D ire cte u r : Antoine TURMO Adresse : VI' Union Régionale C. N. T. B o u rse du T ra v a il P la c e S a in t -S e r n in T O U L O U S E (H .-G .) * A BO N N EM EN T A n n u e l ................. 20,«O F B em e strie l . . . . 10,40 F HEBDOMADAIRE P a ie m e n ts : C e lm a M ich el, 4, rn e B e lfo r t. T oulouse. C .C .P. N« 952-38 ♦ ORGANE DE LA REGIONALE DE LA C. N. T. F. Prix : 0,40 F 31 MAI 1964 N: 126 UN LA VI* UNION D ’A L A R M E La culture humaniste COMPLICITE est dafigereusemert meracée DU SILENCE r^ E R T A 1 N S fa ite la íss e n t rév eu r. Celui q u ’on v ie n t de nou s a p j p re n d re , p a r exem p le. L e P re m ie r M ai, un m ilita n t du p a rtí so cia lÍ8 te belge d ev ait, à la T é lé v isio n b ru xello ise, fa ir e l’h is torw jue du P re m ie r M al e t l'étofTer de qu eiqu es c o n u n e n ta ire s d 'a ctu a lite au s u je t de c e tte d ate. C om m e il e s t d e co u tu m e d a n s les m a iso n s de T é lé v isio n de tou s les pay s — ch a q u é jo u r plus é tr o ite m e n t c o n tró lé e s p a r l’E t a t — il d u t p ré se n te r le te x te de son aU ocu tion. I I a v a it ju g e de son d evoir de fa ir e a llu sio n a u x grèves des A stú ries e t à l'o p p o sitio ii p op u laire au rég im e fra n q u iste en E sp a g n e . O n lui con seilla de su p p rim er le p a ra g ra p h e e n q u estion . I I ré p o n d ít qu’il lir a it son aU ocu tion teUe q u ’il l'a v a it red ig ée ou q u ’il ne lir a it rie n du to u t, s’a b s te n a n t de p a rtic ip e r ain si à ré m issio n . < C e tte n e tte prise de p o sitio n n e f lt a u cu n e im p ressio n su r les ce n se u rs de la T .V . b elg e : L ’ém ission su r le P re m ie r M ai f u t bel e t b ien su p p rim ée. P u isq u ’il ne v o u la it p as se so u m e ttre , e h b ien ! l’a c c é s a u p e tit é c r a n lui s e r a it in te rd it. Q u ’e s t - c e que c e la sig n ifie ? Q u 'à no u veau s 'é ta b lit la com p lic llé d e to u s les g o u v ern em en ts a u to u r d e F r a n c o e t d e ses re itre s. C o m m e b o n s re itre s, ils s o n t su scep tib les. A in si la P ó lice v eU le -t-elle p ou r que to u te s le s v é rité s su r l’E sp a g n e so ie n t b a n n ie s d e la P resse, d es. ru es e t des trib u n es. L ’h is to ire b ien ré c e n te du « Q u’il a ille au d ia b le » des a ffic h e s de L eco in , e n e s t l ’ex em p le en F r a n c e . II fa lla it e m p é c h e r que l’on voie F r a n c o s e r r a n t la m a in de H itle r; F r a n c o p a s s a n t en rev u e des tro u v es h itlé r ie n n e s à c ó té de H itle r à H e n d a y e e n 1940, a u m o m en t d e la g ra n d e d éb àcle du p eup le fr a n ç a is . C e la a u r a it pu r a f r a ic h ir des m ém o ires tro p c o u rie s. M a in te n a n t, II n e fa u t pas que le m on d e s a c h e q u ’e n E sp ag n e, des o u vriers o o u ra g eu x , la s d ’a tte n d re des a m éU o ratio n s de leu r co n d itio n , se r é v o lte n t; que d ’a u tr e s , p a r soU d arité en v e rs c eu x qui o n t d é jà é té v íctim e s des ré p ré sa ille s p a tro n a le s e t g o u v ern em en ta les, fo n t grève au ssi. II n e f a lla it p a s que le m on de s a c h e le P re m ie r M ai q u ’il y a v a it u n p eup le sou m is à u n e d ic ta tu re qui o sa it m a n ife s te r, d em a n d a n t l a L I B E R T E S Y N D IC A L E , d ro it que p o sséd en t ro ém e le s ou vriers Ies p lu s a rr ié ré s . II n e f a u t p as que le m o n d e s a c h e q u 'en E sp ag n e les ch o se s ne v o n t plus du to u t : c e la s ig n ifle ra it p e u t-é tr e u n réveil du p ro le ta ria t m o n d ia l. C ela p o u rra it se tra d u iré p e u t-é tr e e n u n ¿ la n de sy m p a th ie v ers le m a lh e u re u x peuple esp ag n o l, c e q u i p o u r r a i t n u ire à la ca u se s a c ro s a in te de la bou rgeoisie e t du c a p ita lism e in te r n a tio n a l, qui n e s’e st p a s e n c o re re m is de la g ran d e peur de 1936. L a co m p licité du sile n ce, qui é to u ffa la rév o lu tio n esp agnole e t la lu tte des a n tifa s c is te s ib èriq u es c o n tre le fa s cism e m o n d ial, r e p fe n d de plus belle. O n aid e F r a n c o e t le fra n q u ism e p a r to u s les m oy en s. O n lu i d o n n e de l ’a r g e n t; on e x e rc e des re p resa ille s c o n tre ceu x qui o se n t le b r a v e r ; on isole l’opposition, la co u p a n t de ses a m is, des a llié s, d es a id es éco n o m iq u es e t m o rales. E t g a re à ceu x qui n e v e u le n t p a s é tr e la ch e s e t r e jo in d re les có m p lices de F r a n c o : le s p o rte s de la T é lé v isio n , d e la P r e s e ; tou s les m o y en s de c o n ta c ta r l ’op in ion pu blique le u r s e r o n t b arrees. C e s t ir r ita n t, c ’e s t ré v o lta n t, su r to u t lorsqu e ces m esu res p rises p a r un g o u v ern em en t qui se d it d ém o cra te e t lib é ra l. CRI so n t Avant le choc qu'a provoqué le lancement du premier Spoutnik sur le systéme d'enseignement américain, la pénurie d’hommes de Scien ces, d'ingénieurs et de tfchniciens faisait l'objet de graves inquiétudes aux Etats-Unis, A l ’heure actuelle, toutefois, c ’est d’une autrç pénurie qu'il s’agit : Malgré la montée en fleche des inscriptions dans les collèges d’arts libéraux. on s ’inquiéte, dans ces derniéres institutions, de l’inaptitude à fonner assez de « généralistes », c ’est-á-dire d’étudiants et d’étudiantes qui auront reçu une formation générale dans les humanités comme dans les scienc.es, et qui puissent étre des porte-flambeaux de la culture et de la civilisation. C’est. nul autre que le professeur Jacques Barzun lui-méme, I’un des dovens de l’Université de Colúmbia, à Nevv-York, qui déclarait tout récemment que la tradition libérale (ou la culture humaniste) est ou moribonde ou déjà morte en Amérique. Au lieu de cháteaux-forts oii nourrir les facultes intellcctuelles, la raison et l’imagination des générations étudiantes, « les colléges sont devenus des endroits oú prédominent les préoccupations de tou tes sortes. Les étudiants sont ma nís. lis ont un einploi et c'est l'horloge qui les méne ». Lors du 50° Congrés de l’Association des colléges américains, récemment, plusieurs éducateurs ont été unánimes à partager le pessi misme du professeur Barzun. Les colléges « clàssiques » (liberal arts colleges) sont menacés par l’accélération, par l’augmentation ct par la fragmentation si rapides des connaissances, et par les besoins ur gents de spécialistes de toutes sortes, qu’il s’agisse d’ingénieurs ou de directeurs de musées. Les éléves les plus doués, au collége, étant donné qu’ils se sont déjà soumis aux techniques des orienteurs (•< advanced placement ») dés le « High School >i ou Técole préparatoire, ont bien háte de s’inscrire aux cours spécialisés en vue d’une prof ssion qui leur vaudra un niveau de vie confortable. L ’Université Yale vient d’organiser un prograrnrm- d’études gráce auquel les étudiants les plus avan cé? peuvent acquérir en mème temps le baccalauréat et la maitrise (B.A . and M.A. degrees). fine fois qu’il est inscrit dans les cadres d’une spécialité, l’étudiant est isolé de ses compagnons par ce que Robert Oppcnhejmer appelle •< l'amincissement des connaissances communes », ce qui a pour cffet de réduíre au néant le dialogue entre les chercheurs et les savants, dialogue qui est le cceur méme du savoir humain. Plusieurs éducateurs font retomber une partie des responsabilités, pour cet état de choses, sur le gou vernement et sur les subventions qu’il accorde pour fins de recher ches. En l ’espace ele cinq années, le gouvemeroent a versé 5 milliards dans ce but, et I on comprend facilement que cette somme fabuleuse ait eu pour conséquence, dans les Universités, de faire fructifier les recherches d’ordre scientifique à un palier tres avancé. Mais les subven tions en faveur des colléges d’arts libéraux sont minimes ou inexistants. Dans un geste de désespoir et de défense, le Conseil américain des Sociétés savantes va incessantment prier le gouvernement américain de mettre sur pied un Conseil national des Humanités et des Beaux-Arts, analogue au Conseil national des Sciences. Comme le disait le président Barnaby Keeny, de l’Université Brown : « C’est sur les huma nités efe les arts que reposent l’éthique et la morale de la nation. » I.’enseignement américain est si dynamique et il se transforme si rapidement qu’il peut probablement trouver par lui-méme les remédes au danger de voir l’Amérique de venir une imntense fourntiliére de technocrates. I.e professeur Lee DuBridge, président de l’Institut de technologie de la Caliíornie, rap porte que les étudiants de son instítution, qui sont tous de futurs ingénieurs et des scientifiques, s’intéressent beaucoup plus aux arts libé raux qu’il y a trente ans. Les h o m m e s d’afifaires eux - mimes, comme le reconnait Jacques B ar zun, ont « gardé la foi » à la tradi tion des arts libéraux et ils l’ap puient parce qu’ils préíérent réellement l’intelligence en général. une bonne formation (literacy) et la ílexibilité aux aptitudes spéciales qui deviennent vite dépassées (outmoded). 11 n’en reste pas moins vrai que la valeur d’une culture humaniste et générale est moins évidente à une époque technique comme la nótre; il est nécessaire de plaider de nou veau en sa faveur, comme I’a fait, lors du Congrés précité, un ex-doyen de l’Université Yale, le professeur VYilliam de Vane. « Ce sont. disait-il, la littérature, l’histoire et la philosophie, ou l’esprit de telles dis ciplines pouvant animer toutes les autres études, qui constituent le cceur méme de la culture huma niste; ces disciplines aident à la maturité de 1’esprit et de la volonté. elles stimulent l’imagination, élargissent les horizons et elles donnent à la vie à la fois une direction et un but. » (Editorial de la revue Life. New-York (U .S.A .) LA LEGALITE de la détention d’ Abarca est devenue contestable Arrété le 12 octubre, Abarca est fait qu’ Abarca avait oommeGce la toujours en prison. gréve de la faim depuis huit jours. II a été détenu jusqu'au 23 mars .Mais, depuis, c’est presque six en vue de l’exéquatur du mandat semaines qui se sont écojlées sans d'arrét émis par la Suisse, contre 4 ue l’affaire ne soit appelée, comme lui. La decisión de la Cour d’e cas- la lo* l’exige, devant la Chambre des sation intervenue à cette date, a mises en aceusation de la Cour mis fin á cette procédure. C’est un 4 appel. principe, qu’ une détention prévenDr, iei il ne s’agit plus de l’attive doit étre aussi eourte que pos- te*nte à un principe généralement sibfe. Or. la Cour de cassation reeonnu, mais d'unc véritable illén’avait pas hesité à renvoyer l'af- galité. faire à plus d'un mois, malgré le effet, la loi ne laisse, après l’exéquatur, qu’ un délai de quinze ^ j o u r s au Gouvernement pour prendre l’avis de la Chambres des mises en aceusation de la Cour d’appe!. Au-delá, la détention n'a done plus de fondement legal. Dans ees conditions. Abarca devrait étre immédiatement remis en liberté. Il est nécessaire de protester. II faut dénoneer cette illégalité. 11 faut recommeneer à voter des réalité que dans la mesure oü il motions, à publier des protestations. s'accommode d’un ensemble d’imII n’ est pas vrai que l’ intérét de pératifs qui font courir au monde Ies la classe ouvrière be ge pour cette plus graves dangers, et dont les affaire a faibli. avantages réels ne profitent qu’à un Elle ne permettra pas le recours nombre tres limité de privilégiés. á l’illégalité et à la détention arbiVoyons aujourd’hui un aspect traire pour lasser sa vigilance et dent l’importance ne peut échapper permettre une extradition honteuse à personne celui de l’enseignement. en dehors de la période d’ agitation Pour que le monde aille de l’avant, que la révélation de la mesure qui pour que le citoven soit en mesure menaçait Abarca avait fait naítre. LE mOIIDE El LE PROfilES VI. - L'Enseignement — N ous a llo n s fe rm e r p arce que le s o u s -s d n e ra p p o rte plus ríen . Prétendre que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, est une aberration que seuls peuvent se permettre ceux qui détieonent le pouvoir, habitués comme ils sont à faire état des progrés magnifiques dont nous bénéficions, gráce aux efiorts qu’ils déploient pour apporter bien-ètre et prospérité à la collectivité. Je crois avoir prouvé dans mes articles précédents que, tout au moins pour l’instant, il n’est pas de forger son avenir et de se tracer question d’accepter cette versión (Suite en page 8.) simpHfiée du progrés, celui-ci n’étant De « LA GAUCHE », Bruxelles (Belgique). C O M M E N T ^ e á d e óátadaá cllnid&á Çòia ttaà ctia S ^ ^ A Misión principal P E R M IT I D M E que e sta s lín e a s, todo y resp o n d ien d o a l titu lo , se a n ta m b ié n u n a esp ecie de voz de la s h o ra s, o la h isto ria p ied ra so b re p ied ra, si n o es m u ch a p rete n sió n . S o n m u ch a s la s v irtu d es p e cu lia res del pu eblo esp añ o l, del pueblo ib érico , y p o d ríam o s c ita r la s u n a a u n a. P ero so sp ech am o s que con to d a s sus v irtu d es n o h a con seg uido vivir su socied ad ju s tic ie r a e ig u a lita ria porque h a ca recid o de u n a m uy n e c e s a r ia : la de la t e n a cid ad . A trib u y á m o sle to d as las cu a lid a d e s : reb eld e — reb eld e por te m p e ra m e n to y por in tu c ió n — , digno, a ltr u is ta , decidid o, v a lie n te , n o b le, g e n ero so ; d ig am os de é l que e s u n valor in d iv id u al por e x c e le n c ia , e tc. P e ro reco n o zcam o s que a tra v é s de su h is to r ia , el e sp a ñ o l se h a c a ra c te riz a d o e n n o s e r ten az. Só lo por s e r a s í n o s e x p licam o s que e n E sp a ñ a h a y a h ab id o unos C o m u n eros de C a s tilla y u n as G e r m a n ía s de V a le n c ia , e tc ..., y sea E sp a ñ a e l p a ís q u e m en os h a y a con ocid o, n i a u n divulgado, la id ea de vid a, y e n sa y o s de vida, co m u n ita ria s . Só lo a la f a lt a d e t e n a cid ad se le puede c u lp a r el h e c h o tr is te d e qu e, sien d o en E sp a ñ a e n donde m á s e stra g o s y c rím e n e s c o m e tie ra la relig ió n b a jo el m a n to de S a n ta In q u isició n , de todos los h o m b res de la tie r ra , s e a n los e sp añ o les los que m á s in cien so h a y a n ten id o que re s p ir a r y m ás ag u a b e n d ita h a y a n te n id o que beb er y u tiliz a r, m á s a la b a stro s , yesos, leños, v írg en es, dioses, cielo s e in fiern o s h a y a n ten id o que a d o ra r o tem er. No d ecim os que en el fon d o com u lg ase co n todo ello, pero es pú blico e h is tó ric o que los esp añ o les h a n tra g a d o todo ello p a siv a m en te, en c o n tr a s te In e x p lica b le co n su in tu ició n reb eld e. E n e l te rre n o p olítico, e s u n iv e rsa lm e n te reco n o cid o que, a n te s que cu alq u ier o tra n ació n , E sp a ñ a fu é e l p rim e r p aís que se d ie ra u n a C o n stitu ció n , y es in d is c u tib le que E sp a ñ a e s el p aís que m en os c o n stitu c lo n a lm e n te se h a reg id o. ¿ P o r q u é? P orq u e a l esp añ o l le f a lt a ten a cid a d . P o p u la r fu é la ad h esió n a los b rav o s C om u neros. D os a ñ o s duró la re p resió n . Al d ía sig u ien te, los h ijo s de los m u erto s o lvid aro n el s a c rific io ; el jo lg o rio su stitu y ó a la id ea so cial y las ju e r g a s y los b a ile s se d e sa rro lla b a n sobre la tu m b a m ism a de los m u erto s. L e fa ltó te n a cid a d y pecó ta m b ié n de in c o h e re n c ia , p rim ero, e in c o n se c u e n c ia después. C reem os que todo ello h a podido s e r porque la p ropied ad que m á s d o m in a a l e sp a ñ o l es la bo n d ad . D ebido a é sta , su fre, a g u a n ta , to le ra . S i es p reciso s u frirá d u ra n te c ie n añ o s. H a sta que h a r to de ta n to yugo, que n u n c a h a b r á ad m itid o pero que h a b r á , co n m a n s e d um bre, sop o rtad o , se e c h a r á a la ca lle u n d ía en el que d em o stra rá a l por m ay or, en u n d erro ch e de e n e rg ía s y de v alo res in ca lcu la b les, de lo qué es cap az. P e ro h a b r á vivido un d ía y h a b r á dorm ido c ie n añ o s. A d v ertirem o s p a ra el le cto r estu dioso que esto s ju ic io s te n d rá n v alid ez si se a p lic a n a l c o n ju n to ; a E sp a ñ a com o pueblo. S i se tien e e n c u e n ta l a h o n ro sa y d ig n ísim a a c titu d de c ie r ta s in d ivid u alid ad es, in d u d a b le m en te que e n c o n tra re m o s