t d e la g ra n d e d éb àcle du p eup le fr a n ç a is .
C e la a u r a it pu r a f r a ic h ir des m ém o ires tro p c o u rie s. M a in te n a n t,
II n e fa u t pas que le m on d e s a c h e q u ’e n E sp ag n e, des o u vriers
o o u ra g eu x , la s d ’a tte n d re des a m éU o ratio n s de leu r co n d itio n , se
r é v o lte n t; que d ’a u tr e s , p a r soU d arité en v e rs c eu x qui o n t d é jà é té
v íctim e s des ré p ré sa ille s p a tro n a le s e t g o u v ern em en ta les, fo n t grève
au ssi.
II n e f a lla it p a s que le m on de s a c h e le P re m ie r M ai q u ’il y a v a it
u n p eup le sou m is à u n e d ic ta tu re qui o sa it m a n ife s te r, d em a n d a n t
l a L I B E R T E S Y N D IC A L E , d ro it que p o sséd en t ro ém e le s ou vriers
Ies p lu s a rr ié ré s . II n e f a u t p as que le m o n d e s a c h e q u 'en E sp ag n e
les ch o se s ne v o n t plus du to u t : c e la s ig n ifle ra it p e u t-é tr e u n réveil
du p ro le ta ria t m o n d ia l. C ela p o u rra it se tra d u iré p e u t-é tr e e n u n
¿ la n de sy m p a th ie v ers le m a lh e u re u x peuple esp ag n o l, c e q u i p o u r
r a i t n u ire à la ca u se s a c ro s a in te de la bou rgeoisie e t du c a p ita lism e
in te r n a tio n a l, qui n e s’e st p a s e n c o re re m is de la g ran d e peur
de 1936.
L a co m p licité du sile n ce, qui é to u ffa la rév o lu tio n esp agnole e t
la lu tte des a n tifa s c is te s ib èriq u es c o n tre le fa s cism e m o n d ial, r e p fe n d de plus belle. O n aid e F r a n c o e t le fra n q u ism e p a r to u s les
m oy en s. O n lu i d o n n e de l ’a r g e n t; on e x e rc e des re p resa ille s c o n tre
ceu x qui o se n t le b r a v e r ; on isole l’opposition, la co u p a n t de ses
a m is, des a llié s, d es a id es éco n o m iq u es e t m o rales. E t g a re à ceu x
qui n e v e u le n t p a s é tr e la ch e s e t r e jo in d re les có m p lices de F r a n c o :
le s p o rte s de la T é lé v isio n , d e la P r e s e ; tou s les m o y en s de c o n ta c
ta r l ’op in ion pu blique le u r s e r o n t b arrees.
C e s t ir r ita n t, c ’e s t ré v o lta n t, su r to u t lorsqu e ces m esu res
p rises p a r un g o u v ern em en t qui se d it d ém o cra te e t lib é ra l.
CRI
so n t
Avant le choc qu'a provoqué le
lancement du premier Spoutnik sur
le systéme d'enseignement américain, la pénurie d’hommes de Scien
ces, d'ingénieurs et de tfchniciens
faisait l'objet de graves inquiétudes
aux Etats-Unis, A l ’heure actuelle,
toutefois, c ’est d’une autrç pénurie
qu'il s’agit : Malgré la montée en
fleche des inscriptions dans les collèges d’arts libéraux. on s ’inquiéte,
dans ces derniéres institutions, de
l’inaptitude à fonner assez de « généralistes », c ’est-á-dire d’étudiants
et d’étudiantes qui auront reçu une
formation générale dans les humanités comme dans les scienc.es, et
qui puissent étre des porte-flambeaux de la culture et de la civilisation.
C’est. nul autre que le professeur
Jacques Barzun lui-méme, I’un des
dovens de l’Université de Colúmbia,
à Nevv-York, qui déclarait tout récemment que la tradition libérale
(ou la culture humaniste) est ou
moribonde ou déjà morte en Amérique. Au lieu de cháteaux-forts oii
nourrir les facultes intellcctuelles,
la raison et l’imagination des générations étudiantes, « les colléges
sont devenus des endroits oú prédominent les préoccupations de tou
tes sortes. Les étudiants sont ma
nís. lis ont un einploi et c'est l'horloge qui les méne ».
Lors du 50° Congrés de l’Association des colléges américains, récemment, plusieurs éducateurs ont
été unánimes à partager le pessi
misme du professeur Barzun. Les
colléges « clàssiques » (liberal arts
colleges) sont menacés par l’accélération, par l’augmentation ct par
la fragmentation si rapides des connaissances, et par les besoins ur
gents de spécialistes de toutes sortes, qu’il s’agisse d’ingénieurs ou
de directeurs de musées. Les éléves
les plus doués, au collége, étant
donné qu’ils se sont déjà soumis
aux techniques des orienteurs (•< advanced placement ») dés le « High
School >i ou Técole préparatoire, ont
bien háte de s’inscrire aux cours
spécialisés en vue d’une prof ssion
qui leur vaudra un niveau de vie
confortable.
L ’Université Yale vient d’organiser un prograrnrm- d’études gráce
auquel les étudiants les plus avan
cé? peuvent acquérir en mème temps
le baccalauréat et la maitrise (B.A .
and M.A. degrees). fine fois qu’il
est inscrit dans les cadres d’une
spécialité, l’étudiant est isolé de
ses compagnons par ce que Robert
Oppcnhejmer appelle •< l'amincissement des connaissances communes »,
ce qui a pour cffet de réduíre au
néant le dialogue entre les chercheurs et les savants, dialogue qui
est le cceur méme du savoir humain.
Plusieurs éducateurs font retomber une partie des responsabilités,
pour cet état de choses, sur le gou
vernement et sur les subventions
qu’il accorde pour fins de recher
ches. En l ’espace ele cinq années,
le gouvemeroent a versé 5 milliards
dans ce but, et I on comprend facilement que cette somme fabuleuse
ait eu pour conséquence, dans les
Universités, de faire fructifier les
recherches d’ordre scientifique à un
palier tres avancé. Mais les subven
tions en faveur des colléges d’arts
libéraux sont minimes ou inexistants. Dans un geste de désespoir et
de défense, le Conseil américain des
Sociétés savantes va incessantment
prier le gouvernement américain de
mettre sur pied un Conseil national
des Humanités et des Beaux-Arts,
analogue au Conseil national des
Sciences. Comme le disait le président Barnaby Keeny, de l’Université Brown : « C’est sur les huma
nités efe les arts que reposent
l’éthique et la morale de la nation. »
I.’enseignement américain est si
dynamique et il se transforme si
rapidement qu’il peut probablement
trouver par lui-méme les remédes
au danger de voir l’Amérique de
venir une imntense fourntiliére de
technocrates. I.e professeur Lee
DuBridge, président de l’Institut
de technologie de la Caliíornie, rap
porte que les étudiants de son instítution, qui sont tous de futurs ingénieurs et des scientifiques, s’intéressent beaucoup plus aux arts libé
raux qu’il y a trente ans. Les
h o m m e s d’afifaires eux - mimes,
comme le reconnait Jacques B ar
zun, ont « gardé la foi » à la tradi
tion des arts libéraux et ils l’ap
puient parce qu’ils préíérent réellement l’intelligence en général. une
bonne formation (literacy) et la
ílexibilité aux aptitudes spéciales
qui deviennent vite dépassées (outmoded).
11 n’en reste pas moins vrai que
la valeur d’une culture humaniste et
générale est moins évidente à une
époque technique comme la nótre;
il est nécessaire de plaider de nou
veau en sa faveur, comme I’a fait,
lors du Congrés précité, un ex-doyen
de l’Université Yale, le professeur
VYilliam de Vane. « Ce sont. disait-il, la littérature, l’histoire et la
philosophie, ou l’esprit de telles dis
ciplines pouvant animer toutes les
autres études, qui constituent le
cceur méme de la culture huma
niste; ces disciplines aident à la
maturité de 1’esprit et de la volonté.
elles stimulent l’imagination, élargissent les horizons et elles donnent
à la vie à la fois une direction et
un but. »
(Editorial de la revue Life.
New-York (U .S.A .)
LA LEGALITE
de la détention d’ Abarca
est devenue contestable
Arrété le 12 octubre, Abarca est fait qu’ Abarca avait oommeGce la
toujours en prison.
gréve de la faim depuis huit jours.
II a été détenu jusqu'au 23 mars
.Mais, depuis, c’est presque six
en vue de l’exéquatur du mandat semaines qui se sont écojlées sans
d'arrét émis par la Suisse, contre 4 ue l’affaire ne soit appelée, comme
lui. La decisión de la Cour d’e cas- la lo* l’exige, devant la Chambre des
sation intervenue à cette date, a mises en aceusation de la Cour
mis fin á cette procédure. C’est un 4 appel.
principe, qu’ une détention prévenDr, iei il ne s’agit plus de l’attive doit étre aussi eourte que pos- te*nte à un principe généralement
sibfe. Or. la Cour de cassation reeonnu, mais d'unc véritable illén’avait pas hesité à renvoyer l'af- galité.
faire à plus d'un mois, malgré le
effet, la loi ne laisse, après
l’exéquatur, qu’ un délai de quinze
^
j o
u
r s
au Gouvernement pour prendre l’avis de la Chambres des mises
en aceusation de la Cour d’appe!.
Au-delá, la détention n'a done
plus de fondement legal.
Dans ees conditions. Abarca devrait étre immédiatement remis en
liberté.
Il est nécessaire de protester.
II faut dénoneer cette illégalité.
11 faut recommeneer à voter des
réalité que dans la mesure oü il motions, à publier des protestations.
s'accommode d’un ensemble d’imII n’ est pas vrai que l’ intérét de
pératifs qui font courir au monde Ies la classe ouvrière be ge pour cette
plus graves dangers, et dont les affaire a faibli.
avantages réels ne profitent qu’à un
Elle ne permettra pas le recours
nombre tres limité de privilégiés. á l’illégalité et à la détention arbiVoyons aujourd’hui un aspect traire pour lasser sa vigilance et
dent l’importance ne peut échapper permettre une extradition honteuse
à personne celui de l’enseignement. en dehors de la période d’ agitation
Pour que le monde aille de l’avant, que la révélation de la mesure qui
pour que le citoven soit en mesure menaçait Abarca avait fait naítre.
LE mOIIDE El LE PROfilES
VI. - L'Enseignement
—
N ous a llo n s fe rm e r p arce que le s o u s -s d
n e ra p p o rte plus ríen .
Prétendre que tout va pour le
mieux dans le meilleur des mondes,
est une aberration que seuls peuvent
se permettre ceux qui détieonent le
pouvoir, habitués comme ils sont à
faire état des progrés magnifiques
dont nous bénéficions, gráce aux
efiorts qu’ils déploient pour apporter bien-ètre et prospérité à la collectivité. Je crois avoir prouvé dans
mes articles précédents que, tout
au moins pour l’instant, il n’est pas de forger son avenir et de se tracer
question d’accepter cette versión
(Suite en page 8.)
simpHfiée du progrés, celui-ci n’étant
De « LA GAUCHE »,
Bruxelles (Belgique).
C O M M E N T
^ e á d e óátadaá cllnid&á
Çòia ttaà ctia
S ^ ^ A
Misión principal
P
E R M IT I D M E que e sta s lín e a s, todo y resp o n d ien d o a l titu lo ,
se a n ta m b ié n u n a esp ecie de voz de la s h o ra s, o la h isto ria
p ied ra so b re p ied ra, si n o es m u ch a p rete n sió n .
S o n m u ch a s la s v irtu d es p e cu lia res del pu eblo esp añ o l, del pueblo
ib érico , y p o d ríam o s c ita r la s u n a a u n a. P ero so sp ech am o s que con
to d a s sus v irtu d es n o h a con seg uido vivir su socied ad ju s tic ie r a e
ig u a lita ria porque h a ca recid o de u n a m uy n e c e s a r ia : la de la t e n a
cid ad . A trib u y á m o sle to d as las cu a lid a d e s : reb eld e — reb eld e por
te m p e ra m e n to y por in tu c ió n — , digno, a ltr u is ta , decidid o, v a lie n te ,
n o b le, g e n ero so ; d ig am os de é l que e s u n valor in d iv id u al por e x c e
le n c ia , e tc. P e ro reco n o zcam o s que a tra v é s de su h is to r ia , el e sp a
ñ o l se h a c a ra c te riz a d o e n n o s e r ten az.
Só lo por s e r a s í n o s e x p licam o s que e n E sp a ñ a h a y a h ab id o unos
C o m u n eros de C a s tilla y u n as G e r m a n ía s de V a le n c ia , e tc ..., y sea
E sp a ñ a e l p a ís q u e m en os h a y a con ocid o, n i a u n divulgado, la id ea
de vid a, y e n sa y o s de vida, co m u n ita ria s . Só lo a la f a lt a d e t e n a
cid ad se le puede c u lp a r el h e c h o tr is te d e qu e, sien d o en E sp a ñ a
e n donde m á s e stra g o s y c rím e n e s c o m e tie ra la relig ió n b a jo el m a n to
de S a n ta In q u isició n , de todos los h o m b res de la tie r ra , s e a n los
e sp añ o les los que m á s in cien so h a y a n ten id o que re s p ir a r y m ás ag u a
b e n d ita h a y a n te n id o que beb er y u tiliz a r, m á s a la b a stro s , yesos, leños,
v írg en es, dioses, cielo s e in fiern o s h a y a n ten id o que a d o ra r o tem er.
No d ecim os que en el fon d o com u lg ase co n todo ello, pero es pú blico
e h is tó ric o que los esp añ o les h a n tra g a d o todo ello p a siv a m en te, en
c o n tr a s te In e x p lica b le co n su in tu ició n reb eld e. E n e l te rre n o p olítico,
e s u n iv e rsa lm e n te reco n o cid o que, a n te s que cu alq u ier o tra n ació n ,
E sp a ñ a fu é e l p rim e r p aís que se d ie ra u n a C o n stitu ció n , y es in d is
c u tib le que E sp a ñ a e s el p aís que m en os c o n stitu c lo n a lm e n te se h a
reg id o. ¿ P o r q u é? P orq u e a l esp añ o l le f a lt a ten a cid a d .
P o p u la r fu é la ad h esió n a los b rav o s C om u neros. D os a ñ o s duró
la re p resió n . Al d ía sig u ien te, los h ijo s de los m u erto s o lvid aro n el
s a c rific io ; el jo lg o rio su stitu y ó a la id ea so cial y las ju e r g a s y los
b a ile s se d e sa rro lla b a n sobre la tu m b a m ism a de los m u erto s.
L e fa ltó te n a cid a d y pecó ta m b ié n de in c o h e re n c ia , p rim ero, e
in c o n se c u e n c ia después.
C reem os que todo ello h a podido s e r porque la p ropied ad que
m á s d o m in a a l e sp a ñ o l es la bo n d ad . D ebido a é sta , su fre, a g u a n ta ,
to le ra . S i es p reciso s u frirá d u ra n te c ie n añ o s. H a sta que h a r to de
ta n to yugo, que n u n c a h a b r á ad m itid o pero que h a b r á , co n m a n s e
d um bre, sop o rtad o , se e c h a r á a la ca lle u n d ía en el que d em o stra rá
a l por m ay or, en u n d erro ch e de e n e rg ía s y de v alo res in ca lcu la b les,
de lo qué es cap az. P e ro h a b r á vivido un d ía y h a b r á dorm ido
c ie n añ o s.
A d v ertirem o s p a ra el le cto r estu dioso que esto s ju ic io s te n d rá n
v alid ez si se a p lic a n a l c o n ju n to ; a E sp a ñ a com o pueblo. S i se tien e
e n c u e n ta l a h o n ro sa y d ig n ísim a a c titu d de c ie r ta s in d ivid u alid ad es,
in d u d a b le m en te que e n c o n tra re m o s v a ria s en c a d a ép o ca y en c a d a
s itu a ció n . M a s, h e c h a e s ta salv ed ad , rep etim o s que el esp añ o l se h a
c a ra c te riz a d o sob re todo por su f a lt a de p e rse v e ra n cia exce p ció n h e c h a
de la ú ltim a ép oca.
T o d a la h is to r ia de E sp a ñ a que con o cem os nos con d u ce a esas
co n clu sio n e s. T o d a m en os la de los ú ltim o s c in cu e n ta a ñ o s ; la re b e l
d ía y a c titu d del p ro d u cto r esp añ o l desde que se fu n d a r a u n buen
y glorio so d ía la P rim e ra In te r n a c io n a l, e s u n a novedad. D esde que
A nselm o L o ren zo su p iera o rg a n iz a r a los tr a b a ja d o r e s e sp añ o les en
socied ad a je n a a to d a in flu e n c ia e x tr a ñ a a la cla se lab o rio sa , u n a
p á g in a in é d ita se e scrib ía .
L e c a b e a la C .N .T . y a los a n a r c o s in d ic a lista s el ser p rim eros
en h a b e r con seg u id o que el esp añ o l p e rse v e ra ra , com o le c a b e a la
C .N .T . e l se r la p rim e ra , y q u izá la ú n ic a , a so c ia ció n que h a c o n se
guido h e rm a n a r a los tra b a ja d o re s y que h a o b ten id o que ésto s se
o p u siera n u n à n im e m e n t y com o u n so lo h o m b re a la a n im a lid a d
re p r e s e n ta d a por la s c a s ta s p riv ileg iad as, los ad in erad o s, los b a n q u e
ro s, los m ilita re s y e l clero , unidos los c u a tro alred ed o r del id eal
fa s c is ta .
G ra n d e fu é la ú ltim a g e s ta d el pu eblo e s p a ñ o l; n in g u n a o tra se
ig u a la a e lla porqu e n in g u n a tuvo lu g a r co n t a n t a in d ep en d en cia y
lib e rta d de a cció n , c a si e sp o n tá n e a , com o la de la R ev o lu ció n de 1936.
V ic to r ia de la C .N .T . si ten em o s e n c u e n ta e l p asad o h istó rico
d e ese p u eb lo y sob re todo si sab em o s que el p rim re g u a n ta z o que
re c ib ie r a el fa scism o m u n d ia l fu é e l a ñ o 1936 g r a c ia s a la C .N .T.