v a ria s en c a d a ép o ca y en c a d a s itu a ció n . M a s, h e c h a e s ta salv ed ad , rep etim o s que el esp añ o l se h a c a ra c te riz a d o sob re todo por su f a lt a de p e rse v e ra n cia exce p ció n h e c h a de la ú ltim a ép oca. T o d a la h is to r ia de E sp a ñ a que con o cem os nos con d u ce a esas co n clu sio n e s. T o d a m en os la de los ú ltim o s c in cu e n ta a ñ o s ; la re b e l d ía y a c titu d del p ro d u cto r esp añ o l desde que se fu n d a r a u n buen y glorio so d ía la P rim e ra In te r n a c io n a l, e s u n a novedad. D esde que A nselm o L o ren zo su p iera o rg a n iz a r a los tr a b a ja d o r e s e sp añ o les en socied ad a je n a a to d a in flu e n c ia e x tr a ñ a a la cla se lab o rio sa , u n a p á g in a in é d ita se e scrib ía . L e c a b e a la C .N .T . y a los a n a r c o s in d ic a lista s el ser p rim eros en h a b e r con seg u id o que el esp añ o l p e rse v e ra ra , com o le c a b e a la C .N .T . e l se r la p rim e ra , y q u izá la ú n ic a , a so c ia ció n que h a c o n se guido h e rm a n a r a los tra b a ja d o re s y que h a o b ten id o que ésto s se o p u siera n u n à n im e m e n t y com o u n so lo h o m b re a la a n im a lid a d re p r e s e n ta d a por la s c a s ta s p riv ileg iad as, los ad in erad o s, los b a n q u e ro s, los m ilita re s y e l clero , unidos los c u a tro alred ed o r del id eal fa s c is ta . G ra n d e fu é la ú ltim a g e s ta d el pu eblo e s p a ñ o l; n in g u n a o tra se ig u a la a e lla porqu e n in g u n a tuvo lu g a r co n t a n t a in d ep en d en cia y lib e rta d de a cció n , c a si e sp o n tá n e a , com o la de la R ev o lu ció n de 1936. V ic to r ia de la C .N .T . si ten em o s e n c u e n ta e l p asad o h istó rico d e ese p u eb lo y sob re todo si sab em o s que el p rim re g u a n ta z o que re c ib ie r a el fa scism o m u n d ia l fu é e l a ñ o 1936 g r a c ia s a la C .N .T. H a ce ya de e llo u n c u a rto de siglo, L a s itu a ció n de E sp a ñ a , la d e fu e r a com o la d e d en tro , p or todos e s con o cid a. E lla y e l tiem p o tra n s c u rr id o nos p e rm ite v islu m b ra r u n a lto e n la s co stu m b res e sp a ñ o la s. Hoy ca si s e ria in ju rio so d ecir que el esp a ñ o l n o sea p ersev e r a n te . Com o se h u n d a el ré g im en y la C .N .T . c o n sig a e n la s n u evas g e n e ra cio n e s co n tin u id a d de fe e n la rev o lu ció n s o cia l que la h a m a n te n id o d u ra n te m edio siglo, pod rem os d ecir que ello es lo ú n ico q u e le fa lt a b a a E sp a ñ a y con seg u irlo c o n s titu ir ia l a v ic to ria m á s g ra n d e que puede a d ju d ic a rs e a l a n a rq u ism o y a los h o m b res de la C o n fe d e ra c ió n N a cio n a l d el T r a b a jo . E s ta te n a c id a d , que n o es em p irism o , h a y que g r ita r la por d o q u ier. T o d o lo o tro es volu bilid ad , d eca d e n cia y m an su etu d , au n qu e v e n g a n de m o d e rn ism o b r illa n te o h a la g a d o r y de triu n fo s fá c ile s, que s e r á n p írr ic a s v icto ria s. M IG U E L (¿¿amanee del niña muezia P o tr o de A tila , la m u erte, g a lo p a por los lin d ero s d e la a ld e a flo re cid a de cla v e le s ro jin e g ro s. L a m u e rte v a galopand o co n su s e strib o s de a cero , y e n la g a r g a n te le n a ce te rrib le len g u a de fuego. C á v a te la fo sa , n iñ o , q u e vien e e l fa s c io y e l clero a r r a s tr a n d o u n a ca d e n a co n e sla b o n e s de m iedo. g alo p an d o sob re el pueblo, p asó la fu r ia del fa scio , t r a s la s s o ta n a s del clero. Y a n o h a y flo re s e n e l cam p o de c la v e le s ro jin e g r o s ; p erfu m e de h ie rb a b u en a, y a n o tra s c ie n d e n los h u erto s. ¡A y , n iñ o !, que s u b ía p e n e tra d o sólo qued a de a q u ella h ig u era por el c erro de tom illos, e l esqu eleto. E llo s n o m ira n la luna p la te a d a , n i los lu c e ro s; es sólo n o ch e c e r ra d a la n ie b la d e sus cereb ro s. E r a ta rd e y te e n te rra r o n m u y le jo s de los ro m ero s; e r a el d ía de tu m u erte, u n a fiesta p a ra ellos. C á v a te la fo sa , n iñ o , p ero n o les te n g a s m ied o ; tú m ira s a la s e s tr e lla s y ellos a los cem en terio s. E s t á sec a la g a r n a c h a q u e d a b a dulzor a l vien to, y sólo u n a ro sa b la n c a cu ltiv o co n tu recu erd o. D a n z a n e g ra , sa n g re, lodo, A I R E S CO SM E PA U LES A A ^ W V W L A S lW Lo está proclamarse vocero en i pro de la igualdad de derechos ¡ para todos los ciudadanos. La moda consiste en dos cosas. Una de ellas es simplemente ser adherente de la causa en pro de la integragra! ción racial nacional. Y la otra, I ser al mismo tiempo vocero y I militante activo de la misma. En este segundo aspecto, hace poco que a esa causa se incorporó otra adición más. Ha sido, nada más ni nada menos, que la Iglesia, camaradas. Lo ha sido la Pro testante; lo ha sido, asimismo, la Católica Apostólica Romana; y co mo no, la Hebrea también. Son las tres más perdominantes en este país. ¡ Vaya una trinidad ! No hace mucho que las tres mandaron sus respectivas delega ciones a Washington. Y esto, para que desde allí hicieran declaracio nes de principios acerca de su posición colectiva religiosa con relación al movimiento en mar cha en pro de la integración ra cial. Desde entonces, las tres dis tintas religiones, que con frecuen cia andan a cornadas entre si, no solamente son adherentes, casi pa sivos; son, además, voceros, acti vos militantes en pro de la inte gración racial. ¡ Y vaya una base de peso, jus tamente razonable, que exponen para adoptar tal actitud militante 1 Según su declaración de princi pios, constituye una verdadera in moralidad las diferencias raciales, la desintegración de negros y blan cos, o sea la raza del color que fuere. ¡ Por fin, estas tres religiones, han despertado ante la realidad 1 ¿ O fu é . el gran peso de la realidad actual la que despertó finalmente a éstas ? Una de las caracterís ticas que más distingue a las re ligiones es su sofisma meditado y su oportunismo sin par, que, como los comunistas, todo lo justifican, o no lo justifican, con esta tan des ventada expresión : « los fines, justifican los medios ». Los miles y miles de militantes de la lucha pro-integración, negros y blancos, ahora ya se pueden echar panza arriba, o si cabe decir, a la bartola. La iglesia se adhirió finalmente a su causa, después de años y años de vacilación y porque las castañas todavía no estaban para sacar del fuego, que la Religión sabe muy bien cuando están a punto para meterles mano. A su movimiento, tres distintas religiones le dieron su bendición y en el futuro aportarán sus mili tantes para defenderlo activamente. La defensa na será, por supuesto, tan determinada y dramática como la de aquel joven cura protestante, que, no hace mucho, murió en de fensa del movimiento, aplastado por un tractor-excabador, en Cle veland, Estado de Ohio. Lo que si harán es hacer mucho más ruido que aquél, aportando el mínimo de sacrificio. Y el resto del sacri ficio, lo aportará la Voluntad de Dios. A tumbarse a la bartola, pues. Aunque las delegaciones de las tres distintas creencias religiosas se congregan en Washington con el fin de oficialmente manifestarse abiertamente en pto de la inte gración racial, se afirma que la verdadera finalidad era la de pres tar su concurso al presidente John son. El presidente Johnson está ac tualmente jugando parte de su fu turo po'ítico. Lo hace con los se nadores antisegregacionistas del Sur. Estos neciamente se oponen a que se apruebe el proyecto de ley lla mado « Derechos Civiles ». Si se aprueba esta ley proyectada, sus partidarios pretenden actualmente que terminará la misma con la desintegración racial. E l presidente Johnson insiste en que el Senado apruebe esa ley en esta sección. Y precisamente para conseguirlo se sirve de todos los V N M O D A recursos legalmente posibles. Uno Servicio por servicio : ése es el de ellos es la coacción moral con verdadero asunto de esta cuestión tra e o s senadores del Sur. Y con religiosa. Y esto se consigue fá el fin de coaccionar a éstos cilmente, conseguir la co las tres representaciones religiosas rriente que actualmente está en se congregarán en la Capital. moda en este país. ¡ Vaya una Trinidad, camara Sin duda que desde el Vaticano das 1 ¿ Quién como ellos sabe aplauden con verdadero entu apretar las espuelas, con el fin de siasmo esta identificación reli que velozmente camine el caballo ? giosa con tan popular movimiento, i Estamos, pues ? Más que un no nacionalmente, sino asimismo servicio prestado al movimiento de internacional. Ha sido precisamente integración, lo que estas delega desde el Vaticano que se inició ciones hacen es prestarle rcípro- ya hace tiempo, y sugerido a to camente un servicio político al das las religiones, esa idea de mu presidente Johnson. Por supuesto, tua cooperación religiosa en asun por este servicio, los interesados tos cívicos, políticos, sindicales, y recibirán la recompensa. Por otra ¡ vete a saber 1 cuantos asuntos parte, y al mismo tiempo, se con nacionales e internacionales más graciarán con los dirigentes pro integración racial. MARCELINO. España y el r u r i s m o Mirando hacia España con esa inquietud y atención que nos es peculiar como antifascistas, en tanto que anarconsindicalistas y libertarios, sin sorprendernos, que damos de cierto modo atónitos acerca de cuanto se está gestando, amasando y fraguando con miras a « caldear » el ambiente popular, a fin de « en un momento dado », sustituir o reemplazar « tranqui lamente a Franco y su régimen por una monarquía « moderna » que no altere en lo más mínimo lo por el franquismo establecido y menos aún perjudicar jerarquías o privilegios. Monárquicos a secas o salpica dos por la marea carlista andan a la zaga con marcada preponderencia ,por parte de éstos últimos, quienes, al parecer, exhiben la batuta flautística esparciendo en tre el ambiente popular y obrero, sonidos extridentes en torno pre ferente a Hugo Borbon Parma y la « travesota » Irene, mientras Carlos parece quedó al lado de la « bonachona » Sofia, Juan afirma no haber más heredero « legí timo » que él, y Jaime se reclama el « único » por « vía directa paternal », asegurando « unir a España en una sola familia espi ritual sin excepción de ningún gé nero ». Siendo lo cierto, empero, que en torno a esa enredada madeja tronística, anda muy ocupada la cauta y diablesa Iglesia Apostó lica y Romana, orientada, claro está, desde la cumbre pontifical vaticanista con miras, a no dudarlo, de consolidar el futuro político espa ñol protegido y dominado por la « santa » férula de Dios y la « humana » hegemonia de la Es pada. Y mientras tanto el Franquismo nos « concede » no sabemos ya que número de amnistía, cuando de firme y en realidad somos noso tros quienes ¡ debemos 1 amnis tiarlo a él como delincuente usur pador de las libertades del pueblo español y -de los crímenes come tidos por « su gracia » durante y después de la guerra civil, hasta este vis'umbrante fin de su ne fasto reinado caudillista, que no ha cesado ni cesa de oprimir y reprimir al pueblo hispano en nombre de la « Patria » y por su expresa voluntad. Y al compás de ese disonante aire flautístico, al son del cual bai lan boinas blancas y rojas en falaz mascarada tronística, Franco y el Franquismo se « libera y demo cratiza » así mismo, legalmente, mientras las cárceles, los presidios penales y demás centros penitencia rios ibéricos continúan abarrotados de « desafectos » al régimen, mien tras prosiguen funcionando inqui sitorialmente los consejos de guerra pronunciando a diestro y siniestro penas de muerte, persigue « diplo máticamente » a los antifascistas y libertarios en exilio, logrando sean éstos detenidos, encarcelados y juzgados por « Malhechores » y pide desaforadamente le sea entre gado por via extradictiva nuestro querido joven libertario Francisco Abarca, detenido, juzgado y apli cado en Bruselas la ley de extra dición, en espera de que el Sr. Ministro de Justicia Belga, Fierre Vermeylen, firme tal arbitraria ex tradición, que sería condenarlo a muerte, o se niege firmarle en aras de la razón o del socialismo, del que no dudo se afirma representar y defender, salvando así la vida del admirable y consecuente Abarca. Y mientras danzantes con boina roja y danzantes con bonete blanco bailan en torno al trono de Es paña, el carlismo lanza al viento nacional notas a cual más diso nante, y Franco « concede » am nistías ficticias, los trabajadores del norte y otras regiones de España se manifestaron a miles el 1 " de Mayo, siguen las huelgas por do quier permanentes y cada día más acentuadas en libertad y persona lidad de los asalariados, se mani fiestan en Madrid, Barcelona y otras ciudades ibéricas la juventud estudiantil y obrera, y el pueblo manifiesta su repudio al régimen franquista, éste espera al turismo 1964, para que le ayude a salir del atascadero económico en el cual se halla de años ya, pese a los millones de dólares americanos y francos galos de recién préstamo. He dicho que el franquismo es pera al turismo 1964 para ayudarles a equilibrar sus raquíticas finanzas y digo bien. Confirmando esta afir mación diré que en 1958 los tu ristas dejaron al franquismo 96.300.000 dólares; en 1959, de jaron 138.500.000 dólares; en 1960, 246.560.000; en 1961, más de 350 millones de dólares; unos 540 mi llones de dólares en 1962; cerca de 1 1 millones de turistas visitaron a España en 1963, dejando la co rrespondiente aportación a la eco nomía franquista, y de estos 1 1 millones de turistas 1963, cuatro millones y medio, aproximada mente, procedían de Francia, en tre los cuales no faltaron españoles dichos económicos y refugiados po líticos exilados en el país galo o fuera de él. Y que los primeros vayan a Es paña a pasar « sus » vacaciones, sea, allá ellos y cada cual con su pensar y proceder. ¡ Pero que va yan en porcentaje mayor o menor los refuigiados políticos españoles en exilio !, francamente lo encuen tro incongruente, desplazado, en disonancia total con todo sentido antifascista. No digo más, lo expuesto es elo-, cuente, claro y concreto, pero sí terminaré diciendo, aún respetando voluntades : ¡ Seamos sensatos y consecuentes 1 ¡ Al franquismo se le combate por todos los medios o no se le combate ! Lo demás es. según mi firme apreciando de antifas cista y libertario, convencional, anormal, moralmente desaprobable. ¡ Y o som os o no som os ! Alejandro LAM ELA. R E P O R T A G E S Hoy como ayer Si desde 1336, la C.N.T. se en cuentra en pie de guerra contra las hordas franquistas, no olvi demos que desde su fundación ha estado a la vanguardia de la lu cha contra las hordas reacciona rias españolas. Por lo tanto no hemos engañado a nadie en este combate diario contra todos los que son partidarios de la explo tación del hombre por el hombre. Sin embargo, hay compañeros que no admiten que nuestra po sición deba ser la misma que adop tamos desde aquejas fechas, posi ción de neta repulsión a todos los gobiernos. Nuestra posición ha sido siempre clara porque nuestra lucha no se ha circunscrito a la lucha de clases, sino que también nois hemos preocupado de comba tir todos los gobiernos — contra riamente a lo que hacen las de más organizaciones, atacando a un gobierno para implantar otro, cre yendo que éste será mejor por el hecho de llamarse « obrero ». Los que tal ambicionan, no pue den ser más que arrivistas que han querido parapetarse en los sindicatos para medrar a costa de los mismos. Es'por ello que algunas maniobras políticas actuales, lo único que van buscando es tirar a Franco para luego torpedear to das las reivindicaciones que pue dan ¡ resentar los trabajadores es pañoles, una vez se operara el cambio que todos anhelamos. Como cenetistas, hoy más que ayer, nos encontramos frente a to das esas reacciones de los seudodemócratas que ningún beneficio reportan a los obreros. Hoy como siempre, hemos de estar con el pueblo para adver tirle de todos los líos sucios que fraguan los políticos que, sin ha berle pedido su opinión, dicen ser sus representantes. Tenemos que estar vigilantes para que esos arri vistas sepan que hay quien no consentirá que el caos que hoy vive España perdure; que sere CARTAS A Mira bien lo que vas a hacer, Fernanda, no sea que te pese. Vista la ruina de tu casa y tras de haberte quedado en la mayor soledad, decidiste ponerte m onja carm elitf, y a los diez años de esta voluntaria deter minación concibes la idea de sa lir del convento. Tú, Fernanda, has perdido la memoria y no te acuerdas de nada de la vida. En la vida todo lo rige la moneda. ¿Qué te espera si con el bol sillo vacío vuelves? ¿Cómo vas a vivir? Piedra de escándalo dirán de ti en Romeral, y no serás bien mirada de nadie. Tus tíos no te querrán ver. Parte de tus amistades afearán tu conducta. El párroco te sermoneará du ramente. Al pueblo el suceso le caerá mal y ásperamente lo comentará desfavoreciéndote. Acuérdate de mi proposición contraria al monjío, no de tu agrado. «Señorita de compañía, servi dumbre humana; monja, servi dumbre divina». ¿No fueron éstas tus palabras, Fernanda? Hechos a humana servidumbre estabais, antes de jugarse tu pa dre lo que poseíais — casa fuer te — y de dejaros en la calle. Muertos tus padres, desaparecie ron tus hermanos, m onja por vía de pobre, tú... Da gracias a que tus tíos allegaron el dote ; nin gún medio te habrían facilitado queriendo ser artista. No hagas lo que meditas, F er nanda, que te pesará. Romeral está perdido para tí para siempre. En donde naciste, teniendo familia, teniendo amis tades a nadie tienes. O tras per sonas que han venido y han su puesto tanto o más que vosotros su fin ha sido la misericordia. Pero la Misericordia está go bernada por monjas, y m onja botada tú... mos intransigentes con los go biernos de turno que quisieran apo yarse en la C.N.T. para quitarnos toda autoridad moral en la lucha del pueblo por su bienestar. Luchamos por un porvenir más humano, en beneficio de todos, principalmente del pueblo espa ñol, que iué el primero capaz de oponerse a las hordas fascistas de Hitler y de Mussolini, apoyando a la reacción española. No olvidemos, compañeros, que las ideas anarquistas son las úni cas que no han fracasado y que somos responsables directos de su divulgación y de la defensa de sus príncipioc, frente a tanto reíormisino que, en vez de unir a los trabajadores, lo que hace es divi dirlos y enfrentarlos, desviándolos de su camino. Todas las organizaciones polí ticas han traicionado a los tra bajadores, fraguando componendas a espaldas del pueblo. Todos se apoyan en el capital, que cuando vé que su situación se pone fea, habilidosamente se da a la ta rea de dividir a los trabajadores e impulsar a las corrientes refor mistas, para guiarlas todas a la política, aislando asi a la única tendencia ideológica que le hace frente y, que para él, es la más peligrosa : la anarquista. Por eso, los compañeros que por motivos incomprensibles se han in toxicado en contra de los anar quistas, debían reflexionar sobre las luchas pasadas de los traba jadores, y también sobre las pre sentes; y estudiar la posición adop tada siempre por la C.N.T. y por el anarquismo en general. Se darán cuenta que, hoy como ayer, es la más clara y la más leal; que hoy como ayer es la que sigue el camino más recto para defender al pueblo contra los que en Repúbica, en Monarquia o en Dictadura proletaria, quieren con tinuar explotándolo en su pro vecho. Antonio JURADO. UNA Imágenes del Canadá ¡Tierra! gritó la muchacha, después de haber pa sado el primer invierno aquí. ¡Tierra! repitió varias veces, causándonos ligero sobresalto. ¡He visto tierra! continuó diciéndo emocionada, mientras lágrimas de alegria, caían, brillando como perlas, por su cara... Si la llegada d e la primavera es el acontecim iento cíclico d el año, que más optim ism o insufla en las personas qu e habitan clim as tempiados, podrem os hacernos una idea d el im pacto psicológico qu e nos produ ce en estas latitudes, d on de a finales d e abril, aún tenem os los lagos helados. Sí, e l hielo no nús ha ahondonado todavía; pero la atm ósfera estó ya saturada d e esa arom a inconfundible, qu e despiden las plantas, cuando la savia vuelve — d e nuevo — a correr fxtr sus venas, reverdecien do las tanuis y anunciando la Primavera. L as gentes, taciturnas d e eostam bre, ahora sonríen y, cosa extraña, hasta nos saludan am ablem ente. h as bandadas d e patos, gansos y otros em igrantes, retom an — rumbo Norte — en m agnficas form aciones dignas d e observar, por la discipina con que se retemplazan continuamente d e los puestos delanteros y más frenemos, sin romp er la p erfecta e inmensa V, qu e parece inscrita en el firmamento, C antidad d e alegres y multi colores mirlos (aquí los hay con el jK scuezo azul. Otros, muy b o nitos, tienen las alas rafas, blan cas y amarillas. Dan la impresión d e haberse m ezclado con los jil gueros) s e 1h an apoderado de los alrededores, y ni a las palom as d el vecino dejan arrimarse, cu an dó vienen ü picar las migas d e pan a ellos destinadas. D elan te d e las casas se ven grupos d e niñas saltando a la com ba al ritmo d e canciones infantiles, mientras que los m uchachos juegan a la eterna guerra en R ELIG IO S A Porque tu paradero, Fernanda, no puede ser otro que la Misericordia. • Créeme; Con gusto o disgusto, quieta en el convento. Con buena o mala voluntad, quieta en el convento. Con vocación o sin ella, quieta en el convento. Mientras seas monja te respe tarán y quitarán el sombrero, mas si desciendes, si tu nivel está en baja, como lo está el del acogido a la Misericordia... En conclusión, Fernanda, oye lo Tue te digo : ademas de malo, hay peor. ¿Me entiendes, PUYOL (Suite d e la page 8.) dents que je juge utile de citer, de « La Dépéche du Midi » du y mai 1964 ; mit á crier ; « Arrétez le malade. » Après avoir franchi la porte de rhópital. Robín dirigea sa eourse, non pas vers I’extérie ir de la ville, mais vers le plein centre, c’est-ádire le port et le marché alors çn pleine activité, ce qui laisse supposer qu'il eonnaissait exactement Fendroit oú il pouvait se réfugier. II arriva ainsi aux abords de l’église Saint-Sauveur au moment préeis oú sortait une noce. Robín se dissimula un moment derrière deux cars qui attendaient le corlège avant de se perdre dans la fojle. La femme de Marc Robín, demeurée pendant ce temps à l’ hópital a été appréhendée par la pólice qui continué à l’ interroger pour tenfer de eonnaítre Ies eomplicités dont a bénéficié son mari. D’autre part. le gardien impru dent a fait l'objet d'une mesure de suspensión. J ’ai done cru bon de citer ce récit complet, pour constater que des evasions d’autres aspirants à la liberté, pas plus malfaisants et peut-étre moins que Robín, ne réussissent guért. Pourquoi ? Ce qui peut donner á réfléchir. En tout cas, si je présente ces commentaires, c ’est pour exprimer mon point de vue libertaire : je préfére la liberté, máme d’adversaires, à un emprisonnement quelconque... (osas verídicas DEVANT LA COUR D’ APPEL D’ AIX-EN-PROVENCE, LA B .B . ALLEMANDE OBTIENT 200.000 F DE DOMMAGES-INTERETS internacionales, qu e com o lan gostas humanas se abatieron so bre California, Australia, Sur A frica y, especialm ente, a los que tomaron parte en Ui m ás frenética las arboledas cercanas. Sus desa- y suicida d e todas las avalanchas forados vetees, lanzadas en tono llevadas a cabo por el animal autoritario, muestran la seriedad hom bre, la d e K londike, en los con qu e encarnan los papeles d e territorios d el Yukon (d e ésta nos ocuparem os en el futuro) no es jefes y soldados, . H a ce tanto tiem po qu e no m enos cierto, ellos continúan d es oím os el mínimo ruido !, ¡ tantos pertando un interés especulativo nieses qu e no vem os señales d e qu e ex ced e todos los limites d e la razón. vida... !, y ahora, d e repente este L a bolsa d e Toronto ha anun bullicio, parecem os transplantados a otro mundo. Pues hasta los mod ciado la venta record d e su his tores de los autos producen ron- toria, con un p rom edio d e 28 mi roneo más sonoro. O ¿ será quizás llones d e acciones por día. En cuanto la noticia se ha h e la ccrpa d e nieve sobre la tierra, qu e absorbe las ondas y disminuye cho pública, las oficinas locales d e cam b ió han sido invadidas por el sonido ? Posiblem ente sea nuestra ima- gentes sedientas d e dinero. Por ginación la q u e . altera las cosas gentes, en su mayoría, d e m edios q u e nos rocUxin; más no\f hoy económ icos limitados, qu e habrán hem os visto personas andar por la em peñ ado hasta la cam isa bajo la carretera. Otro caso rarísimo; ¡mes influencia d el furor qu e la locura d e la fórtuna causa en los seres i no éranuís nosotros los únicos m ediocres. seres cap aces d e caminar en este R especto a Timmins, pu eblo en país, a quien todo el mundo mIraba, com o si se tratase d e untí- flagrante depresión; cuyas minas descu podas, al extrem o d e h aber sido d e oro (zorra Porcupitre) requeridos por la televisión para biertas en el año 1908, mantienen espúiutr las rozones d e nuestras la producción a nivel reducidísim o, correrías a p ié ? Ah, habíam os ol- e l acontecimiento, en cuestión le vidado qu e estábam os en abril. luí . venido a oxigenar la sangre, H abíam os olvidado, qu e la savia salvándole d e una m uerte segura. nueva vuelve a correr por lasEn los m om entos actuales, a q u e venas d e las plantas, d e los ani lla com arca es un horm iguero d e m ales y d e las personas. H abía bullente actividad, don de les se m os olvidado, qu e aquí todos d e res humanos rom pen sus músculos, liramos, d esd e qu e padecem os, o sus cuerpos y sus vidas, en aras gozam os, . d e „.ese, mal .eufórico,, qu e d el más quim érico d e los bienes, ~ la riqueza monetaria. V’Oüuoe la F iebre Primaveral. Por si la exaltación, qu e proSin em bargo ¿ a cuántos son duce la llegada d e la primavera, reirá la .suerte ? Proporciones de no era suficiente, estos días ha |eiVÍeriencias vividas muestran e l tenido lugar uno d e esos aconte- bajo porcentaje d e uno entre diez. cimientos periódicos, tan carac- V éste, suele, en la mayoría d e los terísticots d e Norte América, que casos, pertenecer a las grandes suelen acarrear consigo trastornos com pañías, qu e son las qu e dis económ ico-sociales d e grande en- ponen d e perforadoras y dem ás vergadura. aparatos detectores, indispensables Se trata d el descubrim iento — a la exploración subterránea. en las proxim idades d e Timmins, Nosotros, qu e tuvimos la opor Ontario, de importantes yaci tunidad d e presenciar el más gi m ientos d e zinc, cobre y plata gantesco proyecto d e los anales d e (25 millones d e toneladas aproxi la minería del C asada (descubri m adam ente) por la Taxas G ulf Sulm iento d el Uranio en E lliot L.ake phur Compaity. el año 1953. Nosotros qu e vimos Si bien es verdad qu e estos h a las montañas d e dólares volcarse llazgos carecen d e la importancia, en toda clase d e construcciones; colorido» y hasta d el heroísm o que para después quedar todo aban fu é necesario a los buscadores de donado — com o si se tratase d e oro, participantes en los tropeles algún cuento d e m iedo, en el qu e las brujas hubiesen hech o desa parecer, por encantación, a las p er sonas y se hubieran acaparado d e las miles y miles casas, cerrándote en ellas herm éticam ente con plan chas d e m adera en las ventanas - times d’accidents, qui surviennent no tenem os f é ninguna en el m é industrializa par trop souvent, ainsi que des pa todo irracional d e rents des victimes décédées, et, dont ción d el sistema capitalista. les victimes ont, ou avaient, des emEn él, lo humano carece com plois utilitaires (dois-je écrire au pletam ente d e importancia y por futur ou au conditionnel ?) dex’ront, consecuente es siem pre sacrificado ou devraient, avoir proportionnelle- a lo material, razón qu e induce, ment les mèmes avantages. J'estime indefectiblem ente, a desarreglos y done bon de citer quelques titres de trastornos calamitosos, para las f a nouvelles d’accidents : milias d e los obreros qu e llevan adelan te los trabemos, com o ha Le 1 1 mai 1964 sucedido a los habitantes d el p u e Deux morts et un blessé dans un blo más m oderno1 d el Canadá, éboulement minier à Ostrieourt Elliot L a k e ¡ hoy d e aspecto fú (Nord). nebre, desierto, abandonado ! Le 14 mai 1964 Le 24 avril, la septiéme Chambre de la Cour d'appel d'Aix ax-ait été saisie d'un recours de l’actriee alle mande Marión Mikael, de son vrai nom Marión Delonge, devenue depuis Mme Benune, et que I’on a surnomniée la B .B . allemande. Celle-ei. Spectaeulaire accident près de Montqui avait obtenu 60.000 francs de peliier : Un camión tombe sur la dommages et intéréts par le tribunal xoie ferrée et est accroché par de Nice, à la suite d’ un accid;nt un train : 1 mort, 2 blessés. d’ auto sarx'enu le 17 sept'embre 1959. Encoré le 14 mai 1964 à Cannes, estimaic insuffisante la réparation du préjudice subí. Son Près de Destelle (Haute-Garonne), trois ouvriers qui travaillaient sur défenseur dexait demander trois milla voie ferrée et deux femmes iions de marks, soit un peu plus de blessés hier soir par l’ explosion de trois millions de francs. bouteilles à gaz. La Cour a rendu hier matin son Le 15 mai 1964 arrét et a octroyé à Marión Mikael. 200.000 F, estimant que, si elle n’ a L"accident du chantier ferroviaire de pas perdu sa carriére. la B .B . alle Lesíelle a fait un mort et quatre blessés. mande a subí un préjudice certain. II est intéressant de constater que le dédommagement pour l’accident survenu à une personne dont l’emploi n’est, tout de méme, pas des plus nécessaires á la vie sociale, permet de réparer un certain préju dice. Cela étant, et ce jugement faisant jurisprudence, d’autres vic Encoré le 15 mai 1964 Explosión de gaz dans une aciérie du Puy-de-Dóme : un mort. deux blessés. J ’arréte cette liste pour passer à des faits-di\Ters difiérents. Im portantes descubrim ientos m i neralógicos q u e han contribuido al enriquecintiereto d e la econom ía d el C anadá ; Año 1866, Plata — en S ilver Islet. 1873, Amianto. — Este d e Q uebeq. 1883, N íquel y C obre — Sudbury. 1903, Plata — Cobalt. 1908, Oro — Porcupine. 1911, Oro — JCirkland L ake. 1911, Oro — Malartic. 1921, C obre — Noranda. 1925, Oro — R ed L ake. 1933, Oro ■ — Pickle Crow. 1933, Oro — Longlac. 19-35, C obre — Chibougam ó. 1945, C obre — Q ue món!. 1953, Uranio — Bancroft. 1953, Uranio — E lliot L ake. 1953, C ob re —< Alanitpufwadge. 