H a ce ya de e llo u n c u a rto de siglo, L a s itu a ció n de E sp a ñ a , la
d e fu e r a com o la d e d en tro , p or todos e s con o cid a. E lla y e l tiem p o
tra n s c u rr id o nos p e rm ite v islu m b ra r u n a lto e n la s co stu m b res e sp a
ñ o la s. Hoy ca si s e ria in ju rio so d ecir que el esp a ñ o l n o sea p ersev e
r a n te . Com o se h u n d a el ré g im en y la C .N .T . c o n sig a e n la s n u evas
g e n e ra cio n e s co n tin u id a d de fe e n la rev o lu ció n s o cia l que la h a
m a n te n id o d u ra n te m edio siglo, pod rem os d ecir que ello es lo ú n ico
q u e le fa lt a b a a E sp a ñ a y con seg u irlo c o n s titu ir ia l a v ic to ria m á s
g ra n d e que puede a d ju d ic a rs e a l a n a rq u ism o y a los h o m b res de la
C o n fe d e ra c ió n N a cio n a l d el T r a b a jo .
E s ta te n a c id a d , que n o es em p irism o , h a y que g r ita r la por d o
q u ier. T o d o lo o tro es volu bilid ad , d eca d e n cia y m an su etu d , au n qu e
v e n g a n de m o d e rn ism o b r illa n te o h a la g a d o r y de triu n fo s fá c ile s,
que s e r á n p írr ic a s v icto ria s.
M IG U E L
(¿¿amanee del niña muezia
P o tr o de A tila , la m u erte,
g a lo p a por los lin d ero s
d e la a ld e a flo re cid a
de cla v e le s ro jin e g ro s.
L a m u e rte v a galopand o
co n su s e strib o s de a cero ,
y e n la g a r g a n te le n a ce
te rrib le len g u a de fuego.
C á v a te la fo sa , n iñ o ,
q u e vien e e l fa s c io y e l clero
a r r a s tr a n d o u n a ca d e n a
co n e sla b o n e s de m iedo.
g alo p an d o sob re el pueblo,
p asó la fu r ia del fa scio ,
t r a s la s s o ta n a s del clero.
Y a n o h a y flo re s e n e l cam p o
de c la v e le s ro jin e g r o s ;
p erfu m e de h ie rb a b u en a,
y a n o tra s c ie n d e n los h u erto s.
¡A y , n iñ o !,
que s u b ía
p e n e tra d o
sólo qued a
de a q u ella h ig u era
por el c erro
de tom illos,
e l esqu eleto.
E llo s n o m ira n la luna
p la te a d a , n i los lu c e ro s;
es sólo n o ch e c e r ra d a
la n ie b la d e sus cereb ro s.
E r a ta rd e y te e n te rra r o n
m u y le jo s de los ro m ero s;
e r a el d ía de tu m u erte,
u n a fiesta p a ra ellos.
C á v a te la fo sa , n iñ o ,
p ero n o les te n g a s m ied o ;
tú m ira s a la s e s tr e lla s
y ellos a los cem en terio s.
E s t á sec a la g a r n a c h a
q u e d a b a dulzor a l vien to,
y sólo u n a ro sa b la n c a
cu ltiv o co n tu recu erd o.
D a n z a n e g ra , sa n g re, lodo,
A I R E S
CO SM E
PA U LES
A
A
^ W
V W
L A
S lW
Lo está proclamarse vocero en
i pro de la igualdad de derechos
¡ para todos los ciudadanos. La moda
consiste en dos cosas. Una de ellas
es simplemente ser adherente de
la causa en pro de la integragra! ción racial nacional. Y la otra,
I ser al mismo tiempo vocero y
I militante activo de la misma. En
este segundo aspecto, hace poco
que a esa causa se incorporó otra
adición más. Ha sido, nada más
ni nada menos, que la Iglesia,
camaradas. Lo ha sido la Pro
testante; lo ha sido, asimismo, la
Católica Apostólica Romana; y co
mo no, la Hebrea también. Son
las tres más perdominantes en este
país.
¡ Vaya una trinidad !
No hace mucho que las tres
mandaron sus respectivas delega
ciones a Washington. Y esto, para
que desde allí hicieran declaracio
nes de principios acerca de su
posición colectiva
religiosa con
relación al movimiento en mar
cha en pro de la integración ra
cial.
Desde
entonces, las tres dis
tintas religiones, que con frecuen
cia andan a cornadas entre si, no
solamente son adherentes, casi pa
sivos; son, además, voceros, acti
vos militantes en pro de la inte
gración racial.
¡ Y vaya una base de peso, jus
tamente
razonable, que exponen
para adoptar tal actitud militante 1
Según su declaración de princi
pios, constituye una verdadera in
moralidad las diferencias raciales,
la desintegración de negros y blan
cos, o sea la raza del color que
fuere.
¡ Por fin, estas tres religiones, han
despertado ante la realidad 1 ¿ O
fu é . el gran peso de la realidad
actual la que despertó finalmente
a éstas ? Una de las caracterís
ticas que más distingue a las re
ligiones es su sofisma meditado y
su oportunismo sin par, que, como
los comunistas, todo lo justifican,
o no lo justifican, con esta tan des
ventada expresión : « los fines,
justifican los medios ».
Los miles y miles de militantes
de la lucha pro-integración, negros
y blancos, ahora ya se pueden echar
panza arriba, o si cabe decir, a
la bartola.
La iglesia se adhirió finalmente
a su causa, después de años y
años de vacilación y porque las
castañas todavía no estaban para
sacar del fuego, que la Religión
sabe muy bien cuando están a
punto para meterles mano.
A su movimiento, tres distintas
religiones le dieron su bendición
y en el futuro aportarán sus mili
tantes para defenderlo activamente.
La defensa na será, por supuesto,
tan determinada y dramática como
la de aquel joven cura protestante,
que, no hace mucho, murió en de
fensa del movimiento, aplastado
por un tractor-excabador, en Cle
veland, Estado de Ohio. Lo que
si harán es hacer mucho más ruido
que aquél, aportando el mínimo
de sacrificio. Y el resto del sacri
ficio, lo aportará la Voluntad de
Dios.
A tumbarse a la bartola, pues.
Aunque las delegaciones de las
tres distintas creencias religiosas
se congregan en Washington con
el fin de oficialmente manifestarse
abiertamente en pto de la inte
gración racial, se afirma que la
verdadera finalidad era la de pres
tar su concurso al presidente John
son. El presidente Johnson está ac
tualmente jugando parte de su fu
turo po'ítico. Lo hace con los se
nadores antisegregacionistas del Sur.
Estos neciamente se oponen a que
se apruebe el proyecto de ley lla
mado « Derechos Civiles ». Si
se aprueba esta ley proyectada, sus
partidarios pretenden actualmente
que terminará la misma con la
desintegración racial.
E l presidente Johnson insiste en
que el Senado apruebe esa ley en
esta sección. Y precisamente para
conseguirlo se sirve de todos los
V N
M
O
D
A
recursos legalmente posibles. Uno
Servicio por servicio : ése es el
de ellos es la coacción moral con verdadero asunto de esta cuestión
tra e o s senadores del Sur. Y con religiosa. Y esto se consigue fá
el fin de coaccionar a éstos cilmente,
conseguir
la co
las tres representaciones religiosas rriente que actualmente
está en
se congregarán en la Capital.
moda en este país.
¡ Vaya una Trinidad, camara
Sin duda que desde el Vaticano
das 1 ¿ Quién como ellos sabe aplauden
con
verdadero entu
apretar las espuelas, con el fin de siasmo
esta
identificación
reli
que velozmente camine el caballo ? giosa con tan popular movimiento,
i Estamos, pues ? Más que un no nacionalmente,
sino asimismo
servicio prestado al movimiento de internacional. Ha sido precisamente
integración, lo que estas delega desde el Vaticano que se inició
ciones hacen es prestarle rcípro- ya hace tiempo, y sugerido a to
camente un servicio
político al das las religiones, esa idea de mu
presidente Johnson. Por supuesto, tua cooperación religiosa en asun
por este servicio, los interesados tos cívicos, políticos, sindicales, y
recibirán la recompensa. Por otra ¡ vete a saber 1 cuantos asuntos
parte, y al mismo tiempo, se con nacionales e internacionales más
graciarán con los dirigentes pro
integración racial.
MARCELINO.
España
y el r u r i s m o
Mirando hacia España con esa
inquietud y atención que nos es
peculiar como antifascistas,
en
tanto que anarconsindicalistas y
libertarios, sin sorprendernos, que
damos de cierto modo atónitos
acerca de cuanto se está gestando,
amasando y fraguando con miras
a « caldear » el ambiente popular,
a fin de « en un momento dado »,
sustituir o reemplazar « tranqui
lamente
a Franco y su régimen
por una monarquía « moderna »
que no altere en lo más mínimo lo
por el franquismo establecido y
menos aún perjudicar jerarquías
o privilegios.
Monárquicos a secas o salpica
dos por la marea carlista andan a
la zaga con marcada preponderencia ,por parte de éstos últimos,
quienes, al parecer, exhiben la
batuta flautística esparciendo en
tre el ambiente popular y obrero,
sonidos extridentes en torno pre
ferente a Hugo Borbon Parma y
la « travesota » Irene, mientras
Carlos parece quedó al lado de
la « bonachona » Sofia, Juan afirma
no haber más heredero « legí
timo » que él, y Jaime se reclama
el « único » por « vía directa
paternal », asegurando « unir a
España en una sola familia espi
ritual sin excepción de ningún gé
nero ».
Siendo lo cierto, empero, que
en torno a esa enredada madeja
tronística, anda muy ocupada la
cauta y diablesa Iglesia Apostó
lica y Romana, orientada, claro está,
desde la cumbre pontifical vaticanista con miras, a no dudarlo, de
consolidar el futuro político espa
ñol protegido y dominado por la
« santa » férula de Dios y la
« humana » hegemonia de la Es
pada.
Y mientras tanto el Franquismo
nos « concede » no sabemos ya
que número de amnistía, cuando
de firme y en realidad somos noso
tros quienes ¡ debemos 1 amnis
tiarlo a él como delincuente usur
pador de las libertades del pueblo
español y -de los crímenes come
tidos por « su gracia » durante
y después de la guerra civil, hasta
este vis'umbrante fin de su ne
fasto reinado caudillista, que no
ha cesado ni cesa de oprimir
y reprimir al pueblo hispano en
nombre de la « Patria » y por
su expresa voluntad.
Y al compás de ese disonante
aire flautístico, al son del cual bai
lan boinas blancas y rojas en falaz
mascarada tronística, Franco y el
Franquismo se « libera y demo
cratiza » así mismo, legalmente,
mientras las cárceles, los presidios
penales y demás centros penitencia
rios ibéricos continúan abarrotados
de « desafectos » al régimen, mien
tras prosiguen funcionando inqui
sitorialmente los consejos de guerra
pronunciando a diestro y siniestro
penas de muerte, persigue « diplo
máticamente » a los antifascistas
y libertarios en exilio, logrando sean
éstos detenidos, encarcelados y
juzgados por « Malhechores » y
pide desaforadamente le sea entre
gado por via extradictiva nuestro
querido joven libertario Francisco
Abarca, detenido, juzgado y apli
cado en Bruselas la ley de extra
dición, en espera de que el Sr.
Ministro de Justicia Belga, Fierre
Vermeylen, firme tal arbitraria ex
tradición, que sería condenarlo a
muerte, o se niege firmarle en aras
de la razón o del socialismo, del
que no dudo se afirma representar
y defender, salvando así la vida
del admirable y consecuente Abarca.
Y mientras danzantes con boina
roja y danzantes con bonete blanco
bailan en torno al trono de Es
paña, el carlismo lanza al viento
nacional notas a cual más diso
nante, y Franco « concede » am
nistías ficticias, los trabajadores del
norte y otras regiones de España
se manifestaron a miles el 1 " de
Mayo, siguen las huelgas por do
quier permanentes y cada día más
acentuadas en libertad y persona
lidad de los asalariados, se mani
fiestan en Madrid,
Barcelona y
otras ciudades ibéricas la juventud
estudiantil y obrera, y el pueblo
manifiesta su repudio al régimen
franquista, éste espera al turismo
1964, para que le ayude a salir
del atascadero
económico en el
cual se halla de años ya, pese a
los millones de dólares americanos
y francos galos de recién préstamo.
He dicho que el franquismo es
pera al turismo 1964 para ayudarles
a equilibrar sus raquíticas finanzas
y digo bien. Confirmando esta afir
mación diré que en 1958 los tu
ristas
dejaron
al
franquismo
96.300.000 dólares; en 1959, de
jaron 138.500.000 dólares; en 1960,
246.560.000; en 1961, más de 350
millones de dólares; unos 540 mi
llones de dólares en 1962; cerca
de 1 1 millones de turistas visitaron
a España en 1963, dejando la co
rrespondiente aportación a la eco
nomía franquista, y de estos 1 1
millones de turistas 1963, cuatro
millones y medio, aproximada
mente, procedían de Francia, en
tre los cuales no faltaron españoles
dichos económicos y refugiados po
líticos exilados en el país galo o
fuera de él.
Y que los primeros vayan a Es
paña a pasar « sus » vacaciones,
sea, allá ellos y cada cual con su
pensar y proceder. ¡ Pero que va
yan en porcentaje mayor o menor
los refuigiados políticos españoles
en exilio !, francamente lo encuen
tro incongruente, desplazado, en
disonancia total con todo sentido
antifascista.
No digo más, lo expuesto es elo-,
cuente, claro y concreto, pero sí
terminaré diciendo, aún respetando
voluntades : ¡ Seamos sensatos y
consecuentes 1
¡ Al franquismo se le combate
por todos los medios o no se le
combate ! Lo demás es. según
mi firme
apreciando de antifas
cista y libertario, convencional,
anormal, moralmente desaprobable.
¡ Y o som os o no som os !
Alejandro LAM ELA.
R E P O R T A G E S
Hoy como ayer
Si desde 1336, la C.N.T. se en
cuentra en pie de guerra contra
las hordas franquistas, no olvi
demos que desde su fundación ha
estado a la vanguardia de la lu
cha contra las hordas reacciona
rias españolas. Por lo tanto no
hemos engañado a nadie en este
combate diario contra todos los
que son partidarios de la explo
tación del hombre por el hombre.
Sin embargo, hay compañeros
que no admiten que nuestra po
sición deba ser la misma que adop
tamos desde aquejas fechas, posi
ción de neta repulsión a todos los
gobiernos.
Nuestra posición ha
sido siempre clara porque nuestra
lucha no se ha circunscrito a la
lucha de clases, sino que también
nois hemos preocupado de comba
tir todos los gobiernos — contra
riamente a lo que hacen las de
más organizaciones, atacando a un
gobierno para implantar otro, cre
yendo que éste será mejor por el
hecho de llamarse « obrero ».
Los que tal ambicionan, no pue
den ser más que arrivistas que
han querido
parapetarse en los
sindicatos para medrar a costa de
los mismos. Es'por ello que algunas
maniobras políticas actuales, lo
único que van buscando es tirar
a Franco para luego torpedear to
das las reivindicaciones que pue
dan ¡ resentar los trabajadores es
pañoles,
una vez se operara el
cambio que todos anhelamos.
Como cenetistas, hoy más que
ayer, nos encontramos frente a to
das esas reacciones de los seudodemócratas que ningún beneficio
reportan a los obreros.
Hoy como siempre, hemos de
estar con el pueblo para adver
tirle de todos los líos sucios que
fraguan los políticos que, sin ha
berle pedido su opinión, dicen ser
sus representantes. Tenemos que
estar vigilantes para que esos arri
vistas sepan que hay quien no
consentirá que el caos que hoy
vive España perdure; que sere
CARTAS
A
Mira bien lo que vas a hacer,
Fernanda, no sea que te pese.
Vista la ruina de tu casa y
tras de haberte quedado en la
mayor soledad, decidiste ponerte
m onja carm elitf, y a los diez
años de esta voluntaria deter
minación concibes la idea de sa
lir del convento.
Tú, Fernanda, has perdido la
memoria y no te acuerdas de
nada de la vida. En la vida todo
lo rige la moneda.
¿Qué te espera si con el bol
sillo vacío vuelves? ¿Cómo vas a
vivir?
Piedra de escándalo dirán de
ti en Romeral, y no serás bien
mirada de nadie.
Tus tíos no te querrán ver.
Parte de tus amistades afearán
tu conducta.
El párroco te sermoneará du
ramente.
Al pueblo el suceso le caerá
mal y ásperamente lo comentará
desfavoreciéndote.
Acuérdate de mi proposición
contraria al monjío, no de tu
agrado.
«Señorita de compañía, servi
dumbre humana; monja, servi
dumbre divina». ¿No fueron éstas
tus palabras, Fernanda?
Hechos a humana servidumbre
estabais, antes de jugarse tu pa
dre lo que poseíais — casa fuer
te — y de dejaros en la calle.
Muertos tus padres, desaparecie
ron tus hermanos, m onja por vía
de pobre, tú... Da gracias a que
tus tíos allegaron el dote ; nin
gún medio te habrían facilitado
queriendo ser artista.
No hagas lo que meditas, F er
nanda, que te pesará.
Romeral está perdido para tí
para siempre. En donde naciste,
teniendo familia, teniendo amis
tades a nadie tienes. O tras per
sonas que han venido y han su
puesto tanto o más que vosotros
su fin ha sido la misericordia.
Pero la Misericordia está go
bernada por monjas, y m onja
botada tú...
mos
intransigentes
con los go
biernos de turno que quisieran apo
yarse en la C.N.T. para quitarnos
toda autoridad moral en la lucha
del pueblo por su bienestar.
Luchamos por un porvenir más
humano, en beneficio
de todos,
principalmente del pueblo espa
ñol, que iué el primero capaz de
oponerse a las hordas fascistas de
Hitler y de Mussolini, apoyando
a la reacción española.
No olvidemos, compañeros, que
las ideas anarquistas son las úni
cas que no han fracasado y que
somos responsables directos de su
divulgación y de la defensa de
sus príncipioc, frente a tanto reíormisino que, en vez de unir a los
trabajadores, lo que hace es divi
dirlos y enfrentarlos, desviándolos
de su camino.