1958, Zinc — Alattagami L ake. 1964, Zinc, C obre y Plata en {Timmins. C € L L A E € F A T I € K a4etualidad T u m u ltu o sa fit } U M U L T O e n e l B r a s il d onde p o r d ecisió n de u n p u ñad o de pod erosos la v o lu n tad pop u lar e x p re sa d a tr a s la p erso n a d e G o u la rt y su p o lítica , h a sido p iso tead a. T u m u lto e n la fa m ilia b o lc h e vique. T u m u lto en la s n a cio n es, en la s a g ru p acio n es, en los in d iv i duos. H ay q u ie n a firm a ta m b ié n que h a y tu m u lto en la p ro p ia r e li g ió n c a tó lica . D el de é sta d ud am os. L a im p e n e tra b le in s titu c ió n c r is tia n is ta __que no c r is tia n a ____ n o puede a n a liz a rse a te n o r de lo que c i r c u n s ta n c ia lm e n te d e ja rez u m ar, sin o p or lo que su co n tin u id a d h is tó ric a p e rm ite d ed u cir, v. g r. : u n a vela a l d iab lo y o tra a D ios m ie n tr a s ésto s r iñ e n , y, después, v ela a l que g an e. L a in te r n a c io n a l ro m a n a n u n ca h a e sta d o c o n tr a el poder. C u a n do su p e rficia lm e n te h a estad o e n c o n tra es porque de a n te m a n o ya c o n ta h a co n o tro poder e q u iv alen te. A sí e s com o se e x p lica que a y e r fu ese fe u d a lista , después bu rg u esa, en in te rv a lo s y, o ca sio n a lm e n te , in q u isid o ra , p a ra ja c t a r s e de d e m ó cra ta , com o a h o ra , e n alg u n os p aíses, cu an d o e l pu eblo — el dem o — n o supone n ad a com o fu erza o rg a n iz a d a o n e c e sita a tra é rs e lo a su cam p o. In te r n a c io n a lm e n te el V a tic a n o h a c e su p o lític a : ir a l copo de todos los p u estos de g o b ie rn o de c a d a país. P a r a ello, m ie n tr a s por un lado se re v iste de r o p a je pop u lar, so to -v o ce p re p a ra y e m p u ja — con la ay u d a de la a l t a b a n c a — a l « c u a rte ró n de coro n ó les» o « ju n ta s de B u rg os» que t a n in co n d icio n a lm e n te e s tá n a su d isp osición aq u í, a llá y a c u llá . R e g io n a l m e n te co lo ca obispos «ro jo s» a llí donde no puede ten e rlo s «pardos». Id e m h a c e e n la s localid ad es. E l a tro p e llo que la trip le a lia n z a del hongo, la m itr a y el kept h a com etid o e n el B r a s il al d e stitu ir, m a n o -m ilita ri, al P re sid en te elegido por su fra g io d el pueblo, y a tie n e su a n te c e d e n te en el que la m ism a A lia n z a co m etió en E sp a ñ a e n 1936. F ie l a su a lm a de m ita d -z o rro , m ita d -le ó n ,, m ie n ttra s eso h a c e en e l B r a s il, e ste m ism o V a tic a n o q u ie re p re se n ta rse , vis à vis de E sp a ñ a , n o e n e l d efen so r de la s lib e rta d e s h u m a n a s, sin o e n e l a r tífic e de la s m ism a s, el que p re p a ra , u rde y p on e e n m a r c h a la « llb e ra liz a ció n d el rég im en ». E l P rín c ip e n o es m a lo n i buen o, es lo uno o lo otro, seg ú n e x ija n su s in te re se s, d ijo M aq u iav elo . Y e sto lo sab e el c a to licism o . H ace com o la p a r e ja de g u a rd ia civ il con d u cien d o u n p re sq : u n g u ard ia s e m u e stra re m a ta d a m e n te m a lo p a ra que el o tro pueda a p a re c e r de a lg u n a co n d ició n h u m a n ista . E n el b o lch ev ism o in te rn a c io n a l h ay ta m b ié n g r a n tu m u lto . L o prod uce por u n a p a rte , el p u g ila to c h in o -ru s o , por o tra u n a esp ecie de c á n c e r in te rn o que le h a su rg id o co n lo que podem os d en o m in ar « g u e rra de edad es». E n e fe cto , e n el sen o de c a d a P a rtid o c o m u n ista la tira n te z y la d isco rd ia de g e n era cio n e s pone e n p elig ro el m o n o litism o a l que nos h a n aco stu m b ra d o d ic h a s ag ru p acio n es. M al au g u rio, pues, p a ra e l bolch ev ism o. E n lo p o lítico com o e n lo so cial n a d a h a y peor que las lu c h a s fr a tr ic id a s . C u an d o surg e la g u e rra de ed ad es, g ra n q u e b ra n to p ro v o ca a to d a a s o c ia ció n , sea p o lític a ,a> no. Y la d el P . C. d ebe ser d e g rav ed ad pu esto que h a n to m ad o m e d id a s d ra co n ia n a s, te n ie n d o e n c u e n ta que todo y ad m itien d o que n o p a s a rá n s in h a c e r d a ñ o , é ste s e rá de m e n o r im p o rta n cia que el qfie p ro d u c iría u n « z a r p a -a -la -g r e ñ a » in te rn o y f r a t r i c id a . T u m u lto e n Is r a e l p or la a c titu d de la s co lectiv id ad es a rm a d a s im p o n ién d o se —. p re c is a m e n te por e s ta r a rm a d a s — a la s c o le c tiv i d ad es d el in te rio r, que n o m a n e ja n a rm a s. E s lo m ilita r c o n tr a la civ il, los ce n tu rio n e s c o n tr a la sociedad c o n stitu id a , es e l b a ta lló n V o ro ch ilov c o n tr a los ca m p esin o s de A ragón . H a s ta en el propio m o v im ien to o b rero su rg e d e vez en cuand o esa m ism a a m e n a z a : la d e que u n grupo de « fu ertes» q u iera im p o n e rs e a la v o lu n tad de la b ase. , Y , e s que, com o se d ijo v a e n la G r e c ia a n tig u a : E S E L P O D E R Q U E M A TA , NO E L H O M B R E . T u m u lto , pues, e n pueblos, so cied ad es y h o m b res, tu m u lto en t o d a s p a rte s . ¿Q u é p ap el ju e g a e n ello el V a tic a n o ? E l de siem p re, el d e que e n tre todos se rev u elv a el río a s a b ie n d a s de que, en el río rev u elto , el ú n ico p escad o r g e n ia l es e l P a p a . N u e stra co n clu sió n e s c la r a : p or e n c im a de todos lo s B ra n c o s, J u n t a s d e B u rg o s, C u a rte ro n e s — a te o s o d e ísta s — por e n c im a de in d iv id u os o g ru p o s «fu e rte s» , u n a a c titu d se im p o n e : e n ta n to que ciu d a d a n o s, lu c h a a b ie r ta c o n tr a todo lo que o b sta c u lice l a v o lu n tad p o p u lar, e je m p lo : la d el 19 de ju lio de 1936; e n t a n t o que h o m b res a so cia d o s, p o sició n firm e c o n tr a todo lo que se oponga a la s d eci sio n e s de la b a se. L o c o n tra rio s e r ía d a r p aso al d esord en que. por serlo , es el e sta d o m á s a le ja d o de la A n arq u ía. CELM A L j f i- ECCS La revolución americana i La reacción, capitaneada por Laj cerda, inició intensa campaña oral y escrita, basándose en el motín j de. los marinos y poniendo como bandera la disciplina militar, re lajada y rota, según los conspira dores. por los partidarios del Pre sidente y permitida por el propio Goulart. De ahí para adelante los generales derechistas empezaron a I salir de la hasta entonces secreta posición que ocupaban y se lan zaron abierta y descaradamente a la conspiración que abocói en la sublevación, Era general la opinión, incluso de los menos preparados en polí tica, que algo iba a suceder, que el gobierno y las instituciones iban a ser atacadas por la vía de la violencia. Sin embargo, en esos úl timos días del mando de Goulart, yo he pulsado personalmente e! ánimo de las gentes del pueblo, de las gentes pacíficas que reposaban tranquilamente por parques, jardi nes y paseos, obteniendo casi por unanimidad esta conclusión : Es posible que se produzcan revueltas, que haya algún levantamiento y que incluso corra la sangre, pero todo será inútil porque el pueblo, los trabajadores y los militares es tán con Goulart, lo que quiere decir que es inútil que se intente cualquier prueba de fuerza. To mando esto como base, tal parecía que todo iba bien y que no había grandes motivos para inquietarse. A este respecto, el Consultor Ge neral de la Nación, Waldir Pires, declaraba a los periodistas : « Gou lart tiene una sustentación suficientemenete amplia, no sólo en los sectores políticos y militares, sino también en el pueblo, para des truir los planes de la -reacción, encaminados a declararlo incapa citado para gobernar el país ». « El Presidente derrogaría esos planes con la « fuerza constitucional >, que le da el puebo ». Entre tanto, a situación se acercaba a mo mentos decisivos y el Presidente repetía sin cesar : « No aceptaré nunca ser un dictador ». Pero la efervescencia crecía y las noticias de agitación en todo Brasil eran grandes. Se corría la noticia de un nuevo pedido de proclamación del Estado de Sitio. Se decía que uno de los generales dudosos al go bierno, Dantas Ribeiro, sería sus tituido por otro general izquier dista. Algunos comentarios indica ban que el Presidente no se sen tía muy cómodo ante el giro que estaban tomando los aconteci mientos y que abrigaba el temor de haberse internado por una senda peigrosa, de la que ya era difícil volverse atrás. El día anterior a la sublevación, las organizaciones obreras denun ciaban : « Elementos reaccionarios de la marina intentan aprovechar los incidentes últimos para derribar DE E L C o m ité cla n d e s tin o de la C O N F E D E R A C IO N R E G IO N A L D EL T R A B A J O D E A S T U R IA S , L E O N Y F A L E N C IA , n o s h a r e m i tid o un e x te n so in fo rm e so b re e l o rig en y la m a r c h a de la h u e lg a e n n u e s tra re g ió n . E m p ie z a n el d o cu m en to co n el te x to de un e sc rito q u e d istrib u y e ro n e n tr e lo s tra b a ja d o re s , y que d ice a s í: C om pañeros;: A unqu e estim a m o s p re m a tu ro e l p la n te a m ie n to de la h u el g a g e n e r a l e n A stu ria s, y a que p a r a que é s ta te n g a u n a e fe ctiv id a d lo m á s p o sitiv a p osible, es n e c e sa rio u n a o b jetiv id ad y u n a f e c h a o p o rtu n a , a s í com o u n estu d io , u n a p re p a r a ció n y u n a o rg a n iz a ció n m e ticu lo sa p a ra q u e los fin e s persegu id os te n g a n u n fin a l v en tu roso . No o b sta n te , e n v is ta del a sp e cto que v an to m a n d o lo s a c o n te c im ie n to s e n esto s m o m en to s h istó ric o s, e n tie n d e la O rg a n i z a c ió n c o n fe d e ra l q u e su d eber e s a le n ta r a su s co m p o n en tes y a lo s tr a b a ja d o r e s e n g e n e r a l p a ra que secu n d e n el m o v i m ie n to h u elg u ístico , a l m a rg e n de to d a m a n io b ra p o lítica , d án d ole un c a r á c te r p u ra m e n te so cia l. C o n sc ie n te s d e n u e stro d eber y p re se n te s, com o siem re, e n la s lu c h a s p o r la s m e jo r a s p a ra todos los tra b a ja d o re s, n u e stro o b je tiv o d ebe s e r la e x ig e n c ia de m e jo ra s eco n ó m icas, d istrib u c ió n e q u ita tiv a de b en eficio s, lib e rta d de p re n sa y p ro p a g a n d a y lib re a s o c ia ció n y, e n g e n e ra l, la re iv in d ica ció n d e tod os los d erech o s h u m an o s. ¡V iv a la h u e lg a ! ¡V iv a la u n ió n de los tr a b a ja d o r e s ! ¡V iv a la C .N .T .! P rim e ro d e m ay o , d e 1964, e n u n lu g a r de A stu rias. C o n tin ú a n su in fo rm a c ió n , e x p lica n d o que lo id ea l h u b iese sido, a n t e s d e in ic ia r e l p a ro , e sp e ra r la p u b lica c ió n d e la fa m o sa O R D EN A N ZA L A B O R A L P A R A M IN A S D E C A R B O N . N u e stra o rg a n iz a c ió n c la n d e s tin a , tie n e el c o n v en cim ie n to de que e l egoism o de - V i al gobierno de Goulart, extendiendo la sublevación a otras armas ». Decían en un manifiesto : « El esquema del golpe está siendo pre parado por los Gobernadores Carlos Lacerda, Magalhanes Pinto, Ade mar de Barros e Ildo Meneghetti, apoyados por oficiales del segundo y tercer ejércitos y por una orga nización reaccionaria y terrorista que, erróneamente, había sido le galizada por el Presidente Gou lart Finalizaban denunciando que se estaba procuranro explotar los sentimientos religiosos dej Bra sil bajo el pretexto del anticomu nismo. RESUMEN FILM ADO DE ACONTECIM IENTOS I.OS Pese a todas las advertencias fa cilitadas al gobierno, poco o nada se había hecho para evitar el golpe. Una vez más se repitió la histo ria de gobernanates imbéciles o ineptos que temen más a la clase obrera que al poderoso y verda dero enemigo del avance social de los pueblos. Ello me hace recor dar que con bastante exactitud ese mismo procedimiento fué el em pleado por los republicanos que gobernaban España el 18 de julio 1936. dando paso a la terrible tra gedia que culminó con la dicta dura franquista. Así las cosas, el dia 1" de abril se iniciaba la revuelta en el Es tado de Minas Gerais, dirigida por el gobernador y banquero Magalhaes Pintos. La primer impresión parecía se ñalar que el asunto se circunscri biría sólo a ese Estado, viviéndose momentos de indecisión general. El jefe de la región militar de San Pablo, general Kruel, decla raba que todo estaba tranquilo, y aunque era uno de los principales comprometidos, daba la sensación de permanecer neutral. Por su parte, el gobernador de esa región ya se había adherido al golpe, pero nada podía hacer por la actitud espec iante de Kruel que, repitiendo con extraordinaria exactitud el juego del coronel Aranda en Asturias, afirmó hasta el último instante : « No apoyo la acción ilegal del go bernador Pinto y defenderé con el cuerpo bajo mi mando la legalidad constitucional y las prerrogativas del Presidente de la República ». Este militar es hoy, 10 de abril, uno de los tres postulantes a la presidencia del gobierno derechista. El dia 2. el Senador Brizóla for muló un llamamiento a los sar gentos de todas las unidades mili tares del Brasil para que apre hendieran a la oficialidad en sus cuarteles. Este día, Goulart envió a la nación un mensaje radial se ñalando : « Ha bastado que firme « S K J K IA S la s e m p resa s y la vergonzosa com p licid ad d e la s a u to rid a d e s H U B I E S E N JU S T I F I C A D O M A S T O D A V IA , e l re cu rso a la h u e lg a . P e ro la s v e ja c io n e s de que son o b je to lo s m in e ro s y e l a n h e lo de sa cu d irs e e l yugo, p ro v o caro n e l c o n flic to a n te s d e tiem p o. A pesar de la im p re p a ra ció n , fu é ta n fu lm in a n te la u n a n im id a d que E N T R E S D IA S , to d o qu ed ó p a ralizad o . A ca b a n e x p re sa n d o la c o n fia n z a de que e s ta nu eva g e sta sea co m p ren d id a y ap o y ad a p or o tra s p ro v in cia s de im p o rta n cia in d u s tr ia l, p a ra ver si de u n a vez se p on e té rm in o a t a n t a p o d red u m bre y c rím e n e s com o el d esd ich ad o pu eblo esp a ñ o l vien e sop o rtan d o ta n o t a ñ o s h a . Y ta m b ié n p a ra que e ste nu evo e sfu e rz o d el p ro le ta r ia d o a s tu ria n o n o s e a o tra vez e sté ril. C o in cid ien d o c o n la re c e p ció n d e la s n o tic ia s que p re ce d e n , to d a la p re n sa s e o cu p a d e la h u e lg a en A stu ria s —. que ya a lc a n z a a ca si tod os lo s p u eblos y la s p ro fesio n es to d a s — y de los a c to s subversivos llev ad os a ca b o e n d ife re n te s p u n to s del p a is. L a p re n sa fra n q u is ta d a v isib les m u e stra s d e n erv io sism o y, s in q u ererlo , h a c e la p ro p a g a n d a de la s lu c h a s o b re ra s tra ta n d o de c o m b a tirla s. A un sab ien d o que n u e s tra s p a la b ra s c a re c e n d e la fu e rz a que lo g re p o n er e n te n s ió n la v o lu n ta d d e la e m ig ra ció n e sp a ñ o la , C O N S T IT U Y E U N IN E L U D IB L E D E B E R lla m a r a tod os los e x ila dos a la m e d ita c ió n p a r a q u e v e a n e n qué m ed id a pu ed en in flu ir a m o d ifica r e s ta d ese sp era n te e sp era c o n v irtié n d o la e n u n a a c c ió n e n tu s ia s ta que, su m a d a a l h ero ísm o d e los que se b a te n e n E sp a ñ a , p on g a fin a esa la rg a n o c h e que a c a b ó c o n lo m e jo r d e los v alo res h u m a n o s y e sp iritu a le s de n u e stro pueblo. EL P a ris , m ayo, 1964. S U B -C O M I T E R E G IO N A L D E L E O N Y P A L È N C IA . A S T U R IA S , el decreto reglamentando la ley sobre la exportación de beneficios, ha bastado que expropie las rafinerías de petróleo, ha bastado que yo saliera en delensa de los po bres, ha bastado que quisiera cons truir un Brasil independiente, para que los agentes de los trusts inter nacionales me declararan la guerra que veis ». Ese mismo dia 2. la G.G.T. de claraba la huelga general en de fensa del gobierno, que fué total en Rio. En el Estado de Pemambuco, Rio Grande do Sul, Río de Janeiro y otros, las organiza ciones se aprestaron a enfrentar a los militares, pero todos carecían de lo esencial : las armas. Paralelamente, los cuatro gene rales que mandaban otras tantes regiones y habían permanecido es peciantes. se pasaron a la suble vación, decidiendo así el triunfo rebelde. La última esperanza de Goulart quedó limitada a Rio Grande do Sul, donde, con su cuñado Brizóla, contaban, en Porto Alegre, con su principal baluarte. En efecto, los trabajadores de estas latitudes res pondieron bien y se manifestaron en masa reclamando armas para luchar contra los militares trai dores. Pero su reclamación no fué atendida y hubieron de darse por vencidos sin luchar. Esta misma situación se dio en casi todo el territorio. La huelga general pa cífica (como la cacareada coexis tencia pacifica que alguien pre gona ahora) no sirvió de nada ante los cañones, los tanques y la avia ción. Una vez más el pueblo fué defraudado y será en definitiva quien pague más directamente las consecuencias. Pardo ARIAS. (Continuará). Reflejos del camino Pensar en la implantación d el com unism o libertario, será en la actualidad considerado* por la jau ría qu e ■ m antiene al E stado fra n quista, gran tarea d e ilusos. Pro seguir en la misma, es caminar honradam ente al lado d e don Q ui jote, hasta poder penetrar en la guarida d el fatídico Pardo, a z a pear a los perversos sanchos que en ella se guarecen. Procurar qu e todo cuanto pueda hacerse en bien d e la C.N.T., pase por el fino tamiz d e nuestra con ciencia, ha d e significar un evito individual para todo militante qu e estudie soluciones colectivas. El solo Jtecho d e am ar a la C.N.T., no pu ed e ser la única ra zón qu e nos conduzca a d em o s trarlo. H ace falta tam bién, qu e se sepa d efen d er al com pañero que suda la com plicada carga d e los cargos, porqu e cada peón qu e se hunda, es una fructífera abeja qu e se pierde en el ya largo vuelo d e la colm ena confederal. ** T odo lo qu e en e l pasado, p r e sente o futuro, pudiera m antenerse con la fu erte voluntad d e la afi nidad militante, d ebiera, a los 25 años d e estancam iento fascista, servirnos d e guia, tanto fuera co m o dentro d e la « Península » para q u e en el m om ento d e un cam bio político-social, las multi tudes obreras pudiesen ver en la C.N.T. el verdadero organismo d e su total em an cipad ón. Calm a y alm a, he aquí los únicos planos que, a l abrirlos, p u e den facilitam os la ecuación de los com plicados problem as qu e vamos a heredar d el desentroni zamiento vertical. Dionisio CRESPO. INTERN4TICNALE iV <w v w y w < iy v <v v y y v v v v > / / v W l/ » V > W v W A V » V > \ W V S » « SILUETAS APUNTES •W V A V «A \W <V >A A EL HOMBRE TRANSPARENTE DE NUESTRO TIEMPO Este zoquete que es un pe dazo