Todas las organizaciones
polí
ticas han traicionado a los tra
bajadores, fraguando componendas
a espaldas del pueblo. Todos se
apoyan en el capital, que cuando
vé que su situación se pone fea,
habilidosamente se da a la
ta
rea de dividir a los trabajadores
e impulsar a las corrientes refor
mistas, para guiarlas todas a la
política, aislando asi a la única
tendencia ideológica que le hace
frente y, que para él, es la más
peligrosa : la anarquista.
Por eso, los compañeros que por
motivos incomprensibles se han in
toxicado en contra de los anar
quistas, debían reflexionar sobre
las luchas pasadas de los traba
jadores, y también sobre las pre
sentes; y estudiar la posición adop
tada siempre por la C.N.T. y por
el anarquismo en general.
Se darán cuenta que, hoy como
ayer, es la más clara y la más
leal; que hoy como ayer es la que
sigue el camino más recto para
defender al pueblo contra los que
en Repúbica, en Monarquia o en
Dictadura proletaria, quieren con
tinuar explotándolo en su pro
vecho.
Antonio JURADO.
UNA
Imágenes del Canadá
¡Tierra! gritó la muchacha, después de haber pa
sado el primer invierno aquí. ¡Tierra! repitió varias
veces, causándonos ligero sobresalto. ¡He visto tierra!
continuó diciéndo emocionada, mientras lágrimas de
alegria, caían, brillando como perlas, por su cara...
Si la llegada d e la primavera es
el acontecim iento cíclico d el año,
que más optim ism o insufla en las
personas qu e habitan clim as tempiados, podrem os hacernos una idea
d el im pacto psicológico qu e nos
produ ce en estas latitudes, d on de
a finales d e abril, aún tenem os
los lagos helados.
Sí, e l hielo no nús ha ahondonado todavía; pero la atm ósfera
estó ya saturada d e esa arom a
inconfundible, qu e despiden
las
plantas, cuando la savia vuelve —
d e nuevo — a correr fxtr sus
venas, reverdecien do las tanuis y
anunciando la Primavera.
L as gentes, taciturnas d e eostam bre, ahora sonríen y, cosa extraña, hasta nos saludan am ablem ente.
h as bandadas d e patos, gansos
y otros em igrantes,
retom an —
rumbo Norte — en m agnficas form aciones dignas d e observar, por
la discipina con que se retemplazan continuamente d e los puestos
delanteros y más frenemos, sin romp er la p erfecta e inmensa V, qu e
parece inscrita en el firmamento,
C antidad d e alegres y multi
colores mirlos (aquí los hay con
el jK scuezo azul. Otros, muy b o
nitos, tienen las alas rafas, blan
cas y amarillas. Dan la impresión
d e haberse m ezclado con los jil
gueros) s e 1h an apoderado de los
alrededores, y ni a las palom as
d el vecino dejan arrimarse, cu an dó
vienen ü picar las migas d e pan
a ellos destinadas.
D elan te d e las casas se ven
grupos d e niñas saltando a la
com ba al ritmo d e canciones infantiles, mientras que los m uchachos juegan a la eterna guerra en
R ELIG IO S A
Porque tu paradero, Fernanda,
no puede ser otro que la Misericordia.
•
Créeme; Con gusto o disgusto,
quieta en el convento.
Con buena o mala voluntad,
quieta en el convento.
Con vocación o sin ella, quieta
en el convento.
Mientras seas monja te respe
tarán y quitarán el sombrero,
mas si desciendes, si tu nivel
está en baja, como lo está el
del acogido a la Misericordia...
En conclusión, Fernanda, oye
lo Tue te digo : ademas de
malo, hay peor. ¿Me entiendes,
PUYOL
(Suite d e la page 8.)
dents que je juge utile de citer, de
« La Dépéche du Midi » du
y mai 1964 ;
mit á crier ; « Arrétez le malade. »
Après avoir franchi la porte de
rhópital. Robín dirigea sa eourse,
non pas vers I’extérie ir de la ville,
mais vers le plein centre, c’est-ádire le port et le marché alors çn
pleine activité, ce qui laisse supposer qu'il eonnaissait exactement
Fendroit oú il pouvait se réfugier.
II arriva ainsi aux abords de
l’église Saint-Sauveur au moment
préeis oú sortait une noce. Robín
se dissimula un moment derrière
deux cars qui attendaient le corlège
avant de se perdre dans la fojle.
La femme de Marc Robín, demeurée pendant ce temps à l’ hópital
a été appréhendée par la pólice qui
continué à l’ interroger pour tenfer
de eonnaítre Ies eomplicités dont a
bénéficié son mari.
D’autre part. le gardien impru
dent a fait l'objet d'une mesure de
suspensión.
J ’ai done cru bon de citer ce
récit complet, pour constater que
des evasions d’autres aspirants à
la liberté, pas plus malfaisants et
peut-étre moins que Robín, ne réussissent guért. Pourquoi ? Ce qui peut
donner á réfléchir.
En tout cas, si je présente ces
commentaires, c ’est pour exprimer
mon point de vue libertaire : je
préfére la liberté, máme d’adversaires, à un emprisonnement quelconque...
(osas verídicas
DEVANT LA COUR D’ APPEL
D’ AIX-EN-PROVENCE, LA B .B .
ALLEMANDE OBTIENT
200.000 F DE DOMMAGES-INTERETS
internacionales,
qu e
com o
lan
gostas humanas se abatieron so
bre
California,
Australia,
Sur
A frica y, especialm ente, a los que
tomaron parte en Ui m ás frenética
las arboledas cercanas. Sus desa- y suicida d e todas las avalanchas
forados vetees, lanzadas en tono llevadas a cabo por el animal
autoritario, muestran la seriedad hom bre, la d e K londike, en los
con qu e encarnan los papeles d e territorios d el Yukon (d e ésta nos
ocuparem os en el futuro) no es
jefes y soldados,
. H a ce tanto tiem po qu e no m enos cierto, ellos continúan d es
oím os el mínimo ruido !, ¡ tantos pertando un interés especulativo
nieses qu e no vem os señales d e qu e ex ced e todos los limites d e
la razón.
vida... !, y ahora, d e repente este
L a bolsa d e Toronto ha anun
bullicio, parecem os transplantados
a otro mundo. Pues hasta los mod ciado la venta record d e su his
tores de los autos producen ron- toria, con un p rom edio d e 28 mi
roneo más sonoro. O ¿ será quizás llones d e acciones por día.
En cuanto la noticia se ha h e
la ccrpa d e nieve sobre la tierra,
qu e absorbe las ondas y disminuye cho pública, las oficinas locales d e
cam b ió han sido
invadidas por
el sonido ?
Posiblem ente sea nuestra
ima- gentes sedientas d e dinero. Por
ginación la q u e . altera las cosas gentes, en su mayoría, d e m edios
q u e nos rocUxin; más no\f hoy económ icos limitados, qu e habrán
hem os visto personas andar por la em peñ ado hasta la cam isa bajo la
carretera. Otro caso rarísimo; ¡mes influencia d el furor qu e la locura
d e la fórtuna causa en los seres
i no éranuís nosotros los únicos m ediocres.
seres cap aces d e caminar en este
R especto a Timmins, pu eblo en
país, a quien todo el mundo mIraba, com o si se tratase d e untí- flagrante depresión; cuyas minas
descu
podas, al extrem o d e h aber sido d e oro (zorra Porcupitre)
requeridos por la televisión para biertas en el año 1908, mantienen
espúiutr las rozones d e nuestras la producción a nivel reducidísim o,
correrías a p ié ? Ah, habíam os ol- e l acontecimiento, en cuestión le
vidado qu e
estábam os en abril. luí . venido a oxigenar la sangre,
H abíam os olvidado, qu e la savia salvándole d e una m uerte segura.
nueva
vuelve a correr por
lasEn los m om entos actuales, a q u e
venas d e las plantas, d e los ani lla com arca es un horm iguero d e
m ales y d e las personas. H abía bullente actividad, don de les se
m os olvidado, qu e aquí todos d e res humanos rom pen sus músculos,
liramos, d esd e qu e padecem os, o sus cuerpos y sus vidas, en aras
gozam
os, . d e „.ese, mal .eufórico,, qu e d el más quim érico d e los bienes,
~
la riqueza monetaria.
V’Oüuoe la F iebre Primaveral.
Por si la exaltación, qu e proSin em bargo ¿ a cuántos son
duce la llegada d e la primavera, reirá la .suerte ? Proporciones de
no era suficiente, estos días ha |eiVÍeriencias vividas muestran e l
tenido lugar uno d e esos aconte- bajo porcentaje d e uno entre diez.
cimientos
periódicos, tan carac- V éste, suele, en la mayoría d e los
terísticots d e Norte América, que casos,
pertenecer a las grandes
suelen acarrear consigo trastornos com pañías, qu e son las qu e dis
económ ico-sociales d e grande en- ponen d e perforadoras y dem ás
vergadura.
aparatos detectores, indispensables
Se trata d el descubrim iento — a la exploración subterránea.
en las proxim idades d e Timmins,
Nosotros, qu e tuvimos la opor
Ontario,
de
importantes
yaci
tunidad d e presenciar el más gi
m ientos d e zinc, cobre y plata gantesco proyecto d e los anales d e
(25 millones d e toneladas aproxi
la minería del C asada (descubri
m adam ente) por la Taxas G ulf Sulm iento d el Uranio en E lliot L.ake
phur Compaity.
el año 1953. Nosotros qu e vimos
Si bien es verdad qu e estos h a las montañas d e dólares volcarse
llazgos carecen d e la importancia, en toda clase d e construcciones;
colorido» y hasta d el heroísm o que para después quedar todo aban
fu é necesario a los buscadores de donado — com o si se tratase d e
oro, participantes en los tropeles algún cuento d e m iedo, en el qu e
las brujas hubiesen hech o desa
parecer, por encantación, a las p er
sonas y se hubieran acaparado d e
las miles y miles casas, cerrándote
en ellas herm éticam ente con plan
chas d e m adera en las ventanas - times d’accidents, qui surviennent no tenem os f é ninguna en el m é
industrializa
par trop souvent, ainsi que des pa todo irracional d e
rents des victimes décédées, et, dont ción d el sistema capitalista.
les victimes ont, ou avaient, des emEn él, lo humano carece com
plois utilitaires (dois-je écrire au pletam ente d e importancia y por
futur ou au conditionnel ?) dex’ront, consecuente es siem pre sacrificado
ou devraient, avoir proportionnelle- a lo material, razón qu e induce,
ment les mèmes avantages. J'estime indefectiblem ente, a desarreglos y
done bon de citer quelques titres de trastornos calamitosos, para las f a
nouvelles d’accidents :
milias d e los obreros qu e llevan
adelan te los trabemos, com o ha
Le 1 1 mai 1964
sucedido a los habitantes d el p u e
Deux morts et un blessé dans un blo más m oderno1 d el Canadá,
éboulement minier à Ostrieourt Elliot L a k e ¡ hoy d e aspecto fú
(Nord).
nebre, desierto, abandonado !
Le 14 mai 1964
Le 24 avril, la septiéme Chambre
de la Cour d'appel d'Aix ax-ait été
saisie d'un recours de l’actriee alle
mande Marión Mikael, de son vrai
nom Marión Delonge, devenue depuis Mme Benune, et que I’on a surnomniée la B .B . allemande. Celle-ei. Spectaeulaire accident près de Montqui avait obtenu 60.000 francs de
peliier : Un camión tombe sur la
dommages et intéréts par le tribunal
xoie ferrée et est accroché par
de Nice, à la suite d’ un accid;nt
un train : 1 mort, 2 blessés.
d’ auto sarx'enu le 17 sept'embre 1959.
Encoré
le 14 mai 1964
à Cannes, estimaic insuffisante la
réparation du préjudice subí. Son Près de Destelle (Haute-Garonne),
trois ouvriers qui travaillaient sur
défenseur dexait demander trois milla voie ferrée et deux femmes
iions de marks, soit un peu plus de
blessés hier soir par l’ explosion de
trois millions de francs.
bouteilles à gaz.
La Cour a rendu hier matin son
Le 15 mai 1964
arrét et a octroyé à Marión Mikael.
200.000 F, estimant que, si elle n’ a L"accident du chantier ferroviaire de
pas perdu sa carriére. la B .B . alle
Lesíelle a fait un mort et quatre
blessés.
mande a subí un préjudice certain.
II est intéressant de constater
que le dédommagement pour l’accident survenu à une personne dont
l’emploi n’est, tout de méme, pas
des plus nécessaires á la vie sociale,
permet de réparer un certain préju
dice. Cela étant, et ce jugement
faisant jurisprudence, d’autres vic
Encoré le 15 mai 1964
Explosión de gaz dans une aciérie
du Puy-de-Dóme : un mort. deux
blessés.
J ’arréte cette liste pour passer à
des faits-di\Ters difiérents.
Im portantes descubrim ientos m i
neralógicos q u e han contribuido al
enriquecintiereto d e la econom ía
d el C anadá ;
Año 1866, Plata — en S ilver
Islet. 1873, Amianto. — Este d e
Q uebeq. 1883, N íquel y C obre —
Sudbury. 1903, Plata — Cobalt.
1908, Oro
— Porcupine.
1911,
Oro — JCirkland L ake. 1911, Oro
— Malartic. 1921, C obre — Noranda. 1925, Oro — R ed L ake.
1933, Oro ■
— Pickle Crow. 1933,
Oro — Longlac. 19-35, C obre —
Chibougam ó. 1945, C obre — Q ue
món!. 1953, Uranio — Bancroft.
1953, Uranio — E lliot L ake. 1953,
C ob re —< Alanitpufwadge. 1958,
Zinc — Alattagami L ake. 1964,
Zinc, C obre y Plata en {Timmins.
C € L L A E € F A T I € K
a4etualidad
T u m u ltu o sa
fit
}
U M U L T O e n e l B r a s il d onde p o r d ecisió n de u n p u ñad o de pod erosos la v o lu n tad pop u lar e x p re sa d a tr a s la p erso n a d e G o u la rt
y su p o lítica , h a sido p iso tead a. T u m u lto e n la fa m ilia b o lc h e
vique. T u m u lto en la s n a cio n es, en la s a g ru p acio n es, en los in d iv i
duos. H ay q u ie n a firm a ta m b ié n que h a y tu m u lto en la p ro p ia r e li
g ió n c a tó lica .
D el de é sta d ud am os. L a im p e n e tra b le in s titu c ió n c r is tia n is ta
__que no c r is tia n a ____ n o puede a n a liz a rse a te n o r de lo que c i r
c u n s ta n c ia lm e n te d e ja rez u m ar, sin o p or lo que su co n tin u id a d h is
tó ric a p e rm ite d ed u cir, v. g r. : u n a vela a l d iab lo y o tra a D ios
m ie n tr a s ésto s r iñ e n , y, después, v ela a l que g an e.
L a in te r n a c io n a l ro m a n a n u n ca h a e sta d o c o n tr a el poder. C u a n
do su p e rficia lm e n te h a estad o e n c o n tra es porque de a n te m a n o ya
c o n ta h a co n o tro poder e q u iv alen te. A sí e s com o se e x p lica que a y e r
fu ese fe u d a lista , después bu rg u esa, en in te rv a lo s y, o ca sio n a lm e n te ,
in q u isid o ra , p a ra ja c t a r s e de d e m ó cra ta , com o a h o ra , e n alg u n os
p aíses, cu an d o e l pu eblo — el dem o — n o supone n ad a com o fu erza
o rg a n iz a d a o n e c e sita a tra é rs e lo a su cam p o. In te r n a c io n a lm e n te el
V a tic a n o h a c e su p o lític a : ir a l copo de todos los p u estos de g o
b ie rn o de c a d a país.
P a r a ello, m ie n tr a s por un lado se re v iste de r o p a je pop u lar,
so to -v o ce p re p a ra y e m p u ja — con la ay u d a de la a l t a b a n c a —
a l « c u a rte ró n de coro n ó les» o « ju n ta s de B u rg os» que t a n in co n d icio n a lm e n te e s tá n a su d isp osición aq u í, a llá y a c u llá . R e g io n a l
m e n te co lo ca obispos «ro jo s» a llí donde no puede ten e rlo s «pardos».
Id e m h a c e e n la s localid ad es.
E l a tro p e llo que la trip le a lia n z a del hongo, la m itr a y el kept
h a com etid o e n el B r a s il al d e stitu ir, m a n o -m ilita ri, al P re sid en te
elegido por su fra g io d el pueblo, y a tie n e su a n te c e d e n te en el que
la m ism a A lia n z a co m etió en E sp a ñ a e n 1936. F ie l a su a lm a de
m ita d -z o rro , m ita d -le ó n ,, m ie n ttra s eso h a c e en e l B r a s il, e ste m ism o
V a tic a n o q u ie re p re se n ta rse , vis à vis de E sp a ñ a , n o e n e l d efen so r
de la s lib e rta d e s h u m a n a s, sin o e n e l a r tífic e de la s m ism a s, el que
p re p a ra , u rde y p on e e n m a r c h a la « llb e ra liz a ció n d el rég im en ».
E l P rín c ip e n o es m a lo n i buen o, es lo uno o lo otro, seg ú n e x ija n
su s in te re se s, d ijo M aq u iav elo . Y e sto lo sab e el c a to licism o . H ace
com o la p a r e ja de g u a rd ia civ il con d u cien d o u n p re sq : u n g u ard ia
s e m u e stra re m a ta d a m e n te m a lo p a ra que el o tro pueda a p a re c e r
de a lg u n a co n d ició n h u m a n ista .