de madera de un viejo a l cornoque, me lo regaló un hom bre como ofrenda o premmio a mi paciencia que le aguantó horas y horas en días y días, sin que sa liera de mis labios una frase agresiva o malsonante. Mi silen cio o resignación me valió la dá diva alcomóquica o alcomoqueña que conservo como reliquia de va lor incalculable al venir de aquel hombre todo diafanidad y alqui mia. Al profesionarle gran aprecio, guardaré este recuerdo como te soro de considerable estima, que no se da con frecuencia tropezar uno con sujetos o personas de tales condiciones y cualidades sa lidas de un homo al rojo vivo, en donde se funde la arena mez clada con la potasa y el óxido de plomo o bien con la barrilla y la cal, fabricándose con dicha fu sión objetos de límpida transpa rencia, y, naturalmente, como no soy ingrato, le agradezco e n tra ftableanent desprendimiento tan generoso. Esto comentaba un hombre ya entrado en años con otros hom bres y algunos «zoquetes», en tor no a una mesa destartalada y vieja. Si, amigos míos — continuó di ciendo el aludido personaje — el autor de tal obsequio tuvo a mu cha honra decirlo a voz en pe cho, gesticulando como si la so litaria o la tenia le estuviera perforando las tripas. Había que verle cómo se empinaba y bajaba, como ascendía y disminuía, cómo se estiraba y encogía, transfigu rándose rápidamente y de manera genial. Poseía dominio, destreza y demás ordenanzas siglo veinte. E ra un verdadero cómico sin com petencia alguna. No decayó en el tono de voz; pero emitió con ceptos muy confusos que, al ser él un hombre de clara limpidez, se vió en seguida por dónde ca minaba la oratoria. Tantas cosas dijo y tan varia das, que no pude retenerlas to das por la abundancia y rapidez con que fluían de su cabeza a la boca. Un caso extraordinario, único en la historia de los gran des malabaristas lingüistico6 Con expresión exvesivamente in cendiaria, y es natural que asi fuera a causa de estar acostum brado a los «fluidos impondera bles», empezó su réplica cual si fuera un don Quijote averiado después de acometer, lanza en ristre, contra los célebres molinos de viento. La sensación causada no salió de lo corriente, de lo vulgar, a pesar del timbre de su verbo exageradamente lírico y sus ademanes de tribuno romano en decadencia. Decía; «Esto que pasa aquí es impropio que pase, pero pasa, porque la mayoría de los que me están oyendo no sabe pensar por sus propia cuenta, con su cabeza propia, y recurre a un tercero para que la hinche eJ principal de oxígeno e hidrógeno, produ ciéndose después todas estas ex plosiones que a menudo venimos presenciando en estos lugares de quietud y mansedumbre. Loado sea aquél que consiga calmar los elementos cósmicos en lucha abierta con esos otros elementos o factótum es, que sólo saben le vantar el brazo en señal de apro bación. En nombre de Homero, de Só crates. de Platón, de Zenón y todos los poetas, filósofos; tribu nos griegos y latinos, no tenéis derecho a fabricar escenas como las que estamos presenciando en estos instantes de fúlgida res ponsabilidad, de obligación em pírica y valoración de las cosas muertas, del estímulo a la siem bra de achicorias y batatas le vantinas. Si. Estamos cruzando tempestades y ciclones, perdién dose entre el polvo y los irritan- Nota pública de la C. C. de la Alianza Sindical L a C om isión C o o rd in ad ora de l a A lia n z a S in d ic a l se h a r e u nid o p a ra e x a m in a r la s in fo rm a c io n e s o ra les y e s c r ita s recib id a s e n o rd en a los c o n flic to s so cia les que se e stá n d esarro llan d o en E sp a ñ a com o a sim ism o los resu lta d o s a lca n z a d o s en la s m a n ife s ta c io n e s m a siv a s que e n c o n m e m o ra ció n del P rim e ro de M ayo se h a n v e rifica d o en n u e stro pueblo. L a C om isión C o o rd in ad ora de A lian za fe lic ita a su s h erm a n o s los tr a b a ja d o r e s de to d a co n d ició n so cia l que h a n re iv in d icad o y e je rc id o e l d ere ch o de e x p re sa r c o n a d m ira b le civ ism o su s r e iv in d ica cio n e s in m e d ia ta s, e x p re sa d a s en u n a so la p a la b r a : L IB E R T A D . L a C om isión C o o rd in ad ora se f e lic it a de la v o lu n ta ria d is ci p lin a co n que h a n sido c u m p lim e n ta d a s la s in s tru c cio n e s dadas por e l C o m ité de la A LIA N Z A S IN D IC A L D E E U Z K A D I fr e n te a la s m a n io b ra s de todos los servid o res del fra n q u ism o . L a C om isión adopó las d ecisio n es p e rtin e n te s p a ra seg u ir p re s ta n d o a los c a m a ra d a s e n h u elg a la m á x im a so lid arid ad . i tes ruidos que hacen vibrar a todos los tímpanos que hay en el planeta, y laringes del espacio conocido. No hay en nosotros un milímetro de temperancia con cordante con los plácidos asuntos del arte de vivir en comunidad. Todos estamos tocados del regis tro sensorial, y brincamos como corzos en el momento en que la más inofensiva pulga nos pica el trigémino. Por ese lado iremos a reposamos allá donde misericor diosamente nos ofrezcan asilo. Un poco de buenas formas y de sen tido práctico para que podamos conseguir los picachos más altos, tórridos o congelados de esta vida de topos hambrientos. Por el buen registro de todos los clásicos y contemporáneos, barbudos y afeitados, seamos hombres de mangas anchas y es palda amplia, sin necesidad de usar otro método que el de 1a acción regeneradora de todos los males comunes que inoculan a la humanidad el virus refinado de las intrigas y otras chiquilladas de la nomenclatura general con temporánea de todos los refitole ros ibéricos y sus contornos. Yo, que me endilgo todos los dias en el refectorio de mis sue ños encandilados una suculenta y apetitosa ración de polvorones héticos, para no perder la línea transversal de mis quimeras con suetudinarias, no puede ingurgi tar a placer el menú que aquí se me ofrece. De seguir como vamos, pronto perderemos los cuatro pelos que no cubren nues tra vetusta coca. Son muchos los años que bailamos al son que tocan, y no podemos salimos del círculo en que estamos encerra dos por nuestra grandísima culpa. Soy claro en mis definiciones de hombre avezado a las cosas del mundo, y como tal abro la es pita del númen de mis episodios encendidos; nacionales e interna cionales, y dejo que corran veloz mente por todos los Continentes. En mis niquiscocios intelectuales de un hombre transparente, flo tan sobre la superficie otros ne gocios de mayor monta. Yo no soy como algunos de vosotros sois. Digo que no lo soy, porque me mantengo estrechamente unido a la sacrosanta idea de abrillantar las nebulosidades que hay por doquier uno pisa, sin correr ries go alguno de las consecuencias, porque hay muchas m aneras de actuar sin dar la cara al enemi go...». Y el hombre transparente se volvió opaco. MINGO S I, no h a y v u elta de h o ja : e x iste u n sile n cio p e g a jo so com o la g e la tin a . S ile n c io vil y co b a rd e que p a ra liz a los sen tid o s y que provoca la re b e ld ía d e ia c o n cie n c ia h o n ra d a . E s e l sile n cio de la in d ife re n c ia a la ju s tic ia . E l volver la esp a ld a a la razó n . C o n tra e se s ile n c io in fe cu n n d o d ebem os a lz a rn o s tod os porque por igu al nos d añ a. E l sile n cio nos a sfix ia . No nos d e ja vivir, ya que sieg a tod as la s p la n ta s v ita les. L a s h u e lg a s de E sp a ñ a son el a c o n te c im ie n to m á s re le v a n te de la g a lla rd ía s o c ia l d el pu eblo d esh ered ad o. C u a re n ta m il m in e ro s a s tu ria n o s , solid a riz a d o s e n e i d olor com o e n la e sp era n z a , e stá n en h u elg a desde h a c e m á s d e 27 d ías. D íce se que la « ca h n a » re in a en tod a ia re g ió n ; pero la p o licía no d esca n sa . V ig ila y re fu erz a sus servicio s. L a g u a rd ia civ il no d u erm e, 7.500 o b rero s m e ta lú rg ico s se h a n su m ad o a la lu c h a , p a ra a p o y a r a sus h e rm a n o s m in ero s. E l a g ro g a d ita n o d e sp ie rta com o e n sus m e jo re s d ias de lu c h a por el d erech o a la vida y a la id ea. T r e in ta m il ca m p e sin o s de Je r e z , cu n a del sin d ica lism o re v o lu cio n a rio y m ilita n te , se le v a n ta c o n tra los caciq u es. Y la E sp a ñ a de la A lian za S in d ic a l re p re se n ta d a por la S .T .V ., la U .G .T . y la C .N .T ., en la m a n ife s ta c ió n d ei P rim e ro de M ayo e n B ilb a o , h a sa b id o re u n ir 100,000 m a n ife s ta n te s , e scrib ien d o un h ito g ig a n te sco e n la lu ch a por la lib e rta d de n u e stro s pueblos p en in su la res. ¿Q u é d ice la p re n sa in te rn a c io n a l en to rn o a ta n m a g n o s a c o n te cim ie n to s ? L a s a g e n cia s d a n la s n o ticia s con c u e n ta g o ta s. L a rad io de todos los p a íses h a c e lig ero s co m e n ta rio s. S a lv o ra r a s y d ig n as exce p cio n e s, se t e je el s ile n c io a lre d e d o r del re su rg ir m u ltitu d in a rio esp añ o l. H ay algo asi, com o u n a esp ecie de c o n fa b u la ció n sile n cio sa c o n tra la v e rd a d e ra E sp a ñ a . L a E sp a ñ a p a rd a , re se ca y á sp e ra de ios m in e ro s y cam p e sin o s, no p e rte n e c e a n in g u n o de los dos bloques in te rn a c io n a le s . No tie n e e tiq u e ta . Y u n os y o tro s, e s tá n de acu erd o e n d e ja r la fu e r a de las co sa s m u n d ia le s, m o rd id a por e l sile n c io m udo, p rofu n d o, e sté ril, que se e x tie n d e com o u n a in fa m ia , com o u n a so m b ra que t r a t a de o cu lta r la luz de la v erd a d . M u ch a s v eces, por c o b a rd ía , e l p erio d ista y el e sc rito r se d ifu m in a n a n t e la socied ad que e x ig e de ésto s un co m p o rta m ie n to m á s n o b le : d efe n d e r la verdad de los h e ch o s, venga de donde v in iere. No h a y vid a s in co m u n ica ció n . Y e l h o m b re de le tr a s d ebe in fo rm a r a la socied ad c o n los m ed ios que tie n e a su a lc a n c e a fin de que el h o m b re se s ie n ta solid a rio del h o m b re, no siend o u n a co sa e x tr a ñ a e n e ste p la n e ta . L a c a u s a d e E sp a ñ a d em a n d a , re c la m a y exig e, por su m o ra l m ism a , e l apoyo a c tiv o de tod as la s c o n c ie n c ia s g e n ero sa s que fo rm a n p a rte del m u n d o civ ilizad o y por civ iliz a r. L a solid arid ad es u n iv ersa l, com o lo e s la ju s t ic ia que no tie n e d iqu es n i fro n te ra s . L la m a r la a te n c ió n so b re los su ceso s a c a e cid o s e n la E sp a ñ a e n c a d e n a d a , d e s p e rta r e l in te ré s y e l ap o y o p a ra co n la c ia s e o b rera de n u e stro p aís es c o rre la tiv o a l triu n fo d e la lu ch a que ta n h e r o ic a m e n te so stie n e n los m in e ro s a s tu ria n o s , ios ca m p e sin o s a n d a lu ces, los ciu d ad a n o s d el P a ís V asco. H ay que ro m p er e l sile n cio . D eb em o s h a b la r a lto , e n esp añ o l, p ro p ag an d o e n to d a s p a rte s lo que p a sa e n n u e stra tie r r a . D ebem os d ec irle a l e sc rito r, a l p e rio d ista , que la E s p a ñ a de C e rv a n te s, U n a m u n o y M a ch a d o , es m e re c e d o ra de tod os ios a u x ilio s, d e todos los apoyos d esin te re sa d o s. ¡G u e r r a a l sile n cio p rem ed ita d o , a la c o b a rd ía c o n fa b u la d a ! ¡G u e r r a to ta l y s in c u a rte l! H ay que co n se g u ir que se h a b le y que se e scu ch e la voz v iril de los m in ero s, de los c a m p e sin os, de los o b rero s e in te le c tu a le s e sp a ñ o les. T o d o m en os que se e c h e e n c im a b a b a e in d ife re n c ia so b re su c a u s a ju s tic ie r a , que es p a ra d ig m a d el D e re c h o u n iv e rsa l. L a m e jo r m a n e ra de a c a b a r co n el sile n cio es h a b la r co n e l léxivo de los h e ch o s. L o s a co n te cim ie n to s n a c io n a le s e s tá n rom p ien d o ese m u ro sordo le v a n ta d o por la in d ife re n c ia a todo lo que re p re s e n ta reb eld ía , re n a c im ie n to , re s u rg ir y volver de la v erd a d era E sp a ñ a . E s ta g e sta p o p u lar, lib e ra l, o b re ra , pu ed e se r e l fin d el ré g im e n de opresión que a todos nos d e sh o n ra , si sa b em o s t r a b a ja r co n in te lig e n cia y n o bleza p a ra que e ste p rin cip io de lib e ra liz a ció n te n g a u n fin v e n tu ro so : ei triu n fo d e la c la s e o b re ra , u n id a b a jo ios pliegues gloriosos de la b a n d e ra de A lia n z a S in d ic a l E sp a ñ o la , ha se de la v ic to ir ia m o ra l • m a te r ia l de n u e stro g r a n pueblo. H a g a m o s c o n a c titu d e s a ltr u is ta s que se h a b le , se e sc rib a y se p ien se so b re la g ran d eza m o ra l de los H o m b res sin N om bre, p a r a que el sile n cio de los h ip ó c rita s y los v en cid os sea ro to por la voz de la verd ad , h a s ta que co n sig a d a r un a id ab o n a z o e n la c o n cie n c ia m u n d ia l p a ra d e c irle : « L e v á n ta te y an d a » . Q ue l a E sp a ñ a de la idea y de la luz e s tá c a b a lg a n d o e n pos de su in m o r ta l a v e n tu r a : la L ib e rta d . R a m ó n L IA R T E E l v e rd a d e ro c á n c e r h u m a n o Aun procurando ser lo más la cónicos posible, empleando un léxico sencillo, para que llegue a la comprensión de todos, dulce y fraternal al objeto de hacer patente nuestra intención de no ofender a nadie; aún sintetizando al máximo el pensamiento de lo que se desea exponer, será preciso emplear un buen espacio para ocupamos de un problema que hoy, como ayer y mañana, atrae la atención perma nente de todo el mundo. Es obli gado, es premisa principal tratarlo despacio, con mucho tiento y cui dado, a fin de no caer, sin darnos cuenta del hecho, en prejuicios en vicios de nacionalismos, centrándogmátcos, ideológicos ni políticos donos en el terreno de la neutra lidad e imparcialidad, aunque, en el caso que hoy nos ocupa, por desgracia y por la razón de haber nacido — asi hace hablar Calde rón de la Barca a Segismundo den tro de la celda — tengamos obliga damente que presentarnos ante el mismo como juez y parte. Sin más preámbulos, pues, di gamos que se trata del problema racial. De un mal milenario. De un mal que no es una enfermedad del cuerpo, pero que. moral y físicamente, ha hecho y causa más estragos que el cólera, que la le pra, que cualquiera epidemia. Un mal, una herencia de centenares de siglos de existencia, dificilísimo, por no decir imposible de extirpar. La Madre Naturaleza, esa gran se ñora creadora de todas las cosas, hizo las razas humanas — blanca, cobriza, amarilla, negra... — a sus posibilidades, a su gusto y antojo o de acuerdo al lugar que debían poblar la Tierra. Para no desviarnos del tema que nos hemos propuesto tratar, al ini ciar este modesto trabajo crítico y de estudio experimental, con el interés puesto de hacerlo ameno y de que llegue al alcance de to das, absolutamente de todas las mentalidades; por no haber pisado, además, nunca las aulas universi tarias para ilustramos con perfec ción, <dejemos los apuntado en las últimas líneas del párrafo anterior a estudio de los etnólogos, ya que son ellos, esa rama de la ciencia la competente para dilucidar sobre la formación y los diferentes ca racteres de las razas. La objecitividad de nuestra crí tica — sin ahondar en terrenos vedados, desconocidos a nuestra inteligencia — se basará solamente en la segregación, en la descrimi nación vulgar y sistemática, que llega a encamar, a derivar en un odio feroz la ley natural de las razas humanas. Esta es la verdadera enferme dad : el odio. Enfermedad que no puede ser curada con terapéuticas ni tratamientos extemos. No exis ten doctores para ello ni tratos científicos. Solamente con inyec ciones (lecciones) de medicina sen timental, fraternal, inculcando cada vez más en los cerebros la necesidad de que todos los seres del mundo deben quererse como hermanos, o por lo menos apreciarse y respe tarse, puede ir menguándola hasta llegar a su total desaparición. Uno de los pilares en que se apoyan las ideas anarquista; en uno de sus principios internacionales, explica claro que son ellos la van guardia de esos sentimientos de fraternidad : « Nuestra patria es el mundo. Nuestra familia la hu manidad ». Máxima cumplida siempre, en lo posible, al pié de la letra. « Amaos los unos a los otros », — dijo también el predicador de Galilea antes de su calvario. En todas partes donde se nota la presencia anarquista, se procura suavizar ese mal, buscando armo nizar, par