E n el b o lch ev ism o in te rn a c io n a l h ay ta m b ié n g r a n tu m u lto . L o
prod uce por u n a p a rte , el p u g ila to c h in o -ru s o , por o tra u n a esp ecie
de c á n c e r in te rn o que le h a su rg id o co n lo que podem os d en o m in ar
« g u e rra de edad es». E n e fe cto , e n el sen o de c a d a P a rtid o c o m u n ista
la tira n te z y la d isco rd ia de g e n era cio n e s pone e n p elig ro el m o n o litism o a l que nos h a n aco stu m b ra d o d ic h a s ag ru p acio n es. M al
au g u rio, pues, p a ra e l bolch ev ism o. E n lo p o lítico com o e n lo so cial
n a d a h a y peor que las lu c h a s fr a tr ic id a s . C u an d o surg e la g u e rra
de ed ad es, g ra n q u e b ra n to p ro v o ca a to d a a s o c ia ció n , sea p o lític a
,a> no. Y la d el P . C. d ebe ser d e g rav ed ad pu esto que h a n to m ad o
m e d id a s d ra co n ia n a s, te n ie n d o e n c u e n ta que todo y ad m itien d o que
n o p a s a rá n s in h a c e r d a ñ o , é ste s e rá de m e n o r im p o rta n cia que el
qfie p ro d u c iría u n « z a r p a -a -la -g r e ñ a » in te rn o y f r a t r i c id a .
T u m u lto e n Is r a e l p or la a c titu d de la s co lectiv id ad es a rm a d a s
im p o n ién d o se —. p re c is a m e n te por e s ta r a rm a d a s — a la s c o le c tiv i
d ad es d el in te rio r, que n o m a n e ja n a rm a s.
E s lo m ilita r c o n tr a la civ il, los ce n tu rio n e s c o n tr a la sociedad
c o n stitu id a , es e l b a ta lló n V o ro ch ilov c o n tr a los ca m p esin o s de A ragón .
H a s ta en el propio m o v im ien to o b rero su rg e d e vez en cuand o
esa m ism a a m e n a z a : la d e que u n grupo de « fu ertes» q u iera im p o
n e rs e a la v o lu n tad de la b ase.
,
Y , e s que, com o se d ijo v a e n la G r e c ia a n tig u a : E S E L P O D E R
Q U E M A TA , NO E L H O M B R E .
T u m u lto , pues, e n pueblos, so cied ad es y h o m b res, tu m u lto en t o
d a s p a rte s . ¿Q u é p ap el ju e g a e n ello el V a tic a n o ? E l de siem p re, el
d e que e n tre todos se rev u elv a el río a s a b ie n d a s de que, en el río
rev u elto , el ú n ico p escad o r g e n ia l es e l P a p a .
N u e stra co n clu sió n e s c la r a : p or e n c im a de todos lo s B ra n c o s,
J u n t a s d e B u rg o s, C u a rte ro n e s — a te o s o d e ísta s — por e n c im a de
in d iv id u os o g ru p o s «fu e rte s» , u n a a c titu d se im p o n e : e n ta n to que
ciu d a d a n o s, lu c h a a b ie r ta c o n tr a todo lo que o b sta c u lice l a v o lu n tad
p o p u lar, e je m p lo : la d el 19 de ju lio de 1936; e n t a n t o que h o m b res
a so cia d o s, p o sició n firm e c o n tr a todo lo que se oponga a la s d eci
sio n e s de la b a se.
L o c o n tra rio s e r ía d a r p aso al d esord en que. por serlo , es el
e sta d o m á s a le ja d o de la A n arq u ía.
CELM A
L j f i-
ECCS
La revolución americana
i La reacción, capitaneada por Laj cerda, inició intensa campaña oral
y escrita, basándose en el motín
j de. los marinos y poniendo como
bandera la disciplina militar, re
lajada y rota, según los conspira
dores. por los partidarios del Pre
sidente y permitida por el propio
Goulart. De ahí para adelante los
generales derechistas empezaron a
I salir de la hasta entonces secreta
posición que ocupaban y se lan
zaron abierta y descaradamente a
la conspiración que abocói en la
sublevación,
Era general la opinión, incluso
de los menos preparados en polí
tica, que algo iba a suceder, que
el gobierno y las instituciones iban
a ser atacadas por la vía de la
violencia. Sin embargo, en esos úl
timos días del mando de Goulart,
yo he pulsado personalmente e!
ánimo de las gentes del pueblo, de
las gentes pacíficas que reposaban
tranquilamente por parques, jardi
nes y paseos, obteniendo casi por
unanimidad esta conclusión : Es
posible que se produzcan revueltas,
que haya algún levantamiento y
que incluso corra la sangre, pero
todo será inútil porque el pueblo,
los trabajadores y los militares es
tán con Goulart, lo que quiere
decir que es inútil que se intente
cualquier prueba de fuerza. To
mando esto como base, tal parecía
que todo iba bien y que no había
grandes motivos para inquietarse.
A este respecto, el Consultor Ge
neral de la Nación, Waldir Pires,
declaraba a los periodistas : « Gou
lart tiene una sustentación suficientemenete amplia, no sólo en los
sectores políticos y militares, sino
también en el pueblo, para des
truir los planes de la -reacción,
encaminados a declararlo incapa
citado para gobernar el país ». « El
Presidente derrogaría esos planes
con la « fuerza constitucional >,
que le da el puebo ». Entre tanto,
a situación se acercaba a mo
mentos decisivos y el Presidente
repetía sin cesar : « No aceptaré
nunca ser un dictador ». Pero la
efervescencia crecía y las noticias
de agitación en todo Brasil eran
grandes. Se corría la noticia de un
nuevo pedido de proclamación del
Estado de Sitio. Se decía que uno
de los generales dudosos al go
bierno, Dantas Ribeiro, sería sus
tituido por otro general izquier
dista. Algunos comentarios indica
ban que el Presidente no se sen
tía muy cómodo ante el giro que
estaban
tomando
los
aconteci
mientos y que abrigaba el temor
de haberse internado por una senda
peigrosa, de la que ya era difícil
volverse atrás.
El día anterior a la sublevación,
las organizaciones obreras denun
ciaban : « Elementos reaccionarios
de la marina intentan aprovechar
los incidentes últimos para derribar
DE
E
L C o m ité cla n d e s tin o de la C O N F E D E R A C IO N R E G IO N A L D EL
T R A B A J O D E A S T U R IA S , L E O N Y F A L E N C IA , n o s h a r e m i
tid o un e x te n so in fo rm e so b re e l o rig en y la m a r c h a de la
h u e lg a e n n u e s tra re g ió n . E m p ie z a n el d o cu m en to co n el te x to de un
e sc rito q u e d istrib u y e ro n e n tr e lo s tra b a ja d o re s , y que d ice a s í:
C om pañeros;: A unqu e estim a m o s p re m a tu ro e l p la n te a
m ie n to de la h u el g a g e n e r a l e n A stu ria s, y a que p a r a que
é s ta te n g a u n a e fe ctiv id a d lo m á s p o sitiv a p osible, es n e c e
sa rio u n a o b jetiv id ad y u n a f e c h a o p o rtu n a , a s í com o u n
estu d io , u n a p re p a r a ció n y u n a o rg a n iz a ció n m e ticu lo sa p a ra
q u e los fin e s persegu id os te n g a n u n fin a l v en tu roso . No
o b sta n te , e n v is ta del a sp e cto que v an to m a n d o lo s a c o n te
c im ie n to s e n esto s m o m en to s h istó ric o s, e n tie n d e la O rg a n i
z a c ió n c o n fe d e ra l q u e su d eber e s a le n ta r a su s co m p o n en tes
y a lo s tr a b a ja d o r e s e n g e n e r a l p a ra que secu n d e n el m o v i
m ie n to h u elg u ístico , a l m a rg e n de to d a m a n io b ra p o lítica ,
d án d ole un c a r á c te r p u ra m e n te so cia l.
C o n sc ie n te s d e n u e stro d eber y p re se n te s, com o siem re,
e n la s lu c h a s p o r la s m e jo r a s p a ra todos los tra b a ja d o re s,
n u e stro o b je tiv o d ebe s e r la e x ig e n c ia de m e jo ra s eco n ó m icas,
d istrib u c ió n e q u ita tiv a de b en eficio s, lib e rta d de p re n sa y
p ro p a g a n d a y lib re a s o c ia ció n y, e n g e n e ra l, la re iv in d ica ció n
d e tod os los d erech o s h u m an o s.
¡V iv a la h u e lg a ! ¡V iv a la u n ió n de los tr a b a ja d o r e s !
¡V iv a la C .N .T .!
P rim e ro d e m ay o , d e 1964, e n u n lu g a r de A stu rias.
C o n tin ú a n su in fo rm a c ió n , e x p lica n d o que lo id ea l h u b iese sido,
a n t e s d e in ic ia r e l p a ro , e sp e ra r la p u b lica c ió n d e la fa m o sa O R
D EN A N ZA L A B O R A L P A R A M IN A S D E C A R B O N . N u e stra o rg a
n iz a c ió n c la n d e s tin a , tie n e el c o n v en cim ie n to de que e l egoism o de
-
V
i
al gobierno de Goulart, extendiendo
la sublevación a otras armas ».
Decían en un manifiesto : « El
esquema del golpe está siendo pre
parado por los Gobernadores Carlos
Lacerda, Magalhanes Pinto, Ade
mar de Barros e Ildo Meneghetti,
apoyados por oficiales del segundo
y tercer ejércitos y por una orga
nización reaccionaria y terrorista
que, erróneamente, había sido le
galizada por el Presidente Gou
lart
Finalizaban
denunciando
que se estaba procuranro explotar
los sentimientos religiosos dej Bra
sil bajo el pretexto del anticomu
nismo.
RESUMEN FILM ADO DE
ACONTECIM IENTOS
I.OS
Pese a todas las advertencias fa
cilitadas al gobierno, poco o nada
se había hecho para evitar el golpe.
Una vez más se repitió la histo
ria de gobernanates imbéciles o
ineptos que temen más a la clase
obrera que al poderoso y verda
dero enemigo del avance social de
los pueblos. Ello me hace recor
dar que con bastante exactitud ese
mismo procedimiento fué el em
pleado por los republicanos que
gobernaban España el 18 de julio
1936. dando paso a la terrible tra
gedia que culminó con la dicta
dura franquista.
Así las cosas, el dia 1" de abril
se iniciaba la revuelta en el Es
tado de Minas Gerais, dirigida por
el gobernador y banquero Magalhaes Pintos.
La primer impresión parecía se
ñalar que el asunto se circunscri
biría sólo a ese Estado, viviéndose
momentos de indecisión general.
El jefe de la región militar de
San Pablo, general Kruel, decla
raba que todo estaba tranquilo, y
aunque era uno de los principales
comprometidos, daba la sensación
de permanecer neutral. Por su parte,
el gobernador de esa región ya se
había adherido al golpe, pero nada
podía hacer por la actitud espec
iante de Kruel que, repitiendo con
extraordinaria exactitud el juego
del coronel Aranda en Asturias,
afirmó hasta el último instante :
« No apoyo la acción ilegal del go
bernador Pinto y defenderé con el
cuerpo bajo mi mando la legalidad
constitucional y las prerrogativas
del Presidente de la República ».
Este militar es hoy, 10 de abril,
uno de los tres postulantes a la
presidencia del gobierno derechista.
El dia 2. el Senador Brizóla for
muló un llamamiento a los sar
gentos de todas las unidades mili
tares del Brasil para que apre
hendieran a la oficialidad en sus
cuarteles. Este día, Goulart envió
a la nación un mensaje radial se
ñalando : « Ha bastado que firme
« S K J K IA S
la s e m p resa s y la vergonzosa com p licid ad d e la s a u to rid a d e s H U
B I E S E N JU S T I F I C A D O M A S T O D A V IA , e l re cu rso a la h u e lg a .
P e ro la s v e ja c io n e s de que son o b je to lo s m in e ro s y e l a n h e lo de
sa cu d irs e e l yugo, p ro v o caro n e l c o n flic to a n te s d e tiem p o. A pesar
de la im p re p a ra ció n , fu é ta n fu lm in a n te la u n a n im id a d que E N
T R E S D IA S , to d o qu ed ó p a ralizad o .
A ca b a n e x p re sa n d o la c o n fia n z a de que e s ta nu eva g e sta sea
co m p ren d id a y ap o y ad a p or o tra s p ro v in cia s de im p o rta n cia in d u s
tr ia l, p a ra ver si de u n a vez se p on e té rm in o a t a n t a p o d red u m bre
y c rím e n e s com o el d esd ich ad o pu eblo esp a ñ o l vien e sop o rtan d o
ta n o t a ñ o s h a . Y ta m b ié n p a ra que e ste nu evo e sfu e rz o d el p ro
le ta r ia d o a s tu ria n o n o s e a o tra vez e sté ril.
C o in cid ien d o c o n la re c e p ció n d e la s n o tic ia s que p re ce d e n ,
to d a la p re n sa s e o cu p a d e la h u e lg a en A stu ria s —. que ya a lc a n z a
a ca si tod os lo s p u eblos y la s p ro fesio n es to d a s — y de los a c to s
subversivos llev ad os a ca b o e n d ife re n te s p u n to s del p a is.
L a p re n sa fra n q u is ta d a v isib les m u e stra s d e n erv io sism o y,
s in q u ererlo , h a c e la p ro p a g a n d a de la s lu c h a s o b re ra s tra ta n d o de
c o m b a tirla s.
A un sab ien d o que n u e s tra s p a la b ra s c a re c e n d e la fu e rz a que
lo g re p o n er e n te n s ió n la v o lu n ta d d e la e m ig ra ció n e sp a ñ o la ,
C O N S T IT U Y E U N IN E L U D IB L E D E B E R lla m a r a tod os los e x ila
dos a la m e d ita c ió n p a r a q u e v e a n e n qué m ed id a pu ed en in flu ir
a m o d ifica r e s ta d ese sp era n te e sp era c o n v irtié n d o la e n u n a a c c ió n
e n tu s ia s ta que, su m a d a a l h ero ísm o d e los que se b a te n e n E sp a ñ a ,
p on g a fin a esa la rg a n o c h e que a c a b ó c o n lo m e jo r d e los v alo res
h u m a n o s y e sp iritu a le s de n u e stro pueblo.
EL
P a ris ,
m ayo,
1964.
S U B -C O M I T E R E G IO N A L D E
L E O N Y P A L È N C IA .
A S T U R IA S ,
el decreto reglamentando la ley
sobre la exportación de beneficios,
ha bastado que expropie las rafinerías de petróleo, ha bastado que
yo saliera en delensa de los po
bres, ha bastado que quisiera cons
truir un Brasil independiente, para
que los agentes de los trusts inter
nacionales me declararan la guerra
que veis ».
Ese mismo dia 2. la G.G.T. de
claraba la huelga general en de
fensa del gobierno, que fué total
en Rio. En el Estado de Pemambuco, Rio Grande do Sul, Río
de Janeiro y otros, las organiza
ciones se aprestaron a enfrentar a
los militares, pero todos carecían
de lo esencial : las armas.
Paralelamente, los cuatro gene
rales que mandaban otras tantes
regiones y habían permanecido es
peciantes. se pasaron a la suble
vación, decidiendo así el triunfo
rebelde.
La última esperanza de Goulart
quedó limitada a Rio Grande do
Sul, donde, con su cuñado Brizóla,
contaban, en Porto Alegre, con su
principal baluarte. En efecto, los
trabajadores de estas latitudes res
pondieron bien y se manifestaron
en masa reclamando armas para
luchar contra los militares
trai
dores. Pero su reclamación no fué
atendida y hubieron de darse por
vencidos sin luchar. Esta misma
situación se dio en casi todo el
territorio. La huelga general pa
cífica (como la cacareada coexis
tencia pacifica que alguien pre
gona ahora) no sirvió de nada ante
los cañones, los tanques y la avia
ción. Una vez más el pueblo fué
defraudado y será en definitiva
quien pague más directamente las
consecuencias.
Pardo ARIAS.
(Continuará).
Reflejos
del camino
Pensar en la implantación d el
com unism o libertario, será en la
actualidad considerado* por la jau
ría qu e ■
m antiene al E stado fra n
quista, gran tarea d e ilusos. Pro
seguir en la misma, es caminar
honradam ente al lado d e don Q ui
jote, hasta poder penetrar en la
guarida d el fatídico Pardo, a z a
pear a los perversos sanchos que
en ella se guarecen.
Procurar qu e todo cuanto pueda
hacerse en bien d e la C.N.T., pase
por el fino tamiz d e nuestra con
ciencia, ha d e significar un evito
individual para todo militante qu e
estudie soluciones colectivas.
El solo Jtecho d e am ar a la
C.N.T., no pu ed e ser la única ra
zón qu e nos conduzca a d em o s
trarlo. H ace falta tam bién, qu e se
sepa d efen d er al com pañero que
suda la com plicada carga d e los
cargos, porqu e cada peón qu e se
hunda, es una fructífera abeja qu e
se pierde en el ya largo vuelo
d e la colm ena confederal.
**
T odo lo qu e en e l pasado, p r e
sente o futuro, pudiera m antenerse
con la fu erte voluntad d e la afi
nidad militante, d ebiera, a los 25
años d e estancam iento fascista,
servirnos d e guia, tanto fuera co
m o dentro d e la « Península »
para q u e en el m om ento d e un
cam bio
político-social, las multi
tudes obreras pudiesen ver en la
C.N.T. el verdadero organismo d e
su total em an cipad ón.
Calm a y alm a, he aquí los
únicos planos que, a l abrirlos, p u e
den
facilitam os la ecuación de
los com plicados problem as qu e
vamos a heredar d el desentroni
zamiento vertical.
Dionisio CRESPO.
INTERN4TICNALE
iV <w
v w
y w < iy v <v v y y v v v v > / / v W l/ » V > W v W A V » V > \ W V S » «
SILUETAS
APUNTES
•W V A V «A \W <V >A A
EL HOMBRE TRANSPARENTE DE NUESTRO TIEMPO
Este zoquete que es un pe
dazo de madera de un viejo a l
cornoque, me lo regaló un hom
bre como ofrenda o premmio a mi
paciencia que le aguantó horas y
horas en días y días, sin que sa
liera de mis labios una frase
agresiva o malsonante. Mi silen
cio o resignación me valió la dá
diva alcomóquica o alcomoqueña
que conservo como reliquia de va
lor incalculable al venir de aquel
hombre todo diafanidad y alqui
mia.