lograr con tal esfuerzo, lo convivencia familiar entre todos. Pero nuestros esfuerzos, aunque vayan encaminados a suprimir pri vilegios — causa principal de todos los males — fronteras clases, no reconociendo más que una sola patria, el mundo, y una sola y única familia unida y feliz, la hu manidad entera, no son determi nantes actualmente en ninguno de los campos en oposición. Pasan casi desapercibidos. Son punto me nos que nulos. Por el contrario, con pesar, ve mos que quienes podrían influen ciar más que nosotros — por su fuerza numérica, por detentación de los capitales, por tener en sus manos la batuta directriz, por ha berse amparado en las riendas del poder — para que gradualmente, >oco a poco desaparecieran hasta os vestigios de eso que hemos dado en llamar mal incurable, no hacen nada en tal sentido. No de muestran la menor voluntad para ello. Podríamos asegurar, sin en gañarnos, que en vez de aminorarlo lo envenenan más aún. f Los capitalistas por un lado, por el que más les interesa, los faná ticos por otro imbuiendo en los cerebros desde la infancia las fan tasías más inverosímiles de santos, vírgenes y dioses, tienen siempre en tensión la animadversión que se para a los hombres el color de su piel y; les distingue por unos ras gos carcterísticos naturales. Por el otro extremo el eterno DE TOUT ET POUR Estímulos alentadores Es la nuestra la época del pro greso creciente y acelerado. Del progreso justiciero y liberador, bien entendido. Y emancipador en parte. Lo sería totalmente, si una burguesía rapaz, ávida de poderes y de rique zas, propugnando el establecimiento de regímenes de fuerza y dictatoriaies, no sometiese a las multitudes laboriosas a opresiones retrógradas y denigrantes. Carece de entrañas el capitalismo avasallador. Esforzándose en la apli cación de la ley de la selva, pre tende retrotraer las sociedades hu manas al rigorismo dogmática im proprio de los tiempos presentes. Mas, es difícil contener los avances liberadores del progreso. Desestimar los imperativos catégoricos de la Ciencia, clamando por penetrar las dimensiones de una vida moderna, altamente dignificadora. Se abre cotidianamente paso la verdedera interpretación de la justi cia sobre la Tierra. I-as clases pro ductoras, adquiriendo conciencia de su destino, se insubordinan por do quier contra los sistemas envilece dores. Los pueblos, dormidos du rante siglos, despiertan y se insu rreccionan, rompiendo estrepitosa mente los yugos esclavizadores, Un nuevo mundo en gestación va for mándose, movido por un hormi guero humano que, cobrando con ciencia dç sus derechos, modifica y transforma los sistemas de explo tación proletaria. El régimen capita lista fenece y se desintegra, pene trando en la inestabilidad de sus contradicciones insuperables. Se percibe, por doquier se dirige la mirada, la floración de fuerzas compuestas por el mundo del, tra bajo, por hombres Ubres y de avan zada, compenetrados y decididos a transformaciones transcendentes de la sociedad y de innegable reso nancia manumisora. La Bastilla de los opresores ha de ser derrumbada por la fuerzas del trabajo, encau zando un porvenir que ponga fin a una época, por ignominiosa, conde nable. Circunscribiéndos al caso de Es paña, no escasean los estímulos alentadores. El pueblo español, no obstante la rigurosidad del sistema policial y totalitario franquista, señala, con inequívocas pruebas de esperanza engrandecedora, su deseo de acabar prontamente con las tra bas que dificultan el establecimiento de una sociedad libre. Y un nuevo porvenir, todavía envuelto en nebu losidades, inseguro e incierto, forma cuerpo en las nuevas generaciones. Observando desapasionadamente el panorama de nuestros desgraciado país, se conciben alicientes motiva ciones exaltadoras. La descomposi ción de la tiranía cau'dillal es mani fiesta. Las gentes han perdido el miedo. Son muchos los síntomas de desintegración falangista. El res quebrajamiento franquista no escapa ya ai más superficial de los obser vadores. Sus primitivos promotores, desvergonzados o de buena fe, pro claman sin cesar igualmente la nece sidad del cambio. Por muy distintos motivos que nosotros, naturalmente. Pero es evidente que una nueva época se vislumbra para España y para los españoles, y, a cuyas pers pectivas posibles, será conveniente dedicar el indispensable espacio y tiempo. Con el objeto de percatarnos de sus defectos y de sus posibilidades de enmienda, la militancia confe deral ha de penetrar en su ánimo la idea fecunda, noble y elevada de estudiar con detenimiento, las co rrientes vivas de nuestro pueblo, sus ideas dominantes, encauzándolas convenientemente. Reputamos ur gente1 en el seno orgnico el examen profundo de la tendencias que in quietan en la actualidad a laB clases laboriosas de nuestro país, com prendiendo en ellas a técnicos, hombres de ciencia, intelectuales y obreros. Es indispensable la tarea para lo cual no juzgamos necesa riamente preciso la celebración de Cofnicío alguno. Bastará simple mente con el nombramiento de una PONENCIA NACIONAL, in te rio rexilio, que, compendiando y sinte tizando los múltiples trabajos pre sentados por la militancia volunta riosa, imaginativa y responsable, inteligente y cultivada que afortu nadamente todavía nos queda, con feccionase un Dictamen el cual fuese sometido a la báse orgánica. Es la hora del trabajo constructivo y edificator, sin discursos altisonantes. Las protestas de valor cívico y dignificadoras de los intelectuales frente al propio gobierno de Franco; las no menos resonantes declara ciones del Abad de Monserrat; las inquietudes de los estudiantes en diversas ocasiones manifestadas; el gesto, viril y digno entre todos, de los mineros asturianos y la actitud ob servadora y abstencionista de las multitudes proletarias en las elec ciones últimamente celebradas, cer tifican la convicción mesurada y cáncer humano (Suite d e la p ag e 5). carnaval, disfrazado de cuerpo y alma. Vestido de los más vivos colores en sedas y terciopelos, ador nado con joyas de oro en las ma nos y cruces con piedras preciosas colgando del cuello —• los repre sentantes (?) sedicen, de aquel na zareno que caminaba descalzo por Judea — cuando quieren incitar a las multitudes, cantando sus « Pa ceña in Terris », desde la Plaza de San Pedro, no pueden desper tar la confianza de nadie ni ser la garantía de un futuro de paz porque pertenecen a un culto re ligioso, lleno de falsedades y men tiras, que choca con otras religiones desencadenando entre ellas riva lidades a veces sangrientas entre budistas, cristianos, mahometanos, luteranos, etc. Solamente nosotros, los ateos, no integrantes de ninguna mitología, podemos presentamos limpios de esas lacras religiosas que ator mentan a la mayor partida de los pobladores de la tierra, que les carcome la carne lentamente, que pudre sus sentimientos, que les tarofia el cerebro. Solamente los ateos, libres de estos perjuicios, y los anarquistas, que tienen un concepto totalmente opuesto al desenvolvimiento y es tructura de la sociedad actual, que poseen un corazón con grandes ca vernas capaces de abrigar el cora zón de los demás, pueden ser la esperanza de dar a la humanidad el néctar vivificador de paz. Por eso hemos. deshauciado como actores, como mediadores para suavizar, por lo menos, el odio racial, a la religión en general y al capitalismo con sus estados sostenedores constituidos, puesto ue ni unos1 ni otros son capaces e hácerlo ni sienten tal necesidad. Si el hombre, como el gusano, muere dentro la misma cáscara de nuez donde ha nacido no se aper cibe apenas de la grandiosidad de este problema que hoy absorbe la atención de todos, blancos y de color. Ni aún leyendo mucho se puede dar cuenta de la realidad, de la gravedad que encierra. Es al correr un poco por el mundo cuando el hombre se enfrenta con esa mag na realidad, lamentable cierta mente, agrandada y favorecida por las circunstancias políticas o de do minio por la fuerza. Donde imperan los blancos, por ejemplo, transgrediendo todos los los conceptos humanitarios, son postergados los negros. Tenemos el evidente caso de los Estados Uni dos Norteamericanos actualmente al rojo vivo bajo el punto de vista jurídico gubernamental,, sin haber faltado, a su debido tiempo quien, atrevidamente, asegurase que el blancos ni de los racistas es parsinado a causa de dicho asunto. (A suivre.) Antonio VIDAL. Argel. M ayo 1964. consciente de nuestro pueblo frente a la tirania. La caída del régimen franquista ha de presentar necesidades nuevas y plantear innumerables problemas, difíciles de desentrañar con antela ción, pero cuya previsión, conside ramos inaplazable. El mundo actual experimenta una transformación que no escapa a las muchedumbres gene ralmente simplistas. Asistimos a las variantes de un mundo nuevo. Par ticipamos, más o menos directa mente, a las orientaciones encami nadas a sociedades differentes a las hasta ahora conocidas. Y , con el objeto de actuar con clarividencia y visión suficiente, siguiendo para lelo curso a la historia viva de los pueblos, es conveniente n<¡"descuidar la mentalidad y su psicología. O dejamos expédíto el camino para que durante uno años más, se esta blezca otro nuevo franquismo sin Franco. La libertad es prerrogativa del Hombre Libre. Revestidos de la uni versalidad y grandeza de nuestro Ideal', ha de hacerse resaltar la in violabilidad de los valores humanos. Creemos llegada la hora de tra bajar consciente y responsablemente, adentrando en la conyuntura trans formadora del trabajo fructificador, logrando penetrar en las dimen siones de un nuevo mundo en for mación. Cada uno de nosotros tiene infi nidad de tareas quç cumplir, pero la más honrosa, la más sublime, ia mas sagrada, será la que consiste en agrandar la confianza entre los hombres, consiguiendo, mediante nuesta actuación, un mayor bienes tar acompañado de la Libertad. Tarbes. José BERRUEZO R. TOUS Divulgaciones científicas INCIDENCIA DE LA LEUCEMIA EN LOS RADIOLOGOS El doctor E. B. Lewis, de Cali fornia, ha efectuado une revisión sobre las causas de muerte de 425 radiólogos americanos fallecidos en tre 1948 y 1961 y ha llegado a la conclusión de que la leucemia, el mieloma múltiple y la anemia aplás tica son más frecuentes en esta profesión que en la población ge neral. De estas enfermedades, la que ha experimentado un mayor aumento ha sido la leucemia, que ha sido la cáusa de 1 2 de las muertes estu diadas, de modo que su frecuencia parece ser unas tres veces superior en los radiólogos que en el resto de la población. NUEVOS AVANCES EN E L TRAMEDICAMENTOS TAMIENTO DE LAS QUEMA ANTIATOMICOS SOVIETICOS DURAS En el Instituto de Hematologia El coronel Joe Blumberg. médico de Moscú, se está ensayando un del Ejército americano, ha efectuado suero antiquemadurus preparado a una visita a los centros médicos de la U.R.S.S. y a su regreso ha decla rado: «Los médicos soviéticos tra COMITE d» REDACTION bajan actualmente en la puesta a punto de productos químicos para D'« ESPOIR » la protección del hombre contra las lluvias nucleares.» D ire cte u r : A. T U R M O En su informe, çl coronel Blum S e c r é ta ir e de R é d a c tio n : berg precisa que estos estudias se F . M O N TSEN Y realizan en el centro de Sukhoumi. R é d a c te u r : en Georgia y que los diversos medi P . V . B E R T H I E R , E d o u a rd camentos ensayados contienen azufre B R U N E T , E t. G U IL L E M A U y han curado el 40 % de los ani A d m in ista te u r : M . C E L M A males sometidos a radiaciones con fines experimentales. N C O C I C G IN O C E N C IO SEG U RA RO BLES Ha muerto Inocencio Segura R o bles. Otro más que pudre carne en tierras del exilio. Barcelonés de nacimiento, vivió en Almería bastante tiempo por destierro de su padre, cuando la represión de Martínez Anido contra los hom bres de la C.N.T. Vuelto a B arce lona, perteneció a* Artes Gráficas donde estaba afiliado a la lle gada de ijulio de 1936. Vivió la lucha libertadora en los frentes hasta que la aliada reacción interncional consumó el crimen contra España. Sufrió, como muchos, los cam pos de concentración en el éxodo que tantos recordamos. Libre ya, actuó como siempre dentro de la Organización. Modesto militante que más que otra cosa le carac terizaba su nobleza, y ese buen corazón que siempre le hizo ser tan solidario en cuantas ocasio nes fué preciso. La F. L. C.N.T. de Marsella, en la que ha militado hasta su fa llecimiento, transmite a sus fam i liares en España su más sincera condolencia. M A N R IQ U E E l domingo, día 26 de abril pa sado, a las 4 de la tarde, los m i litantes de la F. L de Perpignan, fuimos sorprendidos por la triste noticia del fallecimiento repen tino 'del consecuente y abnegado compañero Manrique. Precisamente este compañero, a pesar de su edad avanzada y de los achaques propios de un trabajador que ha bregado y lu chado durante toda su existencia, su presencia no faltaba a ningu na asamblea, y por coincidencias que a veces se dan, el mismo día 26 por la mañana, asistió a la asamblea que celebró la F . L., siendo el primero que la abrió y el último que la cerró en sus dos últimas intervenciones antes de dejarnos para siempre. E l compañero Manrique, de jo ven vivía y trabajaba en la ba rriada de la Sagrera (Barcelona), y todas las horas que el trabajo cotidiano le dejaba libres, las de dicaba con gran entusiasmo al Sindicato o al centro de cultura. M ilitante que sentía desde lo más partir del suero de personas que han sufrido quemaduras graves. Los resultados obtenidos hasta el pre sente parecen ser esperançadores. Por otro lado, los doctores T. H. Jewett y W. M. Chardack de la Clínica Pediátrica de Buffalo (Esta dos Unidos) han publicado los resul tados obtenidos con la aplicación local de una esponja de alcohol de polivinilo en el tratamiento de cuatro casos de quemaduras de ter cer grado. Este producto ayuda a vencer la infección y contribuye a la curación y cicatrización de las heridas, limi tando al máximo las pérdidas plas máticas. Según estos autores los resultados estéticos superan a los obtenidos mediante la aplicación de injertos cutáneos. hondo de sus sentimientos la cau sa de la emancipación del prole tariado, estaba presente en todas partes donde se luchaba por el progreso social y por la libertad. Al entierro asistieron todos los militantes de la F. L. y nume rosos vecinos franceses. La F. L. de Perpignan trans mite a su compañera y demás fam iliares la expresión que domi na el sentimiento de todos por tan sensible pérdida. A N T O N IO A M IG O Q U ERA LTO Triste e inesperada noticia la que acaba de llegamos de España. Antonio Amigó, el que en vida fué excelente compañero y que tantos de nosotros conocimos, fa lleció repentinamente el día 24 de abril, en San Feliu de Llobregat, a los 54 años de edad. Voluntario de primera hora, nos regresó a poco de haber empe zado la guerra con un brazo de finitivamente anquilosado, ponién dose a partir de aquel momento al servicio de la Organización en la que militaba desde su más temprana edad. Siendo compañero de vasta cultura, cuyos horizon tes se esforzaba por ensanchar, fué designado para ocupar el cargo de Director de un Cen tro de ReSdaptación para jóvenes, en el que siempre cumplió su co metido con la seriedad que le caracterizaba. Consejero municipal, miembro de Comités orgánicos, esforzado maestro para quienes sabían poco y querían aprender, puso todo lo que sabia al servicio de la causa que nos era común, valorando con su persona y con sus actos la Organización que con tanto acierto representaba. Terminada la guerra, vino al exilio y estuvo en los campos de concentración, particularmente en el de Argelés-sur-Mer, hasta que sonó la hora de la «liberación». Militó en Perpignan, donde tam bién fué miembro del Comité De partam ental de la Liga de Muti lados, se instaló después en Toulouse y, finalmente, fijó su resi dencia en París, donde, dadas sus condiciones físicas, había de re sultarle más fácil encontrar un trab ajo adecuado a sus posibili dades. I C A S Alejado de su esposa e h ija desde que terminó la guerra y tropezando con ciertas dificulta des debido a su incapacidad, to mó la decisión de reunirse con. los suyos, con la esperanza de resolver los problemas que la vida le deparaba. Reflexionó meses y meses; siempre nos estaba pre guntando lo que nos parecía su decisión y qué pensaríamos de él y, un buen día, se decidió a dar el gran paso. Desde entonces, habíamos teni do la alegría de abrazarle en Francia un par de veces. Traba jaba, ganaba bien su vida y se sentía feliz al lado de los suyos, pero seguía siendo el hombre in quieto, el compañero que confiaba y esperaba en el triunfo de todo lo que el franquismo había arre batado al pueblo español, como me lo repetía en carta recién re cibida y que no permitía presa giar la nueva de su brutal e in esperada desaparición. Los compañeros de la F. L. de San Feliu de Llobregat, hemos perdido a un militante y a un amigo difícilmente reemplazable. La Organización, a un compa ñero que la sirvió con honradez y que durante sus largos años de lucha dejó siempre en buen lu gar e l . anagrama de la Confede ración Nacional del Trabajo. Que descanse en paz el com pañero y amigo Antonio Amigó, a quien destino estas líneas en prueba de la sincera amistad que nos unió y en recuerdo de los momentos difíciles que juntas h a bíamos vivido. A. TRABAL París, mayo de 1964. « LA REVOLUCION ESPAÑOLA — LAS IZQUIERDAS Y LA LUCHA POR E L PODER ». por Burnett BOLLOTEN. El libro más objetivo que se ha escrito sobre la Revolución española. Testimonio que deben conocer cuantos se interesan por los aconte cimientos producidos en España en 1936-1939. 