Al profesionarle gran aprecio,
guardaré este recuerdo como te
soro de considerable estima, que
no se da con frecuencia tropezar
uno con sujetos o personas de
tales condiciones y cualidades sa
lidas de un homo al rojo vivo,
en donde se funde la arena mez
clada con la potasa y el óxido
de plomo o bien con la barrilla y
la cal, fabricándose con dicha fu
sión objetos de límpida transpa
rencia, y, naturalmente, como no
soy ingrato, le agradezco e n tra ftableanent desprendimiento tan
generoso.
Esto comentaba un hombre ya
entrado en años con otros hom
bres y algunos «zoquetes», en tor
no a una mesa destartalada y
vieja.
Si, amigos míos — continuó di
ciendo el aludido personaje — el
autor de tal obsequio tuvo a mu
cha honra decirlo a voz en pe
cho, gesticulando como si la so
litaria o la tenia le estuviera
perforando las tripas. Había que
verle cómo se empinaba y bajaba,
como ascendía y disminuía, cómo
se estiraba y encogía, transfigu
rándose rápidamente y de manera
genial. Poseía dominio, destreza
y demás ordenanzas siglo veinte.
E ra un verdadero cómico sin com
petencia alguna. No decayó en
el tono de voz; pero emitió con
ceptos muy confusos que, al ser
él un hombre de clara limpidez,
se vió en seguida por dónde ca
minaba la oratoria.
Tantas cosas dijo y tan varia
das, que no pude retenerlas to
das por la abundancia y rapidez
con que fluían de su cabeza a
la boca. Un caso extraordinario,
único en la historia de los gran
des malabaristas lingüistico6
Con expresión exvesivamente in
cendiaria, y es natural que asi
fuera a causa de estar acostum
brado a los «fluidos impondera
bles», empezó su réplica cual si
fuera un don Quijote averiado
después de acometer, lanza en
ristre, contra los célebres molinos
de viento. La sensación causada
no salió de lo corriente, de lo
vulgar, a pesar del timbre de su
verbo exageradamente lírico y sus
ademanes de tribuno romano en
decadencia.
Decía; «Esto que pasa aquí es
impropio que pase, pero pasa,
porque la mayoría de los que me
están oyendo no sabe pensar por
sus propia cuenta, con su cabeza
propia, y recurre a un tercero
para que la hinche eJ principal
de oxígeno e hidrógeno, produ
ciéndose después todas estas ex
plosiones que a menudo venimos
presenciando en estos lugares de
quietud y mansedumbre. Loado
sea aquél que consiga calmar los
elementos
cósmicos
en
lucha
abierta con esos otros elementos
o factótum es, que sólo saben le
vantar el brazo en señal de apro
bación.
En nombre de Homero, de Só
crates. de Platón, de Zenón y
todos los poetas, filósofos; tribu
nos griegos y latinos, no tenéis
derecho a fabricar escenas como
las que estamos presenciando en
estos instantes de fúlgida res
ponsabilidad, de obligación em
pírica y valoración de las cosas
muertas, del estímulo a la siem
bra de achicorias y batatas le
vantinas. Si. Estamos cruzando
tempestades y ciclones, perdién
dose entre el polvo y los irritan-
Nota pública de la C. C. de la Alianza Sindical
L a C om isión C o o rd in ad ora de l a A lia n z a S in d ic a l se h a r e u
nid o p a ra e x a m in a r la s in fo rm a c io n e s o ra les y e s c r ita s recib id a s
e n o rd en a los c o n flic to s so cia les que se e stá n d esarro llan d o en
E sp a ñ a com o a sim ism o los resu lta d o s a lca n z a d o s en la s m a n ife s
ta c io n e s m a siv a s que e n c o n m e m o ra ció n del P rim e ro de M ayo se
h a n v e rifica d o en n u e stro pueblo.
L a C om isión C o o rd in ad ora de A lian za fe lic ita a su s h erm a n o s
los tr a b a ja d o r e s de to d a co n d ició n so cia l que h a n re iv in d icad o y
e je rc id o e l d ere ch o de e x p re sa r c o n a d m ira b le civ ism o su s r e iv in
d ica cio n e s in m e d ia ta s, e x p re sa d a s en u n a so la p a la b r a : L IB E R T A D .
L a C om isión C o o rd in ad ora se f e lic it a de la v o lu n ta ria d is ci
p lin a co n que h a n sido c u m p lim e n ta d a s la s in s tru c cio n e s dadas
por e l C o m ité de la A LIA N Z A S IN D IC A L D E E U Z K A D I fr e n te a
la s m a n io b ra s de todos los servid o res del fra n q u ism o .
L a C om isión adopó las d ecisio n es p e rtin e n te s p a ra seg u ir p re s
ta n d o a los c a m a ra d a s e n h u elg a la m á x im a so lid arid ad .
i
tes ruidos que hacen vibrar a
todos los tímpanos que hay en
el planeta, y laringes del espacio
conocido. No hay en nosotros un
milímetro de temperancia con
cordante con los plácidos asuntos
del arte de vivir en comunidad.
Todos estamos tocados del regis
tro sensorial, y brincamos como
corzos en el momento en que la
más inofensiva pulga nos pica el
trigémino. Por ese lado iremos a
reposamos allá donde misericor
diosamente nos ofrezcan asilo. Un
poco de buenas formas y de sen
tido práctico para que podamos
conseguir los picachos más altos,
tórridos o congelados de esta vida
de topos hambrientos.
Por el buen registro de todos
los clásicos y contemporáneos,
barbudos y
afeitados,
seamos
hombres de mangas anchas y es
palda amplia, sin necesidad de
usar otro método que el de 1a
acción regeneradora de todos los
males comunes que inoculan a la
humanidad el virus refinado de
las intrigas y otras chiquilladas
de la nomenclatura general con
temporánea de todos los refitole
ros ibéricos y sus contornos.
Yo, que me endilgo todos los
dias en el refectorio de mis sue
ños encandilados una suculenta
y apetitosa ración de polvorones
héticos, para no perder la línea
transversal de mis quimeras con
suetudinarias, no puede ingurgi
tar a placer el menú que aquí
se me ofrece. De seguir como
vamos, pronto perderemos los
cuatro pelos que no cubren nues
tra vetusta coca. Son muchos los
años que bailamos al son que
tocan, y no podemos salimos del
círculo en que estamos encerra
dos por nuestra grandísima culpa.
Soy claro en mis definiciones de
hombre avezado a las cosas del
mundo, y como tal abro la es
pita del númen de mis episodios
encendidos; nacionales e interna
cionales, y dejo que corran veloz
mente por todos los Continentes.
En mis niquiscocios intelectuales
de un hombre transparente, flo
tan sobre la superficie otros ne
gocios de mayor monta. Yo no
soy como algunos de vosotros sois.
Digo que no lo soy, porque me
mantengo estrechamente unido a
la sacrosanta idea de abrillantar
las nebulosidades que hay por
doquier uno pisa, sin correr ries
go alguno de las consecuencias,
porque hay muchas m aneras de
actuar sin dar la cara al enemi
go...».
Y el hombre transparente se
volvió opaco.
MINGO
S
I,
no h a y v u elta de h o ja : e x iste u n sile n cio p e g a jo so com o la
g e la tin a . S ile n c io vil y co b a rd e que p a ra liz a los sen tid o s y que
provoca la re b e ld ía d e ia c o n cie n c ia h o n ra d a . E s e l sile n cio de
la in d ife re n c ia a la ju s tic ia . E l volver la esp a ld a a la razó n . C o n tra
e se s ile n c io in fe cu n n d o d ebem os a lz a rn o s tod os porque por igu al nos
d añ a. E l sile n cio nos a sfix ia . No nos d e ja vivir, ya que sieg a tod as
la s p la n ta s v ita les.
L a s h u e lg a s de E sp a ñ a son el a c o n te c im ie n to m á s re le v a n te de
la g a lla rd ía s o c ia l d el pu eblo d esh ered ad o. C u a re n ta m il m in e ro s
a s tu ria n o s , solid a riz a d o s e n e i d olor com o e n la e sp era n z a , e stá n en
h u elg a desde h a c e m á s d e 27 d ías. D íce se que la « ca h n a » re in a en
tod a ia re g ió n ; pero la p o licía no d esca n sa . V ig ila y re fu erz a sus
servicio s. L a g u a rd ia civ il no d u erm e, 7.500 o b rero s m e ta lú rg ico s se
h a n su m ad o a la lu c h a , p a ra a p o y a r a sus h e rm a n o s m in ero s. E l
a g ro g a d ita n o d e sp ie rta com o e n sus m e jo re s d ias de lu c h a por el
d erech o a la vida y a la id ea. T r e in ta m il ca m p e sin o s de Je r e z , cu n a
del sin d ica lism o re v o lu cio n a rio y m ilita n te , se le v a n ta c o n tra los
caciq u es. Y la E sp a ñ a de la A lian za S in d ic a l re p re se n ta d a por la
S .T .V ., la U .G .T . y la C .N .T ., en la m a n ife s ta c ió n d ei P rim e ro de
M ayo e n B ilb a o , h a sa b id o re u n ir 100,000 m a n ife s ta n te s , e scrib ien d o
un h ito g ig a n te sco e n la lu ch a por la lib e rta d de n u e stro s pueblos
p en in su la res.
¿Q u é d ice la p re n sa in te rn a c io n a l en to rn o a ta n m a g n o s a c o n
te cim ie n to s ? L a s a g e n cia s d a n la s n o ticia s con c u e n ta g o ta s. L a rad io
de todos los p a íses h a c e lig ero s co m e n ta rio s. S a lv o ra r a s y d ig n as
exce p cio n e s, se t e je el s ile n c io a lre d e d o r del re su rg ir m u ltitu d in a rio
esp añ o l. H ay algo asi, com o u n a esp ecie de c o n fa b u la ció n sile n cio sa
c o n tra la v e rd a d e ra E sp a ñ a . L a E sp a ñ a p a rd a , re se ca y á sp e ra de
ios m in e ro s y cam p e sin o s, no p e rte n e c e a n in g u n o de los dos bloques
in te rn a c io n a le s . No tie n e e tiq u e ta . Y u n os y o tro s, e s tá n de acu erd o
e n d e ja r la fu e r a de las co sa s m u n d ia le s, m o rd id a por e l sile n c io m udo,
p rofu n d o, e sté ril, que se e x tie n d e com o u n a in fa m ia , com o u n a so m b ra
que t r a t a de o cu lta r la luz de la v erd a d .
M u ch a s v eces, por c o b a rd ía , e l p erio d ista y el e sc rito r se d ifu m in a n a n t e la socied ad que e x ig e de ésto s un co m p o rta m ie n to m á s
n o b le : d efe n d e r la verdad de los h e ch o s, venga de donde v in iere. No
h a y vid a s in co m u n ica ció n . Y e l h o m b re de le tr a s d ebe in fo rm a r a
la socied ad c o n los m ed ios que tie n e a su a lc a n c e a fin de que el
h o m b re se s ie n ta solid a rio del h o m b re, no siend o u n a co sa e x tr a ñ a
e n e ste p la n e ta . L a c a u s a d e E sp a ñ a d em a n d a , re c la m a y exig e, por
su m o ra l m ism a , e l apoyo a c tiv o de tod as la s c o n c ie n c ia s g e n ero sa s
que fo rm a n p a rte del m u n d o civ ilizad o y por civ iliz a r. L a solid arid ad
es u n iv ersa l, com o lo e s la ju s t ic ia que no tie n e d iqu es n i fro n te ra s .
L la m a r la a te n c ió n so b re los su ceso s a c a e cid o s e n la
E sp a ñ a
e n c a d e n a d a , d e s p e rta r e l in te ré s y e l ap o y o p a ra co n la c ia s e o b rera
de n u e stro p aís es c o rre la tiv o a l triu n fo d e la lu ch a que ta n h e r o ic a
m e n te so stie n e n los m in e ro s a s tu ria n o s , ios ca m p e sin o s a n d a lu ces, los
ciu d ad a n o s d el P a ís V asco.
H ay que ro m p er e l sile n cio . D eb em o s h a b la r a lto , e n esp añ o l,
p ro p ag an d o e n to d a s p a rte s lo que p a sa e n n u e stra tie r r a . D ebem os
d ec irle a l e sc rito r, a l p e rio d ista , que la E s p a ñ a de C e rv a n te s, U n a m u n o y M a ch a d o , es m e re c e d o ra de tod os ios a u x ilio s, d e todos los
apoyos d esin te re sa d o s. ¡G u e r r a a l sile n cio p rem ed ita d o , a la c o b a rd ía
c o n fa b u la d a ! ¡G u e r r a to ta l y s in c u a rte l! H ay que co n se g u ir que se
h a b le y que se e scu ch e la voz v iril de los m in ero s, de los c a m p e
sin os, de los o b rero s e in te le c tu a le s e sp a ñ o les. T o d o m en os
que se
e c h e e n c im a b a b a e in d ife re n c ia so b re su c a u s a ju s tic ie r a , que es
p a ra d ig m a d el D e re c h o u n iv e rsa l.
L a m e jo r m a n e ra de a c a b a r co n el sile n cio es h a b la r co n e l léxivo
de los h e ch o s. L o s a co n te cim ie n to s n a c io n a le s e s tá n rom p ien d o ese
m u ro sordo le v a n ta d o por la in d ife re n c ia a todo lo que re p re s e n ta
reb eld ía , re n a c im ie n to , re s u rg ir y volver de la v erd a d era E sp a ñ a . E s ta
g e sta p o p u lar, lib e ra l, o b re ra , pu ed e se r e l fin d el ré g im e n de opresión
que a todos nos d e sh o n ra , si sa b em o s t r a b a ja r co n in te lig e n cia y n o
bleza p a ra que e ste p rin cip io de lib e ra liz a ció n te n g a u n fin v e n tu ro so :
ei triu n fo d e la c la s e o b re ra , u n id a b a jo ios pliegues gloriosos de la
b a n d e ra de A lia n z a S in d ic a l E sp a ñ o la , ha se de la v ic to ir ia m o ra l
• m a te r ia l de n u e stro g r a n pueblo. H a g a m o s c o n a c titu d e s a ltr u is ta s
que se h a b le , se e sc rib a y se p ien se so b re la g ran d eza m o ra l de los
H o m b res sin N om bre, p a r a que el sile n cio de los h ip ó c rita s y los
v en cid os sea ro to por la voz de la verd ad , h a s ta que co n sig a d a r un
a id ab o n a z o e n la c o n cie n c ia m u n d ia l p a ra d e c irle : « L e v á n ta te y
an d a » . Q ue l a E sp a ñ a de la idea y de la luz e s tá c a b a lg a n d o e n pos
de su in m o r ta l a v e n tu r a : la L ib e rta d .
R a m ó n L IA R T E
E l v e rd a d e ro c á n c e r h u m a n o
Aun procurando ser lo más la
cónicos
posible,
empleando
un
léxico sencillo, para que llegue a
la comprensión de todos, dulce y
fraternal al objeto de hacer patente
nuestra intención de no ofender a
nadie; aún sintetizando al máximo
el pensamiento de lo que se desea
exponer, será preciso emplear un
buen espacio para ocupamos de un
problema que hoy, como ayer y
mañana, atrae la atención perma
nente de todo el mundo. Es obli
gado, es premisa principal tratarlo
despacio, con mucho tiento y cui
dado, a fin de no caer, sin darnos
cuenta del hecho, en prejuicios
en vicios de nacionalismos, centrándogmátcos, ideológicos ni políticos
donos en el terreno de la neutra
lidad e imparcialidad, aunque, en
el caso que hoy nos ocupa, por
desgracia y por la razón de haber
nacido — asi hace hablar Calde
rón de la Barca a Segismundo den
tro de la celda — tengamos obliga
damente que presentarnos ante el
mismo como juez y parte.
Sin más preámbulos, pues, di
gamos que se trata del problema
racial. De un mal milenario. De
un mal que no es una enfermedad
del cuerpo, pero que. moral y
físicamente, ha hecho y causa más
estragos que el cólera, que la le
pra, que cualquiera epidemia. Un
mal, una herencia de centenares
de siglos de existencia, dificilísimo,
por no decir imposible de extirpar.
La Madre Naturaleza, esa gran se
ñora creadora de todas las cosas,
hizo las razas humanas — blanca,
cobriza, amarilla, negra... — a sus
posibilidades, a su gusto y antojo
o de acuerdo al lugar que debían
poblar la Tierra.
Para no desviarnos del tema que
nos hemos propuesto tratar, al ini
ciar este modesto trabajo crítico
y de estudio experimental, con el
interés puesto de hacerlo ameno
y de que llegue al alcance de to
das, absolutamente de todas las
mentalidades; por no haber pisado,
además, nunca las aulas universi
tarias para ilustramos con perfec
ción, <dejemos los apuntado en las
últimas líneas del párrafo anterior
a estudio de los etnólogos, ya que
son ellos, esa rama de la ciencia
la competente para dilucidar sobre
la formación y los diferentes ca
racteres de las razas.
La objecitividad de nuestra crí
tica — sin ahondar en terrenos
vedados, desconocidos a nuestra
inteligencia — se basará solamente
en la segregación, en la descrimi
nación vulgar y sistemática, que
llega a encamar, a derivar en un
odio feroz la ley natural de las
razas humanas.
Esta es la verdadera enferme
dad : el odio. Enfermedad que no
puede ser curada con terapéuticas
ni tratamientos extemos. No exis
ten doctores para ello ni tratos
científicos.
Solamente con inyec
ciones (lecciones) de medicina sen
timental, fraternal, inculcando cada
vez más en los cerebros la necesidad
de que todos los seres del mundo
deben quererse como hermanos, o
por lo menos apreciarse y respe
tarse, puede ir menguándola hasta
llegar a su total desaparición.
Uno de los pilares en que se
apoyan las ideas anarquista; en uno
de sus principios internacionales,
explica claro que son ellos la van
guardia de esos sentimientos de
fraternidad : « Nuestra patria es
el mundo. Nuestra familia la hu
manidad
».
Máxima
cumplida
siempre, en lo posible, al pié de
la letra.
« Amaos los unos a los otros »,
— dijo también el predicador de
Galilea antes de su calvario.
En todas partes donde se nota
la presencia anarquista, se procura
suavizar ese mal, buscando armo
nizar, par lograr con tal esfuerzo,
lo convivencia familiar entre todos.
Pero nuestros esfuerzos,
aunque
vayan encaminados a suprimir pri
vilegios — causa principal de todos
los males — fronteras clases, no
reconociendo más que una sola
patria, el mundo, y una sola y
única familia unida y feliz, la hu
manidad entera, no son determi
nantes actualmente en ninguno de
los campos en oposición.
Pasan
casi desapercibidos. Son punto me
nos que nulos.
Por el contrario, con pesar, ve
mos que quienes podrían influen
ciar más que nosotros — por su
fuerza numérica, por detentación
de los capitales, por tener en sus
manos la batuta directriz, por ha
berse amparado en las riendas del
poder — para que gradualmente,
>oco a poco desaparecieran hasta
os vestigios de eso que hemos
dado en llamar mal incurable, no
hacen nada en tal sentido. No de
muestran la menor voluntad para
ello. Podríamos asegurar, sin en
gañarnos, que en vez de aminorarlo
lo envenenan más aún.
f
Los capitalistas por un lado, por
el que más les interesa, los faná
ticos por otro imbuiendo en los
cerebros desde la infancia las fan
tasías más inverosímiles de santos,
vírgenes y dioses, tienen siempre
en tensión la animadversión que se
para a los hombres el color de su
piel y; les distingue por unos ras
gos carcterísticos naturales.
Por el otro extremo el eterno
DE
TOUT
ET
POUR
Estímulos alentadores
Es la nuestra la época del pro
greso creciente y acelerado. Del
progreso justiciero y liberador, bien
entendido. Y emancipador en parte.
Lo sería totalmente, si una burguesía
rapaz, ávida de poderes y de rique
zas, propugnando el establecimiento
de regímenes de fuerza y dictatoriaies, no sometiese a las multitudes
laboriosas a opresiones retrógradas
y denigrantes.
Carece de entrañas el capitalismo
avasallador. Esforzándose en la apli
cación de la ley de la selva, pre
tende retrotraer las sociedades hu
manas al rigorismo dogmática im
proprio de los tiempos presentes.
Mas, es difícil contener los avances
liberadores del progreso. Desestimar
los imperativos catégoricos de la
Ciencia, clamando por penetrar las
dimensiones de una vida moderna,
altamente dignificadora.
Se abre cotidianamente paso la
verdedera interpretación de la justi
cia sobre la Tierra. I-as clases pro
ductoras, adquiriendo conciencia de
su destino, se insubordinan por do
quier contra los sistemas envilece
dores. Los pueblos, dormidos du
rante siglos, despiertan y se insu
rreccionan, rompiendo estrepitosa
mente los yugos esclavizadores, Un
nuevo mundo en gestación va for
mándose, movido por un hormi
guero humano que, cobrando con
ciencia dç sus derechos, modifica y
transforma los sistemas de explo
tación proletaria. El régimen capita
lista fenece y se desintegra, pene
trando en la inestabilidad de sus
contradicciones insuperables.
Se percibe, por doquier se dirige
la mirada, la floración de fuerzas
compuestas por el mundo del, tra
bajo, por hombres Ubres y de avan
zada, compenetrados y decididos a
transformaciones transcendentes de
la sociedad y de innegable reso
nancia manumisora. La Bastilla de
los opresores ha de ser derrumbada
por la fuerzas del trabajo, encau
zando un porvenir que ponga fin
a una época, por ignominiosa, conde
nable.
Circunscribiéndos al caso de Es
paña, no escasean los estímulos
alentadores. El pueblo español, no
obstante la rigurosidad del sistema
policial y totalitario franquista,
señala, con inequívocas pruebas de
esperanza engrandecedora, su deseo
de acabar prontamente con las tra
bas que dificultan el establecimiento
de una sociedad libre. Y un nuevo
porvenir, todavía envuelto en nebu
losidades, inseguro e incierto, forma
cuerpo en las nuevas generaciones.
Observando desapasionadamente
el panorama de nuestros desgraciado
país, se conciben alicientes motiva
ciones exaltadoras. La descomposi
ción de la tiranía cau'dillal es mani
fiesta. Las gentes han perdido el
miedo. Son muchos los síntomas de
desintegración falangista. El res
quebrajamiento franquista no escapa
ya ai más superficial de los obser
vadores. Sus primitivos promotores,
desvergonzados o de buena fe, pro
claman sin cesar igualmente la nece
sidad del cambio. Por muy distintos
motivos que nosotros, naturalmente.
Pero es evidente que una nueva
época se vislumbra para España y
para los españoles, y, a cuyas pers
pectivas posibles, será conveniente
dedicar el indispensable espacio y
tiempo.
Con el objeto de percatarnos de
sus defectos y de sus posibilidades
de enmienda, la militancia confe
deral ha de penetrar en su ánimo
la idea fecunda, noble y elevada de
estudiar con detenimiento, las co
rrientes vivas de nuestro pueblo,
sus ideas dominantes, encauzándolas
convenientemente. Reputamos ur
gente1 en el seno orgnico el examen
profundo de la tendencias que in
quietan en la actualidad a laB clases
laboriosas de nuestro país, com
prendiendo en ellas a técnicos,
hombres de ciencia, intelectuales y
obreros. Es indispensable la tarea
para lo cual no juzgamos necesa
riamente preciso la celebración de
Cofnicío alguno. Bastará simple
mente con el nombramiento de una
PONENCIA NACIONAL, in te rio rexilio, que, compendiando y sinte
tizando los múltiples trabajos pre
sentados por la militancia volunta
riosa, imaginativa y responsable,
inteligente y cultivada que afortu
nadamente todavía nos queda, con
feccionase un Dictamen el cual fuese
sometido a la báse orgánica. Es la
hora del trabajo constructivo y edificator, sin discursos altisonantes.
Las protestas de valor cívico y
dignificadoras de los intelectuales
frente al propio gobierno de Franco;
las no menos resonantes declara
ciones del Abad de Monserrat; las
inquietudes de los estudiantes en
diversas ocasiones manifestadas; el
gesto, viril y digno entre todos, de los
mineros asturianos y la actitud ob
servadora y abstencionista de las
multitudes proletarias en las elec
ciones últimamente celebradas, cer
tifican la convicción mesurada y
cáncer humano
(Suite d e la p ag e 5).
carnaval, disfrazado de cuerpo y
alma. Vestido de los más vivos
colores en sedas y terciopelos, ador
nado con joyas de oro en las ma
nos y cruces con piedras preciosas
colgando del cuello —• los repre
sentantes (?) sedicen, de aquel na
zareno que caminaba descalzo por
Judea — cuando quieren incitar
a las multitudes, cantando sus « Pa
ceña in Terris », desde la Plaza
de San Pedro, no pueden desper
tar la confianza de nadie ni ser
la garantía de un futuro de paz
porque pertenecen a un culto re
ligioso, lleno de falsedades y men
tiras, que choca con otras religiones
desencadenando entre ellas riva
lidades a veces sangrientas entre
budistas, cristianos, mahometanos,
luteranos, etc.
Solamente nosotros, los ateos, no
integrantes de ninguna mitología,
podemos presentamos limpios de
esas lacras religiosas que ator
mentan a la mayor partida de los
pobladores de la tierra, que les
carcome la carne lentamente, que
pudre sus sentimientos, que les
tarofia el cerebro.
Solamente los ateos, libres de
estos perjuicios, y los anarquistas,
que tienen un concepto totalmente
opuesto al desenvolvimiento y es
tructura de la sociedad actual, que
poseen un corazón con grandes ca
vernas capaces de abrigar el cora
zón de los demás, pueden ser la
esperanza de dar a la humanidad
el néctar vivificador de paz.
Por
eso
hemos.
deshauciado
como actores,
como mediadores
para suavizar, por lo menos, el
odio racial, a la religión en general
y al capitalismo con sus estados
sostenedores constituidos,
puesto
ue ni unos1 ni otros son capaces
e hácerlo ni sienten tal necesidad.
Si el hombre, como el gusano,
muere dentro la misma cáscara de
nuez donde ha nacido no se aper
cibe apenas de la grandiosidad de
este problema que hoy absorbe la
atención de todos, blancos y de
color. Ni aún leyendo mucho se
puede dar cuenta de la realidad,
de la gravedad que encierra. Es al
correr un poco por el mundo cuando
el hombre se enfrenta con esa mag
na realidad, lamentable cierta
mente, agrandada y favorecida por
las circunstancias políticas o de do
minio por la fuerza.
Donde imperan los blancos, por
ejemplo, transgrediendo todos los
los conceptos humanitarios, son
postergados los negros. Tenemos el
evidente caso de los Estados Uni
dos Norteamericanos actualmente
al rojo vivo bajo el punto de vista
jurídico gubernamental,, sin haber
faltado, a su debido tiempo quien,
atrevidamente,
asegurase que el
blancos ni de los racistas es parsinado a causa de dicho asunto.
(A suivre.)
Antonio VIDAL.
Argel. M ayo 1964.
consciente de nuestro pueblo frente
a la tirania.
La caída del régimen franquista
ha de presentar necesidades nuevas
y plantear innumerables problemas,
difíciles de desentrañar con antela
ción, pero cuya previsión, conside
ramos inaplazable. El mundo actual
experimenta una transformación que
no escapa a las muchedumbres gene
ralmente simplistas. Asistimos a las
variantes de un mundo nuevo. Par
ticipamos, más o menos directa
mente, a las orientaciones encami
nadas a sociedades differentes a las
hasta ahora conocidas. Y , con el
objeto de actuar con clarividencia
y visión suficiente, siguiendo para
lelo curso a la historia viva de los
pueblos, es conveniente n<¡"descuidar
la mentalidad y su psicología. O
dejamos expédíto el camino para
que durante uno años más, se esta
blezca otro nuevo franquismo sin
Franco.
La libertad es prerrogativa del
Hombre Libre. Revestidos de la uni
versalidad y grandeza de nuestro
Ideal', ha de hacerse resaltar la in
violabilidad de los valores humanos.
Creemos llegada la hora de tra
bajar consciente y responsablemente,
adentrando en la conyuntura trans
formadora del trabajo fructificador,
logrando penetrar en las dimen
siones de un nuevo mundo en for
mación.
Cada uno de nosotros tiene infi
nidad de tareas quç cumplir, pero
la más honrosa, la más sublime, ia
mas sagrada, será la que consiste en
agrandar la confianza entre los
hombres,
consiguiendo,
mediante
nuesta actuación, un mayor bienes
tar acompañado de la Libertad.
Tarbes.
José BERRUEZO R.
TOUS
Divulgaciones
científicas
INCIDENCIA DE LA LEUCEMIA
EN LOS RADIOLOGOS
El doctor E. B. Lewis, de Cali
fornia, ha efectuado une revisión
sobre las causas de muerte de 425
radiólogos americanos fallecidos en
tre 1948 y 1961 y ha llegado a la
conclusión de que la leucemia, el
mieloma múltiple y la anemia aplás
tica son más frecuentes en esta
profesión que en la población ge
neral.
De estas enfermedades, la que ha
experimentado un mayor aumento
ha sido la leucemia, que ha sido la
cáusa de 1 2 de las muertes estu
diadas, de modo que su frecuencia
parece ser unas tres veces superior
en los radiólogos que en el resto de
la población.
NUEVOS AVANCES EN E L TRAMEDICAMENTOS
TAMIENTO DE LAS QUEMA
ANTIATOMICOS SOVIETICOS
DURAS
En el Instituto de Hematologia
El coronel Joe Blumberg. médico
de Moscú, se está ensayando un del Ejército americano, ha efectuado
suero antiquemadurus preparado a una visita a los centros médicos de
la U.R.S.S. y a su regreso ha decla
rado: «Los médicos soviéticos tra
COMITE d» REDACTION
bajan actualmente en la puesta a
punto de productos químicos para
D'« ESPOIR »
la protección del hombre contra las
lluvias nucleares.»
D ire cte u r : A. T U R M O
En su informe, çl coronel Blum
S e c r é ta ir e de R é d a c tio n :
berg precisa que estos estudias se
F . M O N TSEN Y
realizan en el centro de Sukhoumi.
R é d a c te u r :
en Georgia y que los diversos medi
P . V . B E R T H I E R , E d o u a rd
camentos ensayados contienen azufre
B R U N E T , E t. G U IL L E M A U
y han curado el 40 % de los ani
A d m in ista te u r : M . C E L M A
males sometidos a radiaciones con
fines experimentales.
N C O C I C G
IN O C E N C IO
SEG U RA
RO BLES
Ha muerto Inocencio Segura R o
bles. Otro más que pudre carne
en tierras del exilio. Barcelonés
de nacimiento, vivió en Almería
bastante tiempo por destierro de
su padre, cuando la represión de
Martínez Anido contra los hom
bres de la C.N.T. Vuelto a B arce
lona, perteneció a* Artes Gráficas
donde estaba afiliado a la lle
gada de ijulio de 1936.
Vivió la lucha libertadora en
los frentes hasta que la aliada
reacción interncional consumó el
crimen contra España.
Sufrió, como muchos, los cam
pos de concentración en el éxodo
que tantos recordamos. Libre ya,
actuó como siempre dentro de la
Organización. Modesto militante
que más que otra cosa le carac
terizaba su nobleza, y ese buen
corazón que siempre le hizo ser
tan solidario en cuantas ocasio
nes fué preciso.
La F. L. C.N.T. de Marsella, en
la que ha militado hasta su fa
llecimiento, transmite a sus fam i
liares en España su más sincera
condolencia.
M A N R IQ U E
E l domingo, día 26 de abril pa
sado, a las 4 de la tarde, los m i
litantes de la F. L de Perpignan,
fuimos sorprendidos por la triste
noticia del fallecimiento repen
tino 'del consecuente y abnegado
compañero Manrique.
Precisamente este compañero,
a pesar de su edad avanzada y
de los achaques propios de un
trabajador que ha bregado y lu
chado durante toda su existencia,
su presencia no faltaba a ningu
na asamblea, y por coincidencias
que a veces se dan, el mismo día
26 por la mañana, asistió a la
asamblea que celebró la F . L.,
siendo el primero que la abrió
y el último que la cerró en sus
dos últimas intervenciones antes
de dejarnos para siempre.
E l compañero Manrique, de jo
ven vivía y trabajaba en la ba
rriada de la Sagrera (Barcelona),
y todas las horas que el trabajo
cotidiano le dejaba libres, las de
dicaba con gran entusiasmo al
Sindicato o al centro de cultura.
M ilitante que sentía desde lo más
partir del suero de personas que
han sufrido quemaduras graves. Los
resultados obtenidos hasta el pre
sente parecen ser esperançadores.
Por otro lado, los doctores T. H.
Jewett y W. M. Chardack de la
Clínica Pediátrica de Buffalo (Esta
dos Unidos) han publicado los resul
tados obtenidos con la aplicación
local de una esponja de alcohol de
polivinilo en el tratamiento de
cuatro casos de quemaduras de ter
cer grado.
Este producto ayuda a vencer la
infección y contribuye a la curación
y cicatrización de las heridas, limi
tando al máximo las pérdidas plas
máticas. Según estos autores los
resultados estéticos superan a los
obtenidos mediante la aplicación de
injertos cutáneos.
hondo de sus sentimientos la cau
sa de la emancipación del prole
tariado, estaba presente en todas
partes donde se luchaba por el
progreso social y por la libertad.
Al entierro asistieron todos los
militantes de la F. L. y nume
rosos vecinos franceses.
La F. L. de Perpignan trans
mite a su compañera y demás
fam iliares la expresión que domi
na el sentimiento de todos por
tan sensible pérdida.
A N T O N IO
A M IG O
Q U ERA LTO
Triste e inesperada noticia la
que acaba de llegamos de España.
Antonio Amigó, el que en vida
fué excelente compañero y que
tantos de nosotros conocimos, fa
lleció repentinamente el día 24 de
abril, en San Feliu de Llobregat,
a los 54 años de edad.
Voluntario de primera hora, nos
regresó a poco de haber empe
zado la guerra con un brazo de
finitivamente anquilosado, ponién
dose a partir de aquel momento
al servicio de la Organización en
la que militaba desde su más
temprana edad. Siendo compañero
de vasta cultura, cuyos horizon
tes se esforzaba por ensanchar,
fué
designado para
ocupar
el cargo de Director de un Cen
tro de ReSdaptación para jóvenes,
en el que siempre cumplió su co
metido con la seriedad que le
caracterizaba.
Consejero municipal, miembro
de Comités orgánicos, esforzado
maestro para quienes sabían poco
y querían aprender, puso todo lo
que sabia al servicio de la causa
que nos era común, valorando
con su persona y con sus actos
la Organización que con tanto
acierto representaba.
Terminada la guerra, vino al
exilio y estuvo en los campos de
concentración, particularmente en
el de Argelés-sur-Mer, hasta que
sonó la hora de la «liberación».
Militó en Perpignan, donde tam
bién fué miembro del Comité De
partam ental de la Liga de Muti
lados, se instaló después en Toulouse y, finalmente, fijó su resi
dencia en París, donde, dadas sus
condiciones físicas, había de re
sultarle más fácil encontrar un
trab ajo adecuado a sus posibili
dades.
I C A S
Alejado de su esposa e h ija
desde que terminó la guerra y
tropezando con ciertas dificulta
des debido a su incapacidad, to
mó la decisión de reunirse con.
los suyos, con la esperanza de
resolver los problemas que la vida
le deparaba. Reflexionó meses y
meses; siempre nos estaba pre
guntando lo que nos parecía su
decisión y qué pensaríamos de él
y, un buen día, se decidió a dar
el gran paso.
Desde entonces, habíamos teni
do la alegría de abrazarle en
Francia un par de veces. Traba
jaba, ganaba bien su vida y se
sentía feliz al lado de los suyos,
pero seguía siendo el hombre in
quieto, el compañero que confiaba
y esperaba en el triunfo de todo
lo que el franquismo había arre
batado al pueblo español, como
me lo repetía en carta recién re
cibida y que no permitía presa
giar la nueva de su brutal e in
esperada desaparición.
Los compañeros de la F. L. de
San Feliu de Llobregat, hemos
perdido a un militante y a un
amigo difícilmente reemplazable.
La Organización, a un compa
ñero que la sirvió con honradez
y que durante sus largos años de
lucha dejó siempre en buen lu
gar e l . anagrama de la Confede
ración Nacional del Trabajo.