22,00 francos ejemplar. Pedidos: Servicio de. Librería — 4, rué Belfort — Toulouse (H.-G.). ssss Activités de nos camarades Espaçnols ss& AA ^ A A A * " F ie les ■ nu estro sen tim ien to solidario h acia todos los exp lo tad o *, «sí com o hacia todos nuestros com pañeros de ideologia, abrim os estas páginas a aquellos que de ello tienen m ayor necesidad en este mo m ento : nuestros cam arad as españoles, refugiados en F ra n c ia , privados de todo m edio de expresión. H e aqu i por qué « E S P O IR s acogerá a todos las españoles que se d irija n a nosotros para expon er sus problem as, pedir nu estra ayu d a y , •i es necesario, nuestro con sejo , enviándonos sus com unicados o sus artícu lo s en su lengua m atern a, y a que no conocen o tra. co M U N io yis , W V '^ W ^ W W W V ^ ^ W V W V W W S ^ A « l ^ W V W W W W V « 17* U N IO N R E G IO N A L E - U N IO N L O C A L E D E L Y O N P erm anen ce tous les sam edis de 17 heures à 19 heures, e t tous les d im anches, de 10 h . à 12 heures, à la rue S t-Je a n , N« 6 0, L Y Q N ( 5 “). DEUNIONES DE LAS FEDERACIONES LOCALES TOULOUSE, el dia 29 de mayo, a las 21 horas en la Bourse du Travail. AUCH, el día 31 de mayo a las 2,30 de la tarde en el local de costumbre. LIM OGES, el día 31 de mayo, a las 9 de la mañana, en el local F.O. : 59. rue Montmailler. In s cripciones para la Jira del 7 de junio a Peyrat-le-Chateau." MAKSEILLE. el dia 31 de mayo, a las 9,30 de la mañana, en el local social, 12, rue Pavillon. LYON, la reunión del dia 7 tendrá lugar el 14 en el mismo lugar y hora de costumbre. ALBI, el día 7 de junio a las 9 de la mañana en el local de P. O. OULLINS Hacemos recordar a la m ilitancía de esta P. Local, que se ce lebrará reunión el domingo 31 de mayo, a las 9 y media de la mañana, en el lugar acostum brado. A los respectivos afiliados de cada una de estas FF . LL. se les ruega puntual asistencia. ALIANZA SINDICAL MITINES EN TOURS Mitin el día 31 de mayo a las nueve y media de la mañana e ñ el Patronato Laico Tonelle (boulevard Tonelle), en el que tomarán parte: Un representante del sindicato de maestros franceses Pascual TOMAS, por la U.G.T. Ramón LIARTE, por la C.N.T. Presidirá el mitin la C.G..T.-F.O. de Tours. EN V EN ISSIEU X El dia 7 de junio, en lugar y a la hora que se anunciará con tiempo oportuno, se celebrará un mitin de Alianza Sindical en la localidad de Venissieux. Oradores previstos : Ramón Alvarez, por la C.N.T. — M. Barreiro, por la U.G.T. Por la tarde, tendrá lugar asimismo un gran festival en el que intervendrán los grupos artísticos de Lyon, « Tierra y Libertad » y « Garcia Lorca ». Esperamos poder completar en breve el programa de mitin y festival. MONTLUÇON, el dia 14 de ju nio a las 9 de la mañana, Teatro Municipal. Mitin de Alianza Sin dical en el que hablarán: Rodolfo LLO PIS (U.G.T.) Ramón LIARTE (C.N.T.) Por la tarde, festival en el mismo local por el Grupo Artís tico de Clermont-Ferrand. PARADEROS — el de Pedro González y An tonio Zamoranc. Escribid al S e cretario de la F. N. de la Indus tria Ferroviaria. A. Marcos. 27, rue du Soleil Levant, Toulouse. — Compañero Rubio, que vivió chez Navarro Antonio, Varilhes. Escribid a Amorós.. 8. rue Bouchéres, Nevers. DIVERSOS S.I.A. PERPIGNAN. — Festi val de Solidaridad el día 7 de junio a las 3 de la tarde, Cen tro Español, rue Jeanne d’Arc. El Grupo «Talia» pondrá en es cena «La Molinera de Arcos», de Alejandro Casona. ORLEANS. — Un viaje se or ganiza para asistir al mitin que tendrá lugar en Tours el día 31 de mayo. Para inscripciones di rigirse sin demora a : C. Parra, 37, rue de Jote. Precio del viaje: 12,00 F aproximadamente. LLAMAMIENTOS. _ Castellón de la Plana-Valencia. — Con ob jeto de organizar la F. L. de Sindicatos de origen, rogamos a todos los originarios de dichas localidades se dirijan a tai efecto al compañero Ju an Valls, rue Alsace-Lorraine, Agde (Hérault). FE STIV A L DEL DIA 19 DE JU LIO 1964 Rogamos a los compañeros que sean conocedores de que en su localidad u en otra hay quien tenga cualidades artísticas que pudieran participar en nuestro festival, lo comuniquen a la Comisión lo antes posible a fin de ponernos en re lación con los interesados con la mayor brevedad. Nos interesa asi mismo nos infor méis sobre la especialidad artística de los mismos : canto, música o baile, etc., etc... L a Comisión organizadora del Festival. S.I.A., 85, rue la C oncorde — Toulouse (H.-G.). i CONFERENCIAS (en castellano) TOULOUSE. — En el local so cial de la Bourse du Travail. el 7 de 'junio a las diez de la m a ñana, S. PASAMAR disertará alrededor de la nueva 0 ]a literaria que va emergiendo en Rusia, así como los graves problemas económicos que tiene planteados dicho país, contrastando con su potencialidad industrial y que denota cierto fallo en el sistema estatal imperante, LONDRES. — Organizada por Mujeres Libres, el día 31 de mayo a las cuatro de la tarde, en la Sala de Lectura del Royal Hotel, Woburn Place, W.C.I., cerca del metro Russell Square, Ju a n RUIZ hablará sobre: FAMILIA Y EDUCACION. AAAAAAf HOMENAJE A MACHADO En el marco del hom enaje inter sin q u e ni un asom o d e debilidad, surcado por unos lagrim ones salinacional, en el veinticinco aniver ni flaqu eza em pañara ni traicionara *d os d el corazón. sario d e su muerte, tuvo lugar una una existencia, q u e es ejem p lo A ctos d e esta naturaleza d eb ie con feren cia organizada por el A te señero d e gran hom bre, qu e lo ran celebrarse c<in mucha frecu en n eo Cervantes d e Lyon, el domingo, fu é d e corazón y d e inteligencia. cia, a fin d e dar a conocer a p ro 26 d e abril, en la sala d e actos Y nos dijo tantas cosas e l Sr. Just, pios y extraños, los valores autén d e la Maison d e l’Europe. en la magnifica página d e historia ticos d e nuestra España, la España Trás breve y em otiva presenta qu e nos fu é describiendo, qu e se pueblo, la qu e anhela fornuir parte ción d el presidente d el Ateneo, el rian numerosas las cuartillas qu e d e los países progresivos y lib e Sr. Just, a cargo d e quien incum nos harían jaita para resumirlo; rales, la que, en más d e una o ca bió la difícil tarea, dió com ienzo nuestra modesta pluma se siente sión, diera ejem plos d e verdadera a su peroración. D esde el prim er incapaz d e reflejar sobre el papel grandeza y a qu e un dia quizá m om ento ganóse y cautivó el nu- toda su bella grandeza. asom bre, una vez más, al mundo, m eroso público qu e llenaba por Solo direm os qu e fu é tan em o mostrándole e l cam ino d e la li com pleto la sala. cionante, qu e fueron raros los asis bertad y el progreso. Magnífico, form idable y muchos tentes q u e no sintieran su rostro Manuel BERNABEU. otros adjetivos no bastarían para calificar el herm oso discurso„ la bella plática pronunciada por el oratlor . Biografía d el poeta, historia de España;, geografia discriptitía y costumbrista; liberalism o-colonia RAMON PRIOR RIOS Su segundo exilio no es el de lismo. poesía, romanticismo, clasila inactividad ilimitada, su actuasismo; renacim iento y modernismo, E1 dia 24 del pasado mes de ción de militante fué siempre enInstitución Libre d e enseñanza, ra dedicándose principalcionalismo y los mil personajes qu e Marzo, falleció en Foix (Ariége), tusiasta, animanm unas y otras escuelas, el que fué querido compañero, mente a la acción solidaria, basta • que una cruel enfermedad segó qu e dieron vida a las diferentes Ramón Prior R íos . Nació en Geldo (Castellón de la una vida, que fué toda ella dediépocas a qu e fu é referiéndose, fu e ron los condim entos con qu e fu é Plana) en 1898, de donde pronto cada a enaltecer las ideas lil>ersazonando Su conferencia el Sr. tuvo de emigrar para empezar una fearias. El entierro, civil, fué una gran Just, qu e estuvo unas veces p o é dura lut'híi por la vida. Llevado tico, em otivd otras, lírico siem pre, por un espíritu noble e inquieto, manifestación de duelo; compa humano, m ejor diríamos humaní inicia su lucha por la emancipa ñeros y amigos, franceses y es ción obrera, en las Agrupaciones pañoles, acudieron en gran nú simo, en todo mom ento. Con traza seguro, con fina pin Gremiales, que más tarde habían mero, acompañando a su iamilia celada, em papada d e variadísimos de dar paso a la C.N.T. Militó dolorida y triste, por la desapari y bellos colores, fu é dibujando la activamente en los sindicatos del ción del ser querido, cuyo hueco silueta del gran poeta, d el hom bre Vidrio y Meta'urgia, habiendo de en la Iamilia se dejará sentir para bueno qu e, nacido d el pu eblo, d e I sostener dura lucha con los pis- siempre. Asi van quedando en tierra de raigam bre liberal y jacdbina, vivió, toleros a sueldo de Mártinez exilio, estos viejos compañeros que, luchó, y murió con el pueblo, p er Anido y Arlegui. En e¡ año 1919, fundó, con otros con abnegación sin igual, dieron m aneciendo fiel a su ideal hasta los últimos instantes d e su vida, compañeros, el Sindicato Unico de todo y no pidieron nada, por la Soneja (Castellón de la Plana), vida de una Sociedad más libre siendo en la Región Levantina, y más justa. donde, a partir de esta fecha, ini La F.L. de Foix (Ariége), cia toda su _ actividad militante. El Secretario. Perseguido y encarcelado durante la dictadura de Primo de Rivera, Así cayeron los dados, 8,24 F. Bolcheviquismo y anarquismo, se vé obligado a vivir exilado en PEDRO SIMO Francia durante siete años. Re 2.00 F. A consecuencia de una delicada gresa a España, al proclamarse la Biología del mundo, 8,00 F. República, reempren intervención quirúrgica, falleció en C.N.T. y el porvenir de España, segunda diendo de nuevo sus actividades Nantes (L .A .), el dia 4 de Marzo, el 1.00 F. confederales en Soneja. En julio compañero Pedro Simó. Campana de Nagasaki. 3.00 F. Natural de Soller (Islas-Baleares) Cantos de la nueva resistencia, de 1936. se decide con entusiasmo a la obra colectivista de la loca activo militante del Sindicato de. 6.00 F. Conjugación gramatical, 6,00 F. lidad; pero, impaciente por com Téléfonos de Barcelona en donde Concepciones de la sexualidad. batir más de cerca al Fascismo, ocupó cargos de máxima respon sale hacia el Frente de Teruel, con sabilidad. 1,20 F. Al terminar la segunda guerra la Columna de Hierro, en la que Criadero de curas, 1,50 F. permaneció hasta la militarización mundial, fué uno de los primeros Crepúsculo en Italia, 7,00 F. Debate imaginario entre Marx y de la misma. Su especialidad pro militantes que contribuyo a orga fesional le lleva al cuerpo de Tren, nizar la C.N.T. en la Región de Bakunín, 1,00 F. Dafnis y Cloe, 4,00 F . hasta que, terminada la guerra ci Bretaña. A su desconsolada compañera e Diccionario de sinónimos, 5,00 F. vil, fué encarcelado, condenado a Diccionario enciclopédico ilustra muerte, conmutada la pena a 30 hija, como a su hermana y cuñado, do, 12,00 F. años, llevado a Belchite a los residentes en Chile, y demas familia, Diccionario Parvus-Duplex, 3,50. campos de trabajo, y finalmente, !a Federación Local de Nantes se Diccionario Práctico Brevis, 3,00. liberado con libertad condicional. asocia, compartiendo el triste dolor Diccionario de Parónimos, 3,00 F. Inmediatamente después de esta que en estos momentos les afflige Diccionario Novísimo, 1.50 F. liberación condicional, se incorpora por la pérdida irreparable del malo Democracia Cooperativa, 10,00 F. a la lucha clandestina, actuando en grado y apreciado compañero Simó. Descubrimiento de la radioacti los grupos de Defensa, hasta 1949, Por la Federación Local vidad. 5,00 F. de Nantes : en que de nuevo se vé obligado Desierto del amor, 5,00 F. E l Secretario. a exilarse. De sus lises y de sus rosas, 3,50. Desde el fondo de la tierra, 5,00. Domingo blanco, 5,00 F. Doctrinas de Am, 5,00 F. Discurso a la Enciclopedia. 8,00. España en la ruta por la liber tad, 2,00 F. España 1963, 1.00 F. lice franquiste contre Íes traLa F. Local de la C.N.T., de Entre dos mundos, 8,40 F. vailleurs. Pedidos al Servicio de Librería Argel en el Exilio, ante la falsa de la C.N.T., 4, rue Belfort, Tou- información publicada en el co tidiano «Alger Républicain», de Ante tamaño embrollo, la Fede louse (H .-G.). esta localidad, cuyo texto íntegro ración Local de la C.N.T. de Ar reproducimos, se ve precisada a gel en el exilio, declara pública desmentirla públicamente, a fin mente que no ha autorizado a de poner las cosas en su lugar ninguno de sus miembros para correspondiente, así como para formar parte del pretendido «Co que la Organización en general mité de Coordinación de la Alian no pueda verse sorprendida por za sindical obrera de España», maniobreros de ninguna clase. integrado, según «Alger Républi He aqui el contenido de la fa l cain», por la Unión General de al aiie libre, escapando del am sa información publicada por Trabajadores (U GT), la Confede biente enrarecido de la ciudad que «Alger Républicain» del día 9 del ración Nacional del Trabajo nos absorve con sus mil tragines corriente: (CNT) y Solidaridad Obrera Cris y preocupaciones rutinarias. tiana de Cataluña (SOCC) y que La jornada será amenizada con L’ALIANCE SYNDICALE ni siquiera tiene conocimiento de un programa de atracciones a cargo OUVRIERE EN ESPAGNE la existencia de tal Comité. de nuestro simpático amigo, gran 1 E sta Federación Loca!, aun animador de festivales, Sr. Soler, Le comité de coordination de considerando que el fin persegui con la colaboración de artistas, ma l'alliance syndicale ouvriere d’Es- do con dicho comunicado es alta gos del canto y de la guitarra. pagne, organisaticn formée par mente humano, viene obligaua a Para inscripciones, informes l’Union genérale des travailleurs salir al paso de falsas informa complementarios e itinerario, diri (U G T), la Confédération natio- ciones, al objeto de que no pros girse a la Permanencia del Ateneo nale du travail (CNT) et la peren y puedan más tarde servir Solidante ouvríére chrétienne para desorientar a la opinión pú Cervantes, 16, Place Belcourt, to de Catalogne (SOCC) dénonce blica del país y del extranjero. dos los sábados de 4 a 6 de la à l’opinion publique Internatio tarde, y a los miembros de la Por la Federación Local. nale la nouvelle vague de réJunta Directiva. pression déclenchée par la poEl Secretariado. L a Comisión d e Fiestas. N ecrológica s Servicio de librería La Jira del (Heneo Cervantes La Comisión de Fiestas del Ate neo Cervantes, invita a todos sus adherentes, amigos y a todos los españoles en general, a participar a la gran jira campestre de con fraternidad familiar y española, que tendrá lugar el domingo, 14 de junio de 1964, en el magnífico y pintoresco lugar, que tiene por marco la tranquila « du lce playa », en los bordes del Rhóne, cerca de la villea de Tournon (Ardéche), lugar del caudoloso rio, encajado en profunda garganta, en donde todas las sanas distracciones son posibles : el baño, la pesca, la na tación, etc., y en fin, todo cuanto permite al hombre pasar un día ^ Desmintiendo una información LE M O N D E ET LE PROGRES (Suite d e la pag e 1) la route qui mène vers ce qui est juste et nécessaire, il íaut absolument qu'il posséde un ensemble de connaissances luí pennettant de comprendre oú se trouvent ses intéréts et comment il doit les défendre. E t à la base de ces connaissances;' i! y a, avant toute autre chose, un premier pas à franchir qui doit ouvrir ;i tous et à chacun les portes des écoles, de telle maniere que l’analphabétisme et l'ignorance ce den- le