Que descanse en paz el com
pañero y amigo Antonio Amigó,
a quien destino estas líneas en
prueba de la sincera amistad que
nos unió y en recuerdo de los
momentos difíciles que juntas h a
bíamos vivido.
A. TRABAL
París, mayo de 1964.
« LA REVOLUCION ESPAÑOLA
— LAS IZQUIERDAS Y LA
LUCHA POR E L PODER ».
por Burnett BOLLOTEN.
El libro más objetivo que se ha
escrito sobre la Revolución española.
Testimonio que deben conocer
cuantos se interesan por los aconte
cimientos producidos en España en
1936-1939.
22,00 francos ejemplar.
Pedidos: Servicio de. Librería —
4, rué Belfort — Toulouse (H.-G.).
ssss Activités de nos camarades Espaçnols ss&
AA ^ A A A *
"
F ie les ■ nu estro sen tim ien to solidario h acia todos los exp lo tad o *,
«sí com o hacia todos nuestros com pañeros de ideologia, abrim os estas
páginas a aquellos que de ello tienen m ayor necesidad en este mo
m ento : nuestros cam arad as españoles, refugiados en F ra n c ia , privados
de todo m edio de expresión.
H e aqu i por qué « E S P O IR s acogerá a todos las españoles que se
d irija n a nosotros para expon er sus problem as, pedir nu estra ayu d a y ,
•i es necesario, nuestro con sejo , enviándonos sus com unicados o sus
artícu lo s en su lengua m atern a, y a que no conocen o tra.
co M U N io yis
, W V '^ W ^ W W W V ^ ^ W V W V W W S ^ A « l ^ W V W W W W V «
17* U N IO N R E G IO N A L E - U N IO N L O C A L E D E L Y O N
P erm anen ce tous les sam edis de 17 heures à 19 heures, e t tous les
d im anches, de 10 h . à 12 heures, à la rue S t-Je a n , N« 6 0, L Y Q N ( 5 “).
DEUNIONES DE LAS
FEDERACIONES LOCALES
TOULOUSE, el dia 29 de mayo,
a las 21 horas en la Bourse du
Travail.
AUCH, el día 31 de mayo a
las 2,30 de la tarde en el local
de costumbre.
LIM OGES, el día 31 de mayo,
a las 9 de la mañana, en el local
F.O. : 59. rue Montmailler. In s
cripciones para la Jira del 7 de
junio a Peyrat-le-Chateau."
MAKSEILLE. el dia 31 de mayo,
a las 9,30 de la mañana, en el
local social, 12, rue Pavillon.
LYON, la reunión del dia 7
tendrá lugar el 14 en el mismo
lugar y hora de costumbre.
ALBI, el día 7 de junio a las
9 de la mañana en el local de
P.
O.
OULLINS
Hacemos recordar a la m ilitancía de esta P. Local, que se ce
lebrará reunión el domingo 31
de mayo, a las 9 y media de la
mañana, en el lugar acostum
brado.
A los respectivos afiliados de
cada una de estas FF . LL. se les
ruega puntual asistencia.
ALIANZA SINDICAL
MITINES
EN TOURS
Mitin el día 31 de mayo a las
nueve y media de la mañana
e ñ el Patronato Laico Tonelle
(boulevard Tonelle), en el que
tomarán parte:
Un representante del sindicato
de maestros franceses
Pascual TOMAS, por la U.G.T.
Ramón LIARTE, por la C.N.T.
Presidirá el mitin la C.G..T.-F.O.
de Tours.
EN V EN ISSIEU X
El dia 7 de junio, en lugar y
a la hora que se anunciará con
tiempo oportuno, se celebrará un
mitin de Alianza Sindical en la
localidad de Venissieux.
Oradores previstos :
Ramón Alvarez, por la C.N.T. —
M. Barreiro, por la U.G.T.
Por la tarde, tendrá lugar asimismo un gran festival en el que
intervendrán los grupos artísticos
de Lyon, « Tierra y Libertad » y
« Garcia Lorca ».
Esperamos poder completar en
breve el programa de mitin y festival.
MONTLUÇON, el dia 14 de ju
nio a las 9 de la mañana, Teatro
Municipal. Mitin de Alianza Sin
dical en el que hablarán:
Rodolfo LLO PIS (U.G.T.)
Ramón LIARTE (C.N.T.)
Por la tarde, festival en el
mismo local por el Grupo Artís
tico de Clermont-Ferrand.
PARADEROS
— el de Pedro González y An
tonio Zamoranc. Escribid al S e
cretario de la F. N. de la Indus
tria Ferroviaria. A. Marcos. 27,
rue du Soleil Levant, Toulouse.
— Compañero Rubio, que vivió
chez Navarro Antonio, Varilhes.
Escribid a Amorós.. 8. rue Bouchéres, Nevers.
DIVERSOS
S.I.A. PERPIGNAN. — Festi
val de Solidaridad el día 7 de
junio a las 3 de la tarde, Cen
tro Español, rue Jeanne d’Arc.
El Grupo «Talia» pondrá en es
cena «La Molinera de Arcos», de
Alejandro Casona.
ORLEANS. — Un viaje se or
ganiza para asistir al mitin que
tendrá lugar en Tours el día 31
de mayo. Para inscripciones di
rigirse sin demora a : C. Parra,
37, rue de Jote. Precio del viaje:
12,00 F aproximadamente.
LLAMAMIENTOS. _ Castellón
de la Plana-Valencia. — Con ob
jeto de organizar la F. L. de
Sindicatos de origen, rogamos a
todos los originarios de dichas
localidades se dirijan a tai efecto
al compañero Ju an Valls, rue
Alsace-Lorraine, Agde (Hérault).
FE STIV A L
DEL DIA 19 DE JU LIO 1964
Rogamos a los compañeros que
sean conocedores de que en su
localidad u en otra hay quien tenga
cualidades artísticas que pudieran
participar en nuestro festival, lo
comuniquen a la Comisión lo antes
posible a fin de ponernos en re
lación con los interesados con la
mayor brevedad.
Nos interesa asi mismo nos infor
méis sobre la especialidad artística de
los mismos : canto, música o baile,
etc., etc...
L a Comisión organizadora
del Festival. S.I.A., 85,
rue la C oncorde — Toulouse (H.-G.).
i
CONFERENCIAS
(en castellano)
TOULOUSE. — En el local so
cial de la Bourse du Travail. el
7 de 'junio a las diez de la m a
ñana,
S. PASAMAR
disertará alrededor de la nueva
0 ]a literaria que va emergiendo
en Rusia, así como los graves
problemas económicos que tiene
planteados dicho país, contrastando con su potencialidad industrial y que denota cierto fallo
en el sistema estatal imperante,
LONDRES. — Organizada por
Mujeres Libres, el día 31 de mayo
a las cuatro de la tarde, en la
Sala de Lectura del Royal Hotel,
Woburn Place, W.C.I., cerca del
metro Russell Square,
Ju a n RUIZ
hablará sobre:
FAMILIA Y EDUCACION.
AAAAAAf
HOMENAJE A MACHADO
En el marco del hom enaje inter sin q u e ni un asom o d e debilidad, surcado por unos lagrim ones salinacional, en el veinticinco aniver ni flaqu eza em pañara ni traicionara *d os d el corazón.
sario d e su muerte, tuvo lugar una una existencia, q u e es ejem p lo
A ctos d e esta naturaleza d eb ie
con feren cia organizada por el A te señero d e gran hom bre, qu e lo ran celebrarse c<in mucha frecu en
n eo Cervantes d e Lyon, el domingo, fu é d e corazón y d e inteligencia. cia, a fin d e dar a conocer a p ro
26 d e abril, en la sala d e actos
Y nos dijo tantas cosas e l Sr. Just, pios y extraños, los valores autén
d e la Maison d e l’Europe.
en la magnifica página d e historia ticos d e nuestra España, la España
Trás breve y em otiva presenta qu e nos fu é describiendo, qu e se pueblo, la qu e anhela fornuir parte
ción d el presidente d el Ateneo, el rian numerosas las cuartillas qu e d e los países progresivos y lib e
Sr. Just, a cargo d e quien incum nos harían jaita para resumirlo; rales, la que, en más d e una o ca
bió la difícil tarea, dió com ienzo nuestra modesta pluma se siente sión, diera ejem plos d e verdadera
a su peroración. D esde el prim er incapaz d e reflejar sobre el papel grandeza y a qu e un dia quizá
m om ento ganóse y cautivó el nu- toda su bella grandeza.
asom bre, una vez más, al mundo,
m eroso público qu e llenaba por
Solo direm os qu e fu é tan em o mostrándole e l cam ino d e la li
com pleto la sala.
cionante, qu e fueron raros los asis bertad y el progreso.
Magnífico, form idable y muchos tentes q u e no sintieran su rostro
Manuel BERNABEU.
otros adjetivos no bastarían para
calificar el herm oso
discurso„ la
bella plática pronunciada por el
oratlor .
Biografía d el poeta, historia de
España;, geografia
discriptitía y
costumbrista;
liberalism o-colonia
RAMON PRIOR RIOS
Su segundo exilio no es el de
lismo. poesía, romanticismo, clasila inactividad ilimitada, su actuasismo; renacim iento y modernismo,
E1 dia 24 del pasado mes de ción de militante fué siempre enInstitución Libre d e enseñanza, ra
dedicándose
principalcionalismo y los mil personajes qu e Marzo, falleció en Foix (Ariége), tusiasta,
animanm unas y otras escuelas, el que fué querido compañero, mente a la acción solidaria, basta
• que una cruel enfermedad segó
qu e dieron vida a las diferentes Ramón Prior R íos .
Nació en Geldo (Castellón de la una vida, que fué toda ella dediépocas a qu e fu é referiéndose, fu e
ron los condim entos con qu e fu é Plana) en 1898, de donde pronto cada a enaltecer las ideas lil>ersazonando Su conferencia el Sr. tuvo de emigrar para empezar una fearias.
El entierro, civil, fué una gran
Just, qu e estuvo unas veces p o é dura lut'híi por la vida. Llevado
tico, em otivd otras, lírico siem pre, por un espíritu noble e inquieto, manifestación de duelo; compa
humano, m ejor diríamos humaní inicia su lucha por la emancipa ñeros y amigos, franceses y es
ción obrera, en las Agrupaciones pañoles, acudieron en gran nú
simo, en todo mom ento.
Con traza seguro, con fina pin Gremiales, que más tarde habían mero, acompañando a su iamilia
celada, em papada d e variadísimos de dar paso a la C.N.T. Militó dolorida y triste, por la desapari
y bellos colores, fu é dibujando la activamente en los sindicatos del ción del ser querido, cuyo hueco
silueta del gran poeta, d el hom bre Vidrio y Meta'urgia, habiendo de en la Iamilia se dejará sentir para
bueno qu e, nacido d el pu eblo, d e I sostener dura lucha con los pis- siempre.
Asi van quedando en tierra de
raigam bre liberal y jacdbina, vivió, toleros a sueldo de
Mártinez
exilio, estos viejos compañeros que,
luchó, y murió con el pueblo, p er Anido y Arlegui.
En e¡ año 1919, fundó, con otros con abnegación sin igual, dieron
m aneciendo fiel a su ideal hasta
los últimos instantes d e su vida, compañeros, el Sindicato Unico de todo y no pidieron nada, por la
Soneja
(Castellón de la Plana), vida de una Sociedad más libre
siendo en la Región
Levantina, y más justa.
donde, a partir de esta fecha, ini
La F.L. de Foix (Ariége),
cia toda su _ actividad militante.
El Secretario.
Perseguido y encarcelado durante
la
dictadura
de
Primo
de
Rivera,
Así cayeron los dados, 8,24 F.
Bolcheviquismo
y
anarquismo, se vé obligado a vivir exilado en
PEDRO SIMO
Francia durante siete años. Re
2.00 F.
A
consecuencia
de una delicada
gresa
a
España,
al
proclamarse
la
Biología del mundo, 8,00 F.
República,
reempren intervención quirúrgica, falleció en
C.N.T. y el porvenir de España, segunda
diendo de nuevo sus actividades Nantes (L .A .), el dia 4 de Marzo, el
1.00 F.
confederales en Soneja. En julio compañero Pedro Simó.
Campana de Nagasaki. 3.00 F.
Natural de Soller (Islas-Baleares)
Cantos de la nueva resistencia, de 1936. se decide con entusiasmo
a la obra colectivista de la loca activo militante del Sindicato de.
6.00 F.
Conjugación gramatical, 6,00 F. lidad; pero, impaciente por com Téléfonos de Barcelona en donde
Concepciones de la sexualidad. batir más de cerca al Fascismo, ocupó cargos de máxima respon
sale hacia el Frente de Teruel, con sabilidad.
1,20 F.
Al terminar la segunda guerra
la Columna de Hierro, en la que
Criadero de curas, 1,50 F.
permaneció hasta la militarización mundial, fué uno de los primeros
Crepúsculo en Italia, 7,00 F.
Debate imaginario entre Marx y de la misma. Su especialidad pro militantes que contribuyo a orga
fesional le lleva al cuerpo de Tren, nizar la C.N.T. en la Región de
Bakunín, 1,00 F.
Dafnis y Cloe, 4,00 F .
hasta que, terminada la guerra ci Bretaña.
A su desconsolada compañera e
Diccionario de sinónimos, 5,00 F. vil, fué encarcelado, condenado a
Diccionario enciclopédico ilustra muerte, conmutada la pena a 30 hija, como a su hermana y cuñado,
do, 12,00 F.
años, llevado a Belchite a los residentes en Chile, y demas familia,
Diccionario Parvus-Duplex, 3,50. campos de trabajo, y finalmente, !a Federación Local de Nantes se
Diccionario Práctico Brevis, 3,00. liberado con libertad condicional. asocia, compartiendo el triste dolor
Diccionario de Parónimos, 3,00 F.
Inmediatamente después de esta que en estos momentos les afflige
Diccionario Novísimo, 1.50 F.
liberación condicional, se incorpora por la pérdida irreparable del malo
Democracia Cooperativa, 10,00 F. a la lucha clandestina, actuando en grado y apreciado compañero Simó.
Descubrimiento de la radioacti los grupos de Defensa, hasta 1949,
Por la Federación Local
vidad. 5,00 F.
de Nantes :
en que de nuevo se vé obligado
Desierto del amor, 5,00 F.
E l Secretario.
a exilarse.
De sus lises y de sus rosas, 3,50.
Desde el fondo de la tierra, 5,00.
Domingo blanco, 5,00 F.
Doctrinas de Am, 5,00 F.
Discurso a la Enciclopedia. 8,00.
España en la ruta por la liber
tad, 2,00 F.
España 1963, 1.00 F.
lice franquiste contre Íes traLa F. Local de la C.N.T., de
Entre dos mundos, 8,40 F.
vailleurs.
Pedidos al Servicio de Librería Argel en el Exilio, ante la falsa
de la C.N.T., 4, rue Belfort, Tou- información publicada en el co
tidiano «Alger Républicain», de
Ante tamaño embrollo, la Fede
louse (H .-G.).
esta localidad, cuyo texto íntegro ración Local de la C.N.T. de Ar
reproducimos, se ve precisada a gel en el exilio, declara pública
desmentirla públicamente, a fin mente que no ha autorizado a
de poner las cosas en su lugar ninguno de sus miembros para
correspondiente, así como para formar parte del pretendido «Co
que la Organización en general mité de Coordinación de la Alian
no pueda verse sorprendida por za sindical obrera de España»,
maniobreros de ninguna clase.
integrado, según «Alger Républi
He aqui el contenido de la fa l cain», por la Unión General de
al aiie libre, escapando del am sa
información
publicada
por Trabajadores (U GT), la Confede
biente enrarecido de la ciudad que «Alger Républicain» del día 9 del ración
Nacional
del
Trabajo
nos absorve con sus mil tragines corriente:
(CNT) y Solidaridad Obrera Cris
y preocupaciones rutinarias.
tiana de Cataluña (SOCC) y que
La jornada será amenizada con
L’ALIANCE SYNDICALE
ni siquiera tiene conocimiento de
un programa de atracciones a cargo
OUVRIERE EN ESPAGNE
la existencia de tal Comité.
de nuestro simpático amigo, gran
1
E sta
Federación
Loca!, aun
animador de festivales, Sr. Soler,
Le comité de coordination de considerando que el fin persegui
con la colaboración de artistas, ma
l'alliance syndicale ouvriere d’Es- do con dicho comunicado es alta
gos del canto y de la guitarra.
pagne, organisaticn formée par mente humano, viene obligaua a
Para
inscripciones,
informes
l’Union genérale des travailleurs salir al paso de falsas informa
complementarios e itinerario, diri
(U G T), la Confédération natio- ciones, al objeto de que no pros
girse a la Permanencia del Ateneo
nale du travail (CNT) et la peren y puedan más tarde servir
Solidante ouvríére chrétienne para desorientar a la opinión pú
Cervantes, 16, Place Belcourt, to
de Catalogne (SOCC) dénonce blica del país y del extranjero.
dos los sábados de 4 a 6 de la
à l’opinion publique Internatio
tarde, y a los miembros de la
Por la Federación Local.
nale la nouvelle vague de réJunta Directiva.
pression déclenchée par la poEl Secretariado.
L a Comisión d e Fiestas.
N ecrológica s
Servicio de librería
La Jira del (Heneo Cervantes
La Comisión de Fiestas del Ate
neo Cervantes, invita a todos sus
adherentes, amigos y a todos los
españoles en general, a participar
a la gran jira campestre de con
fraternidad
familiar y española,
que tendrá lugar el domingo, 14
de junio de 1964, en el magnífico
y pintoresco lugar, que tiene por
marco la tranquila « du lce playa »,
en los bordes del Rhóne, cerca
de la villea de Tournon (Ardéche),
lugar del caudoloso rio, encajado
en profunda garganta, en donde
todas las sanas distracciones son
posibles : el baño, la pesca, la na
tación, etc., y en fin, todo cuanto
permite al hombre pasar un día
^
Desmintiendo una información
LE M O N D E ET LE PROGRES
(Suite d e la pag e 1)
la route qui mène vers ce qui est
juste et nécessaire, il íaut absolument qu'il posséde un ensemble de
connaissances luí pennettant de
comprendre oú se trouvent ses intéréts et comment il doit les défendre.
E t à la base de ces connaissances;'
i! y a, avant toute autre chose, un
premier pas à franchir qui doit ouvrir ;i tous et à chacun les portes
des écoles, de telle maniere que
l’analphabétisme et l'ignorance ce
den- le pas à une formation des
masses qui s'avére indispensable
pour que le véritable progrés puisse
s ’accomplir au profit de la collectivité toute entiére.
Malheureusement, nous n’en sommes pas encore lá et je pourrais
roéme ajouter que nous en sommes
encore tres loin. Dans les pays développés, comme par exemple la
France, nous constatons que les rentrées scolaires sont difficiles, qu'il
y manque d'écoles et d’instituteurs
et qu’il n’est pas toujours facile de
procurer aux éléves qui terminent
leurs classes primaires ou secóndaires, la place qui devrait leur reve
nir dans le niveau d’enseignement
supérieur. Par ailleurs, l’égaüté dans
l ’enseignement, bien que reconnue
officiellement, n’est trop souvejit
qulun trompe l'oeil sans application
pratique, les familles de condition
modeste n’étant pas en mesure de
faire face, soit aux dépenses (pour
minimes qu’elles soient), soit au
manque à gagner, qui sont la conséquence logique de la poursuite des
études de leurs enfants.
Mais tout ceci n’est que peu de
chose par rapport à l’ampleur du
probléme, qui prend des proportions
¿normes lorsque nous le transportons aux pays sous-développ¿s, oü
l’enseignement de base le plus élémentairc ne touche, en r¿alit¿,
qu’un nommbre d’enfants trés li
mité. L ’analphabétisme, par conséquent, y régne toujours en maitre
et nous ofïre le spectacle désolant
d’une jeunesse privée du capitalsavoir, d’un des meilleurs atouts que
l’on puisse avoir dans la vie.
Un tiers seulement de l’humanité
bénéficie d’un ens'ignement à peu
prés convenable; pour les deux tiers
restants, c ’est le tunnel, l ’obscurité
presque totale. Dans la plupart des
pavs d’Afrique, le pourcentage d’analphabétisme d e l a population
adulto de 15 ans et plus se situé
entre 75 et 99 %; il est d’environ
75 % en Asie et de 50 % en Amérique Latine, sans oublier que dans
toutes ces régions on n’est plus considéré comme analphabéte lorsque
Pon arrive à pouvoir écrire son nom.
11 est done évident qu’il y a un
eílort ¿norme à entreprendre pour
que l’homme soit en mesure de savoir et de connaitre, effort qui pourrait devenir réalité si l'on se décidait à progresser vers des objectifs
viaiment positifs.
Lorsque nous regardons ce pro
bléme, en considérant la population
d'áge scolaire, nous voyons, par
exemple, que d'après des chifíres qui
out ¿té estimés par des organisations
compétentes, seulement le 25 % environ des enfants ágés de 5 à 14 ans
orit le privilége de l'école primaire
en Airíque (9 % en Angola, 13 %
en Guínée, 6 % au Malí, 27 % au
Maroc, 50 % dans la Fédération de
Hhodésie et de Nyasaland), et que
cette moyenne, tout en étant supérieure lorsqu’il s’agit de l'Asie et de
l’Amérique Latine (environ 50 % ),
est loin de répondre aux besoins
réels des enfants qui habítent ces
régions.
Si le tablean de l’enseignement
piimaire laisse tant à désirer, il est
inutile de mettre le point sur le
manque presque absolu de possibi
lités qui s ’ofirent aux enfants de ces
régions, lorsqu’il s’agit d’entreprendre des études secondaires,
techniques ou supérieures. E t pour
ces niveaux d’enseignement, le mal
est visible aussi dans un nombre de
pays assez important des autres ré
gions, oü l’effort nécessaire n’est pas
fourni pour garantir aux enfants et
aux jeunes, aux générations {le
demain, la possibilité d’élargir leurs
connaissances et d’étre en mesure de
taire face à une vie de plus en plus
mécanisée, qui réclame de l’homme
une formation que l'école devrait lui
piocurer et qui n’est malheureuse
ment pas toujours à sa portée.
Dans le domaine de l ’enseigne
ment, l’effort à réaliser est immense,
parce qu'il faut parer, à la fois, au
F E U IL L E T O N D ’« E S P O I R »
N um ero
18
COLLECTIVISDTIONS
L 'ceu v re co n stru ctiv c
de la
R évo lu tio n E sp agn ole
(Recueil de Documents)
Editions C.N.T. - F.A.I., 1937.
manque d'écoles, d’instituteurs et
de professeurs de niveau supérieur,
sans oublier le probléme du matériel
scolaire qui se pose d’une maniére
tres aigue aux pays sous-développés.
Ces pays, par ailleurs, ont une pre
miare étape à couvrir, qui consiste
à donner aux enfants un enseignenient de base rudimentaire, máme
procuré par des enseignants sans
dipíóme, en attendant que des instituteurs qualifiés soient formés dans
les écoles normales existantes ou à
créer et dans des institutions équivalentes se trouvant à l’étranger.
Tout devrait étre mis en oeuvre
pour vaincre ce grand fléau qu’est
l’ignorance, et il serait aisé de pro
gresser dans cettç voie, si l’homme
y prétait l’attention qu’elle mérite.
II íaudrait se dire que le progrés
n'est pas fait que des réalisations
techniques qui dépassent les connais
sances du commun des mortels, qu’il
est tout autre chose que du fer et
de l’acier et qu’il ne deviendra une
réalite acceptable, que dans la me
sure oú nous réussirons à lui faire
perdre sa froideur pour en faire
quelque chose qui soit l’expression
du bonheur souhaité par les hommes
de bonne volonté, non par les marchands de canons et les exploitants
de toute sorte.
Le probléme de l’enseignement,
avec tous les aspeets qu’il comporte
et qu’il est impossible de considérer
en détail dans un article, qui n'est
destiné qu’á poser la question d’ordre général, nous .prouve, une fois
de plus, par son importance, l’amplcur des besoins qui en résultent et
le peu d'efforts qui sont entrepris
pour y remédier, que notre monde
est encorp trés éloigné de la seule
voei capable de lui assurer un avenir
empreint de dignité et placé sous
le signe de la prospérité et du bonhour collectifs.
HCBOOSUOSIIU
des
R e la tio n s
A. TARRAGO.
a)
Ce Département formera le Secretariat du Co
mité Regional e t sera chargé de mettre en pratlQue
tous les accords du Comité. II convoquera aussi les
xéundons pléniéres qui ser ont aussi nombreuses que
les besoins de Tindustrie l’exigeront.
b) H se m ettra en relation avec tous les organismes
syndicaux ou économiques.
c)
Ce Département pourra détacher autant de
camarades qu’il jugera nécessaire a&n de procéder à
des visites dlnspection dans les zones, localités ou
fabriques. Ces camarades seront chargés de faire appliquer les accords des réunions pléniéres et des assemblées.
P u issa n c e de l ’org an ¡isation c o n fe d é ra le
d e v a n t la c o lle ctiv is a tio n de l ’in d n strie te x tile
L ’organisation confédérale aura ses représentants direets dans toutes les fabriques de Tindustrie. Cette représentation qui pourra étre, dans l’ordre syndicat, celle
du Comité de Fabrique, aura le pouvoir de fixer, à tous
moments, la conduite des Comités Techniques administratifs et, en cas d’anomalie dans leur conduite, dénoncer
leur cas à la direction de la branohe afin que celle-ci
convoque une assemblée générale du personnel de la
fabrique pour chercher une solution au oonílít ou applíquer des sanctions.
Dans le Comité Industriel Local, l’organisation confe
dérale aura deux représentants qui seront des travaálleurs de Tindustrie. Ceux-ci seront en lia ison étroáte
avec la Direction de la branche et toujours prèts à
dénoncer ce qui leur semblera étre une régression de
l’esprit révolutionnaire.
En cas d’immoralité ou d’actes suspeets dans la vie
dudtt Comité, la directáon de la branche pourra convo■quer une assemblée du Comité pour exposer ses doléances et. s’il y a lieu, le Comité pourra convoquer, en
—
EVADE SAMEDI DE L ’HOPITAL
DE LA ROCHELLE, MARC RO
BIN DEMEURE INTROUVAB LE
lournal Imprimé sur les presses de )•
30C IE T E GENERALE D’ IMPRESSION
(Coopératlve Ouvrlére de Productlon)
Ktelters
81,
rué des Amidonnlen
réléphone . : 22-89-73 — TOULOUSF
En dépit de reeherches tres ac
tives qui se poursuivent depuis
vingt-quatre heures sans désemparer,
tant à La Rochelle que dans les env'irons immediats, en dépit aussi de
D irecteur-G érant i A. TURM O
»,
R a p p o r t su r le ro le du C o m ité C e n tra l
de l ’« E sp a g n e In d u str ie lle »
O rg a n isa tio n in té rie u re du C o m ité
FAITS - DIVERS.
Certes, ces derniers sont innombra
bles et surviennent dans tous les
coins de la planéte terrestre; il n en
est done nullement question d’en
discuter en général, car chacun est
difiérent, quoique pour certains les
enseignements à en tirer se rtssemblent; aussi j ’ai simplement l’intention d’en citer quelquts-uns que
j'a i relevés et de présenter <les commentaires.
J ’avais d’abord relevé « L'AFFA IK E DE LAON », mais ayant
pris connaissance de la spirituelle
chroníque de Valentine de Coincoin,
à ce sujet, dans « Le Canard enchaíné » du 13 mai 1964, je ne me
sens capable de commenter aussi
finement. Voilá pourquoi j'invite les
curieux à lire « Le Canard ».
ü ’ailleurs, ils trouveront dans le
méme i< Canard » des échos concernant un autre fait-divers dont j ’avais
prélevé dans la presse plusieurs coupures; il s’agit de « L ’évasion de
l’O.A.S. Robín ». Je ne disserterai
done pas sur les sanctions appliquées à divers fonctionnains; mais
je ne puis manquer de constater que
l’évasion a ¿té bien organisée, puisque au moment oú j ’écris, soit le
ib mai 1964, le, fugitif court tou
jours. Comme quoi, certaines catégories sociales qui, à divers titres,
ne sont guére intéressantes, savent
et ont les moyens de lutter contre
les autorités officielles.
Voici le récit de l’évasion donné
par a La Dépéche du Midi » du
4 mai T964 :
25 octobre 1936.
D é p a rte m e n t
U
e n s e ig n e m e n t s a t i r e r d e
CERTAINS
Paris, mai 1964.
L ’« E S P A G N E I N D U S T R IE L L E
U S IN E C O L L E C T IV IS E E
OSGANf M
I r UNION K IG IO N U t OS U
C S T .fi
Echos... de Presse
assemblée générale, tous les travaílleurs de Tindustrie
afín que ceux-ci discutent le cas litigieux.
Le Comité de zone se trouvera placé dans les mémes
conditions, sous le contróle du Comité Regional qui
pourra réunlr tous les Comiés textiles de la région en
cas d’anomalie.
Le Comité Régional de Tindustrie sera contrólé à son
tour, par le Comité Régional de la Coníédération Nationale du Travail et, en eos d’anomalle, celui-ci pourra
convoquer des Réunions Pléniéres de Comités Locaux et
Régionaux. II ira si besoín est, jusqu’á une réunion
pléniére des syndicats afín de résoudre au mieux tous
les cas qui se présenteront.
c)
•
barrages nombreux demiurés en
place tant dans l’agglomération que
sur les routes y conduisant, l’exadjudant-chef Marc Robin, qui s'est
¿vade samedi. peu avant midi, de
Thópital de La Rochelle, ctemeure
introuvable.
Toutes les précautions ont été
prises pour éviter que le fugitif ne
quitte la ville. Or, il est permis de
penser qu'il s’ y trouve eucore, caché
chez l’ un des sympathisants de l’ ancien réseau activiste « Résurrectionl’ atrie ».
LES CIRCONSTANCES
DE L ’ EVASION
Marc Robin avait eté transfére
depuis prés d'un mois du pénitencicr de Saint-Martin-de-Ré á Thó
pital de La Rochelle pour y subir un
traitemçnt.
II se trouvait, hier matin, dans
le quartier réservé aux prisonniers,
en compagnie d’ un autre détenu,
également O.A.S., lorsqu'il reyut la
visite autorisée de na femme, a
laquelle le gardien ouvrit Tunique
porte qui fait communiquer eette
salle avec l’autrc partie de Thópital.
Ouclques secundes plus tard. vers
11 h. 30, le gardien, - un agent de
pólice yn retraite, apporta le p'atcau du déjeuner destiné au codétenu de Robin. Mais il commit Timprudcnce de laisser la porte ouverte.
Mettant à profit un moment
d’ inattention du policier. Robin,
n'ayant pour tout vétement qu'un
pyjama de eouleur bleue et une
paire de chaussures de basket, bondit hors de la salle et fila à toutes
jambes, dans le couloir, bousculant
au passage un infirmiyr.
FLTTE EN PYJAMA
Parvenú dans la cour, le fugitif
ralentit l’ allure pour ne pas se faire
remarquer, mais le gardien, par la
fenétre de la chambre cellulaire, se
(Suite en page 3.)
entreprise, soit par leurs successeurs.
L'utile et le nécessaire que nous avons réalisé, le
Comité le volt aussi bien que vous. Mais il est une
chose dont vous seuls pouvez vous rendre compte et
que nous ne pouvons déceler aussi clairement que vous,
ce sont les bénéflces moraux et matériels qui ont été
obtenus pendant ce temps oü vous nous avez confié
le sort de l ’Espagne Industrielle. Cependant, il convient
de tenir compte, toujours, que nous ne faisons que
recueillir les fruits des travaux de ceux de nos cam a
rades qui, les armes à la main. prèts à donner leur
vie, luttent sur les terres lointaines pour conquerir le
droit humain, luttent pour conserver ce qui est déjá.
conquis, luttent pour éviter que d’autres hommes nous
arrachent les menúes réformes acquises au príx de si
lourds sacrifices par lés lutteurs qui se sont succéde
dans le cours de Thistoire. Remarquons en passant,
puisque nous avons parlé de bénéflces, que ceux-ci exis
tent, sans aucun doute, de fait et de droit. Mais si les
circonstances actuelles nous obligeaient à quelques sa
crifices matériels, il serait insensé de le critiquer alors
qu’il s’agit des intéréts de la collectivité.
I
S itu a tio n fin a n c ié re
Aussitót après la prise de possession de l'Espagne
Comme vousl’a dit, au cours de la demiére Assem
Industrielle et la formation du Comité, on se rendit par
blée, le camarade comptable, la situation financiére de
ía ! tement compte de Tétendue de la tache et des difiil’Espagne Industrielle, n ’a souffert de difficultés que
cultés qui ne manqueraient pas de se produiré avant
celles qui découlent des circonstances. Pour y pallier,
la reprise du travail normal. Les 19 membres du Comité
le Comité a pris les mesures d’urgence qui s’imposaient,
se réunirent done et se partagérent le travail.
afin d’améliorer nos disponibilités, autant que le perDes conunissions spéciales furent créées, chacune d’elles
m ettait le nouvel é ta t de choses.
ayant à charge d’envisager un des aspeets du probléme,
Une de ces mesures consiste à différer le réglement
avec faculté de résoudre immédiatement les travaux
de moindre importance, arréter les décisions appro- ■x des approvisionnements antérie'urs au 28 juillet, date à
laquelle a repris l’actlvité de notre entreprise. Cela ne
priées et soumettre les conclusions aux assemblees plé
signifie pas que nous nous désintéressions de ces conniéres de Comité pour accord définitif.
trats, mais que nous désirons seulement les ajuster au
Certaines de ces commissions se divisérent en sousgré de nos disponibilités et donner la préférence aux
commissions dans le but de réaliser un meilleur travail.
nouveaux achats de matiéres premiéres, dans le régime
Dés la premíére semaine, la réunion pléniére du
que nous avons choisi. C’est assez diré, que nous donComité se réunit, chaqué samedi matin, dans son local
nerons la préférence aüx crédits qui nous auront été
comptant, presque touljours, la présenee de ses dix-neuf
consentis depuis la saisie.
membres.
Aussi, sans nous montrer excessivement optimistes
Les commissions se réunirent de leur cóté, à jour
quant à la solution complète du probléme financler.
fixe, soit pendant les heures de travail, soit en dehors
nous ne pouvons pas dire non plus que sont épuísés
de ces heures.
tous les moyens sur lesquels l’Espagne Industrielle est
Nous avons la satisfaction de pouvoir déclarer que,
en droit de compter. Nous avons toujours fait notre
jusqu’á ce jour, cette organisation a donné les meilleurs
possible, en effet, pour ne diminuer en rien le crédit
résultats dans Taccomplissement des múltiples travaux
commercial dont bénéficiait notre entreprise en régimequi nous ont incombés.
bourgeois.
Certains camarades du Comité sont chargés de vériNous portons à la connaissance de l’Assemblée géné
fier, chaqué semaine, l’éta t de la caisse.
rale que le total des salaires hebdómada tres payés ju s
C’est sous cette forme que le Comité a organisé son
qu’á cette date et depuis la derniére Assemblée se
travail et nous devons déclarer à Tassemblée qu’il l’a
monte à 1.162.336,90 pesetas se répartíssant de la m a
mené à bien, y apportant toute l’énergie que comniére suivante
1.038.008,85 au personnel de Sans:
mandent les circonstances exceptionnelles e t gardant l’in70.010.20 à celui de Sabadell et 6.251,40 pesetas à V a
time conviction d’avoir mérité la confiance de la prelencia. ainsi que 95.268 pesetas de mensualités pour Ves
miére assemblée qui l ’a créé.
employés des usánes et du bureau de Barcelone et une
Quant aux omissions, erreurs, défauts d’initiative, nésomme de 24.581,10 pesetas pour venir en aide á des
gligences, décisions inoportunes dont il est responsable,
camarades mal ades.
ils sont le propre de toute oeuvre húmame, laquelle
peut toujours étre améliorée, soit par ceux qui l’ont
(A suivre.)
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