pas à une formation des masses qui s'avére indispensable pour que le véritable progrés puisse s ’accomplir au profit de la collectivité toute entiére. Malheureusement, nous n’en sommes pas encore lá et je pourrais roéme ajouter que nous en sommes encore tres loin. Dans les pays développés, comme par exemple la France, nous constatons que les rentrées scolaires sont difficiles, qu'il y manque d'écoles et d’instituteurs et qu’il n’est pas toujours facile de procurer aux éléves qui terminent leurs classes primaires ou secóndaires, la place qui devrait leur reve nir dans le niveau d’enseignement supérieur. Par ailleurs, l’égaüté dans l ’enseignement, bien que reconnue officiellement, n’est trop souvejit qulun trompe l'oeil sans application pratique, les familles de condition modeste n’étant pas en mesure de faire face, soit aux dépenses (pour minimes qu’elles soient), soit au manque à gagner, qui sont la conséquence logique de la poursuite des études de leurs enfants. Mais tout ceci n’est que peu de chose par rapport à l’ampleur du probléme, qui prend des proportions ¿normes lorsque nous le transportons aux pays sous-développ¿s, oü l’enseignement de base le plus élémentairc ne touche, en r¿alit¿, qu’un nommbre d’enfants trés li mité. L ’analphabétisme, par conséquent, y régne toujours en maitre et nous ofïre le spectacle désolant d’une jeunesse privée du capitalsavoir, d’un des meilleurs atouts que l’on puisse avoir dans la vie. Un tiers seulement de l’humanité bénéficie d’un ens'ignement à peu prés convenable; pour les deux tiers restants, c ’est le tunnel, l ’obscurité presque totale. Dans la plupart des pavs d’Afrique, le pourcentage d’analphabétisme d e l a population adulto de 15 ans et plus se situé entre 75 et 99 %; il est d’environ 75 % en Asie et de 50 % en Amérique Latine, sans oublier que dans toutes ces régions on n’est plus considéré comme analphabéte lorsque Pon arrive à pouvoir écrire son nom. 11 est done évident qu’il y a un eílort ¿norme à entreprendre pour que l’homme soit en mesure de savoir et de connaitre, effort qui pourrait devenir réalité si l'on se décidait à progresser vers des objectifs viaiment positifs. Lorsque nous regardons ce pro bléme, en considérant la population d'áge scolaire, nous voyons, par exemple, que d'après des chifíres qui out ¿té estimés par des organisations compétentes, seulement le 25 % environ des enfants ágés de 5 à 14 ans orit le privilége de l'école primaire en Airíque (9 % en Angola, 13 % en Guínée, 6 % au Malí, 27 % au Maroc, 50 % dans la Fédération de Hhodésie et de Nyasaland), et que cette moyenne, tout en étant supérieure lorsqu’il s’agit de l'Asie et de l’Amérique Latine (environ 50 % ), est loin de répondre aux besoins réels des enfants qui habítent ces régions. Si le tablean de l’enseignement piimaire laisse tant à désirer, il est inutile de mettre le point sur le manque presque absolu de possibi lités qui s ’ofirent aux enfants de ces régions, lorsqu’il s’agit d’entreprendre des études secondaires, techniques ou supérieures. E t pour ces niveaux d’enseignement, le mal est visible aussi dans un nombre de pays assez important des autres ré gions, oü l’effort nécessaire n’est pas fourni pour garantir aux enfants et aux jeunes, aux générations {le demain, la possibilité d’élargir leurs connaissances et d’étre en mesure de taire face à une vie de plus en plus mécanisée, qui réclame de l’homme une formation que l'école devrait lui piocurer et qui n’est malheureuse ment pas toujours à sa portée. Dans le domaine de l ’enseigne ment, l’effort à réaliser est immense, parce qu'il faut parer, à la fois, au F E U IL L E T O N D ’« E S P O I R » N um ero 18 COLLECTIVISDTIONS L 'ceu v re co n stru ctiv c de la R évo lu tio n E sp agn ole (Recueil de Documents) Editions C.N.T. - F.A.I., 1937. manque d'écoles, d’instituteurs et de professeurs de niveau supérieur, sans oublier le probléme du matériel scolaire qui se pose d’une maniére tres aigue aux pays sous-développés. Ces pays, par ailleurs, ont une pre miare étape à couvrir, qui consiste à donner aux enfants un enseignenient de base rudimentaire, máme procuré par des enseignants sans dipíóme, en attendant que des instituteurs qualifiés soient formés dans les écoles normales existantes ou à créer et dans des institutions équivalentes se trouvant à l’étranger. Tout devrait étre mis en oeuvre pour vaincre ce grand fléau qu’est l’ignorance, et il serait aisé de pro gresser dans cettç voie, si l’homme y prétait l’attention qu’elle mérite. II íaudrait se dire que le progrés n'est pas fait que des réalisations techniques qui dépassent les connais sances du commun des mortels, qu’il est tout autre chose que du fer et de l’acier et qu’il ne deviendra une réalite acceptable, que dans la me sure oú nous réussirons à lui faire perdre sa froideur pour en faire quelque chose qui soit l’expression du bonheur souhaité par les hommes de bonne volonté, non par les marchands de canons et les exploitants de toute sorte. Le probléme de l’enseignement, avec tous les aspeets qu’il comporte et qu’il est impossible de considérer en détail dans un article, qui n'est destiné qu’á poser la question d’ordre général, nous .prouve, une fois de plus, par son importance, l’amplcur des besoins qui en résultent et le peu d'efforts qui sont entrepris pour y remédier, que notre monde est encorp trés éloigné de la seule voei capable de lui assurer un avenir empreint de dignité et placé sous le signe de la prospérité et du bonhour collectifs. HCBOOSUOSIIU des R e la tio n s A. TARRAGO. a) Ce Département formera le Secretariat du Co mité Regional e t sera chargé de mettre en pratlQue tous les accords du Comité. II convoquera aussi les xéundons pléniéres qui ser ont aussi nombreuses que les besoins de Tindustrie l’exigeront. b) H se m ettra en relation avec tous les organismes syndicaux ou économiques. c) Ce Département pourra détacher autant de camarades qu’il jugera nécessaire a&n de procéder à des visites dlnspection dans les zones, localités ou fabriques. Ces camarades seront chargés de faire appliquer les accords des réunions pléniéres et des assemblées. P u issa n c e de l ’org an ¡isation c o n fe d é ra le d e v a n t la c o lle ctiv is a tio n de l ’in d n strie te x tile L ’organisation confédérale aura ses représentants direets dans toutes les fabriques de Tindustrie. Cette représentation qui pourra étre, dans l’ordre syndicat, celle du Comité de Fabrique, aura le pouvoir de fixer, à tous moments, la conduite des Comités Techniques administratifs et, en cas d’anomalie dans leur conduite, dénoncer leur cas à la direction de la branohe afin que celle-ci convoque une assemblée générale du personnel de la fabrique pour chercher une solution au oonílít ou applíquer des sanctions. Dans le Comité Industriel Local, l’organisation confe dérale aura deux représentants qui seront des travaálleurs de Tindustrie. Ceux-ci seront en lia ison étroáte avec la Direction de la branche et toujours prèts à dénoncer ce qui leur semblera étre une régression de l’esprit révolutionnaire. En cas d’immoralité ou d’actes suspeets dans la vie dudtt Comité, la directáon de la branche pourra convo■quer une assemblée du Comité pour exposer ses doléances et. s’il y a lieu, le Comité pourra convoquer, en — EVADE SAMEDI DE L ’HOPITAL DE LA ROCHELLE, MARC RO BIN DEMEURE INTROUVAB LE lournal Imprimé sur les presses de )• 30C IE T E GENERALE D’ IMPRESSION (Coopératlve Ouvrlére de Productlon) Ktelters 81, rué des Amidonnlen réléphone . : 22-89-73 — TOULOUSF En dépit de reeherches tres ac tives qui se poursuivent depuis vingt-quatre heures sans désemparer, tant à La Rochelle que dans les env'irons immediats, en dépit aussi de D irecteur-G érant i A. TURM O », R a p p o r t su r le ro le du C o m ité C e n tra l de l ’« E sp a g n e In d u str ie lle » O rg a n isa tio n in té rie u re du C o m ité FAITS - DIVERS. Certes, ces derniers sont innombra bles et surviennent dans tous les coins de la planéte terrestre; il n en est done nullement question d’en discuter en général, car chacun est difiérent, quoique pour certains les enseignements à en tirer se rtssemblent; aussi j ’ai simplement l’intention d’en citer quelquts-uns que j'a i relevés et de présenter <les commentaires. J ’avais d’abord relevé « L'AFFA IK E DE LAON », mais ayant pris connaissance de la spirituelle chroníque de Valentine de Coincoin, à ce sujet, dans « Le Canard enchaíné » du 13 mai 1964, je ne me sens capable de commenter aussi finement. Voilá pourquoi j'invite les curieux à lire « Le Canard ». ü ’ailleurs, ils trouveront dans le méme i< Canard » des échos concernant un autre fait-divers dont j ’avais prélevé dans la presse plusieurs coupures; il s’agit de « L ’évasion de l’O.A.S. Robín ». Je ne disserterai done pas sur les sanctions appliquées à divers fonctionnains; mais je ne puis manquer de constater que l’évasion a ¿té bien organisée, puisque au moment oú j ’écris, soit le ib mai 1964, le, fugitif court tou jours. Comme quoi, certaines catégories sociales qui, à divers titres, ne sont guére intéressantes, savent et ont les moyens de lutter contre les autorités officielles. Voici le récit de l’évasion donné par a La Dépéche du Midi » du 4 mai T964 : 25 octobre 1936. D é p a rte m e n t U e n s e ig n e m e n t s a t i r e r d e CERTAINS Paris, mai 1964. L ’« E S P A G N E I N D U S T R IE L L E U S IN E C O L L E C T IV IS E E OSGANf M I r UNION K IG IO N U t OS U C S T .fi Echos... de Presse assemblée générale, tous les travaílleurs de Tindustrie afín que ceux-ci discutent le cas litigieux. Le Comité de zone se trouvera placé dans les mémes conditions, sous le contróle du Comité Regional qui pourra réunlr tous les Comiés textiles de la région en cas d’anomalie. Le Comité Régional de Tindustrie sera contrólé à son tour, par le Comité Régional de la Coníédération Nationale du Travail et, en eos d’anomalle, celui-ci pourra convoquer des Réunions Pléniéres de Comités Locaux et Régionaux. II ira si besoín est, jusqu’á une réunion pléniére des syndicats afín de résoudre au mieux tous les cas qui se présenteront. c) • barrages nombreux demiurés en place tant dans l’agglomération que sur les routes y conduisant, l’exadjudant-chef Marc Robin, qui s'est ¿vade samedi. peu avant midi, de Thópital de La Rochelle, ctemeure introuvable. Toutes les précautions ont été prises pour éviter que le fugitif ne quitte la ville. Or, il est permis de penser qu'il s’ y trouve eucore, caché chez l’ un des sympathisants de l’ ancien réseau activiste « Résurrectionl’ atrie ». LES CIRCONSTANCES DE L ’ EVASION Marc Robin avait eté transfére depuis prés d'un mois du pénitencicr de Saint-Martin-de-Ré á Thó pital de La Rochelle pour y subir un traitemçnt. II se trouvait, hier matin, dans le quartier réservé aux prisonniers, en compagnie d’ un autre détenu, également O.A.S., lorsqu'il reyut la visite autorisée de na femme, a laquelle le gardien ouvrit Tunique porte qui fait communiquer eette salle avec l’autrc partie de Thópital. Ouclques secundes plus tard. vers 11 h. 30, le gardien, - un agent de pólice yn retraite, apporta le p'atcau du déjeuner destiné au codétenu de Robin. Mais il commit Timprudcnce de laisser la porte ouverte. Mettant à profit un moment d’ inattention du policier. Robin, n'ayant pour tout vétement qu'un pyjama de eouleur bleue et une paire de chaussures de basket, bondit hors de la salle et fila à toutes jambes, dans le couloir, bousculant au passage un infirmiyr. FLTTE EN PYJAMA Parvenú dans la cour, le fugitif ralentit l’ allure pour ne pas se faire remarquer, mais le gardien, par la fenétre de la chambre cellulaire, se (Suite en page 3.) entreprise, soit par leurs successeurs. L'utile et le nécessaire que nous avons réalisé, le Comité le volt aussi bien que vous. Mais il est une chose dont vous seuls pouvez vous rendre compte et que nous ne pouvons déceler aussi clairement que vous, ce sont les bénéflces moraux et matériels qui ont été obtenus pendant ce temps oü vous nous avez confié le sort de l ’Espagne Industrielle. Cependant, il convient de tenir compte, toujours, que nous ne faisons que recueillir les fruits des travaux de ceux de nos cam a rades qui, les armes à la main. prèts à donner leur vie, luttent sur les terres lointaines pour conquerir le droit humain, luttent pour conserver ce qui est déjá. conquis, luttent pour éviter que d’autres hommes nous arrachent les menúes réformes acquises au príx de si lourds sacrifices par lés lutteurs qui se sont succéde dans le cours de Thistoire. Remarquons en passant, puisque nous avons parlé de bénéflces, que ceux-ci exis tent, sans aucun doute, de fait et de droit. Mais si les circonstances actuelles nous obligeaient à quelques sa crifices matériels, il serait insensé de le critiquer alors qu’il s’agit des intéréts de la collectivité. I S itu a tio n fin a n c ié re Aussitót après la prise de possession de l'Espagne Comme vousl’a dit, au cours de la demiére Assem Industrielle et la formation du Comité, on se rendit par blée, le camarade comptable, la situation financiére de ía ! tement compte de Tétendue de la tache et des difiil’Espagne Industrielle, n ’a souffert de difficultés que cultés qui ne manqueraient pas de se produiré avant celles qui découlent des circonstances. Pour y pallier, la reprise du travail normal. Les 19 membres du Comité le Comité a pris les mesures d’urgence qui s’imposaient, se réunirent done et se partagérent le travail. afin d’améliorer nos disponibilités, autant que le perDes conunissions spéciales furent créées, chacune d’elles m ettait le nouvel é ta t de choses. ayant à charge d’envisager un des aspeets du probléme, Une de ces mesures consiste à différer le réglement avec faculté de résoudre immédiatement les travaux de moindre importance, arréter les décisions appro- ■x des approvisionnements antérie'urs au 28 juillet, date à laquelle a repris l’actlvité de notre entreprise. Cela ne priées et soumettre les conclusions aux assemblees plé signifie pas que nous nous désintéressions de ces conniéres de Comité pour accord définitif. trats, mais que nous désirons seulement les ajuster au Certaines de ces commissions se divisérent en sousgré de nos disponibilités et donner la préférence aux commissions dans le but de réaliser un meilleur travail. nouveaux achats de matiéres premiéres, dans le régime Dés la premíére semaine, la réunion pléniére du que nous avons choisi. C’est assez diré, que nous donComité se réunit, chaqué samedi matin, dans son local nerons la préférence aüx crédits qui nous auront été comptant, presque touljours, la présenee de ses dix-neuf consentis depuis la saisie. membres. Aussi, sans nous montrer excessivement optimistes Les commissions se réunirent de leur cóté, à jour quant à la solution complète du probléme financler. fixe, soit pendant les heures de travail, soit en dehors nous ne pouvons pas dire non plus que sont épuísés de ces heures. tous les moyens sur lesquels l’Espagne Industrielle est Nous avons la satisfaction de pouvoir déclarer que, en droit de compter. Nous avons toujours fait notre jusqu’á ce jour, cette organisation a donné les meilleurs possible, en effet, pour ne diminuer en rien le crédit résultats dans Taccomplissement des múltiples travaux commercial dont bénéficiait notre entreprise en régimequi nous ont incombés. bourgeois. Certains camarades du Comité sont chargés de vériNous portons à la connaissance de l’Assemblée géné fier, chaqué semaine, l’éta t de la caisse. rale que le total des salaires hebdómada tres payés ju s C’est sous cette forme que le Comité a organisé son qu’á cette date et depuis la derniére Assemblée se travail et nous devons déclarer à Tassemblée qu’il l’a monte à 1.162.336,90 pesetas se répartíssant de la m a mené à bien, y apportant toute l’énergie que comniére suivante 1.038.008,85 au personnel de Sans: mandent les circonstances exceptionnelles e t gardant l’in70.010.20 à celui de Sabadell et 6.251,40 pesetas à V a time conviction d’avoir mérité la confiance de la prelencia. ainsi que 95.268 pesetas de mensualités pour Ves miére assemblée qui l ’a créé. employés des usánes et du bureau de Barcelone et une Quant aux omissions, erreurs, défauts d’initiative, nésomme de 24.581,10 pesetas pour venir en aide á des gligences, décisions inoportunes dont il est responsable, camarades mal ades. ils sont le propre de toute oeuvre húmame, laquelle peut toujours étre améliorée, soit par ceux qui l’ont (A suivre.)
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